scholarly journals The plunging goiters: surgical profile in Madagascar

Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
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Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.

2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
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Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


2019 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
Author(s):  
Nadia LAREDJ ◽  
Farouk BOUKERCHE ◽  
Lilia ZOULI ◽  
Leila HAMMOU

Introduction - Les cardiopathies valvulaires demeurent fréquentes malgré l’améliorationdes conditions sanitaires qui ont permis la réduction de l’incidence du rhumatismearticulaire aigu (RAA). Les indications chirurgicales et interventionnellesse sont élargies et nous opérons aujourd’hui à des stades précoces voire asymptomatiques.Une réintervention chirurgicale valvulaire est nécessaire dans environ15% des cas au cours de l’évolution d’une valvulopathie opérée. L’objectif de notreétude est de déterminer la fréquence des réinterventions valvulaires et d’identifierles principales indications de ces réinterventions.Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, portant sur 45 patients,admis au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) d’Oran, dejanvier 2011 à juillet 2013, et présentant une valvulopathie déjà opérée nécessitantune autre réintervention chirurgicale valvulaire.Résultats - La moyenne d’âge est de 41 ans, 73% des patients sont des femmes et27% des hommes (Sex ratio de 0,37). La plupart de nos patients sont symptomatiques(dyspnée stade II de la NYHA). Les réinterventions intéressent la valve mitraledans 69% des cas, la valve aortique dans 37% des cas et la valve tricuspide dans35%. Nous avons constaté l’importance des insuffisances aortiques et tricuspidesnégligées lors de la première intervention (31% et 62% respectivement). Le délaimoyen entre les deux interventions, tout type confondu, est de 21 ans.Conclusion - Les réinterventions cardiaques peuvent survenir au cours de l’évolutiond’une valvulopathie. Une bonne évaluation cardiaque initiale des valvulopathieslors d’une chirurgie portant sur la valve mitrale ou aortique est indispensablepour pallier au problème d’une réintervention pour des valvulopathies négligées.


Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
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Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


Author(s):  
O Diawara ◽  
B Ba ◽  
A Niang ◽  
M Kouyate ◽  
M Kouyate ◽  
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Objectif : L'objectif de cette étude était d'étudier les connaissances, les attitudes, et les pratiques sur les infections buccodentaires des élèves de trois écoles coraniques de Koutiala. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective de type  descriptif qui a duré six mois allant du 20 Février au 20 Août 2015 sur 300 élèves  de trois écoles coraniques de la ville de  Koutiala. Les données ont été recueillies à partir des fiches d'enquêtes, saisies et analysées avec le logiciel Epi Info 3.5.4.Résultats : Le sexe masculin a été le plus représenté avec 57,67%. Le sex ratio = 0,73. La tranche d'âge la plus représentée était celle de 8 – 12 ans avec 52% avec un âge moyen  de 17 ans  et des extrêmes  de 8 et 26 ans. Dans notre étude 98,33% des élèves avaient une notion de connaissance sur les infections bucco-dentaires et ces informations étaient données par les parents/ainés dans  60% des cas. Les élèves définissaient la carie comme étant une sorte de cancer ou maladie contagieuse dans 60%des cas.  Ils affirmaient que les personnes qui ne se brossaient pas correctement les dents étaient les plus susceptibles de faire la carie dans  93,33% des cas. Dans notre étude 61,33% des élèves disaient que la carie se transmet par le manque d'hygiène buccodentaire (HBD) ; 33,33% des élèves disaient que l'utilisation des brosses à dent + bonne HBD sont les moyens de lutte contre les infections buccodentaires. Les élèves dans  66,67 % des cas conseillaient à leur ami d'aller lui-même au centre de santé et ils pensaient dans 93,33% des cas qu'une bonne HBD prévient les infections  buccodentaires. Les élèves disaient se brosser les dents tous les jours dans 98% des cas et ils avaient fait une consultation chez le chirurgien dentiste dans 8,67% des cas. Conclusion : Cette étude montre que les élèves avaient une connaissance sur les infections  buccodentaires, les causes et les préventions contre les maladies buccodentaires. Des efforts doivent être fournis en matière de promotion, de prévention, de dépistage et de prise en charge des infections en milieu scolaire et universitaire sans oublier les écoles coraniques tout en intégrant les parents d'élèves dans les processus


