scholarly journals Événements indésirables au cours de transfert interhospitalier de patients présentant un syndrome coronaire aigu non ST+

2019 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Lenglet ◽  
F. Balen ◽  
S. Charpentier ◽  
A. Sourbes ◽  
D. Arcuset ◽  
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Introduction : Cette étude a pour objectif de connaître l’incidence et la nature des événements indésirables (EI) se produisant lors des transports interhospitaliers (TIH) des patients souffrant d’un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST+). L’objectif secondaire est d’étudier les performances pronostiques des différentes évaluations de risque existantes de ces malades (score de GRACE, score de TIMI, grille de Fiancette et niveau de risque de la Société européenne de cardiologie [ESC]) dans la prédiction de ces EI. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte multicentrique rétrospective. Du 1er novembre 2016 au 31 octobre 2017, les patients SCA non ST+ et bénéficiant d’un transport secondaire ont été inclus à partir des fiches de régulation de trois Samu du sud-ouest de la France. Les types d’EI ont été recueillis. Les différents scores ont été calculés pour chaque patient ainsi que leur performance pronostique (sensibilité, spécificité, valeurs prédictives positives [VPP] et négatives [VPN]). Résultats : Sur un an, 315 patients ont été inclus, et neuf patients (3 % ; IC 95 % : 1,3–5,3) ont présenté un EI. Soixante-dix-huit pour cent des événements recueillis n’ont pas engagé le pronostic vital des patients, et 40 % n’ont pas nécessité d’intervention thérapeutique nécessitant la présence physique d’un médecin. Aucun score n’est retrouvé statistiquement significatif dans la prédiction des EI. Toutefois, la stratification du risque de la ESC semble être la plus simple d’utilisation tout en assurant une valeur prédictive négative de 98 % (IC 95 % : 94–99). Conclusion : Il y a peu d’EI lors du transport des SCA non ST+. L’utilisation en régulation de l’évaluation du risque ischémique de la ESC pourrait réduire la surmédicalisation de ces malades au bénéfice des TIH.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 103-104
Author(s):  
C.H. Le Mouton ◽  
A. Sauvage ◽  
S. Bulteau ◽  
P. Valrivière ◽  
A. Pichot ◽  
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IntroductionLa TMS est utilisée comme traitement des états dépressifs majeurs (EDM) depuis plusieurs années, le taux de répondeurs variant entre 20 et 60 %. Nous avons voulu confronter ces données avec des patients en conditions naturalistiques. L’objectif principal de ce travail est de déterminer le pourcentage de répondeurs à une première cure de TMS chez des patients présentant un épisode dépressif majeur (EDM). L’objectif secondaire est de déterminer le profil des patients répondeurs.MéthodeIl s’agit d’une étude de cohorte rétrospective dont les critères d’inclusion sont : EDM isolé (MADRS  >  20), ou intégré dans un trouble dépressif récurrent (TDR) ou bipolaire (TB), avec mauvaise réponse ou intolérance aux antidépresseurs. Les critères d’exclusion sont : cure de TMS antérieure, contre-indication. Le protocole de TMS était : 15 séances de stimulation sur le cortex dorso-latéral gauche, fréquence 10 Hz, dix trains de 40 chocs et durée inter-trains de 28 s. L’efficacité et la tolérance du traitement ont été évaluées par comparaison de la variation des scores des échelles MADRS, CGI, et MOCA à j1, puis à j31 après la cure. Une diminution de 25 % à 50 % du score MADRS est une réponse partielle, de 50 % minimum une réponse, un score MADRS inférieure à 10 est une rémission.RésultatsDe 2011 à 2013, 54 patients ont été inclus. L’analyse a porté sur 37 patients. La moyenne d’âge était de 57 ans et 60 % étaient des femmes. Vingt-sept pour cent sont en rémission, 16 % en réponse, 30 % en réponse partielle. Cinquante pour cent présentaient un TDR, 26 % un TB, et 14 % un 1er EDM. Le profil des répondeurs sera détaillé.ConclusionLes résultats sont conformes aux données de la littérature. De nouvelles études sont nécessaires pour mieux définir le profil de répondeurs.


