scholarly journals Deux projets legaltechs développés par des avocats en Belgique

Author(s):  
Christophe Dubois ◽  
Philippe Dambly

Depuis une quinzaine d’années, les avocats évoluent sur un marché des services juridiques de plus en plus concurrentiel, libéralisé et mondialisé (Bessy, 2015) et observent, avec inquiétude et excitation, l’émergence de nouvelles technologies juridiques : les legaltechs. Cette notion est souvent utilisée comme un nom au pluriel - les legaltechs - désignant aussi bien des plates-formes, des start-ups, des logiciels ou des applications. Nous proposons ici de l’employer comme un adjectif qualifiant certains projets visant à fournir des services juridiques en ligne via un traitement digitalisé. Un nombre croissant d'entrepreneurs développent et commercialisent diverses solutions numériques pour fournir des services juridiques en ligne censés être plus rapides, plus accessibles et moins chers (Dubois & Schoenaers, 2019). Parmi eux, plusieurs avocats ont développé des plateformes de mise en relation avec des professionnels du droit, des outils d’aide à la rédaction de documents juridiques, des moteurs de recherche documentaire, des systèmes de gestion de l’information, etc. Malgré ce foisonnement d’innovations, rares sont les études proposant une analyse empirique de tels projets (Kirat & Sweeney, 2019). Leur rareté pose question. Qui sont ces avocats entrepreneurs ? Comment conçoivent et développent-ils leurs projets ? Quels défis posent-ils à leur profession ?

2010 ◽  
Vol 49 (4) ◽  
pp. 585-613 ◽  
Author(s):  
Mariana Heredia ◽  
Olessia Kirtchik

La notion de ‘champ’ élaborée par Pierre Bourdieu reste un outil analytique très utile pour comprendre l’évolution et le fonctionnement de différents systèmes de production symbolique. Les concepts d’autonomisation et de différenciation comme processus constitutifs des champs sont fort heuristiques pour appréhender la dynamique historique des productions symboliques, celui d’autonomie relative permet de rendre compte de leurs rapports avec, notamment, la politique. Cependant, la notion de ‘champ’ n’est pas une catégorie a priori universelle et, à ce titre, elle ne peut pas être mécaniquement transposée dans d’autres lieux et temps historiques. Dans quelle mesure peut-elle être mobilisée dans des études portant sur les pays ‘périphériques’? Nous nous proposons, dans cet article, de mettre cette notion à l’épreuve d’une analyse historique et comparative des sciences économiques en Argentine et en Russie qui ont joué un rôle crucial dans les transformations vécues par ces deux pays depuis plus de 20 ans.


Author(s):  
Axel Gautier ◽  
Julien Jacqmin

Tarif prosumer : ces deux mots ont fait couler beaucoup d’encre dernièrement. Alors qu’ils utilisent le réseau de distribution d’électricité pour injecter et pour prélever de l’électricité, les prosumers, principalement des particuliers ayant installés des panneaux photovoltaïques sur leur toit, ne contribuent presque pas à son financement. Cela s’explique par le fait que la facture est basée sur la consommation nette, c’est à dire le solde entre les prélèvements et les injections d’électricité sur le réseau. Pour une installation photovoltaïque dont la production est supérieure ou égale à la consommation, les deux flux se compensent et la facture est quasi nulle. Acté depuis 2 ans, le tarif prosumer proposé par la CWaPE, le régulateur de l’énergie en Wallonie, a pour objectif de faire contribuer plus équitablement les prosumers au financement du réseau électrique à partir de janvier 2020. Cependant en janvier 2019, le Ministre de l’Energie a souhaité limiter l’application de ce tarif prosumer aux installations postérieures à juin 2019, exonérant ainsi les plus de 150 000 ménages disposant actuellement d’une unité de production décentralisée chez eux. Au-delà de cette controverse, l’objectif de ce numéro de Regards économiques est d’expliquer pourquoi la tarification actuelle est inadaptée à l’émergence de ces ménages qui sont à la fois producteurs et consommateurs d’électricité. Cet article se base sur les résultats de nos travaux scientifiques appliqués à la situation wallonne. Nous y montrons qu’un tarif calculé sur base volumétrique via un compteur ne permettant pas de mesurer séparément le prélèvement et l’injection d’électricité ne crée pas des incitations correctes pour les prosumers. Entre autres, nous observons que ce système n’encourage pas de la meilleure manière possible l’autoconsommation, c’est-à-dire la consommation de l’électricité sur son lieu de production, et qu’il mène dans certains cas à une augmentation de la consommation d’électricité des prosumers. Sur base de ces constats, nous proposons de faire évoluer la tarification actuelle afin d’éviter ces lacunes et de mieux refléter les différents services rendus à l’ensemble des utilisateurs du réseau. Tout d’abord, la structure tarifaire doit évoluer et la facture doit moins dépendre du volume d’électricité consommé. Pour maintenir les revenus du réseau, une redevance réseau fixe plus importante doit être mise en place. Celle-ci devrait être capacitaire et calculée sur base de la consommation de pointe. Enfin, il nous semble indispensable de différencier le tarif lié au prélèvement et à l’injection d’électricité via un basculement généralisé vers des compteurs double flux. Les nouvelles technologies chamboulent les interactions entre les différents consommateurs et le réseau d’électricité. Aujourd’hui, ce sont les technologies de production décentralisée et demain ce sera au tour des batteries ou de l’autoconsommation collective. Rien n’est immuable et la tarification se doit d’évoluer face aux changements observés. Les travaux de recherche discutés dans ce numéro de Regards économiques sont réalisés dans le cadre du projet de recherche Transition énergétique, consommateurs et réseaux – TECR qui est financé par la Région Wallonne et dont la conférence de clôture aura lieu le 21 mars à Liège. Renseignements et inscriptions : https://hec-liege.events.idloom.com/transition-energetique-PM


