scholarly journals Numéro 162 - avril 2021

Author(s):  
Marie Bertier ◽  
Jeroen Luyten ◽  
Sandy Tubeuf

La moyenne hebdomadaire des nouvelles admissions COVID des dernières semaines a conduit le SPF Santé Publique à suggérer un passage à la phase 1B du plan de Surge Capacity le 22 mars 2021. Selon cette phase 1B, les hôpitaux doivent reporter des soins non urgents afin de disposer d’une capacité hospitalière suffisante pour fournir les soins nécessaires aux patients COVID comme aux patients non-COVID. Le report et/ou le renoncement à des soins médicaux depuis le début de la crise sanitaire est devenu plus fréquent dans la population. Qu’il s’agisse d’un report de rendez-vous par les professionnels de santé ou un renoncement aux soins par les patients par crainte de contracter le coronavirus, ces soins médicaux non satisfaits pourraient conduire à une dégradation ultérieure de l’état de santé et donc directement ou indirectement à une surmortalité. Ce numéro de Regards économiques réalise un premier état des lieux de l’ampleur du renoncement aux soins durant le premier confinement à partir des données d’une enquête en ligne menée auprès de la population en Belgique au printemps 2020. L’analyse montre un important renoncement à des soins spécialistes et des examens médicaux dans la plupart des cas pour des raisons qui relèvent de l’offre de soins, notamment le fait que les hôpitaux ou les établissements de soins ont annulé ou reporté les rendez-vous médicaux ou que les professionnels de santé avaient fermé leur cabinet. Puisqu’ils sont nécessairement de plus grands utilisateurs de soins, ce sont les plus malades qui ont particulièrement renoncé à des soins médicaux. En revanche, dans le cas des soins dentaires, des disparités dans le renoncement s’observent majoritairement au détriment des plus pauvres. Une détérioration de l’état de santé de la population est donc à craindre du fait du renoncement à des soins médicaux durant le confinement et au-delà puisqu’une proportion non négligeable de personnes rapportent ne pas envisager d’aller consulter lors d’un futur besoin de soins. A partir de ces premiers résultats chiffrés de l’ampleur et les raisons du renoncement aux soins durant le premier confinement, nous formulons plusieurs points d’attention pour les décideurs politiques. Bien que nous ne soyons pas en mesure de comparer l’ampleur du renoncement aux soins au cours des confinements successifs, le maintien de l’offre de soins dans les confinements plus récents devrait permettre de limiter les externalités négatives sur les autres malades que les malades COVID-19. Le report de soins même jugés non urgents devrait être évité autant que possible. Alors que le profil des répondants à l’enquête est socialement plus avantagé que la population générale, nous avançons que ces résultats sont une borne inférieure de l’ampleur du renoncement aux soins dans la population belge et des conséquences futures sur la santé de la population. Les conséquences de soins médicaux non satisfaits sont susceptibles d’être encore plus importantes dans des sous-groupes de la population qui cumuleront non seulement un renoncement aux soins médicaux dû au confinement mais aussi un renoncement pour raisons financières s’ils subissent des pertes d’emploi ou de revenu accrues en raison de la COVID-19. Ces obstacles à l'accès aux soins de santé et les besoins insatisfaits ont mis en évidence la difficulté du système de santé à être suffisamment résilient pour absorber le choc d’une pandémie. Il sera donc important que les décideurs politiques envisagent des plans nationaux de santé publique de grande ampleur qui «ramènent» les patients vers les soins. Il s’agira non seulement d’encourager les patients dont le suivi s’est interrompu à reprendre leur traitement et à évaluer la détérioration de leur état de santé mais aussi d’encourager tous les patients qui ont manqué une opportunité de dépistage de ne pas perdre plus de temps dans l’identification potentielle de problèmes de santé sévères.

2011 ◽  
Vol 31 (supplément 1) ◽  
pp. 1-39
Author(s):  
RW Pong ◽  
M DesMeules ◽  
D Heng ◽  
C Lagacé ◽  
JR Guernsey ◽  
...  