Author(s):  
Jean Simard
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Résumé On a beaucoup exagéré les origines bretonnes du Québec. S’il est vrai qu’aux prémices du peuplement de la Nouvelle-France il y a des Bretons, il convient de préciser qu’ils ne sont pas les plus nombreux. En 1680, les Français qui ont déjà pris racine sur les rives du Saint-Laurent proviennent pour la plupart de Normandie et d’Île-de-France, les Bretons ne comptant que sept pour cent de cette population. S’agissant d’influence culturelle, il y a d’autres variables à considérer que les seules origines de la population. Comment expliquer par exemple la thèse de Gérard Morisset (1949) sur les sources bretonnes des maisons rurales de la région de Montréal, quand cette population venait d’ailleurs? Que penser aussi du succès qu’ont connu ici, au début du xxe siècle et plus tard, les chansons de Théodore Botrel, ce poète breton qui fonda en 1904 à Pont-Aven son pèlerinage, le pardon des Fleurs-d’Ajoncs, et qui eut l’honneur d’être publié dans les cahiers La Bonne Chanson (1939) de l’abbé Charles-Émile Gadbois, alors que les chansonniers parisiens de la libertaire butte Montmartre n’y étaient pas admis? N’y a-t-il pas lieu de considérer que les liens unissant le Québec à la Bretagne iraient plutôt dans le sens d’un discours construit par une Église québécoise conservatrice, qui voyait dans la Bretagne catholique, nationaliste et réfractaire de ce temps la seule mère patrie acceptable pour un peuple qui avait préféré la Conquête à la Révolution? Le Québec et la Bretagne catholiques ne menaient-ils pas alors un même combat de résistance de la marge ethnoreligieuse? L’analyse des traditions religieuses communes aux deux marges servira à soutenir l’idée que les prétendues origines bretonnes du Québec relèvent plus du discours défensif des élites clérico-nationalistes québécoises du début du xxe siècle que d’un examen attentif des faits.


Author(s):  
Michael Pereira ◽  
Pinaki Gandhi ◽  
Hena Park

Le nouveau régime du revenu mondial à faible taux d'imposition tiré de biens incorporels (global intangible low-taxed income [GILTI]), instauré dans le cadre de la réforme fiscale américaine de 2017, attribue le revenu de certaines sociétés étrangères excédant un rendement arbitraire de 10 pour cent aux biens incorporels et assujettit ce revenu à l'impôt américain à payer par certains particuliers actionnaires américains dans l'année où le revenu est gagné. Le présent article explique comment les citoyens américains qui résident au Canada et sont assujettis aux règles sur le GILTI peuvent contrer les effets négatifs du régime au moyen du choix visé à l'article 962 de l'<i>Internal Revenue Code</i>. Le choix permet aux particuliers actionnaires d'être imposés au taux d'imposition américain des sociétés de 21 pour cent (au lieu du taux d'imposition maximal des particuliers de 37 pour cent), de demander une déduction de 50 pour cent de l'inclusion du GILTI et de demander des crédits pour impôt étranger pour une partie des impôts canadiens des sociétés qui ont été payés. Grâce à ce choix, l'impôt mondial combiné des sociétés et des particuliers à payer peut demeurer essentiellement le même qu'avant l'adoption du GILTI. Par contre, une gestion moins efficace de l'exposition au GILTI peut donner un résultat très différent. Avec de bons conseils et informations, les dispositions relatives au GILTI pourront représenter, pour certains actionnaires américains, « beaucoup de bruit pour rien ». Cependant, pour les actionnaires américains des sociétés qui paient le taux d'imposition des petites entreprises, il y a un petit coût fiscal à l'inclusion du GILTI pour conserver l'avantage du report. Pour tous les actionnaires américains de sociétés canadiennes, il reste des questions qui n'ont pas été abordées et qui ajoutent complexité et incertitude à la préparation des déclarations de revenus américaines de ces particuliers.


