scholarly journals Les impacts de la présence de la rémunération variable sur la participation aux activités syndicales locales

2010 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 39-64
Author(s):  
Stéphane Renaud ◽  
Suzanne Dupuis

Le but de cet article est de connaître les impacts de la présence de la rémunération variable sur la vie syndicale, particulièrement sur la participation aux activités syndicales locales. Pour répondre à cette question de recherche, nous avons émis trois hypothèses basées sur deux approches théoriques, soit la théorie de l’équité d’Adams (1965) et la théorie du conflit industriel de Wheeler (1985). Nous croyons que la participation aux activités syndicales locales sera accrue dans les syndicats où il y a présence de rémunération variable de nature individuelle par rapport aux syndicats où il n’y en a pas. Par ailleurs, nous croyons que la présence de la rémunération variable de nature collective aura l’effet contraire sur la participation syndicale, c’est-à-dire que les membres participeront moins que dans les syndicats où il n’y en a pas. Enfin, notre troisième hypothèse est conséquente des deux premières à l’effet que les membres des syndicats où il y a de la rémunération variable de nature individuelle participeront plus que ceux où il y de la rémunération variable de nature collective. Afin de vérifier empiriquement nos hypothèses, nous avons conduit une enquête par questionnaire auprès de l’exécutif des syndicats locaux de quatre fédérations affiliées à la CSN. Des 894 questionnaires acheminés, 234 questionnaires utilisables nous été retournés. Bien que les résultats démontrent que notre modèle est adéquat pour expliquer la participation syndicale, nos trois hypothèses sont infirmées. Nos résultats démontrent que les membres des syndicats où il y a de la rémunération variable de nature individuelle participent moins que les autres alors que ceux ayant de la rémunération variable de nature collective participent plus et conséquemment la troisième hypothèse est aussi infirmée. Cet article se termine par la conclusion qui inclut les implications pour les acteurs en relations industrielles et identifie des pistes pour de futures recherches.

2015 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 55-66 ◽  
Author(s):  
Jean-Philippe Després ◽  
Francis Dubé

Les recherches théoriques et empiriques sur l’improvisation musicale n’offrent toujours pas de réponse satisfaisante à la question qui préoccupe le plus les praticiens, à savoir : « Comment l’improvisation peut-elle être enseignée de manière efficace ? ». Pour répondre à cette question, nous avons effectué une analyse des écrits scientifiques portant sur l’improvisation musicale. Après avoir appliqué la stratégie proposée par Vallerand et Hess (2000) pour sélectionner les écrits pertinents à notre domaine de recherche, nous avons procédé à une analyse de contenu de ces écrits, en suivant le modèle mixte de L’Écuyer (1987). Notre analyse a permis d’identifier les principales composantes cognitives de l’improvisation musicale et applications pédagogiques proposées dans la littérature pour l’enseignement-apprentissage de cette compétence. De plus, cette recension des écrits nous a permis de constater que certaines composantes cognitives de l’improvisation sont mentionnées par plusieurs chercheurs. Pour cette raison, nous croyons qu’elles devraient être prises en compte lors de l’intégration de l’improvisation musicale à la démarche d’apprentissage de l’élève. Par ailleurs, nous avons également constaté que les fondements empiriques des modèles actuels de l’improvisation ne sont pas suffisamment détaillés, ce qui affaiblit leur validité. Ce constat nous amène à conclure que les effets des applications pédagogiques proposées dans la littérature devraient être vérifiés par la recherche scientifique afin de s’assurer de leur efficacité.


