Le genre féminin et des repas rapides peu nombreux sont des facteurs prédictifs d’une perte de poids insuffisante après chirurgie bariatrique

Obésité ◽  
2019 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 119-123
Author(s):  
M. Benbouaziz ◽  
M. Fysekidis ◽  
C. Cita ◽  
J.-M. Catheline ◽  
R. Cohen

Objectif : La chirurgie bariatrique est le traitement le plus efficace pour la réduction de poids à long terme chez les patients souffrant d’obésité pathologique. Il existe une abondante littérature et des croyances liant les causes d’échec de perte de poids aux aspects techniques ou hormonaux, mais aussi aux aspects alimentaires, ou au style de vie sédentaire. Méthodes : Nous avons envoyé aux patients un autoquestionnaire simple pour évaluer l’observance des conseils nutritionnels ou d’activité physique donnés par notre équipe au cours de la période préopératoire. Les patients ayant reçu le questionnaire ont bénéficié d’une chirurgie bariatrique de septembre 2013 à août 2016. Les questionnaires ont été recueillis lors d’une réunion annuelle de suivi en septembre 2017. Cent quarante-quatre patients sur 750 ont répondu à ce questionnaire et 133 avaient eu une sleeve gastrectomie par laparoscopie. Résultats : Soixante-quatre pour cent des patients avaient une activité physique qui durait moins de 30 minutes par jour. Parmi les patients, 46 % ont déclaré une faim anormale, 60 % avaient terminé leur repas en moins de 20 minutes, 18,7 % avaient une consommation régulière de chewinggum, 32 % avaient plus de trois collations par semaine, 66 % avaient une consommation excessive de sucre plus de deux fois par semaine et 18 % moins de trois repas par jour. Le genre féminin, une durée de repas inférieure à 20 minutes, et moins de trois repas par jour étaient significativement liés à une perte d’IMC plus faible, 13,4 vs 15,8 kg/m2, p = 0,0049 ; 13,5 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0002 ; 12,2 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0307 respectivement. Conclusion : Le genre féminin, une alimentation rapide et moins de trois repas par jour sont associés à une perte de poids plus faible chez les patients ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique il y a plus de deux ans.

Obésité ◽  
2010 ◽  
Vol 5 (4) ◽  
pp. 120-135
Author(s):  
D. Jacobi ◽  
C. Ciangura ◽  
C. Couet ◽  
J.-M. Oppert

Obésité ◽  
2019 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 103-110
Author(s):  
M. Gout ◽  
M. Ast ◽  
N. Lagoutte ◽  
F. Abo Alhassan ◽  
L. Jonval ◽  
...  

Introduction : La sleeve gastrectomie (SG) est devenue la technique de chirurgie bariatrique la plus réalisée en France. Cependant, les causes d’échec sont peu connues, et le volume gastrique (VG) pourrait y avoir un rôle. Le but de cette étude est donc d’analyser le lien entre le volume gastrique à un an et le succès pondéral. Patients et méthodes : Tous les patients obèses ayant bénéficié d’une SG entre septembre 2015 et juin 2017 ont bénéficié d’une volumétrie gastrique scanographique un an après la chirurgie. Le pourcentage d’excès de poids perdu à un an était mesuré pour évaluer le résultat pondéral et rechercher un lien avec le VG résiduel. Résultats : Cent soixante-huit patients consécutifs ont été inclus avec seulement sept perdus de vue (4,17 %). Le taux de succès de la SG à un an s’élevait à 73,9 %. Le sexe féminin et l’IMC préopératoire inférieur à 50 kg/m2 étaient des facteurs prédictifs de succès puisqu’il y avait 85,7 % de femmes dans le groupe succès contre 66,7 % dans le groupe échec (p = 0,007), et l’IMC moyen était de 43,7 ± 5,3 kg/m2 en cas de succès contre 46,7 ± 6,1 kg/m2 en cas d’échec (p = 0,003). Le VG était significativement plus petit chez les femmes (185,92 ± 95,83 cm3 vs 244,75 ± 134,06 cm3, p = 0,005) et chez les patients de moins de 40 ans (177,0 ± 85 cm3 vs 215 ± 119,8 cm3, p = 0,02). Le VG résiduel moyen était de 186,42 cm3 dans le groupe ayant un bon résultat pondéral et de 226,43 cm3 dans le groupe en échec de perte pondérale (p = 0,17). Conclusion : Le résultat pondéral à un an après sleeve gastrectomie n’est pas statistiquement lié au volume gastrique résiduel.