1987 ◽  
Vol 21 (11) ◽  
pp. 890-895 ◽  
Author(s):  
Irene Y. Tamai ◽  
Laurence Z. Rubenstein ◽  
Karen R. Josephson ◽  
Joyce A. Yamauchi ◽  
Brenda R. Morand ◽  
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The effects of computerized drug profiles and clinical pharmacist consultation in the internal medicine clinics at a Veterans Administration hospital were studied. Population included patients (n = 512) and physicians (n = 35) of three internal medicine clinics during an eight-week period. The first four weeks were the preintervention period. The second four weeks were the intervention period in which a clinical pharmacist attended one clinic (A) and provided drug profiles on all patients. Two other clinics (B and C) served as controls. During the intervention, patients in clinic A experienced a significant reduction in prescribing problems as identified by the pharmacist: 49 percent of patients before the intervention versus 9.4 percent after the intervention (p < 0.001). Patients in clinic B had no significant change in prevalence in the number of problems identified (39 versus 40 percent; NS), and patients in clinic C had a significant but less dramatic decrease (35 versus 22 percent; p < 0.05). The proportion of patients in clinic A with net decrease in the number of prescribed medications rose from 7.1 to 34.9 percent (p < 0.001), with a mean decrease of 0.3 medications per patient. No significant differences in number of prescribed medications were noted in clinics B or C. Accuracy of physician medication charting improved for patients in clinic A from 54 percent of charts with accurate drug lists before the intervention to 78.3 percent after the intervention (p < 0.001). No significant improvements were noted for clinics B and C. These results suggest that computerized drug profiles together with clinical pharmacist consultation can improve prescribing practices in a hospital outpatient department. Extracto Los autores estudiaron el efecto de proveer perfiles de medicamentos computerizados y consulta por un farmaceútico clínico en las clínicas de medicina interna de un hospital de la Administración de Veteranos. La población incluyó 512 pacientes y 35 médicos de tres cl***inicas de medicina interna durante un período de ocho semanas. Las primeras cuatro semanas fue el período de pre-intervención. Las siguientes cuatro semanas fue el período de intervención en el cual un farmaceútico clínico asistió a una clínica (A) y proveyó perfiles de medicamentos para todos los pacientes, mientras otras dos clínicas (B y C) sirvieron de control. Durante la intervención los pacientes en la clínica A experimentaron una reducción significativa en los problemas de prescripción según identificados por el farmaceútico: 49 por ciento de los pacientes antes de la intervención versus 9.4 por ciento después de la intervención. Los pacientes en la clínica B no experimentaron un cambio significativo en la prevalencia del número de problemas identificados. Los pacientes en la clínica C tuvieron una disminución significativa, pero menos dramática. La proporción de pacientes en la clínica A con una disminución neta en el número de medicamentos prescritos aumentó de 7.1 por ciento a 34.9 por ciento con una disminución media de 0.3 medicamentos por paciente. No se observó una diferencia significativa en el número de medicamentos prescritos en las clínicas B y C. La precisión de las notas de medicamentos del médico mejoraron para los pacientes en la clínica A. No se observó una mejoría significativa en las clínicas B y C. Estos resultados sugieren que los perfiles de medicamentos computerizados en adición a consulta por un farmaceútico clínico pueden mejorar los patrones de prescripción en un departamento para pacientes ambulatorios de un hospital. Resume L'étude analyse l'impact de fournir le dossier-médicament des patients et de consulter avec un pharmacien clinique en médecine interne à l'hôpital Veterans Administration. Cinq cent douze sujets ont participé ainsi que les médecins (n = 35) de trois cliniques en médecine interne pendant une période de huit semaines. Les quatre premières semaines constituaient la période pré-intervention. Pendant les dernières quatre semaines (période d'intervention), le pharmacien clinique a participé aux activités d'une clinique (A) et a fourni les dossiers-médicaments pour tous les patients, alors que les deux autres cliniques (B et C) ont servi de contrôle. Lors de la période d'intervention, il y a eu une baisse significative pour ce qui est des problèmes de prescription pour les patients de la clinique A (basé sur le critère modifié de King et Cheung): 49 pour cent des patients avant l'intervention versus 9.4 pour cent après (p < 0.001). Les patients de la clinique B n'ont eu aucun changement significatif dans la fréquence du nombre de problèmes identifiés (39 vs. 40 pour cent; NS), et les patients de la clinique C ont vu une réduction significative mais moins dramatique (35 vs. 22 pour cent; p < 0.05). La proportion de patients de la clinique A avec une baisse dans le nombre de médicaments prescrits est passé de 7.1 à 34.9 pour cent (p < 0.001), avec une réduction moyenne de 0.3 médicaments par patient. Aucune différence n'a été notée pour le nombre de médicaments prescrits dans les cliniques B ou C. La précision avec laquelle le médecin a complété les dossiers s'est ameliorée pour les patients de la clinique A allant de 54 pour cent des dossiers ayant une liste correcte de médicaments avant l'intervention à 78.3 pour cent après l'intervention (p < 0.001). Aucune amélioration significative n'a été observée pour les cliniques B et C. Ces résultats démontrent que les dossiers-médicaments de patients ainsi que les consultations par le pharmacien clinique peuvent améliorer les habitudes de prescription d'un département de cliniques externes d'un hôpital.