Les Canadiens ont à cœur la facilité d’accès aux services de santé. Bien que de nombreuses études aient porté sur l’accessibilité des soins de santé au Canada, très peu d’entre elles l’ont examinée sous l’angle des différences entre les régions urbaines et rurales, particulièrement dans une perspective à échelle nationale. Pourtant, il existe des disparités entre les populations des régions urbaines et rurales, tout comme il existe des différences entre les services dans les régions éloignées et dans les régions à faible densité de population. Les collectivités rurales au Canada : comprendre la santé rurale et ses déterminants est un programme de recherche de trois ans financé par l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)et par l’Agence de la santé publique du Canada (l’ASPC). Y participent entre autres des chercheurs de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et du Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord de l'Université Laurentienne et d’autres chercheurs. Le premier document publié dans le cadre de ce programme de recherche s’intitule Comment se portent les Canadiens vivant en milieu rural? Une évaluation de leur état de santé et des déterminants de la santéFootnote 1a1a. Le présent document constitue la seconde publication de ce programme : il s’agit d’une analyse descriptive et comparative de l’utilisation d’un grand nombre de services de santé par les populations rurales et urbaines.


2018 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 654-669
Author(s):  
Jérémy Geeraert

Résumé Cet article analyse la prise en charge de la pauvreté à l’hôpital public. Il prend l’exemple des Permanences d’accès aux soins de santé (PASS), structure hospitalière qui prend en charge des personnes connaissant des difficultés d’accès aux soins dans le système de santé français. Il s’appuie sur une enquête empirique issue d’un travail de thèse en sociologie. L’enquête mêle observations participantes et entretiens semi-directifs (n=49) et a été réalisée dans 16 PASS différentes. Sur un plan théorique, l’article met en miroir les travaux sur les métamorphoses de la question sociale et une perspective biopolitique d’inspiration foucaldienne. La prise en charge des populations en marge du système de santé par une institution publique (l’hôpital) est considérée comme agissant dans des domaines qui dépassent le strict traitement de la maladie pour entrer dans ceux de la régulation sociale, la protection de la santé publique ou la réalisation de droits humains. Dans le cas des PASS, l’article montre la construction d’une biopolitique de la migration autour d’un bricolage compliqué qui mêle citoyenneté, politiques économiques, politiques de santé publique et accès aux soins. Le mode d’exercice du pouvoir se caractérise par un gouvernement par le bas qui est réalisé par les professionnels de terrain lors des interactions avec les patients et met en scène une économie morale basée sur des représentations de ce qui est bon et mauvais pour la société.


2019 ◽  
pp. 5
Author(s):  
Akory Ag Iknane

La société Malienne de Santé Publique est indexée sous le N° ISSN- 1987- 0728. La revue MSP ambitionne une reconnaissance par le Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES). Pour ce faire, elle renforce son système de management. Elle va aussi booster la rédynamisation de la Société Malienne de Santé Publique. Il s'agira aussi, à moyen terme, de pouvoir organiser des rencontres scientifiques voir des congrès. La revue espère, qu'avec les jeunes Assistants et Maîtres Assistants et les nombreuses cohortes de mastériens formés, le défi sera relévé au bénéfice de tous les Enseignants et Chercheurs. Ce deuxième numéro du tome IX de 2019, offre une diversité d'articles scientifiques originaux dans les domaines de la Nutrition, de l'infection à VIH-SIDA, de la Rougeole, de la Méningite, du Trachome, de la Dracunculose, de la Vaccination et de la Gratuité des soins de santé. Le 21 novembre 2019 a été marqué par la sortie de la première promotion, du Diplôme Universitaire en Formation des Epidémiologistes de Terrain (DU-FETP), niveau intermédiaire. Les 15 épidémilogistes formés vont contribuer au renforcement du système de surveillance épidémiologique dans notre pays. A travers cette formation, qui s'ajoute à celle du Diplôme Universitaire en Système d'Information Sanitaire de Routine (DU- SISR), le DERSP contribue au renforcement der son rôle dans le système de santé malien. Il y va aussi de la bonne collaboration entre l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique avec le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales. La rédaction vous souhaite bonne lecture et une bonne et heureuse année 2020..


2018 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 103-116
Author(s):  
Sébastien Tessier ◽  
Lina Noël

