scholarly journals LUTA POR RECONHECIMENTO: A FILOSOFIA SOCIAL DO JOVEM HEGEL SEGUNDO HONNETH

Author(s):  
Herbert Barucci Ravagnani
Keyword(s):  

A discussão filosófica contemporânea acerca dos conflitos sociais se encontra pautada pelas contrariedades da configuração política atual que, um tanto quanto não encerrada exclusivamente pelos conflitos de classe, se manifesta sob o signo do não reconhecimento de diferenças culturais, de gênero, de raça, étnicas e de orientação sexual. É nesse sentido que se justificam as tentativas de atualização de um modelo teórico que centralize a noção de reconhecimento, tal como fizera o jovem Hegel, para a compreensão dessas novas lutas sociais. Portanto, neste artigo procurou-se examinar a influência do pensamento do jovem Hegel na elaboração da teoria do reconhecimento de Axel Honneth, o principal sistematizador de uma atualização do modelo hegeliano, tendo por objetivo evidenciar a importância de se examinar as fontes teóricas que propiciaram o instrumental categorial do reconhecimento.

2017 ◽  
Author(s):  
Truchon Karoline
Keyword(s):  
De Se ◽  

Au sein de nos sociétés contemporaines, le duo conceptuel de visibilité et d’invisibilité s’inscrit dans le lexique quotidien autant des individus, des organismes à but non lucratif que des organisations publiques et privées pour qui être visibles dans l’espace public et médiatique témoigneraient d’une acceptation sociale pour laquelle tout.e.s luttent (Aubert et Haroche 2011 ; Voirol 2005a ; Voirol 2005b). Peu théorisés, c’est comme si ces concepts « allaient de soi ». Or, comme le précisent Olivier Voirol (2005a, 2005b) et Andrea Brighenti (2010, 2007), la visibilité est une catégorie sociale qui permet de mieux comprendre les codes régissant les normes sociales et l’invisibilité sociale provoque, tel que le proposent Guillaume le Blanc (2009) et Axel Honneth (2005), une déshumanisation, voire un mépris social des personnes effacées par les regards de certains qui s’octroient, ou à qui on octroie, ce pouvoir de relégation sociale. Par ailleurs, la visibilité – et l’invisibilité – sont des résultats qui découlent de la visibilisation – de l’invisibilisation – qui constituent à leur tour des phénomènes également peu théorisés, mais pourtant féconds par leur opérationnalité et potentiellement générateurs de reconnaissance (Truchon 2016). La visibilité n’est pas synonyme de visualité ou de visible et ne peut être utilisée comme un concept descriptif qui tente uniquement d’expliquer ce qui serait perçu comme des pratiques défaillantes de différentes personnes ou divers groupes sociaux (Voirol 2009). D’emblée, la visibilité articule plutôt les relations de perception (aspect esthétique) et de pouvoir (aspect politique) (Brighenti 2007), relations qui forment des phénomènes ambigus car la production et la compréhension de la visibilité dépendent de contextes sociaux, techniques et politiques complexes parmi lesquels elle opère (Brighenti 2010). La visibilité, contrairement à une vision simpliste de celle-ci, n’est donc pas que composée d’éléments visibles : elle est également constituée par un amalgame subtil de relations qui mobilisent l’information, l’imagination et les intuitions des personnes et groupes présents pour lui donner chair autant dans un espace physique que psychique (Mirzoeff 2011). Ainsi, la visibilité est intrinsèquement une catégorie sociale car elle permet de mieux appréhender le social comme un phénomène autant matériel qu’immatériel (Brighenti 2010), catégorie sociale qui amène un défi théorique précisément parce que la visibilité (et l’invisibilité) sont utilisées comme des termes génériques pour rendre compte d’une multitude de situations (Voirol 2009). Cependant, quand la visibilité est théorisée, une des manières