2005 ◽  
Vol 8 (3) ◽  
pp. 319-349
Author(s):  
Claude Beauchamp

Dans la société canadienne-française traditionnelle, le leadership était assez simple. Il était constitué du curé et des notables locaux, ordinairement le médecin et le notaire. Aujourd'hui, la situation est beaucoup plus complexe et les élites traditionnelles sont loin d'avoir le même pouvoir d'attraction. En milieu rural, elles ont perdu de l'influence au profit du gérant de la caisse populaire ou de l'instituteur, par exemple. Dans les milieux plus industrialisés, le syndicalisme a, lui aussi, favorisé chez nous l'émergence de nouvelles élites. Il n'est pas rare de voir le président d'un syndicat local sollicité pour occuper un poste au conseil municipal ou à la commission scolaire. De plus en plus, les officiers syndicaux exercent une influence, non seulement dans l'usine, mais aussi dans la municipalité, parfois même dans la région. À un autre échelon, nous retrouvons les permanents syndicaux. Peu nombreux il y a quelques années, ils sont aujourd'hui environ deux cents dans la seule Confédération des syndicats nationaux et ils sont répartis dans les principaux centres industriels de la province. Ces permanents syndicaux exercent un véritable leadership, d'abord sur les officiers et les membres des syndicats avec lesquels ils ont particulièrement à travailler, ensuite dans leur propre milieu, car eux aussi sont souvent sollicités pour assumer des responsabilités dans leur paroisse ou dans leur municipalité. Nous croyons que l'étude de ces nouvelles élites constitue une voie privilégiée pour expliquer l'évolution du Canada français. Elle nous permet de la saisir dans son dynamisme interne, en nous adressant à ceux-là qui sont non seulement les témoins de cette évolution mais qui la provoquent et l'orientent. Nous avons choisi de nous intéresser plus particulièrement aux permanents syndicaux. Parmi ceux-ci, nous retrouvons deux groupes : ceux qui ont accédé à cette fonction après avoir fait des études supérieures, généralement un cours universitaire ; ceux qui viennent de la base, ceux qui ont travaillé en usine ou dans des chantiers de construction, ont occupé diverses fonctions à l'intérieur de leur syndicat et qui, par la suite, furent libérés pour devenir permanents syndicaux. Il ne sera question ici que de ces derniers. Quelques permanents syndicaux sont au service de certains syndicats locaux dont les effectifs sont assez considérables mais la plupart sont à l'emploi, soit d'une fédération ou d'un conseil central, soit de la Confédération des syndicats nationaux comme telle. Le permanent syndical peut s'occuper de l'organisation de nouveaux syndicats, de la négociation des conventions collectives, de la discussion des griefs, de la préparation et de la direction des grèves ; il peut aussi être affecté à divers services comme le Service d'éducation. Il est habituellement agent d'affaires, organisateur ou conseiller technique. La plupart des permanents sont attachés à une fonction particulière, mais d'autres voient à l'ensemble des problèmes touchant la vie syndicale. Nous avons centré notre recherche sur les seuls permanents syndicaux d'origine ouvrière travaillant à l'intérieur des cadres de la Confédération des syndicats nationaux. Nous avons aussi limité notre échantillon aux permanents syndicaux travaillant à Montréal et à Québec. Ne disposant pas d'une longue période de temps pour effectuer ces entrevues, celles-ci ont été faites auprès des permanents qui pouvaient nous consacrer quelques heures sans trop de délais. Nous devons dire qu'ils étaient plutôt rares ; nous avons pu en rencontrer cinq à Montréal et quatre à Québec. L'âge de ces permanents varie entre trente-deux et soixante-sept ans. Six d'entre eux sont originaires d'un milieu industriel et urbain, les trois autres sont fils de cultivateurs. Leur degré d'instruction est en moyenne plus élevé que celui de l'ensemble des gens de leur génération. Le plus vieux a quitté l'école après la cinquième année, deux après la sixième, mais les autres ont fait une dixième année ou, encore, quelques années du cours classique. Presque tous ont pu parfaire leur instruction, surtout à la suite de leur participation à diverses associations, particulièrement à la Jeunesse ouvrière catholique ou au syndicalisme. Comme permanents syndicaux, ils ont de plus participé, chaque année, à diverses sessions d'étude. Tous nos informateurs ont commencé à travailler assez tôt : l'un à douze ans, les autres avant dix-sept ans. C'est dire que tous connurent pendant au moins quelques années, certains même pendant quinze ou vingt ans, la vie de travail en usine ou dans des chantiers de construction. Tous furent membres actifs d'une ou plusieurs associations avant de devenir permanents syndicaux. Et ils sont unanimes pour dire que ces diverses expériences ne sont pas étrangères à leurs préoccupations actuelles. Trois furent membres de la Jeunesse ouvrière catholique : un fut responsable au plan diocésain et un autre au plan national. La plupart s'occupèrent activement de syndicalisme, huit ayant été membres d'un syndicat, dont sept officiers. Un de nos informateurs fut, pendant quelques années, permanent pour le mouvement créditiste « Vers Demain ». Quelques-uns furent officiers d'une caisse populaire ; un autre participa à la formation d'une coopérative de consommation. Nous aborderons successivement les thèmes suivants : les comportements et les activités des permanents syndicaux, leurs motivations, leur perception de la société canadienne-française, quelques problèmes de la classe ouvrière, la mentalité des travailleurs, la signification du syndicalisme.


