scholarly journals Fragmentos de El cerebro y el pensamiento. La nueva edad de las ciencias cognitivas, de Jean-François Dortier

2018 ◽  
Vol 7 (13) ◽  
pp. 161-185
Author(s):  
Luis Alfonso Paláu Castaño

El libro dirigido por Jean-François Dortier, sociólogo francés, autor de Sciences humaines. Panorama des connaissances (Ciencias humanas: panorama del conocimiento, 2010) y de l’Homme, cet étrange animal. Aux origines du langage, de la culture et de la pensée (El hombre, ese extraño animal. Los orígenes del lenguaje, la cultura y el pensamiento, 2012); quien además ha dirigido numerosas obras de síntesis como el Dictionnaire des sciences humaines (Diccionario de las ciencias humanas, 2004/2008), y el Dictionnaire des sciences sociales (Diccionario de las ciencias sociales, 2013), todos publicados por la casa editorial Sciences Humaines –fundada por el mismo Dortier–, constituye un aporte al campo de investigación de la ciencias cognitivas contemporáneas. El libro despliega una reflexión genealógica sobre la constitución de dichas ciencias cuya semilla fue la invención del computador. La revista Ciencias Sociales y Educación agradece a la editorial Sciences Humaines permitirnos publicar en español los fragmentos del libro que pueden apreciar a continuación. *Traducción del francés al español de Luis Alfonso Paláu Castaño, Medellín, noviembre 13 del 2016, de Dortier (2014, pp. 7-30, 91-94) Revisada para su publicación en la revista Ciencias Sociales y Educación de la Universidad de Medellín, en marzo 12 del 2019. Se reconstruye al final la bibliografía de referencias a las que alude Dortier en estos fragmentos (nota del editor).

2012 ◽  
Vol 2 (5) ◽  
pp. 3
Author(s):  
Kadma Marques Rodrigues

Originalmente intitulado Le sociologue et l’historien, este artigo foi publicado na Revista Sciences Humaines (www.scienceshumaines.fr), em número especial (L’oeuvre de Pierre Bourdieu) difundido por ocasião da morte deste autor, em 2002 (p. 80-85). Nele Martine Fournier entrevista Roger Chartier, Diretor de Estudos na École des Hautes Études em Sciences Sociales


2020 ◽  

Devenu « univers », « ère », « révolution » ou même « culture », le numérique est un phénomène technologique, social et culturel qui affecte les activités les plus ordinaires de notre vie quotidienne. Il modifie notre rapport à la temporalité −immédiateté, simultanéité, accélération− et à l’espace où nous sommes passés successivement d’une culture sédentaire, celle de la chaise et d’ un ordinateur du web 1.0 ; à une culture nomade, celle des dispositifs mobiles du web 2.0. Il change sinon bouleverse nos relations interpersonnelles, nos modes de penser, d’imaginer et de créer, de travailler, d’accéder au savoir ainsi que nos façons de produire et de diffuser les connaissances et les expériences du monde. En français et en espagnol, les onze contributions d’enseignants-chercheurs et de professionnels réunies dans cet ouvrage mettent en lumière comment, au XXIe siècle, le numérique touche aussi bien la _praxis_ que _l’épistémè_ des sciences humaines. Analyse discursive de SMS, de messages sur_ WhatsApp_, de _Tweets_, de commentaires en ligne, de textes juridiques et statutaires, didactisation des outils numériques en langues maternelles, traduction et adaptation de spots publicitaires, pratique numérique dans le tourisme culturel, numérisation de collections à la Bibliothèque nationale de France ou au Château de Versailles, diffusion de séries sur des plateformes numériques sont autant d’exemples qui témoignent d’ une humanité technologique façonnée par le numérique… Un numérique ouvrant la voie à un éventuel _homo numericus_ doté d’une multitude d’écrans et de claviers lui obéissant au doigt et à l’œil.