les plus courantes est de se saisir de celle-ci comme d’une exigence, voire d’une injonction, qui constituerait une nouvelle forme de pouvoir disciplinaire caractérisant la modernité. Si le modèle panoptique impliquant le regard du surveillant de prison qu’a popularisé Michel Foucault avec son ouvrage-phare Surveiller et punir (1975) est souvent évoqué pour marquer ce contrôle, le regard panoptique ne proviendrait plus que des personnes en pouvoir : il proviendrait également des personnes qui se soumettraient elles-mêmes à cette injonction de la visibilité, faisant de ces dernières des parties prenantes actives dans la construction de leur propose prison panoptique en permettant à cet impératif du voir/être vu de régir leur quotidien (Birman 2011). L’invisibilité sociale est un processus qui empêche de participer pleinement à la vie publique. Elle s’appuie sur une impression d’être relégué socialement et elle découle d’un sentiment d’inutilité et de la honte de se sentir ainsi (le Blanc 2009). Ultimement, la source de l’invisibilité sociale comme figure de désoeuvrement est l’exclusion, « car être exclus, c’est cesser de participer, ne plus avoir part à la multitude » (le Blanc 2009 : 186). Guillaume le Blanc décrit trois types de régimes d’invisibilité : 1) l’invisibilité de la mort par l’effacement définitif d’une vie souvent causée par des génocides ou meurtres ; 2) l’invisibilité par l’appropriation et la réification ou l’instrumentalisation en maintenant sciemment dans l’ombre des populations qui devraient être visibles afin d’exprimer leur désaccord avec le traitement qu’il leur est réservé ; et 3) l’invisibilité qui est un défaut de perception au sein duquel des personnes n’existent pas car jugés indignes d’être inclues dans le cadre de la perception. Chacun de ces trois régimes d’invisibilité possède ses logiques internes, mais celles-ci ne sont pas forcément inséparables l’une de l’autre (le Blanc 2009). S’inscrivant dans cette logique, Axel Honneth (2005) résume l’invisibilité par une propension à regarder « à travers » une personne, donc sans la voir, sans la reconnaître. Honneth distingue la connaissance (une identification cognitive) de la reconnaissance (une perception évaluative d’une personne, c’est à dire la représentation que l’on se fait de la valeur de cette personne). L’absence de gestes de reconnaissance suite à l’acte de connaissance résulte en une forme de mépris moral envers les personnes qui sont effacées du cadre perceptuel et relationnel. Bref, l’invisibilité se produit quand il y a absence de gestes qui « renvoient à un ensemble d’attentes normatives, dont dépend l’existence sociale des personnes dans des situations d’interaction. [Et] [c]ette absence signifie un déni de reconnaissance ou un mépris puisqu’elle nie aux sujets concernés toute affirmation de leurs qualités positives » (Voirol 2009 : 125). Plus précisément, « [ê]tre, c’est être perçu. Je ne suis rien si l’autre ne me perçoit pas. C’est l’autre qui, en me percevant, en me reconnaissant, me confère une existence » (Aubert et Haroche 2011 : 335). Au final, la visibilisation/l’invisibilisation sont des processus qui génèrent des résultats, la visibilité/l’invisibilité (Truchon 2016). Pour être efficace, la visibilité a donc besoin d’être elle-même visibilisée en imbriquant des aspects relationnels (entre individus, groupes et États), des aspects stratégiques (actions mises en place) et des aspects procéduraux (manières de concrétiser des actions tels que décidés par des individus, des groupes ou des États). La visibilité devient de ce fait même une catégorie « opérationnalisable » car la pratique de la visibilité est de facto un processus de visibilisation : la visibilité est le résultat de la visibilisation (Truchon 2014).


