scholarly journals Efficacité des pratiques de maintien en emploi des cadres de 50 ans et plus

2004 ◽  
Vol 58 (4) ◽  
pp. 590-619 ◽  
Author(s):  
Gilles Guérin ◽  
Tania Saba

Dans le contexte actuel de pénuries de compétences, la fonction ressources humaines — après avoir encouragé les départs anticipés — se voit confrontée au défi de maintenir en emploi les employés vieillissants. Après avoir passé en revue les principales pratiques de gestion associées à la rétention des employés de 50 ans et plus, les auteurs mesurent leur effet sur l’extension de la vie professionnelle de 402 cadres des services sociaux et de santé de Montréal. Les résultats, une fois validés à partir de ceux de deux autres sources de données (tirés de la même enquête), permettent d’élaborer une stratégie de maintien en emploi axée sur les quatre dimensions suivantes : 1) élaboration d’un projet de fin de carrière, 2) aménagement du temps de travail, 3) amélioration de la qualité de vie au travail, 4) stimulants financiers.

Gestion ◽  
2002 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 64
Author(s):  
Céline Bareil ◽  
Jean-Sébastien Boudrias ◽  
André Savoie

2005 ◽  
Vol 38 (2-3) ◽  
pp. 220-245 ◽  
Author(s):  
Jean Trugeon

Une étude a été menée afin d'établir l'importance relative du processus de régionalisation dans le domaine de la santé et des services sociaux au Québec de 1971 à 1987. Les différents mandats confiés aux C.R.S.S.S. par le gouvernement du Québec durant cette période ont été recensés et analysés à l'aide d'une grille à cinq niveaux permettant d'en juger l'importance relative. Chacun des niveaux fait référence à des substrats (ressources humaines, matérielles, monétaires, information, etc.) différents. De plus, chaque niveau distingue trois types de pouvoir : de recommandation, de coordination et de commandement. L'examen auquel ont été soumis les mandats confiés aux C.R.S.S.S. depuis 1971 permet de conclure que le processus de régionalisation a connu des hauts et des bas s'apparentant davantage à une valse-hésitation qu'à une véritable politique de décentralisation.


2014 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 102-119
Author(s):  
Robert Ladouceur ◽  
Patricia-Maude Fournier ◽  
Sophie Lafond ◽  
Annie Goulet ◽  
Hélène Simoneau ◽  
...  

JEu me questionne est le premier programme québécois d’intervention semi-autonome conçu pour venir en aide aux joueurs désirant exercer un meilleur contrôle sur leurs habitudes de jeu. Ce programme pourrait être offert dans les centres de santé et de services sociaux (CSSS), l’une des portes d’entrée pour les demandes de services en jeu problématique. Plusieurs CSSS du Québec qui offrent des services de première ligne à une clientèle variée intègrent déjà à leur offre de service un programme d’autotraitement pour les problèmes de consommation d’alcool. Un programme tel JEu me questionne correspond-il à un besoin et à un intérêt pour les CSSS ? L’étude vise à documenter la situation actuelle des services offerts en CSSS en matière de jeu et à vérifier la perception des administrateurs et des intervenants des CSSS à l’égard d’une éventuelle offre de ce programme dans leur milieu. Quatre-vingt-deux intervenants et seize administrateurs recrutés dans neuf CSSS du Québec ont rempli un questionnaire élaboré pour les besoins de l’étude. Les résultats montrent que près de 70 % des CSSS n’offrent pas de services d’intervention précoce pour les problèmes de jeu, redirigeant plutôt les demandeurs vers des ressources spécialisées. La majorité des répondants (65 %) affiche un intérêt pour offrir ce programme dans leur établissement et perçoit qu’il répondrait à un besoin des usagers. Pour réaliser cette offre, les répondants soulèvent l’importance d’une formation adéquate, la présence de ressources en quantité suffisante, la concertation des milieux cliniques et la promotion du service. Le manque de temps et de ressources humaines et financières représente le principal obstacle. Des solutions à ces contraintes sont discutées, dont la gestion centralisée de ce programme pour un meilleur accès aux joueurs.


2008 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 133-140
Author(s):  
Paul-R. Bélanger

Résumé La Commission Rochon a observé le profond malaise qui sévit parmi les praticiens sociaux, et les commissaires l'ont attribué au style de gestion qualifié de tayloriste. Pour remédier à ce problème, les commissaires ont proposé un style de gestion participatif. S'agit-il réellement d'un nouveau style de gestion, ou est-ce une nouvelle version du taylorisme pourtant décrié? Le modèle des ressources humaines constitue-t-il une véritable solution de rechange ou quels sont les éléments d'un style de gestion renouvelé? Voilà les questions que l'auteur traite dans cet article.