Contexte : En 2013, environ 3 millions de Canadiens de 15 ans et plus ont rapporté avoir déjà consommé du cannabis. Les adolescents et les jeunes adultes représentent les groupes où l’on retrouve les plus grandes proportions de consommateurs de cannabis au Québec et au Canada. Objectif : Établir un portrait de la consommation de cannabis au Québec et au Canada selon l’âge, le sexe et le lieu de résidence. Méthodes : Les données utilisées pour établir le portrait de l’usage de cannabis au cours de la vie et au cours des 12 derniers mois proviennent d’enquêtes canadiennes et québécoises sur la santé de la population réalisées entre 2004 et 2013. Les analyses statistiques ont été réalisées par l’entremise de l'Infocentre de santé publique à l'Institut national de santé publique du Québec. Résultats : En 2013, la prévalence de la consommation de cannabis au cours de la vie chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus s'élevait à 33,7 %. Au cours de l’année précédant l’enquête, 10,6 % de la population générale canadienne rapportait avoir fait usage de cannabis. L’enquête de 2008 menée auprès de la population québécoise indiquait que 12 % des Québécois de 15 ans et plus avaient consommé du cannabis au cours de l’année précédente. Les adolescents (15 à 17 ans) et les jeunes adultes (18 à 24 ans) représentaient les groupes où l’on retrouvait la plus grande proportion de consommateurs de cannabis, soit respectivement 30,2 % et 35,3 % d’entre eux. La consommation de cannabis dans la dernière année chez les Canadiens de 15 ans et plus a diminué au cours de la dernière décennie, passant de 14,1 % en 2004 à 10,6 % en 2013. La diminution de la consommation de cannabis est aussi observable chez les jeunes du secondaire au Québec entre 2000 et 2013 avec une baisse de 17,7 %. Conclusion : Le cannabis est une substance consommée par un grand nombre d’individus dans la population. Cependant, il importe de mentionner qu’une baisse de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois a été observée depuis le début des années 2000, surtout chez les plus jeunes. Comme le gouvernement fédéral s’apprête à légaliser cette substance, il serait tout indiqué de suivre l’évolution de la consommation de cannabis et des problèmes connexes dans la population.


Author(s):  
Nancye May Peel

RÉSUMÉLes chutes chez les personnes agées sont une préoccupation de la santé publiquedans le monde entier en raison de leur fréquence et les conséquences néfastes en terms de morbidité, mortalité et de la qualité de vie, ainsi que leur impact sur les services et les coûts du système de santé. Cette étude épidémiologique décrit la charge de la santé publique de chutes et de blessures liées aux chutes et l’impact sur les chutes du vieillissement de la population. L’ampleur du problème est décrit en termes du classement des chutes et la mesure des résultats, y compris l’incidence des chutes et des blessures liées dans tous les milieux, les déterminants socio-démographiques, les tendance internationales, et le coût des chutes et des blessures liées aux chutes. Enfin, des approches de santé publique afin de minimiser les risques de chutes et la demande conséquente sur les ressources de soins de santé sont récommandés.


2019 ◽  
Vol 9 (3) ◽  
pp. 143-148
Author(s):  
N. Vialaret Du Val De La Croix ◽  
M. Oberlin ◽  
E. Dehours ◽  
S. Charpentier

Introduction : Plus de 677 000 patients ont consulté de décembre 2016 à avril 2017 en structure des urgences (SU) en Occitanie. La proportion de patients à risque de grippe grave est plus importante en SU que dans la population générale. Les professionnels de santé doivent être vaccinés pour lutter contre la propagation du virus ainsi que pour protéger les patients. L’objectif de notre étude était de connaître le taux de vaccination antigrippale parmi les professionnels de santé travaillant dans le pôle de médecine d’urgences (PMU) d’un centre hospitalier universitaire (CHU) durant l’hiver 2017–2018. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective monocentrique sur le PMU. Les critères d’inclusion étaient les professionnels de santé en poste (médecin, infirmier, interne ou aide-soignant) dans les SU de Purpan, Rangueil et/ou au service d’aide médicale urgente de Haute-Garonne (Samu 31) entre le 30 novembre 2017 et le 30 avril 2018. Le critère de jugement principal était défini par la proportion de professionnels de santé vaccinés. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de facteurs motivant la vaccination ou la nonvaccination. Les résultats étaient exprimés en pourcentages avec calcul de l’intervalle de confiance à 95 %. Résultats : Deux cent trente-six professionnels de santé (59 %) ont répondu au questionnaire, 103 (44 %) étaient vaccinés contre la grippe. Les facteurs évoqués pour la vaccination étaient la protection des patients, se protéger soimême et son entourage. L’absence d’envie, l’impression de non-efficacité du vaccin, la peur des effets secondaires et la méconnaissance des principes de la vaccination étaient les facteurs retrouvés pour la non-vaccination. Conclusion : Le taux de vaccination du personnel du PMU du CHU reste faible vis-à-vis des objectifs fixés par Santé publique France qui sont de 75 %. La mise en place d’un professionnel référent dans le service qui effectuerait une vaccination après information et sensibilisation est une piste à évaluer.


