scholarly journals Contribution à l’amélioration des pratiques de soins essentiels aux nouveau-nés dans le centre de communautaire et universitaire (CSCom U) de Konobougou

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 94-100
Author(s):  
D Coulibaly

Introduction : La période postnatale immédiate est une étape fondamentale d’adaptation physiologique et psychologique pour le nouveau-né. La plupart des difficultés d'adaptation à la vie extra-utérine sont prévisibles et doivent être anticipées. Le but de cette étude était de contribuer à l’amélioration des pratiques de soins essentiels aux nouveau-nés dans le centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Konobougou. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude de recherche action qui s’est déroulée dans la maternité du CSCom U de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli/Région de Ségou du 01 décembre 2020 au 31 janvier 2021. Nous avons introduit dans cette étude 32 mères et 8 agents de santé. Résultats : Les matrones étaient plus représentées avec 62,5% suivies des sages-femmes avec 25%. Avant l’enquête tous les matériels étaient disponibles sauf la sonde naso-gastrique. Suite à notre recommandation l’équipe a décidé de s’en procurer une, ce qui a permis de porter la disponibilité des matériels à 100%. A la phase initiale de l’étude, 25% des mères enquêtées avaient reçu des consignes sur les soins du cordon ombilical, suite à la mise à niveau des prestataires nous avons obtenu une augmentation de 75% à la phase finale soit 100%. Conclusion : Les soins essentiels du nouveau-né restaient insuffisants pour déficit de formation initiale et/ou conti­nue d’une part et pour instabilité du personnel d’autre part. Ainsi, nous avons recommandé une mise en place de programme de formation continue et de suivi-évaluation destiné aux prestataires. Mots clés : Soins essentiels, nouveau-nés, centre de communautaire et universitaire, Konobougou

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 34-38
Author(s):  
A Konaté

Introduction : La morsure de serpent est un problème de santé publique et fait partie des pathologies négligées selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’objectif était d’évaluer la prise en charge des morsures de serpent en milieu rural. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective qui s’est déroulée du 1er Janvier au 31 Décembre 2020 dans l’aire du centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Ségué. Résultats : Nous avons enregistré dans l’aire de santé de Ségué 25 cas de morsure dont 10 cas (40%) ont été pris en charge au centre de santé et 15 (60%) dans la communauté. La tranche d’âge 15 à 30 ans était la plus touchée (40%), le sexe masculin était de 64% et les cultivateurs étaient les plus touchés avec 36% des cas. Les facteurs à risque pour la morsure étaient la brousse (76%), la saison des pluies (64%) et les travaux champêtres (40%). Nous avons enregistré 100% de guérison dont un seul cas avec séquelle qui avait été traité traditionnellement. Conclusion : Il ressort que la morsure de serpents est un évènement assez négligé dans nos programmes de santé, très souvent les victimes font recours aux soins traditionnels, or l’utilisation du sérum antivenimeux est le traitement de choix. La disponibilité au niveau local des sérums anti venimeux (SAV), la formation continue des agents de santé, et l’éducation de la population doivent être de mise pour améliorer la prise en charge communautaire des envenimations par morsure de serpent. Mots clés : Prise en charge, morsure, serpent, CSCom U Ségué, Mali


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 22-28
Author(s):  
MB Coulibaly

Introduction : Les six semaines du postpartum constituent une période à risque de morbidité et de mortalité maternelle et néonatale. Pour prévenir ces risques il est recommandé des visites postnatales de la mère et le nouveau-né. Le but de ce travail était de contribuer à l’amélioration de la qualité de la consultation post natale dans le centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Konobougou. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude interventionnelle transversale répétée allant du 01 juillet au 30 novembre 2020 au CSCom-U de Konobougou. Résultats : Nous avons introduit dans cette étude 244 femmes en post partum dont la moitié à l’évaluation initiale et l’autre moitié à l’évaluation finale plus sept agents de santé. La connaissance des signes de danger pour les femmes elles-mêmes et pour les nouveau-nés a respectivement évoluée de 67,2% à 91,8% des cas et de 65,6% à 95,1% des cas. Seulement 14,3% des nouveau-nés étaient examiné à l’évaluation initiale contre 100% à l’évaluation finale grâce au plan d’action. Le résultat de l’examen physique n’était pas annoncé aux femmes dans 71,4% des cas à l’évaluation initiale contre 0% l’évaluation secondaire. Conclusion : Le plan d’action a permis de corriger les insuffisances observées au cours de l’évaluation initiale, d’améliorer la compétence des agents de santé et le niveau de connaissance des femmes. Mots clés : Amélioration qualité, consultation post natale, Konobougou, Mali