Author(s):  
Guillaume Chevance ◽  
Mélissa Roux ◽  
Amandine Calvat ◽  
Nicolas Oliver ◽  
François Alexandre ◽  
...  

Contexte : La poursuite d’une Activité physique (AP) régulière et la limitation des comportements sédentaires (SED) représentent des enjeux fondamentaux de la réhabilitation respiratoire (RR). La motivation joue un rôle significatif à cet égard et peut évoluer au cours d’un programme. Cette étude avait pour objectif d’identifier les profils motivationnels présents au début d’un programme de RR. Méthode : Quatre variables motivationnelles (attitudes, auto-efficacité, intentions, planification) ont été évaluées au début d’un programme de RR grâce à un questionnaire auprès de 211 participants. Ces variables ont ensuite fait l’objet d’analyses de profils latents. Résultats : Concernant la motivation envers l’AP, 3 profils sont apparus : un profil de patients « Motivés » (66 %), un profil de patients « Non motivés » (20 %) et un profil de patients présentant une « Faible planification » (14 %). Concernant la SED, 3 profils sont apparus : un profil « Motivés » (82 %), un profil « Faibles intentions » (10 %) et un profil « Faible confiance » (8 %). Aucune caractéristique démographique, clinique, ou comportementale ne distinguait ces profils, à l’exception de la sévérité de la pathologie respiratoire. Conclusion : Les patients admis pour un programme de RR présentent des profils motivationnels variés et leurs profils envers l’AP et la SED ne sont pas nécessairement associés. Identifier ces profils pourrait permettre une meilleure individualisation des interventions vers un style de vie actif, en s’appuyant sur des taxonomies récentes.


2008 ◽  
Vol 33 (6) ◽  
pp. 1259-1260
Author(s):  
Marie-Eve Mathieu

S’inscrivant dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le diabète de Santé Canada, le projet Diabetaction vise à réduire les risques liés à la sédentarité chez les personnes diabétiques de type 2 ou à risque de développer la maladie. Ce programme d’initiation à l’activité physique a été développé à partir des lignes directrices d’organismes reconnus, des connaissances et résultats de la littérature scientifique, des résultats obtenus lors de groupes de discussion effectués avec la population cible et de l’expertise de l’équipe multidisciplinaire impliquée. Le premier article de la thèse vise à expliquer en quoi consiste le programme Diabetaction et comment il est en lien avec les résultats des groupes de discussion et les recommandations en activité physique pour les personnes diabétiques. Les résultats obtenus lors de l’évaluation du programme en milieu universitaire et de son implantation dans des milieux cliniques de la communauté font pour leur part l’objet des articles 2, 3 et 4. Notons tout d’abord que l’étude préliminaire réalisée en milieu universitaire a démontré que les sujets ayant pris part à au moins 50 % des séances de groupe ont amélioré plusieurs paramètres : niveau d’activités physiques, puissance aérobie, force de préhension, masse corporelle, circonférence de taille, épaisseur des plis cutanés, lipoprotéines de haute densité, fréquence cardiaque et pression artérielle systolique au repos (deuxième article). Certains de ces changements ont contribué à la diminution de la prévalence du syndrome métabolique post-intervention. Dans le troisième article, nous avons rapporté que plusieurs paramètres de la qualité de vie furent aussi significativement améliorés après le programme Diabetaction et que ces changements étaient principalement associés aux modifications de la puissance aérobie, de la force de préhension, de la masse corporelle et des plis cutanés. Finalement, dans le quatrième article, les participants ayant pris part au programme dans les milieux cliniques étaient plus actifs après l’intervention tout en ayant amélioré certains paramètres de la condition physique, du contrôle hémodynamique et de la qualité de vie. Cependant, la plupart de ces changements ont aussi été documentés dans le groupe témoin. Ces résultats soulèvent des questions quant à l’effet du programme et ce, bien que les participants à ce dernier aient rapporté une grande appréciation face à celui-ci, qu’ils aient perçu des améliorations de plusieurs facteurs qu’ils jugeaient importants et qu’ils aient maintenu plusieurs acquis jusqu’à 6 mois après l’intervention.