Author(s):  
Isabelle Hansez ◽  
Laurent Taskin ◽  
Jacques-François Thisse

Dans ce numéro spécial de Regards économiques, trois expertises dialoguent afin d’offrir une compréhension multidisciplinaire du «télétravail» aujourd’hui et demain : D’un point de vue économique, la question clé demeure celle de l’incidence d’une pratique intensive de télétravail à domicile sur la mobilité, les villes et l’économie dans son ensemble. Le gain espéré de productivité au travail sous-tend le développement du télétravail. Souvent déclaré, mais rarement mesuré de façon précise, des rares études montrent néanmoins une relation de cause à effet entre la pratique du travail à domicile et un surcroît de productivité au travail. Mais, qu’en sera-t-il demain sur le long terme ? Et quel impact une pratique plus forte du télétravail peut-elle avoir sur la demande et l’offre immobilières dans les villes et sur les marchés locaux du travail ? Ce sont quelques-unes des analyses développées par Jacques-François Thisse, professeur émérite d’économie à l’UCLouvain. Du point de vue des organisations et du management, la pratique du télétravail a conduit à revisiter les processus de régulation du rapport au travail (tels que le contrôle et l’autonomie au travail, les styles de management, l’identité au travail, la productivité et l’équilibre entre sphères privée et professionnelle). Autre enjeu pour les entreprises ? La gestion de la distance sur les comportements au travail (notamment l’hyper connexion ou l’invisibilisation). Selon Laurent Taskin, professeur en sciences de gestion à l’UCLouvain, le futur verra s’intensifier le télétravail. L’enjeu organisationnel et managérial clé de l’après-covid sera donc de réinventer de nouvelles routines de travail autour de la présence, là où c’était la distance qui était régulée avant la crise covid. C’est cette réflexion qui permettra de préserver et valoriser l’innovation, la créativité et la socialisation. Du point de vue des individus, les recherches sur le télétravail ont identifié de longue date des effets plutôt positifs en termes de satisfaction, de motivation, de bien-être ou de fidélisation, justifiant une demande, de la part des travailleurs, pour ce type d’arrangement. Se basant sur une enquête menée durant le premier confinement en Belgique, Isabelle Hansez, professeure de psychologie à l’ULiège, offre une perspective nuancée des conditions de la pratique du télétravail durant le confinement et des perspectives affichées par les personnes sondées. Plus que jamais, semble-t-il, la dimension du bien-être au travail semble clé dans la valorisation du télétravail par les individus et montre aussi les disparités de situations (familiale, professionnelle) qui amènent à apprécier différemment la flexibilité offerte par le télétravail.   Ces trois regards se complètent et permettent, in fine, d’identifier les équilibres et les tensions qui caractérisent le développement du télétravail. Et donner des pistes qui pourront satisfaire à la fois les travailleurs, les managers, les entreprises et les acteurs qui vivent de la présence des travailleurs sur leur lieu de travail (commerces, services, entretien…) ? Voici les principaux enseignements et recommandations des trois scientifiques : L’accroissement de productivité dû à la pratique du télétravail est lié à sa fréquence : au-delà de deux jours par semaine ou de 50% du temps de travail, l’impact sur la productivité s’atténue ; Le développement du télétravail peut potentiellement modifier la consommation d’espace de bureau (décroissance) et domestique (croissance), dans un mouvement qui risque de dévitaliser les centres urbains et d’affaires ; La pratique plus intensive du télétravail menace l’existence de communautés de travail au sein des organisations, au profit de liens plus formels et instrumentaux avec l’organisation et les collectifs de travail ; Pour les travailleurs, la pratique du télétravail est source de satisfactions (autonomie, flexibilité, par exemple) mais aussi d’inconfort (ergonomie, conflit privé-professionnel, ambiguïté des attentes, par exemple) ; Les politiques publiques doivent d’urgence proposer des solutions de mobilité afin de faciliter l’accès aux centres urbains, pour les travailleurs, et juguler une potentielle désertion de ceux-ci par les quartiers d’affaire—la mobilité étant le premier facteur de choix pour le télétravail ; Les employeurs doivent formaliser la possibilité de télétravail dans des accords collectifs négociés et permettre à leurs salariés d’être dans de bonnes conditions de travail à domicile, a fortiori si le télétravail fait l’objet d’une politique organisationnelle ou de gestion des ressources humaines ; Le management doit réguler la présence des équipes de travail en tenant compte de leurs réalités propres (activités, par exemple) afin de préserver les liens sociaux, garants d’une performance de long terme ; Les travailleurs sont invités à organiser leurs temps et leurs espaces privé et professionnel de sorte à permettre une conciliation harmonieuse.