2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 1-8
Author(s):  
Zoubir Benmebarek ◽  
◽  
Hanane Benaldjia ◽  

Objectifs : Étudier la religiosité des psychiatres algériens et leur attitude face aux questions religieuses en pratique clinique. Méthodes : Étude descriptive transversale incluant 87 psychiatres qui ont répondu à un questionnaire anonyme auto administré diffusé via un réseau social. Résultats : Deux tiers des répondants étaient des femmes (67,8 %), l’âge moyen est de 39,3 ans ; la plupart pratiquent la psychiatrie générale (89,7%) avec une moyenne de 9,32 années d’expérience. La majorité des psychiatres (95.4%) sont croyants et les deux tiers (62,1%) sont pratiquants réguliers ; les femmes étant plus croyantes et plus pratiquantes que les hommes. La religion a une importance surtout chez les psychiatres croyants et chez les pédopsychiatres mais en général elle n’influe pas la pratique psychiatrique. La plupart des psychiatres (96,5 %) acceptent volontiers d’aborder les questions religieuses avec les patients. Les psychiatres dans leur majorité (62,1 %) pensent que la religion a, à la fois, un effet positif et négatif sur la maladie mentale ; les psychiatres pratiquants y voient un effet positif. Deux tiers des psychiatres (64,4 %) n’ont pas cherché à gagner des connaissances sur ce thème et la moitié (52,9 %) sont d’accord pour intégrer la religion dans la formation des psychiatres. Conclusion : La croyance et la pratique religieuse ne se traduisent toujours pas par l’intégration de la religion en pratique clinique. Une formation initiale et/ou une formation continue pourrait aider les psychiatres à savoir comment prendre en compte la dimension religieuse lors de l’évaluation clinique initiale et en thérapie. Mots-clés : religion, psychiatre, attitude, pratique, Algérie.


2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 91-97
Author(s):  
F Sidibé

Introduction : Au Mali, la prévalence au VIH est estimée à 1,1% dans la population générale. Il existe plusieurs défis en matière d'offre de dépistage. L'objectif était d'évaluer l'acceptabilité d'un dépistage sérologique du VIH dans une population rurale basée sur l'utilisation des tests rapides par les Agents de Santé Communautaire dans 8 villages de la commune rurale de Sirakorola au Mali.. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive, reposant sur les Agents de Santé Communautaire (ASC), délivrant des soins de santé au niveau communautaire. Résultats : En 2 mois nous avons couvert 70% des ménages de 8 villages avec un taux d'adhésion des ménages à la stratégie de 97%. Sur un total de 1238 sujets testés, 99,1% avait accepté le test, parmi ces derniers, 97,7% étaient primo-testant. Nous avons dépisté 6 cas positifs (5 femmes et 1 homme) qui étaient tous pour la première fois soumise à un de dépistage. Conclusion : Cette étude contribuera à l'atteinte du premier objectif de l'initiative 90-90-90 OMS/ONUSIDA pour 2020, soit 90% des PVVIH qui connaissent leur statut sérologique.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 29-33
Author(s):  
Dembélé A

Introduction : Le système national de soins au Mali peut être schématisé sous la forme d'une pyramide dont la base représente le Centre de Santé Communautaire (CSCom) pour les soins primaires, le Centre de Santé de Référence (CSRef) constitue le premier niveau de référence suivi des hôpitaux régionaux et au sommet, les hôpitaux nationaux ou (dernier recours médical du pays). L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemio-cliniques des références aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective transversale de Janvier à Juin 2017, soit une période de 6 mois. Elle a concerné les enfants âgés de 1 mois à 15 ans référés aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré quel que soit le motif. L'enquête a été menée par interview des mères ou accompagnantes de l'enfant à leur admission avec une fiche d'enquête après un consentement obtenu au préalable. Résultats : Pendant notre période d'étude, 234 enfants ont été référés sur un total de 565 enfants hospitalisés aux urgences, soit une fréquence de 41,4%. Le sex-ratio était de 1,9 et les nourrissons de moins de 12 mois étaient les plus concernés avec 51,3% des cas. Pour la majorité des cas (126/234), les patients référés venaient des CSRéf soit 53,8%. La dyspnée était le motif de référence le plus fréquent (105 cas/234) suivie de la fièvre (72 cas). C'est pendant les heures de garde (17heure-08heure) que la majorité des patients référés ont été reçu aux urgences soit 59%. Le paludisme était la pathologie de référence la plus fréquente (29,4% des cas) suivi des pathologies broncho-pulmonaires, 17,1%. La durée d'hospitalisation était de 3 jours dans 28,6%. Le taux de létalité était de12, 39%. Conclusion : Malgré des multitudes de structures de santé, une pyramide sanitaire bien codifiée, la référence reste faible dans notre pays. Mots clés: référence, urgence, pédiatrie.