Author(s):  
Heather Orpana ◽  
J. Vachon ◽  
C. Pearson ◽  
K. Elliott ◽  
M. Smith ◽  
...  

Introduction Notre objectif visait à étudier les variables liées au bien-être, mesurées par une autoévaluation de la santé mentale (AESM) très positive et une satisfaction élevée à l’égard de la vie (SV) chez des adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus) présentant un trouble de l’humeur ou d'anxiété. Méthodologie Nous avons utilisé des données nationales représentatives tirées de l’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et d’anxiété (EPMCC-TAH) de 2014 afin de décrire l’association entre bien-être et comportements d’autogestion (activité physique, sommeil et méditation) ainsi que stress, adaptation et soutien social perçus. Nous avons eu recours à une régression logistique multivariée pour modéliser la relation entre ces facteurs et les mesures du bien-être. Résultats Environ une personne sur trois atteinte d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété a fait état d'une AESM positive. Les modèles de régression logistique ont révélé que plusieurs caractéristiques, comme un âge plus avancé, une autoévaluation de la santé générale positive, des limitations fonctionnelles moins nombreuses ainsi que la perception d’un moindre stress à l’égard de la vie, de meilleures capacités d’adaptation et d’un plus grand soutien social, étaient associées à des niveaux de bien-être plus élevés. Les comportements d’autogestion (entamer une activité physique, méditer, adopter de saines habitudes de sommeil et atteindre un certain nombre d’heures de sommeil chaque nuit) n’étaient pas significativement associés à des mesures du bien-être dans notre modèle multivarié. Conclusion Les adultes canadiens souffrant de troubles de l’humeur ou d'anxiété qui ont déclaré percevoir un niveau de stress plus faible, un plus grand soutien social et une meilleure capacité d’adaptation étaient plus susceptibles de déclarer également des scores de bien-être plus élevés. Cette étude a fourni des données probantes à partir d’un échantillon représentatif de la population montrant qu’il est possible de vivre dans un état de bien-être même en présence d’un trouble de l'humeur ou d'anxiété.


Obésité ◽  
2020 ◽  
Vol 15 (3-4) ◽  
pp. 73-81
Author(s):  
F. Abry ◽  
J. Couffignal ◽  
A. Torcivia ◽  
J.M. Oppert ◽  
J.Y. Rotgé ◽  
...  

Les comorbidités psychiatriques peuvent freiner l’accès à la chirurgie bariatrique, voire constituer une contre-indication. Leur fréquence et leur impact sur l’évolution du poids demandent à être mieux connus. Nous avons analysé dans cette étude les caractéristiques anthropométriques, psychiatriques et diététiques pré- et à 1 an postopératoire de 68 patients obèses opérés de chirurgie bariatrique à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Centre spécialisé obésité francilien centre) évalués de façon multidisciplinaire lors d’un hôpital de jour dès le début de leur parcours bariatrique entre février 2017 et mars 2019. Au début du parcours bariatrique, la prévalence des troubles psychiatriques (TP) passés ou actuels est de 37 %, essentiellement à type de troubles de l’humeur. La prévalence des troubles des conduites alimentaires (TCA) est de 13 %, à type de binge eating disorder ; elle est significativement plus élevée chez les patients avec TP que chez ceux sans TP (12 vs 2 % ; p = 0,02). La perte de poids à 1 an post-opératoire est de 29 % dans les 2 groupes de patients (p = 0,96). Elle est plus importante après by-pass gastrique en Yqu’après sleeve (respectivement 33 et 26 % ; p = 0,001). À 1 an post-opératoire, aucun patient ne présente de TCA. Nos résultats soulignent la nécessité d’identifier, d’évaluer et de prendre en charge les comorbidités psychiatriques dès le début du parcours de soins bariatriques afin de guider au mieux la préparation pré-opératoire. Les patients avec TP passés ou actuels ont une perte de poids après sleeve ou by-pass gastrique satisfaisante.


