scholarly journals Etat des lieux sur la gestion des déchets biomédicaux solides dans les formations sanitaires au Cameroun (Nord, Adamaoua, Est et Nord-Ouest) : Impacts Environnementaux et Sociaux

2020 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 19-28
Author(s):  
Severin Mbog Mbog ◽  
Olivier T Sosso Mayi ◽  
Dieudonne Bitondo ◽  
Innocent Ndoh Mbue

Les déchets biomédicaux (DBM) constituent un problème sanitaire et environnemental. Aussi, une étude a été menée pour élaborer un système de  gestion des déchets biomédicaux dont la mise en oeuvre permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les préoccupations  environnementales, techniques et socioculturelles. Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée du 16 au 31 Janvier 2018. Un questionnaire soumis aux responsables des formations sanitaires (FOSA), chefs de services, surveillants de services et responsables de l’hygiène hospitalière et un entretien avec les personnels de soins et les opérateurs d’incinérateurs ont permis d’apprécier les mécanismes et les  connaissances sur la gestion des DBM. Sur les 150 questionnaires distribués, 98 réponses ont été obtenues, soit un taux de réponse de 65,3 %. Un entretien avec 75 travailleurs directement impliqués dans la gestion des DBM et des observations sur la gestion des DBM au niveau des 86 services ont été réalisés. Les déchets tranchants et piquants et ceux de sang et de fluides étaient trouvés dans tous les services, à l’exception des pharmacies, les déchets pharmaceutiques dans 66 services, les déchets infectieux dans 49 services et les déchets anatomiques dans 11 services. Le tri des DBM était inadapté dans 83,5 % des FOSA et l’utilisation du système de codage par couleur inexistant dans les FOSA PBF et non PBF. Des  boîtes de sécurité pour le recueil des objets tranchants et piquants étaient disponibles dans 62,5 % des FOSA PBF et leur utilisation effective dans 31,1 % d’entre eux. Ceux Dans la majorité des FOSA non PBF, un conditionnement inadapté était noté sous la forme d’une utilisation de bouteilles et  poubelles en plastique po r le recueil et d’un remplissage des boîtes de sécurité avec des débordements. L’élimination des DBM était effectuée dans de vieux incinérateurs ou des fours artisanaux, avec d’importantes émanations de fumées dans 80% des FOSA. Les conditions de travail étaient jugées mauvaises par 81,3 % des travailleurs interrogés et les équipements de protection individuelle disponibles dans seulement 25,3 %des FOSA non PBF et à 65% dans les PBF. Les connaissances sur la gestion des DBM étaient jugées insuffisantes par 92,6 % des personnes  interrogées et les risques sanitaires liés aux DBM connus par 90 %. Toutefois les impacts sur le plan sanitaire et environnemental a été plus relevé dans les FOSA non  PBF à 70 % que chez les FOSA PBF à 30 %. A exception de l’Hôpital Régional de Bertoua qui faisant partie des FOSA PBF a présenté des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Mots clés Déchets biomédicaux, Gestion, Pollution, Risques, Environnement·

2008 ◽  
Vol 54 (1) ◽  
pp. 23-39 ◽  
Author(s):  
René Lachapelle ◽  
Denis Bourque

L’importance croissante des programmes de santé publique dans les CSSS et la contribution de plus en plus systématique des organisateurs communautaires (OC) à leur mise en oeuvre suscitent des questions quant à la pérennité des fondements de l’organisation communautaire dans les établissements publics. À l’aide du cadre conceptuel de l’approche socio-institutionnelle, a été menée une recherche visant à identifier, dans les pratiques d’organisation communautaire et dans les programmes de santé publique, les facteurs qui favorisent et ceux qui freinent la participation des milieux. Tout en reconnaissant le caractère exploratoire de ses conclusions, l’étude fait ressortir l’importance déterminante des territoires de mobilisation, de la gestion des fonds associés aux programmes, et du soutien institutionnel à l’action des OC pour associer à la mise en oeuvre des programmes le milieu et les personnes à rejoindre.


2010 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 77-91 ◽  
Author(s):  
Hélène Laperrière

Les agences canadiennes de santé publique recourent à la mobilisation d’acteurs communautaires pour mettre en oeuvre leurs programmes au plan local. La logique sociétale de programmation diffère toutefois de la pratique communautaire de production et de mise en oeuvre des connaissances. Comment se produit la connaissance locale au sein du partenaire communautaire ? En quoi cette connaissance contribue-t-elle à la lutte contre le sida ?