Author(s):  
Axel Gautier ◽  
Julien Jacqmin

Tarif prosumer : ces deux mots ont fait couler beaucoup d’encre dernièrement. Alors qu’ils utilisent le réseau de distribution d’électricité pour injecter et pour prélever de l’électricité, les prosumers, principalement des particuliers ayant installés des panneaux photovoltaïques sur leur toit, ne contribuent presque pas à son financement. Cela s’explique par le fait que la facture est basée sur la consommation nette, c’est à dire le solde entre les prélèvements et les injections d’électricité sur le réseau. Pour une installation photovoltaïque dont la production est supérieure ou égale à la consommation, les deux flux se compensent et la facture est quasi nulle. Acté depuis 2 ans, le tarif prosumer proposé par la CWaPE, le régulateur de l’énergie en Wallonie, a pour objectif de faire contribuer plus équitablement les prosumers au financement du réseau électrique à partir de janvier 2020. Cependant en janvier 2019, le Ministre de l’Energie a souhaité limiter l’application de ce tarif prosumer aux installations postérieures à juin 2019, exonérant ainsi les plus de 150 000 ménages disposant actuellement d’une unité de production décentralisée chez eux. Au-delà de cette controverse, l’objectif de ce numéro de Regards économiques est d’expliquer pourquoi la tarification actuelle est inadaptée à l’émergence de ces ménages qui sont à la fois producteurs et consommateurs d’électricité. Cet article se base sur les résultats de nos travaux scientifiques appliqués à la situation wallonne. Nous y montrons qu’un tarif calculé sur base volumétrique via un compteur ne permettant pas de mesurer séparément le prélèvement et l’injection d’électricité ne crée pas des incitations correctes pour les prosumers. Entre autres, nous observons que ce système n’encourage pas de la meilleure manière possible l’autoconsommation, c’est-à-dire la consommation de l’électricité sur son lieu de production, et qu’il mène dans certains cas à une augmentation de la consommation d’électricité des prosumers. Sur base de ces constats, nous proposons de faire évoluer la tarification actuelle afin d’éviter ces lacunes et de mieux refléter les différents services rendus à l’ensemble des utilisateurs du réseau. Tout d’abord, la structure tarifaire doit évoluer et la facture doit moins dépendre du volume d’électricité consommé. Pour maintenir les revenus du réseau, une redevance réseau fixe plus importante doit être mise en place. Celle-ci devrait être capacitaire et calculée sur base de la consommation de pointe. Enfin, il nous semble indispensable de différencier le tarif lié au prélèvement et à l’injection d’électricité via un basculement généralisé vers des compteurs double flux. Les nouvelles technologies chamboulent les interactions entre les différents consommateurs et le réseau d’électricité. Aujourd’hui, ce sont les technologies de production décentralisée et demain ce sera au tour des batteries ou de l’autoconsommation collective. Rien n’est immuable et la tarification se doit d’évoluer face aux changements observés. Les travaux de recherche discutés dans ce numéro de Regards économiques sont réalisés dans le cadre du projet de recherche Transition énergétique, consommateurs et réseaux – TECR qui est financé par la Région Wallonne et dont la conférence de clôture aura lieu le 21 mars à Liège. Renseignements et inscriptions : https://hec-liege.events.idloom.com/transition-energetique-PM