Author(s):  
N Doggett ◽  
S Dogra

Introduction Notre analyse visait à déterminer l’association entre l’asthme et le niveau d’activité physique ainsi qu’avec le nombre d’heures d’activités sédentaires chez les adultes autochtones et visait à comprendre l’influence de l’inactivité physique et du nombre d’heures d’activités sédentaires sur l’utilisation des soins de santé par les adultes autochtones asthmatiques. Méthodologie Notre analyse a porté sur 20 953 répondants adultes de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006. Nous avons considéré que les répondants étaient atteints d’asthme « actuel » s’ils avaient déclaré avoir reçu un diagnostic d’asthme de la part d’un médecin et s’ils avaient une ordonnance valide pour des médicaments contre l’asthme. Notre définition d’une activité physique insuffisante correspondait au fait de pratiquer moins de 3 heures d’activité physique modérée à intense par semaine, et notre définition d’un nombre élevé d’heures passées devant la télévision correspondait au fait de regarder la télévision pendant plus de 10 heures par semaine. Nous avons évalué l’utilisation des soins de santé à l’aide du nombre de consultations de professionnels de la santé et du nombre d’hospitalisations d’au moins une nuit. Résultats Les adultes autochtones asthmatiques étaient plus susceptibles de déclarer un nombre élevé d’heures passées devant la télévision (RC = 1,16; IC : 1,11 à 1,22) et une activité physique insuffisante (RC = 1,15; IC : 1,10 à 1,20) que les non-asthmatiques. Les asthmatiques ayant déclaré un nombre élevé d’heures passées devant la télévision ont signalé plus de consultations de professionnels de la santé au cours des 12 derniers mois (RC = 2,59; IC : 2,34 à 2,87), plus d’hospitalisations d’au moins une nuit au cours de la dernière année (RC = 1,95; IC : 1,82 à 2,08) et plus d’hospitalisations d’au moins une nuit au cours des 5 dernières années (RC = 1,13; IC : 1,07 à 1,18). Les résultats étaient moins cohérents pour l’activité physique et l’utilisation des soins de santé. Conclusion Ces résultats laissent penser que les adultes autochtones asthmatiques sont moins actifs que leurs pairs non asthmatiques et que ce mode de vie est lié à une utilisation accrue des soins de santé. Ces résultats sont importants pour les stratégies de promotion de l’activité physique et de lutte contre le comportement sédentaire ciblant les adultes autochtones asthmatiques.


Author(s):  
Louise Pelletier ◽  
Shamila Shanmugasegaram ◽  
Scott B Patten ◽  
Alain Demers