Sapere Aude ◽  
2018 ◽  
Vol 9 (17) ◽  
pp. 119-139
Author(s):  
Rafael Lourenço Navarro

Busca-se neste artigo tematizar o conceito de liberdade a fim de estabelecê-lo como fundamento da democracia e compreendê-lo em relação ao conceito de Justiça. Para tanto, é oferecida uma concepção de liberdade social que se estabelece éticamente, diferentemente do conceito de liberdade entendido meramente de forma negativa ou reflexiva e com fundamentação meramente moral. Nesta perspectiva, o conceito de Justiça também deve recorrer a razões Éticas intersubjetivas, estabelecendo-se como uma forma de vida ao invés de ser apenas o produto de um dado procedimento pretensamente imparcial. Recorre-se principalmente às análises de Amartya Sen e Axel Honneth sobre Liberdade e de Giorgio Agamben sobre o significado de se seguir uma regra.


Author(s):  
Douglas Carvalho Ribeiro
Keyword(s):  
De Se ◽  

O presente artigo tem como objetivo analisar a proximidade entre as teorias de Axel Honneth e Nancy Fraser, sem se prender, contudo, à conhecida discussão sobre redistribuição versus reconhecimento. O foco principal residirá no texto Feminismo, capitalismo e a astúcia da história  de  Nancy  Fraser,  onde  a  autora  afirma  sua  pretensão  de  se  aproximar  dos fundamentos mais profundos do pensamento de Honneth com o objetivo de reconstruir as pretensões do chamado feminismo de segunda geração. Em um primeiro momento, serão investigadas as bases do pensamento honnethiano  que, em última instância são as bases da própria  tradição  crítica.  Posteriormente,  a  partir  da  análise  dos  conceitos  bloqueio  e reconstrução,  serão  examinadas  as  principais  características  do  feminismo  de  segunda geração, as causas do fracasso de tal movimento e as perspectivas para uma teoria feminista pós-neoliberal.


2015 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 13
Author(s):  
Timothy Bewes

De acordo com História e Consciência de Classe de Georg Lukács, o pensamento e a existência são “aspectos reais de um mesmo processo histórico e dialético”. A simultaneidade do pensamento e da existência é obscurecido pela reificação, entendida por Lukács como a lógica das relações capitalistas. Meu argumento é que as implicações de sua grande inovação conceitual para se compreender as relações entre o capitalismo e a representação têm sido eclipsados por comentários recentes sobre o conceito de reificação. Ao me aproximar criticamente dos comentários recentes ( por Axel Honneth e Kevin Floyd), os quais tendem a ver a reificação enquanto um modo de representação e não uma lógica, argumento por um retorno e clarificação do conceito de reificação de Lukács como melhor meio de se orientar na lógica contemporânea da racionalidade capitalista.


2016 ◽  
Vol 31 (90) ◽  
pp. 137
Author(s):  
Marcelo de Castro Cunha Filho ◽  
Marcos Vinício Chein Feres
Keyword(s):  

O presente artigo tem por objetivo refinar a metodologia da ciência do direito a partir do conceito de liberdade de Axel Honneth e da teoria neoinstitucionalista de Neil MacCormick. De acordo com o primeiro, vislumbra-se a necessidade de se desenhar um fundamento teórico para a metodologia do campo que articule as demandas da liberdade a partir da necessária relação entre a moral e a ética, simultaneamente. Encontra-se uma aproximação a esse ideal quando se reavalia o conceito de ordem normativa institucional de MacCormick na matriz teórica honnethiana. A partir da associação proposta, conclui-se que o direito encontra fundamento de validade no processo intersubjetivo de reconstrução normativa dos valores imanentes à ordem institucional. A reconstrução de tais valores, partilhados socialmente, deve ser responsável pela preservação das condições comunicativas básicas que possibilitem aos indivíduos o reconhecimento mútuo de suas necessidades, convicções e habilidades.