2020 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
M Diallo ◽  
D Kourouma ◽  
Y Sogoba ◽  
D Kanikomo

Introduction : Les abcès cérébraux  peuvent devenir graves s'ils sont non ou insuffisamment traités. La prise en charge inclue le traitement correct de la porte d'entrée. Celle-ci n'est pas toujours retrouvée. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge des abcès cérébraux à porte d'entrée non retrouvée à l'issue duquel nous proposerons un algorithme décisionnel de traitement. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective et descriptive allant de novembre 2014 à décembre 2016. Elle a concerné les patients de tous âges traités dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel Touré pour un abcès cérébral chez qui le foyer initial n'a pas été retrouvé. Les paramètres cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiés.  Résultats :Durant notre période d'étude, les abcès cérébraux à point de départ non trouvé ont représenté 33,3% de tous les abcès cérébraux et 63,6% des abcès cérébraux opérés. L'âge moyen des patients était de 45 ans avec un sex ratio de 0,7. Tous nos patients étaient immunocompétents. La fièvre et l'hypertension intracranienne étaient les principaux signes. La lésion était de siège frontal et temporal principalement. Tous les patients ont bénéficié d'une ponction chirurgicale avec drainage d'abcès associé à une triantibiothérapie. L'évolution était défavorable dans 28,6% des cas (recollection d'abcès) et satisfaisante dans 71,4% des cas. La mortalité était nulle. Conclusion : La très bonne évolution clinique et radiologique après le traitement n'est une gage de la guérison d'un abcès du cerveau tant que le foyer infectieux initial n'est retrouvé et convenablement traité


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 37-42
Author(s):  
AA Diop ◽  
S Kpelao ◽  
I Tine ◽  
AK Beketi ◽  
S Zabsonre

Objectifs l’absence de consensus dans le traitement des fractures de Hangman complique la prise en charge. L’objectif de cette étude était de proposer différentes méthodes thérapeutiques accessibles toutes dans les conditions de travail d’un pays à revenu faible. Introduction Le fracture de Hangman ou fracture bipédiculaire de l’axis pose le problème de codification de sa prise en charge (traitement conservateur ou chirurgie). Nous exposons nos résultats à travers cinq dossiers de patients opérer à la lumière des données de la littérature. Patients et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur cinq patients admis en urgence entre janvier 2006 et décembre 2008 et opérés pour quatre d’entre eux après examen clinique, bilan radiographique et cotation suivant la classification d’EFFENDI (avant et après chirurgie). Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne de 12 mois. Résultats Il s’agissait de cinq patients d’âge moyen de 34,6 ans (extrêmes de 22 et 54 ans), avec un sex ratio de 4, admis dans le service pour traumatisme du rachis cervical suite à un accident de la voie publique dans trois cas (dont une chute de charrette) et de travail dans deux cas. Leur symptomatologie était dominée par un syndrome rachidien cervical sans déficit neurologique. Ainsi quatre (04) patients ont subit une ostéosynthèse par voie postérieure selon différentes techniques dont une visée pédiculaire. Un patient a bénéficié d’un traitement orthopédique par minerve cervicale pendant 4 mois. Nous n’avons eu aucune complication à long terme. Conclusion Les « Hangman’s fracture » sont peu fréquentes. Leur traitement n’est pas encore codifié. Le traitement chirurgical est privilégié pour nous du fait des contraintes de port de minerve au long cours dans nos régions tropicales chaudes et humides.Mots-clés: hangman fracture, arthrodèse postérieure.