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 56-68
Author(s):  
Dadé Ben Sidi Haidara

INTRODUCTION : Les infections nosocomiales représentent un véritable problème de santé publique. L’objectif de cette étude était de déterminer les principaux facteurs de risque associés aux infections des plaies opératoires à l’hôpital zone de Ouidah de 2006 à 2007. MATERIEL et METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique. Une régression logistique a été effectuée pour étudier les facteurs de risque de l’infection de la plaie opératoire. RESULTATS: Au total 521 dossiers ont été dépouillés entre 2006 à 2007. L’âge médian des opérés était de 26 ans avec un minimum de 1 an et un maximum de 90 ans. 54,7 % des opérés étaient hospitalisés dans le service de Gynéco-obstétrique. Le sexe ratio était de 2 Femmes pour un Homme. La prévalence de l’infection a été 22,8%. Le risque de survenue de l’infection de la plaie opératoire est plus élevé chez les opérés ˃60 ans (OR = 3,61 ; IC à 95% = [1,66 – 7,84]). Ce risque est plus élevé (OR = 10,78 ; IC à 95% = [5,33 – 21,79]) chez les opérés ayant séjourné plus d’une semaine en analyse multivariée. L’analyse qualitative montrait des facteurs dépendant à la fois des malades, du personnel et de l’organisation des services. CONCLUSION: La prévalence de l’infection de la plaie opératoire a été de 22, 8%. Les principaux facteurs de risques associés ont été : la durée de l’intervention chirurgicale, la durée d’hospitalisation, le rythme du pansement et la classe d’antibiotique utilisée en per opératoire. MOTS CLES: Prévalence, Infection de la plaie opératoire, facteurs associés.


2020 ◽  
Vol 100 ◽  
pp. 33-52
Author(s):  
Laure Ambroise ◽  
Isabelle Prim-Allaz ◽  
Martine Séville

Face aux besoins croissants de collecte de sang, maintenir les donneurs actifs mobilisés et les fidéliser constituent des enjeux de santé publique. En France, en l’absence de rémunération du don de sang, les donneurs fidèles sont des donneurs engagés acceptant de fournir des efforts conséquents pour maintenir leur statut de donneur. Nous cherchons ici à identifier les facteurs motivationnels de leur engagement. Nous testons, pour cela, tout d’abord, la permanence des motivations personnelles, sociales, morales et altruistes dans l’intention de redonner son sang, à court, moyen et long terme, à travers un modèle inspiré de la théorie du comportement planifié, complété par le concept d’altruisme. Cette étude quantitative montre que si, à court terme, l’intention de redonner est expliquée par des normes sociales et des bénéfices attendus du don, à moyen et long terme, ce sont essentiellement les motivations altruistes qui expliquent l’intention de redonner. Nous cherchons ensuite, à travers une étude qualitative, à comprendre comment ces motivations altruistes se combinent aux autres motivations chez les donneurs réellement engagés. Nous montrons alors l’importance d’une norme morale liée à leur éducation et à l’altruisme que les donneurs engagés internalisent en une habitude. Apparaissent ainsi les rôles clés du sentiment de responsabilité et d’identité de donneur dans leur engagement. Mots-clés : don de sang, engagement des donneurs, comportement pro-social, théorie du comportement planifié, normes, altruisme.


2007 ◽  
Vol 21 (2) ◽  
pp. 117-138 ◽  
Author(s):  
Michel Vézina

RÉSUMÉ Dans les pays occidentaux, les problèmes de santé mentale sont en croissance et représentent l'une des principales causes de morbidité de la population, avec une prévalence annuelle qui varie de 15 à 25 %. Les conséquences de cette morbidité se font sentir de façon importante au chapitre de la capacité de travail des individus. Plusieurs éléments liés notamment à l'évolution de l'organisation et des conditions de travail au cours des dernières années incriminent le milieu de travail dans l'explication de l'origine de cette nouvelle « épidémie ». S'il y a une relative unanimité sur l'importance des problèmes de santé mentale au travail, il n'en va pas de même de la compréhension de l'origine de ces problèmes, et par voie de conséquence, des stratégies à mettre en oeuvre pour les contrer. De l'ensemble des recherches qui ont tenté d'expliquer ce phénomène, trois approches sont considérées de façon particulière : l'approche causaliste, l'approche cognitiviste et enfin, l'approche de la psychodynamique du travail. Même si l'approche cognitive permet de comprendre pourquoi certains facteurs de stress identifiés par l'approche eausaliste peuvent être pathogènes, elle apparaît un peu réductionniste en ramenant les problêmes de santé mentale au travail à l'échec des efforts d'adaptation des individus. Contrairement à l'interprétation cognitive et aux actions individuelles auxquelles nous conduit l'approche du stress, la psychodynamique du travail débouche sur un questionnement de l'intelligibilité de l'origine organisationnelle des problèmes de santé mentale au travail, en analysant l'interface dynamique et évolutive entre les objectifs que poursuivent l'individu, l'organisation et le groupe de travail.


