scholarly journals Contribution à l’amélioration de la qualité de la consultation post natale : une étude d’intervention au Centre de Santé Communautaire et Universitaire de Konobougou, Mali

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 22-28
Author(s):  
MB Coulibaly

Introduction : Les six semaines du postpartum constituent une période à risque de morbidité et de mortalité maternelle et néonatale. Pour prévenir ces risques il est recommandé des visites postnatales de la mère et le nouveau-né. Le but de ce travail était de contribuer à l’amélioration de la qualité de la consultation post natale dans le centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Konobougou. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude interventionnelle transversale répétée allant du 01 juillet au 30 novembre 2020 au CSCom-U de Konobougou. Résultats : Nous avons introduit dans cette étude 244 femmes en post partum dont la moitié à l’évaluation initiale et l’autre moitié à l’évaluation finale plus sept agents de santé. La connaissance des signes de danger pour les femmes elles-mêmes et pour les nouveau-nés a respectivement évoluée de 67,2% à 91,8% des cas et de 65,6% à 95,1% des cas. Seulement 14,3% des nouveau-nés étaient examiné à l’évaluation initiale contre 100% à l’évaluation finale grâce au plan d’action. Le résultat de l’examen physique n’était pas annoncé aux femmes dans 71,4% des cas à l’évaluation initiale contre 0% l’évaluation secondaire. Conclusion : Le plan d’action a permis de corriger les insuffisances observées au cours de l’évaluation initiale, d’améliorer la compétence des agents de santé et le niveau de connaissance des femmes. Mots clés : Amélioration qualité, consultation post natale, Konobougou, Mali

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 34-38
Author(s):  
A Konaté

Introduction : La morsure de serpent est un problème de santé publique et fait partie des pathologies négligées selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’objectif était d’évaluer la prise en charge des morsures de serpent en milieu rural. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective qui s’est déroulée du 1er Janvier au 31 Décembre 2020 dans l’aire du centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Ségué. Résultats : Nous avons enregistré dans l’aire de santé de Ségué 25 cas de morsure dont 10 cas (40%) ont été pris en charge au centre de santé et 15 (60%) dans la communauté. La tranche d’âge 15 à 30 ans était la plus touchée (40%), le sexe masculin était de 64% et les cultivateurs étaient les plus touchés avec 36% des cas. Les facteurs à risque pour la morsure étaient la brousse (76%), la saison des pluies (64%) et les travaux champêtres (40%). Nous avons enregistré 100% de guérison dont un seul cas avec séquelle qui avait été traité traditionnellement. Conclusion : Il ressort que la morsure de serpents est un évènement assez négligé dans nos programmes de santé, très souvent les victimes font recours aux soins traditionnels, or l’utilisation du sérum antivenimeux est le traitement de choix. La disponibilité au niveau local des sérums anti venimeux (SAV), la formation continue des agents de santé, et l’éducation de la population doivent être de mise pour améliorer la prise en charge communautaire des envenimations par morsure de serpent. Mots clés : Prise en charge, morsure, serpent, CSCom U Ségué, Mali


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 94-100
Author(s):  
D Coulibaly

Introduction : La période postnatale immédiate est une étape fondamentale d’adaptation physiologique et psychologique pour le nouveau-né. La plupart des difficultés d'adaptation à la vie extra-utérine sont prévisibles et doivent être anticipées. Le but de cette étude était de contribuer à l’amélioration des pratiques de soins essentiels aux nouveau-nés dans le centre de santé communautaire et universitaire (CSCom-U) de Konobougou. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude de recherche action qui s’est déroulée dans la maternité du CSCom U de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli/Région de Ségou du 01 décembre 2020 au 31 janvier 2021. Nous avons introduit dans cette étude 32 mères et 8 agents de santé. Résultats : Les matrones étaient plus représentées avec 62,5% suivies des sages-femmes avec 25%. Avant l’enquête tous les matériels étaient disponibles sauf la sonde naso-gastrique. Suite à notre recommandation l’équipe a décidé de s’en procurer une, ce qui a permis de porter la disponibilité des matériels à 100%. A la phase initiale de l’étude, 25% des mères enquêtées avaient reçu des consignes sur les soins du cordon ombilical, suite à la mise à niveau des prestataires nous avons obtenu une augmentation de 75% à la phase finale soit 100%. Conclusion : Les soins essentiels du nouveau-né restaient insuffisants pour déficit de formation initiale et/ou conti­nue d’une part et pour instabilité du personnel d’autre part. Ainsi, nous avons recommandé une mise en place de programme de formation continue et de suivi-évaluation destiné aux prestataires. Mots clés : Soins essentiels, nouveau-nés, centre de communautaire et universitaire, Konobougou


2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 91-97
Author(s):  
F Sidibé

