scholarly journals Métastase pancréatique métachrone du cancer du rein : A propos d’un cas

2013 ◽  
Vol 7 (5-6) ◽  
pp. 460 ◽  
Author(s):  
Mohammed Mqirage ◽  
José Antonio Zabala Egurrola ◽  
Jorge García-Olaverri Rodríguez ◽  
Carlos Pertusa Peña

Les métastases pancréatiques du cancer du rein sont rares et surviennent le plus souvent plusieurs années après la néphrectomie. Le traitement chirurgical est souvent possible, permettant une bonne survie à distance. Nous rapportons le cas d’une métastase pancréatique métachrone d’un carcinome rénal à cellules claires 16 ans après la néphrectomie.

Author(s):  
S Fongoro ◽  
AS Fofana ◽  
M Coulibaly ◽  
H Yattara ◽  
K Djiguiba ◽  
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Introduction : La pyélonéphrite emphysémateuse est une infection nécrotique du rein caractérisée par la présence de gaz au sein du parenchyme rénal, des cavités excrétrices ou des espaces péri-rénaux. Objectif : Notre propos est de montrer l'efficacité du traitement médical, surtout au stade précoce de l'affection. Observation : Nous rapportons un cas de pyélonéphrite emphysémateuse chez une femme de 60 ans, diabétique, dont l'évolution a été favorable sous antibiotique sans en avoir recours à la chirurgie. Commentaire : Décrite pour la première fois en 1898, la pyélonéphrite emphysémateuse est une infection grave engageant le pronostic vital. Affection rare, survenant préférentiellement sur terrain diabétique, est liée au développement de germes anaérobies. Elle peut se compliquer d'un choc septique et d'une défaillance multi viscérale. La tomodensitométrie est l'examen de référence qui permet le diagnostic positif par la présence de gaz au sein du parenchyme rénal, des cavités excrétrices ou des espaces péri-rénaux. Les attitudes thérapeutiques divergent entre traitement chirurgical, drainage percutané et traitement conservateur. Conclusion : Cette observation illustre la place du traitement médical au stade précoce de la maladie.


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 93-95
Author(s):  
Farid Aimar ◽  
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Radha Lakehal ◽  
Rabeh Bouharagua ◽  
Rafik Nezel ◽  
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Introduction : La rupture traumatique de l’isthme aortique représente un problème majeur dans la prise en charge du patient polytraumatisé. Dans 90 % des cas, la décélération est le mécanisme principal des lésions de l’isthme. Elle est fatale sur les lieux de l’accident dans 50 à 80 % des cas et 8 à 10 % décèdent dans les six heures suivant l’accident. Dans 80 % des cas, elle est associée à d’autres lésions ; souvent il s’agit d’une rupture complète mettant en jeu le pronostic vital ; Il arrive que la rupture soit d’évolution insidieuse (rupture contenue), elle est découverte au stade d’anévrysme, la tendance naturelle de ces faux anévrismes étant de s’étendre progressivement jusqu’à la rupture. Le traitement chirurgical précoce est longtemps resté la règle malgré des complications péri-opératoires redoutables. L’émergence et le développement du traitement endovasculaire de ces lésions a bouleversé la prise en charge. Nous rapportons 3 cas cliniques. Méthodes : Entre 2001 et 2016, trois patients, âgés de 34, 29 et 43 ans, ont été opérés au sein de notre établissement. Un patient a eu une rupture aortique traumatique aiguë, deux avaient un anévrisme traumatique chronique de l'isthme aortique. Le diagnostic a été évoqué chez un patient devant l’apparition d’une voix rauque, à l’examen radiologique chez un patient et dans les suites du traumatisme pour le dernier devant la constatation d’un épanchement pleural et élargissement du médiastin. Le diagnostic a été confirmé par la pratique d’une tomodensitométrie thoracique. La réparation a été pratiquée sous circulation fémoro-fémorale d’assistance, l’anévrysme a été abordé par thoracotomie postérolatérale gauche. La réparation a consisté en une mise à plat puis en une résection de l’anévrysme et implantation d’un tube prothétique. Résultat : Aucun décès hospitalier ni de complications neurologiques et aucun patient n’a été repris pour hémorragie. Un patient a développé une insuffisance rénale aigue secondaire à une rhabdomyolyse du membre inférieur et qui a bénéficié d’une hémodialyse avec récupération à la fin de la troisième semaine. Conclusion : La rupture traumatique de l’isthme aortique est une complication grave mettant en jeu le pronostic vital souvent sur les lieux de l’accident, avec le recul des différents auteurs, pour une certaine catégorie de patients le traitement chirurgical peut être retardé sous couvert d’un traitement médical (vasodilatateur et bétabloquant) ; ceci sous surveillance médical stricte. L’avènement des techniques endovasculaires a changé le pronostic de ces patients (mortalité opératoire et complications neurologiques essentiellement).