Author(s):  
S. Catros ◽  
M. Fenelon ◽  
A. Rui ◽  
K. Ross ◽  
D. Marcio ◽  
...  

Introduction : Actuellement 208 millions de personnes consomment du tabac en Europe dont 12 millions en France. 650 000 décès sont attribuables au tabac en Europe et environ 60 000 décès par an sont imputables à cette consommation en France, ce qui en fait la première cause de décès évitable. Tous les acteurs de santé devraient être mobilisés pour lutter contre ce fléau. Le chirurgien dentiste doit se sentir concerné car il s’agit d’un enjeu général de santé publique mais aussi spécifique de santé bucco-dentaire. En effet le tabac est l’étiologie principale de certaines maladies graves de la muqueuse buccale : carcinomes épidermoïdes, leucoplasies, carcinome verruqueux (1). Le tabac est aussi un cofacteur favorisant les maladies parodontales (2). Enfin la consommation de tabac perturbe la cicatrisation après les actes de Chirurgie Orale et c’est une contre indication relative aux interventions chirurgie implantaire. Malgré ce constat, les chirurgiens dentistes restent peu impliqués dans l’accompagnement du sevrage tabagique (3). Les raisons sont probablement liées à un manque de formation et de connaissances qui limitent la mise en oeuvre du sevrage tabagique auprès de leurs patients. Pour pallier ce manque, un projet européen a été mis en place grâce à un financement du programme ERASMUS + (4). L’objectif de ce projet est de former les professionnels de santé européens au sevrage tabagique grâce à plusieurs outils. Matériels et Méthodes : Le principal outil de formation sera un site internet diffusé en langue Anglaise, Française, Italienne, Portugaise, et Espagnole. Ce site permettra de fournir un outil d’e-learning afin de promouvoir l’implication des professionnels de santé et notamment des chirurgiens dentistes dans le sevrage tabagique. Par ailleurs, un livre téléchargeable reprenant le contenu du site internet sera également diffusé. Enfin, plusieurs actions de diffusion de l’information seront menées tout au long du projet au travers de communications lors de congrès scientifiques et d’articles dans des revues professionnelles. Résultats : Le site et le livre électronique sont accessibles gratuitement à partir du lien : http://smokingcessationtraining.com/ en/home/ en langue anglaise. La version française sera publiée en ligne dans le premier semestre 2018. Le site a été réalisé sous la coordination de Rui Albuquerque (Birmingham Dental Hospital UK) avec la collaboration de Ross Keat (Birmingham Dental Hospital UK), Jean-Christophe Fricain et Sylvain Catros (Université de Bordeaux, France), Marcio Diniz Freitas (Universidade de Santiago de Compostela Espagne), Luis Monteiro (Universitaério de Ciências da Sauéde Portugal), Giovanni Lodi (Universita di Milano, Italy). Conclusions : Ce projet devrait permettre d’augmenter le niveau de compétence des utilisateurs et un certificat sera délivré à ceux qui complèteront l’évaluation en ligne. Ce projet devrait permettre d’avoir un impact éducatif en formant les chirurgiens dentistes, un impact sur la santé des patients et un impact économique en réduisant les couts sociétaux induits par le tabagisme.


Author(s):  
B BASS ◽  
A TRAORE ◽  
M TRAORE ◽  
D TRAORE ◽  
S BENGALY ◽  
...  

