scholarly journals Proposition d’un modèle de projection des scénarios économiques pour le développement de la zone CIPRES — Version 2.24

2017 ◽  
Vol 84 (1-2) ◽  
pp. 1-52 ◽  
Author(s):  
Florent Gbongué ◽  
Frédéric Planchet ◽  
Arthur Ahoussi

Un générateur de scénarios économiques (GSE) est un outil qui permet de projeter des facteurs de risque économiques et financiers. Il s’agit d’un élément important dans le pilotage technique de l’activité d’assurance, notamment dans l’évaluation des provisions économiques, l’allocation stratégique des actifs et la gestion des risques financiers. Dans la littérature, les modèles du GSE que nous rencontrons, sont applicables difficilement en Afrique subsaharienne francophone, principalement à cause de l’insuffisance ou l’inexistence des données. Pour pallier à ce problème, nous proposons, dans cet article, une démarche de conception d’un générateur de scénarios économique pertinent, adapté au contexte de la zone CIPRES.

2020 ◽  
pp. 070674372098026
Author(s):  
Roger Godbout ◽  
Julie Carrier ◽  
Célyne Bastien ◽  
Charles M. Morin

Les données recueillies lors de crises et tragédies passées prouvent que les problèmes de sommeil survenant durant ou peu de temps après un événement traumatique sont reliés à une probabilité accrue de développer des symptômes psychiatriques durables. Or la pandémie COVID-19 et ses conséquences à moyen et long-terme combinent plusieurs facteurs de risque pour le sommeil, tant pour les intervenants de la santé que la population générale. Notre relevé mensuel des publications scientifiques qui combinent COVID-19 et sommeil/insomnie entre janvier et juillet 2020 révèle un taux de croissance comparable pour les articles qui portent plus précisément sur la santé mentale mais aucune ne porte sur les résultats d’une intervention. Nous proposons qu’il faille agir rapidement sur les difficultés de sommeil en cette période de pandémie afin de protéger l’équilibre psychologique individuel à moyen et long terme, d’autant plus que les outils nécessaires à la prévention de l’insomnie, sa détection et son traitement sont à la portée de tous les professionnels de la santé mentale.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 536-536
Author(s):  
M.-A. Gorsane

La prévalence sur l’année en France du jeu de hasard et d’argent en ligne en population adulte est de l’ordre 3,7 % (Tovar et al., 2013). Se basant sur l’Indice canadien du Jeu Excessif (ICJE) (Ferris et Wynne, 2001) pour l’évaluation des pratiques de jeu, la proportion de joueurs « problématiques » parmi les joueurs dans l’année s’élève à 17 % (Tovar et al., 2013). Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux retrouvés avec l’offre de jeu traditionnelle, majoritairement non-en ligne : 10,8 % de joueurs problématiques parmi les joueurs actifs, c.-à-d., ceux ayant joué plus d’une fois par semaine et/ou dépensé plus de 500 euros dans l’année (Costes et al., 2011). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d’autres pays évoquant un niveau de risque plus élevé des jeux sur internet par rapport à l’ensemble des jeux (Tovar et al., 2013). Cela peut être en rapport avec des éléments socio-démographiques ou cliniques associés aux pratiques de jeux en ligne (Kairouz et al., 2011). Des facteurs en rapport avec la pratique du jeu en ligne peuvent intervenir : l’anonymat, l’accessibilité, le côté abordable de ces conduites, ainsi que les caractéristiques structurelles mêmes des jeux (Griffiths, 2003). Nous nous proposons dans ce travail de faire une revue systématique de la littérature sur les bases Medline et PsycINFO au sujet des facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique et de discuter les résultats retrouvés.


2015 ◽  
Vol 142 (11) ◽  
pp. 633-638 ◽  
Author(s):  
P. Pitché ◽  
B. Diatta ◽  
O. Faye ◽  
B.-F. Diané ◽  
A. Sangaré ◽  
...  

2020 ◽  
Author(s):  
Sead Alihodzic ◽  
Maurice Mboula Jean-Claude Didier Enguélégué ◽  
Idayat Hassan

Les pays du G5 Sahel – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad – organiseront des élections en 2020 et 2021. Ces élections se dérouleront dans un contexte où tous sont confrontés à de grands défis humanitaires et sécuritaires, exacerbés par la fragilité de leurs institutions. La propagation de la pandémie de COVID-19 et ses impacts socio-économiques aggravent la situation et soulèvent même des questions sur la possibilité d’organiser des élections dans un environnement si volatil. Ce guide a été développé pour aider les décisionnaires et les praticiens dans ce contexte. Il présente 25 facteurs de risque liés aux processus susceptibles d’amener ou de contribuer à l’irruption de violences dans le cadre des élections. Les facteurs de risques internes sont propres à chaque élection et ne se manifestent pas hors du contexte électoral. Ils sont liés aux parties prenantes, événements, pratiques et équipements électoraux, qui peuvent saper la crédibilité des processus électoraux, voire, dans le pire des cas, susciter, à eux seuls ou combinés à d’autres facteurs, des violences électorales.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S141-S141
Author(s):  
F. Fekih-Romdhane ◽  
M. Cheour ◽  
W. Cherif ◽  
L. Chennoufi