Introduction : Au Mali, la prévalence au VIH est estimée à 1,1% dans la population générale. Il existe plusieurs défis en matière d'offre de dépistage. L'objectif était d'évaluer l'acceptabilité d'un dépistage sérologique du VIH dans une population rurale basée sur l'utilisation des tests rapides par les Agents de Santé Communautaire dans 8 villages de la commune rurale de Sirakorola au Mali.. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive, reposant sur les Agents de Santé Communautaire (ASC), délivrant des soins de santé au niveau communautaire. Résultats : En 2 mois nous avons couvert 70% des ménages de 8 villages avec un taux d'adhésion des ménages à la stratégie de 97%. Sur un total de 1238 sujets testés, 99,1% avait accepté le test, parmi ces derniers, 97,7% étaient primo-testant. Nous avons dépisté 6 cas positifs (5 femmes et 1 homme) qui étaient tous pour la première fois soumise à un de dépistage. Conclusion : Cette étude contribuera à l'atteinte du premier objectif de l'initiative 90-90-90 OMS/ONUSIDA pour 2020, soit 90% des PVVIH qui connaissent leur statut sérologique.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 29-33
Author(s):  
Dembélé A

Introduction : Le système national de soins au Mali peut être schématisé sous la forme d'une pyramide dont la base représente le Centre de Santé Communautaire (CSCom) pour les soins primaires, le Centre de Santé de Référence (CSRef) constitue le premier niveau de référence suivi des hôpitaux régionaux et au sommet, les hôpitaux nationaux ou (dernier recours médical du pays). L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemio-cliniques des références aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective transversale de Janvier à Juin 2017, soit une période de 6 mois. Elle a concerné les enfants âgés de 1 mois à 15 ans référés aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré quel que soit le motif. L'enquête a été menée par interview des mères ou accompagnantes de l'enfant à leur admission avec une fiche d'enquête après un consentement obtenu au préalable. Résultats : Pendant notre période d'étude, 234 enfants ont été référés sur un total de 565 enfants hospitalisés aux urgences, soit une fréquence de 41,4%. Le sex-ratio était de 1,9 et les nourrissons de moins de 12 mois étaient les plus concernés avec 51,3% des cas. Pour la majorité des cas (126/234), les patients référés venaient des CSRéf soit 53,8%. La dyspnée était le motif de référence le plus fréquent (105 cas/234) suivie de la fièvre (72 cas). C'est pendant les heures de garde (17heure-08heure) que la majorité des patients référés ont été reçu aux urgences soit 59%. Le paludisme était la pathologie de référence la plus fréquente (29,4% des cas) suivi des pathologies broncho-pulmonaires, 17,1%. La durée d'hospitalisation était de 3 jours dans 28,6%. Le taux de létalité était de12, 39%. Conclusion : Malgré des multitudes de structures de santé, une pyramide sanitaire bien codifiée, la référence reste faible dans notre pays. Mots clés: référence, urgence, pédiatrie.


2011 ◽  
pp. 111-115
Author(s):  
H Sangho ◽  
A Sidibé Keita ◽  
M Traoré ◽  
M Guindo Traoré ◽  
K Koné ◽  
...  

Introduction : notre étude avait pourobjectifde mesurer le niveau de réalisation des activités du programme de nutrition communautaire (PNC) dans les régions de Koulikoro, Ségou et dans le district de Bamako au Mali. Méthodologie : L'évaluation était ex-post. Elle a été réalisée à travers une étude transversale ets'est déroulée en janvier 2009 dans les 5 CSCOM du programme (Monimpébougou, Faraba, Sébénikoro, NiamakoroI et II). Les entretiens à l'aide d'un questionnaireont été réalisés auprès de 225 femmes enceintes et 225 mères d'enfants de moins de 5 ans. La saisie et l'analyse des données ont été faites avecle logiciel Epi 6. Nous avons fait une analyse uni variée des variables.. Résultats : L'évaluation a montré que le programme a formé 166 relais communautaires au dépistage de la malnutrition aiguë, 15 agents de santé à la prise en charge de la malnutrition aiguë ; a doté tous les relais en vélo, tous  les CSCom en kit de démonstration nutritionnelle et en motos; toutes les Associations de Santé Communautaire ont reçu un moulin dans le but de soutenir les activités de nutrition. Parmi les femmes enceintes enquêtées, 80,9% dormaient sous une moustiquaire imprégnée ; 64,9% ont pris du Fer Acide Folique (FAF) ; 59,1% ont pris de la SulfadoxinePyriméthamine. Parmi les mères d'enfants de moins de 5 ans enquêtées, 86% ont affirmé que l'enfant a pris de la vitamine A; 73,8% ont pris du FAF après l'accouchement et 71,6% des enfants ont été exclusivement allaités au sein jusqu'à 6 mois. Conclusion : Le PNC a amélioré lesindicateurs des centres. Son accompagnement par la communauté sera un atout pour la pérennité.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 2-3
Author(s):  
E. Peyron