2021 ◽  
Vol 8 (2) ◽  
pp. 185-188
Author(s):  
Mounira Boukredera ◽  
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Mohamed Khenfri ◽  
Assya Benhabiles

Les luxations de l’épaule peuvent s'associer à une paralysie du plexus brachial. Cette association lésionnelle a été décrite pour la première fois en 1910 par Delbet et Cauchoix. Elles surviennent souvent lors des accidents de la voie publique par des traumatismes violents de la ceinture scapulaire mais peuvent aussi survenir suite à des chutes banales sur le moignon de l’épaule. La paralysie du plexus brachial est rarement totale. Il s’agit souvent d’une atteinte partielle touchant essentiellement le tronc secondaire postérieur et les branches terminales. La prise en charge de ces lésions n’est pas unanime. L’abstention thérapeutique est majoritairement adoptée et le traitement chirurgical en urgence ne se conçoit que s’il existe une lésion vasculaire associée. Ces atteintes neurologiques sont de bon pronostic car il s’agit souvent d’une neurapraxie qui récupère dans quelques mois. L’indication chirurgicale en l’absence de récupération clinique ou électrique doit être posée avant le sixième mois. Nous rapportons les cas de 03 patients adultes ayant présenté des troubles neurologiques de gravité variable suite à des luxations antérieures de l’épaule. L’objectif est de discuter les particularités de cette association lésionnelle.


Swiss Surgery ◽  
2000 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 88-91
Author(s):  
Tevaearai ◽  
Mueller ◽  
Vogt ◽  
von Segesser ◽  
Stumpe

La coarctation de l'aorte est de nos jours rarement observée chez les patients adultes, cette pathologie étant généralement détectée et corrigée chirurgicalement durant la petite enfance. Non traitée, la maladie conduit au développement d'une hypertension artérielle (HTA) importante et l'évolution naturelle amène souvent au décès précoce. Nous rapportons les cas de 3 patients de plus de 30 ans, récemment opérés dans nos services, de coarctation aortique non détectées auparavant. Dans 2 cas, il s'agissait de ressortissants étrangers, de 46 et 32 ans, chez qui l'examen médical a mis en évidence une hypertension artérielle et l'absence de pouls palpables aux membres inférieurs. Le 3ème patient, suisse de 33 ans, présentait un examen clinique similaire. Dans les 3 situations, la radio du thorax montrait des érosions costales évidentes et le diagnostic suspecté de coarctation a été confirmé par l'angiographie. 3 techniques chirurgicales différentes ont été employées, selon la situation per-opératoire. Dans un cas, la résection de la sténose a pu être suivie d'une anastomose termino-terminale directe. Chez un patient, l'obstacle était complet et s'étendait sur 3cm. Le segment réséqué a été remplacé par une prothèse de Dacron. Dans le 3ème cas, nous avons opté pour une plastie d'élargissement par patch synthétique. A chaque fois, les suites opératoires ont été simples et dans tous les cas, les pouls étaient à nouveau palpables aux niveaux des artères fémorales. Malgré l'âge parfois avancé, il faut se rappeler de la possibilité d'une coarctation de l'aorte chez un patient sévèrement hypertendu, sachant que le bénéfice du traitement chirurgical est certain.