IntroductionLes contagions psychiques induites par les liens, ou « folie à deux », a passionné des générations d’aliénistes. C’est une entité clinique considérée comme rare. Elle met en jeu, non pas un, mais deux ou plusieurs personnes qui ont une relation proche. Rarement tous les membres de la famille partagent les mêmes illusions et ceci est appelé folie à famille. Nous proposons à travers ce travail de présenter un cas de cette pathologie rare, et d’analyser le cas à travers une illustration des données de la littérature.ObservationLes frères S et Y ainsi que la sœur S sont de mêmes parents biologiques, tous célibataires, orphelins de mère depuis quatre ans et vivant ensemble avec le père depuis longtemps dans un isolement social relatif, en milieu rural au Nord-Ouest de la Tunisie. Le frère « inducteur » a été atteint de schizophrénie paranoïde avec délire de persécution qui a été imposé et plus tard partagé par les autres membres de la famille. En effet, Monsieur S. a clairement exprimé un délire interprétatif et hallucinatoire, à thématique persécutive prédominante, selon lequel il existerait un complot à grande échelle à son encontre. Puis, tous les membres de la famille devenaient aussi visés : ils seraient poursuivis par des personnes inconnues ayant un pouvoir politique, voulant nuire à monsieur S à travers sa fratrie. Au fil du temps, tous les proches, les voisins, ainsi que les agents de l’ordre sont devenus « persécuteurs ».ConclusionLe cas que nous rapportons illustre la complexité de la folie à famille, la gravité de ses conséquences comportementales, ainsi que le dysfonctionnement psychosocial qui en résulte. Les délires partagés, notamment la folie à famille, offrent l’opportunité unique d’examiner les rôles respectifs des facteurs de risque génétiques et environnementaux dans le développement des troubles psychotiques.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 549-549
Author(s):  
P. Gorwood ◽  
N. Ramoz

L’épigénétique concerne des variations d’accès au génome et de la régulation de son expression qui peuvent être induites par des facteurs environnementaux. Etant donnés que leur retentissement peut être comportementale, et que ce comportement chez le rongeur peut modifier les interactions inter-générationelles (condition d’élevage), des modifications épigénétiques peuvent être transmises d’une génération à l’autre, et donc mimer des effets plus directement génétiques (Meany et al., 2005). L’épigénétique fournit donc une hypothèse séduisante faisant le lien entre, d’une part, des facteurs de risque environnementaux (maltraitance infantile, qualité des interactions précoces…) et l’existence d’une héritabilité forte (entre 60 et 90 % pour schizophrénie, trouble bipolaire et autisme par exemple). Néanmoins, avant tout raccourci trop rapide et donc inapproprié, il est important pour tout psychiatre de comprendre ce dont il est question, au niveau technique comme au niveau théorique. Dans la lignée du symposium « le baclofène pour les nuls », nous proposons de faire un point compréhensible pour les non initiés, informatif pour les cliniciens, et utile pour tous ceux qui gèrent des patients ayant une maladie mentale (et leur entourage) qui peuvent interroger leur médecin sur les mécanismes de leur pathologie. Nicolas Ramoz, neurogénéticien travaillant dans un laboratoire Inserm dévolu aux troubles psychiatriques, fera un exposé didactique mais complet sur l’état des connaissances de l’approche épigénétique concernant la maladie mentale, afin que tout psychiatre puisse entendre (et répondre) à toute question concernant ce nouveau domaine de connaissance. Dans ce registre, un lexique sera donné, des exemples de travaux récents seront détaillés et l’importance de l’approche de l’épigénétique en psychiatrie sera critiquée.


2017 ◽  
Vol 84 (1-2) ◽  
pp. 53-76
Author(s):  
Hakim Nissoul ◽  
Fouad Riane ◽  
Ahmed Mousrij

Les statistiques sur les accidents liés aux risques industriels sont alarmantes. Les conséquences de ces accidents peuvent être très néfastes pour l’entreprise, ses biens, ses salariés, sa notoriété, son environnement et pour les populations avoisinantes. Pour réduire ces risques, l’entreprise doit avoir une politique de gestion des risques pertinente, clairement définie, correctement mise en oeuvre et inscrite dans une démarche globale d’amélioration continue. Dans cette perspective, nous proposons dans le présent papier un modèle de maturité en matière de gestion des risques pour les entreprises industrielles avec une approche de mesure et validation par l’étude de cas, appliquée à une quinzaine d’entreprises de droit marocain. Cet outil permettrait aux managers d’évaluer leur niveau de maîtrise des risques industriels, d’identifier les points faibles, et de prendre les décisions adéquates leur permettant de transformer leurs organisations en des organisations fiables.


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