Author(s):  
Alain Bouvier

On ne peut prétendre évoquer le futur sans d'abord plonger dans les racines du sujet abordé. Or l'histoire de l'école est longue, fort longue même. Je laisse aux spécialistes le soin de dire s'il y eut des civilisations sans école et comment se firent les évolutions au cours des siêcles, voire des millénaires. Ce propos serait d'ampleur, sans commune mesure avec les éléments de prospective que nous avons en vue dans ce texte. Nous nous en tiendrons donc à  un passé récent, postérieur au siêcle des Lumiêres et plus particuliêrement relatif à  ces derniêres décennies. En un peu plus de deux siêcles, dans les pays développés, l'école est devenue un bien public, une Institution, protégée, construite autour de valeurs (en France, l'école laïque, gratuite et obligatoire), porteuse d'une certaine idée de la démocratie (on parle, dans l'Hexagone, « d'école républicaine ») et chargée de la transmettre à  la jeunesse (par exemple en termes « d'éducation à  la citoyenneté »). La transmission de valeurs, humanistes notamment, est l'une des missions importantes de l'école, ou tout au moins l'était encore il y a peu, même si, nous le verrons, les évolutions actuelles soulêvent cruellement cette question. Si l'école n'existait pas et que l'on envisageait de la créer, nul ne peut imaginer que le choix s'arrêterait sur le modêle en place aujourd'hui. Selon l'expression employée par les sociologues, elle est prisonniêre de la « forme scolaire » inspirée d'institutions religieuses, certes quelque peu différentes suivant les époques, les pays et les cultures. Elle est figée depuis le XIXe siêcle. L'école s'exerce dans une unité de lieu, la classe. Elle combine un groupe d'élêves, un programme et l'action d'un enseignant qui doit enseigner ce programme à  ces élêves (on dit même à  « ses » élêves). Les variations que l'on peut noter, ici o๠là , sont toujours à  la marge et préservent, jusqu'à  présent et sauf cas exceptionnel, ces trois piliers. Or Antoine Prost (1997) fait remarquer : « on ne voit pas s'annoncer avec précision un nouveau type d'école : celle du XIXe siêcle est morte, mais celle du XXIe siêcle se cherche encore ». Alors o๠en est l'école en ce début de XXIe siêcle ? Peut-on discerner les changements auxquels elle doit se préparer ? Sous la pression de quelles forces ? Dans quelle perspective ? Pour fixer les idées, quelles sont les principales hypothêses d'évolution dans un avenir à  la fois proche et un peu éloigné, 2030 ?


1888 ◽  
Vol 19 (73) ◽  
pp. 28-38

Nous avons, dans notre numéro du mois d'octobre 1887, donné une description sommaire du premier train sanitaire que la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest a fait établir, d'accord avec l'administration de la guerre, pour servir de type aux trains analogues qui devront être mis en circulation sur les lignes de chemins de fer français. Cette question des trains sanitaires ayant été souvent discutée depuis quelques années, et étant une de celles dont la solution intéresse au plus haut degré la Croix-Rouge, nous croyons bien faire en appelant de nouveau l'attention de nos lecteurs sur l'intéressante expérience faite au mois de juillet dernier sur la ligne de l'Ouest.