Author(s):  
Laurent Taskin

Malgré la signature récente d’une convention collective de travail (CCT) précisant le cadre juridique de l’exercice du télétravail, ce numéro de Regards économiques soutient que la régulation du télétravail constitue avant tout un défi pour le management. C’est au sein des entreprises que celui-ci est appelé à être régulé, au-delà d’un cadre juridique plus ou moins contraignant. Depuis une trentaine d’années, le télétravail est parfois l’objet des fantasmes les plus fous : outre les projections dont son développement fait l’objet, il est parfois cité comme panacée à des maux aussi divers que la pollution des villes, la gestion des fins de carrière ou encore récemment la grippe aviaire ! Aujourd’hui, il s’impose dans les entreprises comme un mode d’organisation flexible du travail qui semble répondre aux préoccupations du moment en matière de mobilité ou de qualité de vie. Dans un contexte de transformation du travail (sous l’impulsion de la flexibilité, des technologies de l’information et de la communication (TIC), de l’individualisation et de l’accent mis sur les compétences individuelles) et dans un cadre juridique inadapté, le télétravail s’est surtout développé de manière informelle; certaines études estimant même que plus de 78 % des télétravailleurs Belges le sont sans avenant au contrat de travail, sans convention locale ou sans accord d’aucun type. C’est donc d’abord son manque de formalisation qui a appelé à une régulation nouvelle. Le cadre réglementaire constitue, certes, un premier niveau de régulation du télétravail. La loi de 1996 relative au travail à domicile, l’accord cadre européen signé en 2002 et transposé en Belgique par une CCT signée en novembre 2005 (et qui devrait entrer en application au plus tard le 1er juillet 2006) sont les principaux éléments de cette régulation nécessaire, mais non suffisante. Car, si le télétravail questionne le droit social, il remet surtout en question certaines pratiques de gestion, particulièrement en matière de gestion des ressources humaines. Le véritable enjeu du télétravail, que nous avons nommé «déspacialisation», se situe donc bien dans la gestion de cette distance non seulement physique du travailleur, mais aussi et surtout psychosociologique, liée à l’éloignement d’avec son environnement de travail au sens large (collègues, espaces communs, échanges informels et formels, etc.). Le télétravail questionne, en effet, la règle des trois unités (de lieu, de temps et d’action) qui caractérise traditionnellement l’exercice de toute activité professionnelle et managériale. De ce bouleversement majeur émergent certains enjeux socio-économiques et de gestion, tels que la conciliation entre vie privée et vie professionnelle - lorsque le travail pénètre l’espace et les temps privés -, l’exercice du contrôle managérial, la disponibilité, la productivité, le rôle de la fonction d’encadrement ou encore l’implication des travailleurs. C’est dans ce contexte et à ce niveau que se pose la question de la régulation de l’activité professionnelle, lorsqu’elle se trouve ainsi «déspacialisée». C’est sous la forme d’une régulation conjointe, au sens de J-D Reynaud (1989), que nous imaginons cette régulation de la distance au sein des organisations. C’est-à-dire une régulation qui ne soit pas seulement le fruit du management, mais qui puisse être concertée et investie d’un certain sens collectif, dans le cadre d’arrangements (de conventions) construits par les acteurs locaux, autour des motivations et des modalités de développement du télétravail, mais aussi des pratiques spécifiques de gestion à mettre en place, spécialement en matière de management humain : tactiques de socialisation particulières (réunions hebdomadaires, espaces de dialogue autour de l’expérience de télétravail), transition du rôle de manager-superviseur vers celui de manager-coach (suivi qualitatif du travail effectué en dehors des locaux de l’entreprise, gestion des temps de non-présence dans les bureaux, reconnaissance de la situation de télétravail auprès des collègues, etc.), aménagement du contrat social (confiance, loyauté, transparence au niveau des attentes, des critères d’accès au télétravail), etc. C’est à ce titre que le télétravail, parce qu’il appelle une gestion qui dépasse les frontières traditionnelles de la relation d’emploi, constitue un enjeu pour la fonction ressources humaines elle-même, en questionnant sa légitimité de garant du contrat social. Les enjeux de la régulation du télétravail se situent au sein même des organisations, en grande partie dans les mains du management.


2012 ◽  
Vol 25 (2) ◽  
pp. 159-168 ◽  
Author(s):  
X. BOIVIN ◽  
S. BENSOUSSAN ◽  
N. L’HOTELLIER ◽  
L. BIGNON ◽  
H. BRIVES ◽  
...  