2006 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 377-395 ◽  
Author(s):  
André Beauchesne ◽  
Céline Garant ◽  
Marie-Josée Dumoulin

Résumé Le partenariat constitue une façon prometteuse de susciter une médiation entre la recherche et la pratique. La participation de personnes issues des milieux universitaires et scolaires permet, en effet, de favoriser la production de savoirs pertinents pour les deux lieux de pratique en même temps qu’elle contribue à la professionnalisation de l’enseignement. Cette nouvelle forme de recherche conduit les acteurs à jouer des rôles différents de ceux qui leur sont traditionnellement attribués. À partir des écrits sur le sujet et des résultats d’une recherche collaborative, nous proposons une conceptualisation de cette notion de cochercheur, notamment en ce qui a trait au rôle du partenaire du milieu scolaire.


Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Raouf Boucekkine

Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.


2005 ◽  
Vol 50 (12) ◽  
pp. 792-801 ◽  
Author(s):  
Charlotte Soultanian ◽  
Roland Dardennes ◽  
Stéphane Mouchabac ◽  
Julien Daniel Guelfi

Contexte: Le concept de mécanisme de défense (MD) remonte aux fondements de la psychanalyse et en constitue un des piliers théoriques. Plus récemment, en raison de l'introduction de cette notion dans une rubrique expérimentale des classifications catégorielles, les MD sont devenus un nouveau champ à explorer dans le domaine de la recherche et de la communication scientifique. L'augmentation du nombre d'études prenant en compte les MD est allée de pair avec l'élaboration d'échelles d'évaluation clinique plus utilisables que les tests projectifs. Il n'existe à notre connaissance aucune analyse comparative de ces outils. Objectif: Nous décrivons dans un premier temps le mode d'utilisation et les qualités métrologiques des échelles les plus récentes. Nous proposons ensuite les avantages et les limites de ces instruments d'évaluation clinique. Ce travail vise à aider les cliniciens chercheurs dans le choix de l'outil le plus adapté à leur protocole. Méthode: Nous présentons les outils suivants au moyen d'une revue de la documentation: Defense Mechanism Inventory, Defense Mechanism Profile, Defense Style Questionnaire (DSQ), Defense Mechanism Rating Scale, Life Style Index, Response Evaluation Measure. Conclusion: L'utilisation des échelles cliniques comprend de nombreuses limites liées au concept de MD. Néanmoins, leur faisabilité et leur validité en justifient l'emploi. Les avantages du DSQ ressortent du fait de ses nombreuses qualités; néanmoins les spécificités des autres instruments restent à considérer en fonction des protocoles envisagés.