Obésité ◽  
2019 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 119-123
Author(s):  
M. Benbouaziz ◽  
M. Fysekidis ◽  
C. Cita ◽  
J.-M. Catheline ◽  
R. Cohen

Objectif : La chirurgie bariatrique est le traitement le plus efficace pour la réduction de poids à long terme chez les patients souffrant d’obésité pathologique. Il existe une abondante littérature et des croyances liant les causes d’échec de perte de poids aux aspects techniques ou hormonaux, mais aussi aux aspects alimentaires, ou au style de vie sédentaire. Méthodes : Nous avons envoyé aux patients un autoquestionnaire simple pour évaluer l’observance des conseils nutritionnels ou d’activité physique donnés par notre équipe au cours de la période préopératoire. Les patients ayant reçu le questionnaire ont bénéficié d’une chirurgie bariatrique de septembre 2013 à août 2016. Les questionnaires ont été recueillis lors d’une réunion annuelle de suivi en septembre 2017. Cent quarante-quatre patients sur 750 ont répondu à ce questionnaire et 133 avaient eu une sleeve gastrectomie par laparoscopie. Résultats : Soixante-quatre pour cent des patients avaient une activité physique qui durait moins de 30 minutes par jour. Parmi les patients, 46 % ont déclaré une faim anormale, 60 % avaient terminé leur repas en moins de 20 minutes, 18,7 % avaient une consommation régulière de chewinggum, 32 % avaient plus de trois collations par semaine, 66 % avaient une consommation excessive de sucre plus de deux fois par semaine et 18 % moins de trois repas par jour. Le genre féminin, une durée de repas inférieure à 20 minutes, et moins de trois repas par jour étaient significativement liés à une perte d’IMC plus faible, 13,4 vs 15,8 kg/m2, p = 0,0049 ; 13,5 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0002 ; 12,2 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0307 respectivement. Conclusion : Le genre féminin, une alimentation rapide et moins de trois repas par jour sont associés à une perte de poids plus faible chez les patients ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique il y a plus de deux ans.


2005 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 47-57 ◽  
Author(s):  
Gérald Fortin