2005 ◽  
Vol 9 (3) ◽  
pp. 281-297
Author(s):  
Pierre St-Arnaud

On discute beaucoup actuellement au Québec de la pratique médicale. Les nouvelles mesures de sécurité sociale ont remis en question ses modalités traditionnelles d'exercice. Mais là n'est peut-être pas le plus important: le statut du médecin a longtemps tenu à un contexte plus général d'occupations privilégiées qui se modifie radicalement. De plus des transformations profondes des attitudes viennent déplacer, sans qu'on le réalise encore très ouvertement, les attentes du malade par rapport au médecin. Il y a là, semble-t-il, un champ de recherche peu cultivé chez nous où se trouvent impliqués des problèmes décisifs pour une sociologie des occupations; mais est aussi en cause une sociologie de la connaissance soucieuse non pas seulement des origines idéologiques de la science, mais aussi de son insertion dans les pratiques sociales. Afin de poursuivre la recherche sur cette question, il faudrait pouvoir faire l'histoire de la pratique médicale dans notre pays. Pour l'instant, la documentation s'avère mince. Il nous a semblé qu'une large position du problème était d'abord nécessaire. N'est-il pas opportun de formuler au départ un ensemble cohérent d'interrogations ? C'est ce cadre d'analyse que nous exposerons ici : nos hypothèses pourront, dans des études subséquentes, faire l'objet de plus minutieuses investigations historiques et sociologiques. Présentons d'abord nos perspectives les plus générales. Talcott Parsons propose cinq éléments fondamentaux qui résument, à son avis, les traits caractéristiques du rôle professionnel du médecin dans la société moderne. Ce sont: 1. La compétence technique : le savoir du médecin dans la mesure où il se compose de connaissances scientifiques appliquées. 2. L'universalisme du rôle : le médecin traite tous ses patients d'une manière égale, en raison exclusivement de ce dont ils souffrent et non de ce qu'ils sont ou font dans la société. 3. Le rôle fonctionnel spécifique : tous les aspects du rôle du médecin, sa compétence, son autorité, ses privilèges, ses obligations ne sont limités qu'au domaine de la santé et de la maladie. 4. La neutralité affective : l'interdiction pour le médecin d'éprouver des sentiments personnels à l'égard de ses patients. 5. L'attitude désintéressée et altruiste : le médecin place le bien-être du malade au-dessus de ses intérêts personnels et exclut le mobile du profit. Nous croyons que ces cinq traits peuvent être logiquement reliés aux trois aspects suivants de la pratique médicale : 1. La définition interne de la médecine : la définition de la médecine par la dimension de la connaissance dans la mesure où celle-ci représente le noyau de son organisation interne. S'y joint la compétence technique du médecin. 2. Le cadre institutionnel de la pratique médicale : l'ensemble des facteurs sociaux, économiques, politiques qui déterminent concrètement la pratique de la médecine (l'Etat, les idéologies dominantes, le Collège des médecins, etc.). S'y joignent l'universalisme du rôle, la neutralité affective, le rôle fonctionnel spécifique. 3. Les valeurs médicales : essentiellement le désintéressement et l'altruisme. Elles demeurent constantes en tout lieu, à toute époque, et elles assurent la justification de la pratique médicale depuis Hippocrate. S'y joignent l'attitude désintéressée et altruiste, la neutralité affective. Marquons une seconde étape et lions nos éléments à ce qu'il est désormais convenu d'appeler les dimensions extrêmes de toute structure sociale: la culture, l'organisation socio-économique. Au pôle culturel, nous rattachons la définition interne de la médecine, les valeurs médicales ainsi que les traits de Parsons qui leur sont joints. Au pôle socio-économique, nous rattachons le cadre institutionnel de la pratique médicale et les traits de Parsons qui lui sont joints. Nous sommes ainsi devant une sorte de modèle. La systématisation qu'il suppose est essentielle pour bien apercevoir la liaison et les implications des facteurs sociaux en cause. Mais les sociétés, on le sait, ne fonctionnent jamais comme des mécanismes cohérents: aussi notre systématique devra nous permettre d'évaluer les décalages et même les contradictions qui marquent la structure de la pratique médicale. Pour nous donner une perspective historique, nous allons appliquer successivement notre modèle à la pratique traditionnelle de la médecine et à la pratique actuelle.


1980 ◽  
Vol 13 (3) ◽  
pp. 565-582
Author(s):  
Ronald C. Keith

Nous étudions et nous tentons d'expliquer la nature de la campagne qui se déroule actuellement en Chine pour rétablir la légalité socialiste et la démocratic prolétarienne. Pour ce faire, nous avons dépouillé les documents officiels de l'Etat et du parti, particulièrement ceux du Onzième congrès du parti en 1977 et du Cinquième congrès national du peuple en 1978. Nous nous inspirons au surplus des polémiques an sein du parti communiste chinois et des discussions que nous avons eues à Pékin avec les cadres supérieurs de l'Institut de droit public de l'Académie des sciences sociales.Nous pensons que la politique présente n'entraine ni l'apparition des libertés publiques à l'occidental, ni la dépolitisation du système judiciare chinois. Nous croyons plutôt que cette campagne est l'apogée de l'effort d'intégration politique que l'on fait depuis la révolution culturelle. Il y a beaucoup de confusion à cet égard dans la presse occidentale et il importe, de bien saisir l'attitude chinoise dans cette réforme. Une fois que l'on reconnaît le caractère politique du système juridique il reste à montrer si la réforme actuelle implique un changement réel du rôle politique du droit et si un tel changement entraine une plus grande liberté politique pour les Chinois.Cette réforme ne cherche pas une « libéralisation bourgeoise » (selon l'expression même de Hua Kuo-feng) du régime, elle tente néanmoins de limiter l'arbitraire et l'action politique aveugle qui marquèrent le « fascisme » de la « bande des quatre ». Ainsi les concepts de « l'égalité devant la loi » et de « l'indépendance du judiciaire » doivent être interprétés dans la perspective chinoise c'est-à-dire à l'intérieur d'un effort d'intégration politique.