2002 ◽  
Vol 57 (3) ◽  
pp. 753-772
Author(s):  
James Turner ◽  
Eli Commins

RésuméLes historiens des États-Unis présument que le mot «science», au XIXe siècle, signifiait, implicitement, les sciences naturelles, tout comme au XXe siècle. Il en résulte qu’ils attribuent les changements profonds dans la vie intellectuelle à l’importance grandissante des sciences naturelles. Une lecture plus attentive montre que «science», avant 1900, avait un sens plus large, comprenant les sciences humaines tout autant que les sciences naturelles. Cette reconsidération de la carte épistémologique de l’Amérique du XIXe siècle apporte un éclairage nouveau sur les traits déterminants de la vie intellectuelle des années post-1900, tels que l’essor des sciences sociales, la formation des universités consacrées à la recherche et l’origine de la modernité séculaire elle-même.


2006 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 31-52
Author(s):  
Claude Lessard

Résumé Une démarche de type « evidence-based policy » implique que soient mis en place des dispositifs de compilation de la recherche existante, un concept et des indicateurs de qualité de la recherche, et une compréhension ou une interprétation de ce que la recherche « dit » ou ne « dit pas ». Dans le cas des sciences humaines et sociales, cela est loin d’être évident, non seulement à cause des médiations idéologiques, mais aussi à cause de la difficulté des consensus sur des indicateurs de qualité de la recherche et du caractère incertain et incomplet du savoir des sciences sociales. Le présent article analyse le vif débat, présentement en cours aux États-Unis, à propos de la certification des enseignants du primaire et du secondaire.


2002 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 15-36 ◽  
Author(s):  
Michel FREITAG

Résumé Dans la foulée d'une certaine crise épistémologique et théorique du positivisme (sa méthodologie se porte bien, Dieu merci!), on a pu assister depuis une dizaine d'années à un regain de popularité et de légitimité "scientifique" des différentes problématiques "compréhensives" dans les sciences sociales. Mais en insistant sur la "dimension significative" et "subjective" de l'action, ces approches "interprétatives" font resurgir au centre des préocupations épistémologiques le problème de la normativité immanente à l'objet d'étude, aussi bien que celui de l'implication "idéologique" des sciences humaines. La question est donc maintenant de savoir dans quelle mesure lesdites sciences humaines sont prêtes à assumer théoriquement cette double dimension, objective et subjective, de leur pratique cognitive comprise comme rapport critique à la société, et elle est du même coup de savoir si elles disposent d'un modèle adéquat pour reconnaître cette dimension normative en sa spécificité ontologique et épistémologique. C'est un tel modèle que voudrait esquisser philosophiquement le présent article, pour en dégager quelques idées directrices touchant à une réorientation pédagogique, à caractère non dogmatique mais réflexif, de la tâche normative qui échoit aux sciences humaines dans la société contemporaine.


1959 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 351-352
Author(s):  
Rogee Bastide

Dans le cadre de la préparation du Dictionnaire des Sciences Sociales et sous les auspices de la VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, s'est tenu à Paris, les 10, 11 et 12 janvier 1958, un colloque sur le mot « Structure », organisé par le groupe français (M. R. Bastide), avec la coopération des groupes belge (M. Moulin) et suisse (M. Girod), et en présence de M. Szczerba, représentant de l'Unesco.Certains concepts appartiennent en effet au vocabulaire de plusieurs sciences et ils prennent dans chacune d'elles des acceptions différentes ; à l'intérieur d'une même discipline, ils connaissent parfois aussi des usages et des destins particuliers. Le concept de « structure », qui joue dans la pensée scientifique contemporaine un rôle considérable, est un de ceuxlà. Le débat qui a mis aux prises, par exemple M. Gurvitch et M. Lévi- Strauss, tient-il à un simple changement de « domaine », au fait que l'un pense à son emploi en sociologie et l'autre en ethnologie ? Mais en ethnologie M. Lévi-Strauss s'oppose à l'emploi que Radcliffe-Brown fait de ce terme ; et en sociologie, également, M. Gurvitch s'oppose à M. Merton ou à M. Parsons. Le Colloque organisé avait pour but, en rassemblant et en confrontant divers spécialistes des sciences humaines, sinon de dissiper toutes ces contradictions ou toutes ces ambiguïtés, du moins de faire un inventaire critique des divers usages ou sens de ce vocable.