Introduction L’activité physique et l’exercice constituent une stratégie d’autogestion importante pour les personnes vivant avec une maladie mentale. Cette étude visait à caractériser à la fois les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété qui faisaient de l’exercice ou de l’activité physique pour aider à gérer leur trouble et celles qui n’en faisaient pas, ainsi qu’à identifier les facteurs facilitant l’activité physique et l’exercice et ceux constituant un obstacle. Méthodologie L’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et/ou d’anxiété de 2014 a été utilisée pour cette étude. Les répondants (n = 2 678) ont été classés en fonction de la fréquence à laquelle ils faisaient de l’exercice : (1) aucun exercice, (2) exercice une à trois fois par semaine et (3) exercice quatre fois ou plus par semaine. Nous avons pondéré toutes les estimations afin que les données soient représentatives de la population canadienne adulte vivant en logement privé dans l'une des 10 provinces et ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l’humeur et/ou d’anxiété. Résultats Sur l’ensemble des Canadiens affectés, 51,0 % ne faisaient aucun exercice pour aider à gérer leur trouble de l’humeur et/ou d’anxiété, 23,8 % en faisaient d’une à trois fois par semaine et 25,3 % en faisaient quatre fois ou plus par semaine. On a établi un lien entre, d’une part, un âge plus avancé, des niveaux de scolarité plus bas et une suffisance de revenu du ménage plus faible et, d’autre part, une fréquence plus importante de l’inactivité. Les individus vivant avec un trouble de l’humeur (avec ou sans anxiété) et ceux avec des comorbidités physiques étaient moins susceptibles de faire régulièrement de l’exercice. Les recommandations d’un médecin ou d’un autre professionnel de la santé constituaient le facteur le plus important associé à la décision de faire de de l’exercice. Les obstacles mentionnés le plus souvent à de l’exercice au moins une fois par semaine étaient un problème physique (27,3 %), un manque de temps ou un horaire trop chargé (24,1 %) et un manque de volonté ou d’autodiscipline (15,8 %). Conclusion Malgré les bénéfices de l’activité physique et de l’exercice pour contrer les symptômes de dépression et d’anxiété, un pourcentage important de personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété ne fait aucun exercice sur une base régulière, particulièrement celles atteintes de trouble de l’humeur et celles présentant des comorbidités physiques. Il est essentiel que les professionnels de la santé recommandent à leurs patients de faire une activité physique ou de l’exercice, discutent avec eux des obstacles rencontrés et les encouragent à persévérer.


Author(s):  
Erica Y. Lau ◽  
G. Faulkner ◽  
W. Qian

Introduction Examiner les variations temporelles de l’influence des parents et des pairs sur l’activité physique des adolescents et vérifier si elles prédisent des changements dans l’activité physique. Méthodologie Nous avons analysé les données des années 1, 2 et 3 de l’étude COMPASS. Les participants étaient 22 909 élèves de la 9e à la 12e année (âge moyen [ans] = 15,42 ± 1,12; 46 % de garçons; 85 % d’élèves blancs) ayant répondu à deux reprises ou plus et de façon consécutive aux éléments suivants de l’enquête : âge, sexe, année de scolarité, race ou origine ethnique, activité physique modérée à vigoureuse (APMV), encouragement parental et soutien instrumental des parents à l’égard de l’activité physique (AP) et enfin nombre de pairs actifs. Nous avons utilisé un modèle linéaire mixte pour étudier les effets longitudinaux de l’influence des parents et des pairs sur les changements dans l’APMV moyenne avec transformation racine carrée. Nous avons fait appel à un modèle d’équation d’estimation généralisée (EEG) pour examiner l’observance des Directives canadiennes en matière d’activité physique à l’intention des jeunes. Dans ces modèles, l’encouragement parental, le soutien instrumental des parents et le nombre de pairs actifs ont été traités à titre de prédicteurs variant dans le temps. Les modèles ont été ajustés en fonction des facteurs sociodémographiques et de l’année de scolarité (covariables) et ont tenu compte des regroupements des enfants et au sein des écoles. Résultats Nous avons constaté que les adolescents, à mesure qu’ils vieillissent, perçoivent significativement moins d’encouragement et de soutien instrumental de leurs parents et déclarent un moins grand nombre de pairs actifs. De plus, les modèles ajustés semblent indiquer que, pour une augmentation d’une unité du score relatif à l’encouragement parental, au soutien instrumental des parents et au nombre de pairs actifs, l’APMV moyenne a considérablement augmenté, de respectivement 0,22, 0,23 et 0,16 unités. Pour l’augmentation d’une unité, la probabilité ajustée qu’un adolescent respecte les directives en matière d’AP s’est accrue de respectivement 9 %, 4 % et 6 %. Conclusion Le fait de promouvoir le soutien parental et de contribuer à la création et au maintien d’un réseau d’amis physiquement actifs pourrait jouer un rôle important dans l’atténuation du déclin de l’activité physique durant l’adolescence.


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