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 31-35
Author(s):  
Allel SAHLI ◽  
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Omar BAFDEL ◽  
Ali BENAZZA ◽  
Abdelmalek OUAHEB ◽  
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Introduction : La chirurgie ambulatoire est un concept d’organisation spécifique liée à une durée de séjour réglementairement inférieure à une journée de travail « working day ». Deux motivations sont à l’origine du développement de cette alternative à l’hospitalisation traditionnelle : le désengorgement des lits et la réduction des coûts hospitaliers. Ainsi, nous voulons par ce travail évaluer la chirurgie générale en ambulatoire chez l’adulte au CHU de Batna. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude au CHU de Batna concernant 315 malades opérés selon le mode ambulatoire comparés à un deuxième groupe de 315 patients opérés en hospitalisation classique, ceci de Janvier 2014 à Mars 2016. Résultats : L’âge moyen est de 45,15 ± 15,81 ans dans le groupe A et de 47,18 ± 16,23 ans dans le groupe B (18- 86), sex ratio M/F = 1,46 dans le groupe A et 1,35 dans le groupe B). L’Indice de masse corporelle (IMC) moyen est de 27,71 ± 2,53 % dans le groupe A et 27,48 ± 2,41 % dans le groupe B. Le délai d’attente dans le groupe A est en moyenne de 30,8 jours et de 38,66 jours groupe B. La majorité des patients des deux groupes appartenaient au score ASA I ou II, avec une faible proportion de score ASA III. Discussion : Les patients âgés ou en surpoids restent éligibles à la chirurgie ambulatoire. La chirurgie ambulatoire a réduit de façon considérable le délai d’attente des patients. La morbidité postopératoire est liée aux NVPO et aux DPO qui sont les principales causes de réadmission non programmées. Enfin, la satisfaction est un excellent indicateur de l’efficacité globale de la chirurgie ambulatoire ; La chirurgie ambulatoire est perçue comme un élément de contribution à la diminution des dépenses hospitalière. Conclusion : La chirurgie ambulatoire est une chirurgie sûre et de qualité associant sécurité et efficience.


Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaya Bendjaballah ◽  
Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
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Introduction : La coarctation de l’isthme aortique est une cardiopathie congénitale (5-8%) dont la prise ne charge s’effectue à un âge précoce afin d’éviter les complications. Chirurgicalement, on distingue deux formes, celle de l'enfant et celle du nouveau-né. La prise en charge de ce type de pathologie dans notre pays souffre d’un retard de diagnostic et une chirurgie tardive, en conséquence, lors du suivi, deux problématiques se sont soulevés : devenir de l’HTA (quel est bénéfice de la chirurgie ?), et surtout, la constatation d’un gradient au niveau de la prothèse, s’agit-il d’un gradient fonctionnel ou d’un gradient organique (faut-il réintervenir ?). La particularité de notre étude réside dans la prise en charge de cette entité de certain âge, d’apporter nos résultats opératoires (morbi-mortalité) et à moyen terme (HTA, Récidive). Afin de répondre à cette problématique, nous avons mené cette étude rétrospective. Méthodes : De Janvier 2001 à Mai 2017, 40 patients ont bénéficié d’une chirurgie pour coarctation de l’aorte isthmique ; l’âge moyen est de 20 ans (4 à 46 ans), 32 hommes et 08 femmes ; HTA présente chez la majorité des patients ; le diagnostic établi à l’échographie Doppler cardiaque et l’angioTDM thoracique ; 04 patients ont été opérés sous CEC d’assistance ; le traitement avait consisté en une résection de la coarctation et mise en place d’un tube prothétique pour la majorité des patients. Résultats : La mortalité hospitalière globale est de 2,5 % (1 patient) ; Ventilation de 12,6 heures (3 heures à 24 j) ; Séjour en réanimation de 3,9 j en moyenne (1 à 24 j) ; Séjour hospitalier de15 j en moyenne (8 à 60 j). Complications hospitalières : deux patients ont présenté une insuffisance rénale aigue, les deux patients ont bénéficié d’une hémodialyse avec récupération de la fonction pour l’un et décès du second patient ; un patient a présenté une hémorragie digestive d’origine ulcéreuse (hémostase chirurgicale) ; saignement pleural chez 5 patients (contrôle chirurgical). Suivi moyen de 59 mois avec des extrêmes allant de 8 à 141 mois. Mortalité tardive de 1 patient. Conclusion : A l’heure actuelle, le traitement des coarctations fait appel à divers techniques (chirurgie, endovasculaire) ; l’essentiel dans la chirurgie des coarctations est d’éviter la survenue des complications majeures précoces (paraplégie, insuffisance rénale, complications ischémiques viscérales) et tardives (re-coarctation et anévrysme anastomotique). Néanmoins, l’indication opératoire doit être prise tôt par un diagnostic précoce afin d’éviter l’irréversibilité de l’HTA.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
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Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


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