Author(s):  
André-Anne Parent

Les organisateurs communautaires (OC) des Centres de santé et services sociaux du Québec1 sont appelés à mettre en oeuvre la stratégie de soutien au développement des communautés afin d’améliorer la santé de la population. Quoiqu’elle soit inscrite dans les documents de santé publique depuis 2003, on sait peu de choses sur la stratégie. Afin de comprendre son effet sur la pratique des OC, les chercheurs ont mis en place un groupe de pratique réflexive. Quatre rencontres ont permis d’analyser les perceptions des participants quant à leur pratique et d’en dégager les principales composantes de la réflexivité selon Issitt (2003). Il fut démontré que la mise en place du groupe a favorisé l’émergence d’une réflexivité formative et critique qui s’est traduite par divers mécanismes de soutien à la pratique.


1999 ◽  
Vol 90 (2) ◽  
pp. 99-103 ◽  
Author(s):  
Lucie Richard ◽  
Éric R. Breton ◽  
Pascale Lehoux ◽  
Catherine Martin ◽  
Denis Roy

Author(s):  
Carol L. McWilliam ◽  
William L. Diehl-Jones ◽  
Jeffrey Jutai ◽  
Saeed Tadrissi

RÉSUMÉStimuler l'autonomie chez les gens de plus de 65 ans, dont plus de 80 pour cent éprouvent des troubles médicaux, constitue un défi de taille pour le personnel des politiques, les planificateurs de programme et les prestateurs de services, qui doivent prendre en considération les aspects physiques, sociaux et psychologiques de l'autonomie. Cet article présente une analyse bibliographique systématique et une synthèse rigoureuse de 65 rapports de recherche détaillés sélectionnés à partir de 238 études publicées sur les approches de soins favorisant la promotion de l'autonomie des personnes àgées. Cet article témoigne en faveur des programmes d'exercices et de promotion de la santé pour toutes les personnes âgées, ainsi que de la gestion à domicile des soins de santé et des programmes de prévention des chutes pour les aîné(e)s frêles. De plus, les conclusions soulignent l'importance d'accorder plus d'attention aux politiques sur les appareils accessoires fonctionnels et le besoin d'avoir plus de recherches sur l'efficacité des programmes de santé publique, sur les stratégies de promotion de soins médicaux préventifs et sur les facteurs psychosociaux qui influent sur l'auto-efficacité des personnes âgées.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 266-274
Author(s):  
Erin E Rees ◽  
Rachel Rodin ◽  
Nicholas H Ogden

Contexte : Pour maintenir le contrôle de l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) lorsque les mesures de confinement seront levées, il sera essentiel de renforcer les mesures de santé publique alternatives. En ce qui concerne la surveillance, il sera nécessaire de détecter rapidement une grande proportion de tous nouveaux cas afin de pouvoir les isoler, et retrouver et mettre en quarantaine les personnes qui y ont été exposées. Nous présentons ici une approche mathématique qui peut être utilisée pour déterminer combien d’échantillons doivent être recueillis par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 à un stade suffisamment précoce pour contrôler une éclosion. Méthodes : Nous présentons une méthode de détermination de la taille de l’échantillon qui utilise une approche de pondération relative. Compte tenu du fait que les résultats du test de diagnostic de la COVID-19 provenant de sous-populations ont contribué à détecter la maladie à un niveau de prévalence seuil pour contrôler l’éclosion, il s’agissait de 1) déterminer si le nombre prévu d’échantillons hebdomadaires fournis par la surveillance actuelle des infections virales respiratoires fondée sur les soins de santé peut fournir une taille d’échantillon déjà adéquate pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 et, dans le cas contraire, 2) de déterminer combien d’échantillons hebdomadaires supplémentaires étaient nécessaires à partir d’un échantillonnage volontaire. Résultats : Lors d’une démonstration de notre méthode à une fréquence hebdomadaire et à l’échelle des provinces et territoires canadiens, nous avons constaté que seuls les provinces et les territoires les plus peuplés disposaient d’un nombre suffisant de dépistages provenant des visites médicales en raison de maladies respiratoires pour détecter la COVID-19 à notre niveau de prévalence cible — qui doit être suffisamment élevé pour identifier et contrôler les nouveaux agrégats de cas. En outre, la détection de la COVID-19 est plus efficace (moins d’échantillons requis) lorsque la surveillance se concentre sur l’exigence de tests de dépistage de patients symptomatiques par les services des soins de santé. Dans les populations volontaires : plus les taux de contact sont élevés, plus le niveau de prévalence attendu est élevé, et moins il faut d’échantillons pour détecter la COVID-19 à un seuil prédéterminé. Conclusion : Cette étude présente une stratégie de surveillance ciblée, combinant des échantillons de surveillance passive et active, afin de déterminer le nombre d’échantillons à recueillir par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19. L’objectif de cette stratégie est de permettre une détection suffisamment précoce pour contrôler une éclosion.


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