2021 ◽  
Vol 9 (09) ◽  
pp. 591-595
Author(s):  
Ngakani Offobo S. Owono J.P ◽  
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Diallo Kadidiatou F. ◽  
Socaras Poduermo ◽  
Aseke Ondo Ndong JF Ngakani Offobo Silvere ◽  
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Lelephantiasis peno-scrotal ou lymphoedeme peno scrotal est une pathologie frequente dans les zones dendemie filarienne. En dehors de ce contexte epidemiologique, cette pathologie est rare detiologies differentes, souvent idiopathique. La gêne fonctionnelle et laspect inesthetique qui en resultent imposent un traitement chirurgical lourd mais avec des resultats fonctionnels satisfaisants. Nous rapportons deux cas delephantiasis peno scrotale a travers une revue de la litterature, traites par une resection large des tissus atteints selon la technique de GREFF.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 129-131
Author(s):  
Ouanassa Hamouda ◽  
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Mohamed Mouhoub ◽  
Ammar Haouimi ◽  
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Le kyste hydatique est une parasitose qui sévit à l’état endémique en Algérie. Nous rapportons un cas rare d’une patiente de 16 ans, admise aux urgences chirurgicales pour des douleurs abdominales suite à un traumatisme. Le diagnostic d’hydatidose à la fois hépatique et péritonéale a été posé par la radiologie et confirmé par la sérologie hydatique et l´examen parasitologique du liquide péritonéal. Le traitement chirurgical a été instauré, avec bonne évolution. Nous essayons à partir de ce cas et à travers une revue de littérature, de préciser les difficultés diagnostiques et thérapeutiques rencontrées dans la prise en charge des kystes hydatiques, surtout compliquées suite à un traumatisme.


2015 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 85-88
Author(s):  
Wissem Merzouki ◽  
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Saida Khouni ◽  
Ali Benazza ◽  
Omar Bafdel ◽  
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L'endométriose est une affection gynécologique touchant 5 à 10 % des femmes en activité génitale. La localisation intestinale est la forme extra pelvienne la plus fréquente de l’endométriose ; son diagnostic reste difficile et peut même simuler, dans certains cas, un cancer du colon. Nous rapportons 2 observations cliniques d’endométriose colique, la première à localisation rare caecoappendiculaire suspecte de malignité et la deuxième de siège rectal, chez 2 jeunes femmes mariées en pleine activité génitale dont une est nullipare. Dans les 2 cas, la découverte de la masse endométriotique a été radiologique (TDM abdomino-pelvienne, IRM pelvienne) réalisée à la suite de manifestations cliniques assez variables (douleurs pelviennes chroniques, dyschésie rectale). L’atteinte digestive est dans les 2 cas associée à une atteinte gynécologique ; la coloscopie a été normale chez la première patiente ; par contre elle a mis en évidence chez la deuxième patiente au 5ème jour du cycle, une rectite congestive avec un aspect bombé correspondant à la compression de l’endométriose de la cloison recto-vaginale. Les 2 patientes ont reçu un traitement hormonal (contraceptif) pendant une durée de 3 à 6 mois avec un contrôle gynécologique ; par contre la patiente chez qui on a découvert une masse cœco-appendiculaire suspecte, a bénéficié d’un traitement chirurgical radical. L’évolution sous traitement a été favorable chez les 2 patientes.


2008 ◽  
Vol 18 (4) ◽  
pp. 197-203 ◽  
Author(s):  
Y. Neuzillet ◽  
J.-M. Correas ◽  
B. Escudier ◽  
M. de Fromont ◽  
H. Lang ◽  
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2019 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 26-28
Author(s):  
M. Kirsch ◽  
C. Fabbri ◽  
B. Vendeville ◽  
L. Randazzo ◽  
F. Collignon ◽  
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Les carcinomes épidermoïdes (CE) peuvent compliquer des plaies chroniques négligées, en particulier chez le patient diabétique. L’envahissement osseux est rare mais est de pronostic péjoratif et nécessite un traitement le plus souvent radical. Nous rapportons ici le cas d’une patiente de 62 ans, diabétique, qui présentait une lésion évolutive, depuis un an, présente sur le bord antérolatéral du pied gauche et responsable d’un écoulement sanglant intermittent. La biopsie mettait en évidence un CE. Nous avons retenu l’indication d’un traitement chirurgical par amputation transtibiale.


2019 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 29-31
Author(s):  
E. Boumediane ◽  
T. Farid ◽  
I. Abkari ◽  
A. Benhima ◽  
H. Saidi

Les carcinomes épidermoïdes (CE) sont de localisation rare au niveau du pied. Dans la littérature, ils sont souvent décrits comme étant des lésions faisant suite à une plaie ou une ostéite chronique. Néanmoins, quelques cas ont été décrits chez les sujets diabétiques. Nous rapportons ici le cas d’une patiente de 53 ans, diabétique, qui consulte devant l’apparition d’une lésion évolutive, depuis huit mois, présente sur le bord antérolatéral du pied droit, étant devenue invalidante dans les activités quotidiennes. La biopsie a mis en évidence un CE. La patiente a bénéficié d’un traitement chirurgical radical par amputation transtibiale.


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