La glossine, vecteur majeur de transmission des trypanosomoses animales et humaines est une contrainte pour le développement de l'agriculture et de l'élevage au Mali. Les activités classiques de suppression des populations de glossines s'avèrent onéreuses pour les communautés rurales pauvres ; l'utilisation anarchique et incontrôlée des trypanocides chimiques provoque des phénomènes de résistance. Il convient alors d'identifier des méthodes de lutte plus simples, peu onéreuses et plus pratiques pour les agropasteurs. L'objectif de notre étude consistait à évaluer l'efficacité de l'huile de neem contre Glossina palpalis gambiensis et à élucider les conditions de son utilisation. Pour la mise en œuvre des activités de l'étude, les responsables administratifs et socio – professionnels du cercle de Dioila ont été sensibilisés. L'huile de neem utilisée pour les tests expérimentaux est une huile pure extraite des graines de neem à Tara (latitude : 1430730 ; longitude : 0308693) dans le cercle de Tominian au Mali par un groupement féminin dans le cadre de leur activité de fabrication du savon. La détermination des constituants physico – chimiques de l'huile de neem a été faite par le département médecine traditionnelle de l'Institut National de Recherche en Santé Publique du Mali. L'évaluation de l'efficacité de l'huile de neem contre Glossina palpalis gambiensis en laboratoire s'est déroulée au Centre International de Recherche – Développement sur L'Elevage en zone Subhumide (CIRDES), qui dispose d'un important élevage de Glossina palpalis gambiensis. Par semaine et pendant dix semaines, 200 glossines (100 mâles et 100 femelles) de différentes classes d'âge étaient  utilisées. Différentes concentrations de la solution de l'huile de neem ont été utilisées : 2%, 3%, 4%, 6% ; 7% ; 8%.   Pour L'évaluation de l'efficacité de l'huile de neem sur Glossina palpalis gambiensis sur le terrain, Les bovins d'expérimentation (60 au total) ont subi le traitement pour " on " avec la solution 8% huile de neem (20 ml pour les animaux âgés de 3 ans et plus, 10 ml pour ceux de moins de 3 ans).  Ces animaux ne devaient pas subir d'autres traitements avec les trypanocides chimiques durant l'expérimentation (12 mois). La prévalence a été déterminée en utilisant la Technique du Buffy Coat. Les composés bioactifs présents dans l'huile de la graine de neem, la composition centésimale en acides gras de l'huile de neem et les constituants physico – chimiques de l'huile de neem ont été déterminés. Les résultats obtenus montrent que la solution 4% huile de neem a des effets insecticides et répulsifs sur Glossina palpalis gambiensis. En tenant compte d'autres facteurs du milieu (soleil, vent, pluie…) la solution 8% huile de neem préalablement testée en laboratoire a été retenue pour être utilisée sur le terrain en traitement pour " on " des bovins. La prévalence de la trypanosomose chez les bovins d'expérimentation traités à l'huile de neem était nulle. La moyenne de l'hématocrite était de 43,51. Mots clés : Huile de neem, mouche tsé-tsé, trypanosomose animale, Mali


Author(s):  
Taryn Orava ◽  
Steve Manske ◽  
Rhona Hanning

Introduction Les agences provinciales, nationales et internationales de santé publique reconnaissent l’importance des politiques en matière de nutrition en milieu scolaire, qui contribuent à instaurer des environnements sains respectant les recommandations en matière d’alimentation saine à l’intention des jeunes. Le soutien à l’échelle de l’école d’un mode de vie sain reposant sur les piliers de l’approche globale de la santé en milieu scolaire (milieux social et physique; enseignement et apprentissage; politique de santé en milieu scolaire; partenariats et services) a été positivement associé à des améliorations encourageantes des comportements des élèves en matière de santé. Notre étude a utilisé l’approche globale de la santé en milieu scolaire pour classifier, comparer et décrire le soutien à une alimentation saine lors de la mise en oeuvre de la Politique de l’Ontario concernant les aliments et les boissons dans les écoles (N P/P 150). Méthodologie Nous avons recueilli des données provenant d’écoles élémentaires et secondaires consentantes d’une zone peuplée de l’Ontario à deux reprises, en 2012-2013 (période I) et en 2014 (période II). Des représentants des écoles ont rempli l’enquête Planificateur des écoles en santé ainsi qu’un document d’analyse environnementale de l’alimentation, qui ont fait l’objet d’une attribution de scores et d’analyses de contenu. Le soutien de chaque école en faveur d’une alimentation saine a été classé comme relevant de la phase « lancement », « prise de mesures » ou « maintenance » du continuum des écoles en santé pour les deux périodes, et comme étant « élevé/en hausse », « modéré », « faible/en baisse » entre la période I et la période II par rapport aux piliers de l’approche globale de la santé en milieu scolaire. Résultats Ont pris part à l’enquête 25 représentants scolaires (8 écoles élémentaires et 17 écoles secondaires). La plupart des écoles sont demeurées dans la catégorie « prise de mesures » (n = 20) au cours des deux périodes, avec des niveaux divers de soutien aux piliers de la santé en milieu scolaire. Le milieu physique a fait l’objet du soutien le plus élevé (100% de soutien « élevé/en hausse »), le milieu social a fait l’objet du soutien le plus faible (68 % de soutien « faible/en baisse »). Seules deux écoles ont atteint la plus haute note (maintenance) au cours de la période II. Les soutiens respectant la N P/P 150 semblent avoir été influencés par l’adhésion de l’administration, le soutien des intervenants et la pertinence du contexte local. Conclusion Une aide supplémentaire est nécessaire pour maintenir une alimentation saine dans les environnements alimentaires des écoles ontariennes.


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