Les remarques qui suivent s'appuient sur plusieurs recherches portant soit sur le milieu rural, soit sur le milieu ouvrier. Mon intention n'est pas de résumer les résultats de ces recherches dont plusieurs sont encore inédites. Chacune d'entre elles, en effet, est trop partielle et trop circonstanciée pour permettre une vue globale de la situation des classes sociales au Canada français. Replaçant ces données dans leur contexte historique, je voudrais plutôt tenter de présenter les grandes tendances de l'évolution des classes sociales au Québec. L'histoire récente de la province de Québec a été marquée par un fait central, celui d'une industrialisation et d'une urbanisation très rapides. En moins de quarante ans, la population urbaine est passée de 40 à 70 pour cent de la population totale. Les travailleurs agricoles, qui représentaient le quart de la main-d’œuvre il y a vingt ans, ont vu leur importance diminuer jusqu'à 6 pour cent seulement. Par ailleurs, en moins de trente ans, le secteur tertiaire a doublé son importance relative et représente actuellement 55 pour cent de la main-d’œuvre. Un tel bouleversement de l'économie a transformé radicalement les assises objectives des classes sociales. L'importance relative des cultivateurs, des ouvriers et des cols blancs est en constante évolution et rend difficile la définition subjective que chacune de ces classes peut se faire d'elle-même. D'autant plus que l'industrialisation s'est accompagnée d'une élévation très rapide du niveau de vie et des possibilités de consommation. La prise de conscience de la fonction de consommation s'est donc faite en même temps que celle de la fonction de production. Par ailleurs, l'industrialisation s'est réalisée dans un contexte idéologique qui non seulement la méprisait mais la condamnait comme antithétique aux idéaux du groupe ethnique canadien-français. Cette idéologie, qui jusqu'à très récemment a été majoritaire et unitaire, était très fortement ruraliste et s'appuyait sur une conception pré-capitaliste de la société. Idéologie de l'ordre social, non seulement elle s'opposait au conflit de classe, elle niait même l'idée de classe et de conflit. Industrialisation rapide qui élève fortement le niveau de vie tout en s'opposant à une idéologie ruraliste pré-capitaliste, tel est le contexte qui nous permettra de mieux comprendre les difficultés de la classe agricole et de la classe ouvrière à s'actualiser au niveau de la conscience et de l'action collective.


Author(s):  
Symron Bansal ◽  
John P. Hirdes ◽  
Colleen J. Maxwell ◽  
Alexandra Papaioannou ◽  
Lora M. Giangregorio

RÉSUMÉIl y a eu peu d’études qui se concentrent sur les chutes chez les clients qui reçoivent des soins à domicile (SD) avec des conditions neurologiques. Cette étude a identifié les facteurs qui accroissent le risque de chutes chez les clients SD sans histoire récente de telles chutes, et a exploré si les profils de risque variaient parmi les personnes atteintes de démence ou le parkinsonisme, par rapport à celles sans conditions neurologiques sélectionnés. Une étude de cohorte rétrospective a été utilisée, et l’analyse des données provenant de clients SD communautaires de l’Ontario a été menée sur un échantillon de clients ambulatoires atteints de démence, de parkinsonisme, ou d’aucune des conditions neurologiques sélectionnées. Les données ont été obtenues à partir de l’instrument d’évaluation des résidents en soins à domicile (IERSD-SD). Dans l’analyse multivariée, le résultat utilisé était de savoir si les clients ont tombé au cours du suivi. Une démarche instable était un fort prédicteur des chutes dans les trois groupes. Le parkinsonisme co-morbide a prédit plus fortement les chutes dans le groupe de démence. Les clients qui ont montré la limite intacte à la déficience cognitive légère étaient plus susceptibles de se sont trouvés dans les groupes de parkinsonisme et de comparaison. Les chances de tomber étaient plus élevées pour les clients avec la limite intacte à la déficience cognitive légère qui également faisaient partie des groupes de la maladie de Parkinson et de comparaison.