Author(s):  
E. Noaillon ◽  
S. Azogui-Lévy ◽  
G. Lescaille ◽  
R. Toledo ◽  
V. Descroix ◽  
...  

Introduction: La prise en charge des collections circonscrites aiguës suppurées d’origine dentaire (CCASD) implique un drainage, le traitement de la dent causale ainsi que la mise en place d’une antibiothérapie dont le choix repose actuellement sur les recommandations de l’ANSM (recommandations AFSSAPS, 2011). En première intention, elles préconisent la prescription d’amoxicilline (2g/jours) ou clindamycine (1200g/jour) en cas d’allergie; en seconde intention, une bithérapie associant classiquement l’amoxicilline à l’acide clavulanique ou au métronidazole. L’émergence de mécanismes de résistances bactériennes a conduit à la mise en place d’actions favorisant une meilleure utilisation des antibiotiques. La France s’inscrit parmi les plus gros consommateurs en Europe (ANSM 2017): une surconsommation globale, une utilisation trop fréquente de molécules à large spectre en pratique courante. Dans ce contexte, l’ANSM a émis des recommandations sur la prescription des antibiotiques pour la prise en charge des CCASD. Sachant que 90% des prescriptions sont faites en ville dont 8% par les chirurgiens-dentistes (CD), il est paru nécessaire de connaître leur attitude. Nous avons donc souhaité évaluer l’impact des recommandations de l’ANSM chez les CD en France, dans la prise en charge des CCASD. Matériel et méthode: Nous avons réalisé une enquête nationale, en collaboration avec l’UFSBD (Union Francaise pour la Santé Bucco-Dentaire), regroupant 15000 praticiens, ayant recu le questionnaire par mail. Il comprenait 28 questions sur quatre thèmes principaux: prise en charge des CCASD, connaissance des recommandations, leur application, formations professionnelles initiales et continues. Résultats: Sur l’ensemble des praticiens, 690 (4,6%) ont participé à l’étude. 13% suivent de manière stricte les recommandations et 70,5% réalisent un acte clinique le jour de l’urgence : il correspond à 98% à un drainage (par voie muqueuse ou ouverture de la dent). Dans seulement 1/3 des cas la prescription de première intention se portait sur l’amoxicilline seule. 44% y associent des anti-inflammatoires. 68% des praticiens reconnaissent connaître les recommandations de l’ANSM par leur formation initiale (36%), une revue professionnelle (27%) ou un congrès (19%). La plupart suit une formation continue (77% une revue professionnelle, 90% un congrès, 38% un cursus de formation continue théorique). 89% prescrivent des anti-inflammatoires lors de la consultation d’urgence. Conclusion: Il existe peu de données évaluant l’impact des recommandations concernant ce sujet, mais il est communément admis qu’elles sont peu suivies (Gaillat et al 2005), ce que révèle également notre étude. Les raisons invoquées sont multiples : désaccord des praticiens sur l’efficacité des recommandations, manque de temps, contraintes organisationnelles. Bien que la bithérapie soit considérée comme plus efficace par les CD interrogés pour traiter les CCASD, les experts s’accordent à dire qu’elle participe à la création de la résistance bactérienne, considérée comme ≪ l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale ≫, et faisant l’objet d’un plan d’action mondial mis en place par l’OMS et l’ONU en 2015 (OMS, 2017).


2011 ◽  
pp. 111-115
Author(s):  
H Sangho ◽  
A Sidibé Keita ◽  
M Traoré ◽  
M Guindo Traoré ◽  
K Koné ◽  
...  