1958 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 94-109 ◽  
Author(s):  
Henri Longchambon

Nous englobons dans cette étude sous le vocable sciences humaines les disciplines traditionnelles : philosophie, philologie, langues classiques, langues étrangères, littérature, histoire, géographie — nous y sommes assez brillants — et les sciences sociales nouvelles : économie politique, sociologie, ethnographie, psychologie sociale, biométrie, démographie, etc., et là nous ne sommes pas aussi fiers de nous. Or, ces sciences neuves ou relativement neuves, vivent sans doute ; disons plutôt qu'elles subsistent, malgré les barrages et les asphyxies que signifie pour elles un enseignement qui les prévoit mal et les alimente plus mal encore, alors qu'elles répondent, comme les sciences exactes, à des besoins nationaux grandissants et exigeants. L'activité générale du pays, publique et privée, réclame, de plus en plus, des économistes mathématiciens, des statisticiens, des spécialistes de recherche opérationnelle, des techniciens de psychologie industrielle, voire de psychologie militaire, des cartographes (la carte est devenue un langage), des ethnographes.


1993 ◽  
Vol 48 (5) ◽  
pp. 1221-1230 ◽  
Author(s):  
Gérard Lenclud

Idéal nomologique pas mort dans les sciences sociales. Telle est, en style télégraphique, la nouvelle qu'on se doit d'annoncer sitôt refermé Y Essai d'épistémologie d'Alain Testart*. On imaginait, en effet, à peu près admise par tous, quoique pour des motifs différents, l'idée que la connaissance de l'homme social par l'homme relevait d'un autre genre de savoir que la connaissance par ce même homme des phénomènes de la nature. Cela allait, nous semblait-il, de nos jours presque sans dire, pas toujours pour de bonnes raisons. On s'abandonnait donc à croire que prévalait, dans la communauté savante, le sentiment d'une dualité insurmontable de régime épistémologique entre sciences déductives et expérimentales d'une part, sciences humaines et sociales de l'autre. Le véritable combat à mener, à l'intérieur des sciences ni déductives ni expérimentales, paraissait consister à faire reconnaître, pièces en mains, aux utilisateurs du modèle physicaliste (et aux gestionnaires de la recherche qui se recrutent parmi eux) la dignité des procédures intellectuelles mises en oeuvre dans les disciplines appliquées à l'étude des actions et des oeuvres de l'homme. De quel droit le discours de la généralité naturelle s'arrogerait-il le monopole de l'intelligibilité scientifique ? Or voici que, venue de l'anthropologie, une voix s'élève pour affirmer le plus simplement possible, par l'intermédiaire d'un court ouvrage au ton alerte, peu encombré de références bibliographiques, que le monde social constitue bien une nature au sens kantien du terme: quelque chose qui doit être conçu comme existant sous des lois. Elle nous somme de nous débarrasser au plus vite de toutes sortes de préjugés, de renouer avec l'inspiration du xixe siècle et l'espèce de raideur qui la caractérisa, de reprendre le projet d'une « physique sociale » comme laissé en plan depuis l'époque des pères fondateurs.


2021 ◽  
pp. 37-52
Author(s):  
Hammou FADILI

Cet article présente une contribution à la construction d’un Wiktionnaire des sciences sociales et humaines (SHS). Cette dernière est basée sur une extension de la plateforme « MediaWiki sémantique » existante afin qu’elle puisse prendre en compte aussi bien les aspects multiculturels et multidisciplinaires des SHS mais aussi pour une représentation de ses entrées selon le standard ISO 1951 relatif aux dictionnaires. Sa construction devrait permettre aux chercheurs des deux rives de la Méditerranée d’échanger et de partager des connaissances dans le domaine des sciences sociales et humaines et cela quels que soient leurs lieux géographiques de travail et/ou de résidence. Après le rappel du contexte du projet et les choix technologiques effectués, nous détaillerons les caractéristiques fonctionnelles et conceptuelles, suivies d’une brève description de l’application développée avant la conclusion.


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