La prise en charge du sujet alcoolodépendant, utilisant les techniques de thérapie cognitivo-comportementales (TCC) a suivi l’évolution de ces techniques. Historiquement, les TCC ont évolué selon trois vagues. La première vague est comportementale et s’inspire directement des théories de l’apprentissage. On cherche dans ce cas à aider le patient à modifier son comportement. La deuxième vague des TCC a été centrée sur les cognitions. Le but du travail psychothérapique était d’aider le patient à favoriser des pensées alternatives lors d’une situation à risque. Depuis les années 2000, est née une troisième vague. Celle-ci se centre sur les relations entre la cognition et l’émotion [4]. L’hypothèse est que les troubles psychiques résulteraient d’une suppression erronée d’information émotionnelle. Par conséquent, la thérapie de la mindfulness – de la pleine conscience –, c’est à dire de l’expérience vécue pleinement de l’ici et maintenant, s’intéresse au contexte des expériences psychologiques. Les premiers programmes de thérapie de la pleine conscience ont été développés pour le sujet souffrant de maladies ou de douleurs chroniques pour améliorer leur qualité de vie [5]. Pour le sujet alcoolodépendant, un programme intégrant la pratique de la mindfulness à la prévention de la rechute (Mindfulness-Based Relapse Therapy: MBRT) [3,6,7]. Ce programme thérapeutique, que nous décrirons, s’appuie sur huit séances hebdomadaires. Nous avons aussi utilisé le programme classique de la mindfulness chez le sujet alcoolodépendant. La thérapie de la pleine conscience nous paraît intéressante à la fois dans la gestion du craving, mais aussi dans la gestion des émotions. Enfin, nous chercherons aussi, à partir des lectures des Stoïciens, d’Augustin (De Trinitate) [2], et d’Arendt (La vie de l’esprit) [1] à expliquer comment la pleine conscience est acceptation, acceptation d’un ordre qui ne dépend pas de nous, mais acceptation constitutive de notre liberté. L’acceptation est donc éthique.


Author(s):  
Sharon Kaasalainen ◽  
Kevin Brazil ◽  
Esther Coker ◽  
Jenny Ploeg ◽  
Ruth Martin-Misener ◽  
...  

RÉSUMÉObjectif : Les objectifs de cette étude étaient double : (1) d’explorer les obstacles à la gestion de la douleur et ceux associés à la mise en œuvre d’un programme de gestion de la douleur en soins de longue durée (SLD) et (2) de développer une approche interprofessionelle afin d’améliorer la gestion de la douleur en soins de longue durée.Méthodes : Une étude de cas a inclus tous les deux éléments, quantitatifs et qualitatifs. Nous avons recueilli des données sur deux sites LTC à l’aide de sept groupes de discussion pour les infirmières autorisées, fournisseurs de soins non réglementés, et médecins, et 10 entretiens avec des autres groupes de fournisseurs de soins de santé, l’administration et des résidents. Nous avons examiné les documents et administré un sondage à court aux participants à l’étude pour évaluer les perceptions des obstacles à la gestion de la douleur.Résultats : Les résultats ont révélé des obstacles à la gestion efficace de la douleur au niveau des soins de longue durée des résidents et des familles, des fournisseurs de soins de santé, et des systèmes de santé. Nous avons ensuite élaboré un modèle à six niveaux, avec les interventions proposées pour surmonter ces obstacles.Conclusions : Ce modèle peut guider le développement d’approches novatrices pour améliorer la gestion de la douleur dans les établissements de soins de longue durée.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 122-136
Author(s):  
L. Baussard ◽  
F. Cousson-Gélie ◽  
I. Nicklès

Objectif : Les études qui s’interrogent sur l’efficacité des interventions non médicamenteuses, dans la prise en charge de la fatigue associée au cancer, comprennent le plus souvent des sessions d’activités physiques adaptées ou des prises en charge psychologiques. Parmi elles se trouve l’hypnose, mais elle est principalement proposée en combinaison avec une autre thérapie, limitant une interprétation en termes d’efficacité. À travers cette revue de la littérature, nous voulons comprendre quelle est la place de l’hypnose pour la prise en charge de la fatigue associée au cancer. Méthode : Nous avons recherché les articles scientifiques indexés dans les bases de données Cochrane, PsycINFO, Pubmed et Web of Science. Les principaux mots clés étaient « fatigue », « cancer » et « hypnosis ». La qualité méthodologique des études a été évaluée. Résultats : Quatre-vingt-deux études ont été recensées. Après sélection, 11 études ont été retenues à la lecture. Les résultats sur l’efficacité de l’hypnose seule (non combinée à une autre thérapie) ont porté sur 6 études. Bien qu’il faille distinguer l’hypnose délivrée par autrui, de l’autohypnose par audioenregistrement, nos résultats indiquent que 4 études rapportent une efficacité significative de l’hypnose pour réduire la fatigue des patients soignés pour un cancer. Conclusion : Au niveau international, trop peu d’études évaluent l’efficacité de l’hypnose en oncologie. Ainsi, sur un symptôme spécifique comme la fatigue, les études se font encore plus rares. De plus, il est difficile d’évaluer l’efficacité d’une méthode pour laquelle l’homogénéisation de la procédure est difficile à mettre en place. Cependant, au regard de cette étude, l’hypnose présente un réel intérêt et une efficacité dans la réduction des symptômes de fatigue.


2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
...  

Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


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