Author(s):  
Serge Lambert
Keyword(s):  

Le procédé de Compactage Horizontal Statique, mis en œuvre pour la première fois aux États-Unis dans les années 1950 par les ingénieurs d’Hayward Baker Inc. (Groupe KELLER), a été développé considérablement par la suite, de telle sorte que depuis le début des années 1990, il trouve également une diffusion croissante en Europe (Warner J. 1982. “Compaction grouting-the first thirty years”. Gr Geotech Eng, ASCE, 1982: P694–707). Alors qu’à l’origine, les applications du procédé étaient limitées à la consolidation sous les fondations d’ouvrages susceptibles de subir des tassements, il en existe maintenant beaucoup d’autres. Aujourd’hui, les domaines d’application du Compactage Horizontal Statique sont multiples : amélioration et renforcement de sol pour des ouvrages neufs ou des reprises en sous-œuvre mais également pour des traitements de vides karstiques. Un exemple de chantier vient illustrer une application de ce procédé sous des éoliennes en mettant en évidence les avantages de ce procédé dans un contexte géotechnique difficile de zones décomprimées et de vides dans la craie jusqu’à des profondeurs de 20 à 45 m. Il a également été associé à un autre procédé de renforcement de sol par inclusions rigides pour traiter les sols superficiels. La détection et la délimitation des zones d’anomalies par des sondages destructifs avec enregistrements de paramètres n’ont pas été possibles en phase projet et ont été très compliquées en phase travaux pour garder un délai d’exécution court. Le retour d’expérience de cette opération montre que dans un tel contexte, il y a lieu de prévoir plusieurs mailles : une maille primaire lâche sur l’ensemble de l’emprise de l’ouvrage de manière à délimiter grossièrement les zones à injecter, et une maille secondaire voire tertiaire en intermaille, pour circonscrire précisément la zone d’anomalies.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 343-370
Author(s):  
Philippe Amat ◽  
Éric Tran Lu Y

Introduction : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une affection très répandue et insuffisamment diagnostiquée, ce qui en fait un problème majeur de santé publique et de sécurité. La rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO) a été montrée efficace dans le traitement multidisciplinaire des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et elle est prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. Objectifs : L’objectif principal de cette revue systématique de la littérature était d’évaluer l’efficacité de la rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO), active ou passive, dans le traitement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez les enfants, les adolescents et les adultes. Matériel et méthodes : La revue systématique de la littérature fut entreprise à partir des trois bases de données électroniques : Medline (via PubMed),Cochrane Library, Web of Science Core Collection, et complétée par une recherche limitée de la littérature grise (Google Scholar) afin d’identifier les études évaluant l’efficacité de la RMO sur le SAOS. Le critère de jugement principal était une diminution de l’indice d’apnées/hypopnées (IHA) d’au moins cinq épisodes par heure par rapport à l’état initial. Les critères de jugement secondaires étaient une amélioration de la qualité subjective du sommeil, de la qualité du sommeil mesurée par polysomnographie nocturne et de la qualité de vie mesurée subjectivement. Résultats : Seulement dix études répondaient à tous les critères d’inclusion. Huit étaient des essais cliniques contrôlés randomisés, une était une étude de cohorte prospective et une autre était une étude de cohorte rétrospective. Six études étaient consacrées au SAOS de l’adulte et quatre au SAOS pédiatrique. Toutes les études incluses ont été évaluées à « faible risque de biais » d’après les douze critères de risque de biais du Cochrane Back Review Group. D’après les données probantes disponibles, la RMO permet une réduction significative de l’IAH, jusqu’à 90,6 % chez l’enfant et jusqu’à 92,06 % chez l’adulte. Elle permet une diminution significative de l’intensité et de la fréquence du ronflement, participe à une réduction de la somnolence diurne, limite la réapparition des symptômes d’apnée obstructive du sommeil (AOS) après adénoamygdalectomie chez l’enfant et améliore l’adhésion au traitement par ventilation en pression positive continue (PPC). La RMO passive, avec l’assistance apportée au patient par le port d’une orthèse sur mesure à bille, augmente l’observance à la rééducation, permet une réduction significative de l’intensité du ronflement, de l’IAH et un accroissement significatif des voies aérifères supérieures. Conclusions : Les données publiées montrent que la rééducation myofonctionnelle orofaciale est efficace dans les traitements multidisciplinaires des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et devrait être largement prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. La RMO passive, avec l’orthèse d’avancée mandibulaire à bille conçue par Michèle Hervy-Auboiron, aide à pallier les fréquents défauts d’observance observés lors des traitements par RMO active.


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