Le statut juridique de l’animal reconnu comme «être sensible», induit de fait qu’une réflexion sur le travail en élevage et la relation homme-animal doit prendre en compte le point de vue de l’éleveur, et celui de l’animal. Les enjeux sociétaux, se situent autant en termes d’efficacité du travail et de qualité de vie pour les professions agricoles, qu’en terme de bien-être animal. Cet article de synthèse s’intéresse à la pluridisciplinarité, en particulier entre sciences sociales et éthologie afin de comprendre et d’améliorer les pratiques d’élevage déterminantes dans la relation homme-animal. L’analyse du temps de travail, regardée sous l’angle des contacts hommeanimal révèle une forte diversité suivant les filières et les exploitations. Les diversités de profils des éleveurs, de leurs représentations de l’animal et du travail avec l’animal, et de leurs logiques d’élevage sont rapportées. De son côté, l’éthologie définit un cadre conceptuel fondé sur le fait que l’éleveur et l’animal construisent par leurs interactions répétées une relation interindividuelle qui leur permet de prévoir l’issue de leurs futures interactions. La réaction des animaux à l’homme traduit donc une synthèse des interactions passées et permet d’une certaine façon d’évaluer leur relation. Les études en éthologie montrent que l’animal intègre effectivement l’homme dans son univers relationnel. L’article pointe l’intérêt de décrire la variabilité des pratiques relationnelles de l’éleveur et de les évaluer afin d’obtenir une relation homme-animal bénéfique tant pour l’homme que pour l’animal.


2017 ◽  
Vol 72 (2) ◽  
pp. 345-369
Author(s):  
Pauline de Becdelièvre ◽  
François Grima

À partir d’une recherche qualitative auprès de 48 ex-militants syndicaux ayant eu plus de 80% de leur temps de travail pour leur syndicat, de 10 directeurs des Ressources humaines et de trois organisations syndicales, une organisation patronale et un cabinet d’accompagnement, cet article questionne la reconversion des militants syndicaux en dehors de la sphère syndicale. En s’appuyant sur le contexte français et la littérature existante sur la reconversion des militants syndicaux, nos travaux soulignent les stratégies mises en place par les ex-militants afin d’assurer leur employabilité militante externe. Ces stratégies sont influencées par la perception qu’ils ont de leur employabilité. Plusieurs facteurs externes et individuels affectent cette perception. Les facteurs individuels sont le capital social perçu, la nature du départ (subi ou volontaire), le niveau de poste précèdent et le niveau atteint dans l’organisation syndicale. Ces facteurs individuels n’expliquent pas tout. D’autres facteurs externes, tels la stigmatisation dont peut faire l’objet le militant à cause de son engagement syndical, le lien contractuel et l’accompagnement du syndicat, expliquent la perception que le militant a de son employabilité. Celle-ci entraine soit une non mobilisation du capital social, soit une mobilisation offensive du capital social. Dans ce dernier cas, l’ex-permanent peut subir une phase d’observation de la part de l’entreprise d’accueil. En s’intéressant à la reconversion syndicale, cette recherche constitue un renversement de positionnement par rapport aux nombreux travaux analysant la carrière syndicale. Le capital social des militants n’est plus pensé au sein de l’organisation syndicale, mais en dehors de celle-ci, et il permet de proposer le concept d’employabilité militante externe, à savoir la capacité d’un ex-militant syndical d’obtenir un travail et de se maintenir en emploi en dehors du syndicat grâce à la mobilisation de son capital social.


2008 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 59-70 ◽  
Author(s):  
D. POMIÈS ◽  
P.G. MARNET ◽  
S. COURNUT ◽  
F. BARILLET ◽  
J. GUINARD-FLAMENT ◽  
...  

Depuis quelques années, les éleveurs laitiers français aspirent à une meilleure maîtrise de leur temps de travail, notamment vis-à-vis de la traite biquotidienne qui représente près de 50% de l’astreinte. C’est dans cette optique que l’INRA a évalué et/ou mis au point des outils et des conduites de traite innovants. Chez les bovins, les travaux menés sur le robot de traite ont mis en évidence une bonne adaptation des animaux à la machine et une production laitière peu modifiée, hormis une augmentation de la lipolyse et des spores butyriques du lait. Mais le prix élevé du robot et son utilisation au pâturage sont un frein pour de nombreux éleveurs. A l’opposé, la traite une seule fois par jour (monotraite) est une pratique peu coûteuse, rapide à mettre en oeuvre et réversible. Elle entraîne une diminution de la production laitière (de - 15 à - 46% selon l’espèce et le contexte) associée à un lait plus riche en protéines et matières grasses. L’utilisation prolongée de la monotraite pouvant entraîner une dégradation de la santé de la mamelle et de la qualité du lait, sa mise en oeuvre se limite généralement à quelques semaines. La suppression de la traite du dimanche soir, la modulation des horaires de traite ou la monotraite en présence du jeune sont d’autres alternatives à la traite «classique», qui permettent de répondre en partie aux aspirations des éleveurs à une meilleure qualité de vie. Le développement de ces conduites repose en grande partie sur la possibilité de sélectionner des femelles laitières aptes à tolérer de longs intervalles entre traites.


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