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 136
Author(s):  
J. Dommanget
Keyword(s):  

Au cours de recherches bibliographiques diverses, nous avons remarqué que bien des observateurs se sont servis et se servent encore de formules par trop approximatives pour calculer – lorsqu’ils le font – les erreurs moyennes affectant leurs mesures.Nous croyons important et opportun de rappeler ici la formule correcte dont nous avons donné une démonstration à une autre occasion (1959).


1989 ◽  
Vol 44 (1) ◽  
pp. 133-146 ◽  
Author(s):  
Witold Kula

Lorsqu'on se voit doté, comme moi en ce moment, du droit, qui est aussi un privilège et un honneur, d'entretenir ses collègues et ses amis de ses propres affaires, on doit bien réfléchir avant de choisir son sujet. Heureusement, il y a des précédents. Certains de mes aînés ont décrit les chemins bien curieux qui les avaient conduits à l'étude du passé. D'autres ont essayé de donner un aperçu de leurs opinions sur ce qu'est et ce que devrait être la discipline à laquelle ils se sont consacrés. Enfin, nous avons souvent entendu dans ce genre de discours un examen de conscience où les projets étaient confrontés avec leur réalisation. Et cette dernière solution apparaissait généralement la plus triste.


Author(s):  
Hiroyuki Takemoto ◽  
Yoshi Kawamoto ◽  
Takeshi Furuichi

The Congo River functions as a strong geographical barrier for many terrestrial mammals in the Congo Basin, separating forest habitat into right and left banks of the river. However, there has been little discussion on the biogeography of the Congo Basin because the history of the river has been obscured. Based on the recent information of the sea-floor sediments near the mouth of the river and the geophysical survey on the continent, this chapter proposes a plausible hypothesis on the Congo River formation and presents a consequent hypothesis on the divergence of bonobos (Pan paniscus) from other Pan populations. The present hypothesis is also helpful for understanding the distribution of other primates and other mammals in the basin. Furthermore, this hypothesis suggests that all hominid clades, including human, chimpanzee and gorilla, except bonobo, evolved in the area north or east of the Congo River. La rivière du Congo a la fonction d’une barrière géographique forte pour plusieurs mammifères dans le bassin du Congo, séparant l’habitat forêt dans les banques gauches et droites de la rivière. Cependant, il y a eu peu de discussions sur la biogégraphie du bassin du Congo, parce que l’histoire de la rivière a été voilée. Récemment, quelque données importantes qui peuvent avoir des liens avec la formation de la rivière du Congo ont été acquise, surtout par la recherche des sédiments du fond marin près de la bouche de la rivière et par l’enquête géographique du continent. À partir de cette nouvelle information, nous avons proposé une hypothèse plausible sur la formation de la rivière du Congo. Nous avons aussi présenté une hypothèse conséquente sur la divergence des bonobos (Pan paniscus) des autres populations Pan (voire Takemoto et al., 2015 pour la publication originale de cette étude). L’hypothèse présente nous aide aussi à comprendre la distribution des autre primates et des autres mammifères dans le bassin. De plus, cette hypothèse suggère que tous les hominidés clades, humains inclus, chimpanzés et gorilla à l’exception du bonobo, ont évolué dans la régions du nord ou de l’est de la rivière du Congo.


Author(s):  
Norm O'Rourke ◽  
Beth E. Haverkamp ◽  
Holly Tuokko ◽  
Sherri Hayden ◽  
B. Lynn Beattie

RÉSUMÉLa perception des personnes-soutien de l'importance de leur fardeau dépend à la fois de facteurs objectifs et subjectifs. En plus des demandes réelles, d'autres facteurs influencent la perception de l'importance du fardeau. La contribution relative des facteurs objectifs et subjectifs reste cependant inconnue. Nous avons entrepris de clarifier cette question en interviewant 70 individus ayant la charge de leur(e) conjoint(e). Les participants furent recrutés dans une clinique d'évaluation des démences. Après avoir pris en considération la tendance des participants à donner les réponses socialement désirables, les deux groupes de facteurs semblent contribuer de façon significative à la prédiction de la perception du fardeau. La similitude des caractéristiques démographiques des participants comparativement à celles d'un échantillon aléatoire de participants de l'Etude sur la santé et le vieillissement au Canada, suggere que les résultats peuvent être généralisés avec plus de confiance.


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