2008 ◽  
Vol 53 (2) ◽  
Author(s):  
Giovani Saavedra
Keyword(s):  

O problema crucial que o presente artigo pretende tratar é especialmente o link entre o conceito de reconhecimento e a dignidade da pessoa humana. Esse problema é analisado a partir da persepctiva de uma criminologia crítica. A tese defendida neste artigo é que a teoria do reconhecimento de Axel Honneth oferece um frutuoso arcabouço teórico para aqueles que pretendem criticar teorias funcionalistas do direito penal, para aqueles que procuram desenvolver uma criminologia crítica e uma fundamentação negativa da dignidade da pessoa humana. O presente artigo pretende também mostrar que sem reconhecimento não há possibilidade de se desenvolver um processo democrático sadio e, portanto, a principal função do direito penal precisa ser, exatamente, a defesa das relações de reconhecimento. PALAVRAS-CHAVE – Reconhecimento. Dignidade da pessoa humana. Criminologia.


2014 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 603-629
Author(s):  
Mhardoqueu G. Lima França
Keyword(s):  

O presente trabalho discute a questão do reconhecimento e constituição, proposições que são de relevante valor em sociedades marcadas pela diversidade, como é o caso da brasileira. Esta discussão é norteada pela teoria do reconhecimento de Axel Honneth. A partir da qual tenta demonstrar a necessidade do indivíduo se reconhecer na Constituição, como meio de reduzir as desigualdades e os conflitos sociais, e consequentemente o sentimento de injustiça. Para tanto, primeiramente trata-se dos ideais liberais homogeneizantes do Estado-Nação e da ruptura com estes ideais, num segundo momento trabalha-se a teoria do reconhecimento, para ao final concluir pela necessidade do identificar do indivíduo com a Constituição, por meio do reconhecimento jurídico.


2017 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 101
Author(s):  
Giselle Leite Franklin ◽  
Daniela Rafael de Andrade
Keyword(s):  

O presente trabalho pretende analisar as experiências do reconhecimento negado, sobretudo do emprego doméstico, visando a verificar em que medida elas podem ensejar lutas por reconhecimento e mudança nas trajetórias profissionais. Conforme instrui Axel Honneth (1994), a negação dos direitos a uma pessoa corresponde a uma ‘morte social’, uma vez que diminui a sua auto-estima no tocante à capacidade que ela tem de se relacionar com os outros de igual para igual. A correção dessa injustiça, de acordo com o mesmo autor, vem pelo reconhecimento do cidadão, por parte dos outros cidadãos, como membro pleno da comunidade e possuidor dos mesmos direitos e deveres que cabem a qualquer outro cidadão, esse reconhecimento mútuo é a maneira pela qual o sujeito constrói uma auto-imagem positiva. Além do mais, a experiência do desrespeito relaciona-se às vivências afetivas dos seres humanos, de modo que constitui um impulso de resistência social e de conflito, para uma luta pelo reconhecimento. Tal tema vem alcançando os trabalhadores domésticos lentamente, consubstanciado num grupo minoritário que sempre foi colocado em posição de inferioridade em relação aos demais cidadãos.


2016 ◽  
Vol 22 (3) ◽  
pp. 849
Author(s):  
Thiago Da Silva Machado ◽  
Valter Bracht
Keyword(s):  

Estuda o impacto do Movimento Renovador da Educação Física nas identidades docentes dos professores da área que concluíram a formação inicial anteriormente à década de1990, apartir do exame da hipótese de que a “desnaturalização da Educação Física” promovida por essa produção teria incidido fortemente na identidade dos professores. Realiza, para tanto, uma pesquisa empírica a partir de entrevistas semiestruturadas com 13 professores de EF de diferentes estados e regiões brasileiras. Elege a teoria do reconhecimento social de Honneth (2009) como perspectiva de análise, relacionando o “impacto” a um processo tangenciado por uma espécie de gramática moral, destacando as questões de cunho afetivo-moral. Nas considerações finais, destaca a produção do MREF como responsável por dissonâncias, desestabilizações e rupturas na área, mas, também, a potência desse movimento ao enfatizar a necessidade de se pensar a EF articulada com um projeto mais amplo de escolarização.


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