Introduction : notre étude avait pourobjectifde mesurer le niveau de réalisation des activités du programme de nutrition communautaire (PNC) dans les régions de Koulikoro, Ségou et dans le district de Bamako au Mali. Méthodologie : L'évaluation était ex-post. Elle a été réalisée à travers une étude transversale ets'est déroulée en janvier 2009 dans les 5 CSCOM du programme (Monimpébougou, Faraba, Sébénikoro, NiamakoroI et II). Les entretiens à l'aide d'un questionnaireont été réalisés auprès de 225 femmes enceintes et 225 mères d'enfants de moins de 5 ans. La saisie et l'analyse des données ont été faites avecle logiciel Epi 6. Nous avons fait une analyse uni variée des variables.. Résultats : L'évaluation a montré que le programme a formé 166 relais communautaires au dépistage de la malnutrition aiguë, 15 agents de santé à la prise en charge de la malnutrition aiguë ; a doté tous les relais en vélo, tous  les CSCom en kit de démonstration nutritionnelle et en motos; toutes les Associations de Santé Communautaire ont reçu un moulin dans le but de soutenir les activités de nutrition. Parmi les femmes enceintes enquêtées, 80,9% dormaient sous une moustiquaire imprégnée ; 64,9% ont pris du Fer Acide Folique (FAF) ; 59,1% ont pris de la SulfadoxinePyriméthamine. Parmi les mères d'enfants de moins de 5 ans enquêtées, 86% ont affirmé que l'enfant a pris de la vitamine A; 73,8% ont pris du FAF après l'accouchement et 71,6% des enfants ont été exclusivement allaités au sein jusqu'à 6 mois. Conclusion : Le PNC a amélioré lesindicateurs des centres. Son accompagnement par la communauté sera un atout pour la pérennité.


2008 ◽  
Vol 40 (1) ◽  
pp. 227-245
Author(s):  
Paul Bélanger ◽  
Magali Robitaille

Résumé Les collèges québécois d’enseignement général et professionnel, connus surtout pour leur mandat de formation initiale, sont aujourd’hui confrontés à une nouvelle demande sociale de formation provenant des publics adultes. Comment ces collèges publics vont-ils parvenir à se repositionner sur une scène éducative en pleine transformation ? L’article analyse cette transition ambiguë des cégeps à travers les résistances internes et externes à l’élaboration de leur deuxième mandat ; il repère certaines dynamiques susceptibles de transformer les diverses logiques d’action en cours dans ces institutions. Le mode actuel de régulation hybride de la formation continue, à temps complet et à temps partiel, dans les collèges québécois ne peut être, en raison de ses contradictions, que transitoire.


Phronesis ◽  
2017 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 126-138
Author(s):  
Karen DA SILVA SANTOS ◽  
Patricia ALONSO ◽  
Cinira MAGALI FORTUNA

L’objectif principal de cette étude a été d’analyser les pratiques professionnelles relatives à la lutte antituberculeuse au sein d’un CLAT (centre de lutte antituberculeuse) du centre ouest de la France. Pour ce faire, nous avons mobilisé quelques approches conceptuelles du cadre théorique de l’analyse institutionnelle : l’observation et l’analyse des implications, à travers des entretiens avec des étudiants étrangers, des usagers étrangers ainsi qu’une infirmière et un médecin qui travaillent en CLAT. Nous avons procédé à l’analyse des documents institutionnels disponibles en ligne, à usage professionnel, et utilisé le journal de recherche comme outil afin d’éclairer les interactions et enjeux de la réalité observée. La recherche montre que la formation initiale des professionnels de santé à la tuberculose est insuffisante même si les médecins bénéficient d’une formation plus spécialisée pour travailler en CLAT. Cependant, cette carence n’est pas la principale difficulté. Du point de vue des usagers et des professionnels, celle-ci se situe dans la maîtrise plus ou moins bonne de la langue française. Le processus de communication comme analyseur des pratiques professionnelles est un élément d’identification des aspects d’humanisation dans l’accueil thérapeutique. Les pratiques professionnelles relatives à la lutte antituberculeuse, dans le CLAT observé, apparaissent construites objectivement et subjectivement dans la rencontre des implications libidinales et institutionnelles des professionnels et des usagers.


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