Author(s):  
Razika Tahi ◽  
Farida Bouarab-Dahmani ◽  
Ali Khelid

Ces deux derniêres décennies, l'environnement social et culturel en Algérie a connu, dans les domaines de l'information et de la communication, un grand bouleversement avec l'apparition de nouvelles technologies. Les campus universitaires ont essayé de suivre cette mutation en se dotant de moyens informatiques didactiques adéquats et três performants (laboratoires multimédia, médiathêque, espace Internet, espace audiovisuel, etc). Puis, un Programme National de télé-enseignement três ambitieux a été mis en place par le Ministêre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ce qui a permis de mettre en service, dès 2008, des cellules de télé- enseignement et de visioconférences dans un grand nombre d'universités. Cependant, malgré ces investissements importants en équipement sophistiqué, les usages des Technologies de l'Information et de la Communication dans l'Enseignement n'ont pas suivi le même rythme de croissance. Il y a une sous-utilisation de ces outils de travail qui sont de puissants outils à potentiel cognitif. Situation aggravée par les routines pédagogiques, administratives, bureaucratiques, et managériales qui ont engendré des inerties à tous les niveaux. Bien que théoriquement les TICE puissent être considéré comme un instrument pédagogique adapté au milieu universitaire, sa mise en pratique est assez difficile à mettre en oeuvre car elle nécessite des changements dans la gestion au sein de l'université. L'objet de cette communication concerne la visioconférence. Si cette derniêre doit correspondre théoriquement à un besoin réel dans l'enseignement au sein des universités algériennes, son usage n'en est rien dans la pratique. L'usage de la visioconférence en Algérie est des plus déconcertants. Aprês cinq ans de sa mise en service, les salles équipées du matériel adéquat sont encore sous utilisées et parfois même pas utilisées!! L'une des plus grandes contradictions entre les objectifs MESRS et l'usage de la visioconférence est que d'une part la tutelle désire diffuser l'enseignement à un três grand nombre d'étudiants (des milliers), et d'autre part les salles de visioconférence ne peuvent recevoir qu'un nombre limité d'étudiants (généralement inférieur à 100). Alors comment concilier cet objectif et l'usage de ce matériel ? Doit-on prendre le risque de faire des investissements supplémentaires alors que les premiers investissements n'ont pas été rentabilisés ? Nous ne croyons pas que ce serait une bonne solution, pour cela nous proposons dans cette communication, aprês la présentation d'un état des lieux de la visioconférence en Algérie (sur la base d'un sondage), des usages pouvant répondre aux besoins nationaux tout en tenant compte des potentialités humaines disponibles.


2020 ◽  
Vol 30 (1-2) ◽  
pp. 85-104
Author(s):  
Luc Merchez ◽  
Hélène Mathian ◽  
Julie Le Gall

La question de l’alimentation et de la caractérisation des environnements alimentaires a déjà fait l’objet de nombreuses études et développements méthodologiques pour rendre compte des différentiels d’accessibilité. Aux Etats-Unis, essentiellement à l’aune de questions sur la santé, ces études ont conduit à identifier des « déserts alimentaires ». Cette question éminemment spatiale, qui repose sur la notion d’accessibilité, est souvent approchée par des enquêtes et entretiens ou des approches quantitatives basées sur des calculs d’accessibilités géographiques. Dans la lignée de ces travaux, nous proposons d’explorer la transférabilité de cette notion de « désert » à un espace métropolitain français. La démarche exige un retour sur les données disponibles et une justification de l’enchaînement méthodologique mis en œuvre au regard des spécificités du terrain métropolitain étudié. Cette première étape de modélisation constitue le fondement d’un outil d’exploration, sous différentes dimensions, de la notion de « vide alimentaire »..


2017 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 5-19 ◽  
Author(s):  
Brianna Reed ◽  
Selia Hu ◽  
Michele M. Tugade ◽  
Léandre Bouffard

L’article présente la théorie de Fredrickson sur les émotions positives dite « expansion et construction » (broaden and build) ainsi que des résultats qui la soutiennent. Dans le contexte de cette théorie, nous discutons des bienfaits de l’expansion et de la construction des émotions positives sur la santé physique et psychologique : une résilience aguerrie, des stratégies efficaces face au stress ainsi que la récupération physiologique à la suite d’expériences négatives. Enfin, nous présentons un bref aperçu des approches passées et actuelles pour l’étude des émotions positives et nous proposons de nouvelles techniques pour la mesure de ces émotions en utilisant les nouvelles technologies mobiles.


2018 ◽  
Vol 26 (2) ◽  
pp. 170-188 ◽  
Author(s):  
Claire Pellegrin ◽  
Rodolphe Sabatier ◽  
Claude Napoléone ◽  
Thierry Dutoit
Keyword(s):  

Considérant les limites actuelles de la compensation écologique pour recréer des écosystèmes remarquables, nous nous fondons sur l’hypothèse que la nature ordinaire serait plus facilement reproductible et donc plus pertinente comme objet des mesures compensatoires. Face à un manque de définition scientifique opérationnelle de la nature ordinaire, nous proposons une clef de détermination de cette notion reposant sur trois critères : absence de nature remarquable, dépendance de fonctionnement vis-à-vis de l’homme et faible complexité. Nous validons notre définition en l’appliquant à trois régions françaises contrastées : Centre, Champagne-Ardenne et Paca. Puis, afin d’évaluer l’adéquation entre besoins de compensation et stock régional de nature ordinaire existante, nous estimons l’artificialisation potentielle de nos trois régions d’étude à l’horizon 2040.


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