variation temporelle
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

11
(FIVE YEARS 1)

H-INDEX

4
(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 17 (10) ◽  
Author(s):  
Baouahi Farid ◽  
Zin Nacer-Eddine
Keyword(s):  

L’actualisation de l’état de la pollution au niveau du bassin de R’dom revête un caractère très important pour les opérateurs œuvrant dans la protection de l‘environnement et le contrôle de la pollution hydrique. Cet article concerne la mise à jour des niveaux de pollution au niveau de l’oued R’dom à travers ces affluents qui sont l’oued Boufekrane, l’oued Bouishak et l’oued Ouislane. En effet, 8 stations au totale ont servi pour le suivi de l’évolution spatiale de la pollution et 5 campagnes pour la mise en évidence de la variation temporelle. Les résultats de cette étude n’ont pas traduit les efforts déployés par l’état et la commune de Meknès en matière des investissements relatifs à la composante environnementale notamment dans l’oued R‘DOM qui a fait l’objet de la majorité des investissements de l’état en matière de dépollution dans ce bassin. En effet, trois projets structurants ont été menés par la ville de Meknès pour l’amélioration de l’état de la pollution hydrique à l’aval de la ville. Ces projets sont: La réalisation en 2009 de la station d’épuration de la ville qui déversait auparavant les eaux usées non traitées dans l’oued de Boufekrane.Le deuxieme concerne le centre d’enfouissement et de valorisation des déchets de la ville qui a mis terme en 2015 aux rejets des lixiviats dans le même cours d’eau Le troisième projet structurant et la réalisation des conduites de transport des eaux usées qui longent les trois oueds et qui a mis à terme définitivement aux rejets directs dans ce bassin. Les résultats des analyses ont montrés que les stations S2 qui correspond au point de déversement de la ville de Boufekrane, la station S3 qui reçoit les rejets non traités des unités industriels de cette partie de la zone d’étude et la station S6 qui se trouve à l’aval de la ville de Meknès et qui doit traduire; normalement les efforts de l’état en matière de dépollution liquide présentent des niveaux de pollution très remarquable notamment la pollution organique. Les résultats moyens de la DBO5 dans ces stations varient de 262 à 531 mg d‘O2/L. La comparaison des résultats des trois oueds montre que l’affluent Ouislane est le plus pollué et présente une moyenne de DBO5 de l’ordre de 1054 mg/L d’O2, l’oued Bouishak présente une valeur de DBO5 de 275 mg/L d’O2, l’oued Boufekrane d’une valeur de 197 mg/L d’O2. La valeur de la DBO5 à la confluence des trois oueds au niveau de la station S6 est de l’ordre de 531 mg/L d’O2. La station S5 qui a servi à l’évaluation qualitative de l’oued Boufekrane a affiché une valeur moyenne de DBO5 de l’ordre de 105 mg/L d’ O2. Le rapport DCO/DBO5, traduisant la biodégradabilité montre une origine diversifiée de la pollution. Elle est à dominance domestique dans les stations S1, S2, S4 et S5 et d’origine industrielle au niveau des stations S3, S6, S7 et S8.


2018 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 177-199
Author(s):  
Kim Huong Hoang ◽  
Monique Bernier ◽  
Sophie Duchesne ◽  
Minh Y Tran

Afin de suivre l’évolution de l’occupation du sol du bassin versant de la rivière Cau (nord du Vietnam), des images HRVIR 2 du satellite SPOT-4 ont été acquises fin novembre 2007 et début janvier 2008. Dans un premier temps, l’approche de classification hiérarchique avec le mode de classification « avec caractéristiques liées aux classes (class-related features) » a été développée et appliquée afin d’extraire sept classes d’occupation du sol pertinentes à la modélisation hydrologique, sans distinguer les rizières des autres types de culture. Cette approche a montré son efficacité, la précision globale de la classification étant de 91 %. Une diminution significative de la confusion entre les milieux urbains, les terres agricoles et les plantations a été remarquée par rapport à une classification antérieure d’une image LANDSAT-7 de 2003, dont la précision globale était de 78 %. Par la suite, afin de distinguer les rizières des autres types de culture, deux séries d’images du satellite RADARSAT-2 en bande-C (double polarisation et polarimétriques) ont été utilisées. Ces images ont été acquises de mai 2009 à mai 2010 et couvrent deux périodes de croissance du riz, soit la période de la principale récolte (saison traditionnelle du riz) et celle du printemps. Pour les images double polarisation, en mode standard (S5), une méthode de seuillage a été appliquée sur la variation temporelle du signal entre les images acquises en début de saison et celles à la mi-saison. Cette méthode a permis de détecter 74 % des rizières de la saison traditionnelle du riz et 63 % des rizières de la saison de riz du printemps, selon une comparaison avec des données statistiques de la province de Thai Nguyen. La précision globale de la classification obtenue, pour toutes les classes d’occupation du sol, est de 71 % pour la saison traditionnelle de riz et de 67 % pour la saison de riz du printemps. Pour les images polarimétriques, en mode fin (FQ21), la matrice de cohérence a été choisie pour identifier les rizières d’une zone hétérogène. La classification a été réalisée à l’aide de l’algorithme SVM (Support Vector Machine). Ces dernières informations ont ensuite été intégrées à la carte thématique dérivée d’images SPOT-4 pour obtenir la carte finale. Cette carte sert directement à la modélisation hydrologique. Les calculs des besoins en eau pour la culture du riz ont montré que les rizières prennent une grande proportion du débit total dans les deux sous-bassins versants utilisés en exemple. Ces calculs montrent l’importance de détecter les rizières si l’on souhaite réaliser des simulations hydrologiques réalistes sur le bassin versant de la rivière Cau et confirment une des hypothèses de nos travaux, qui est que l’identification des rizières sur la carte d’occupation du sol améliore les évaluations et prédictions liées au cycle hydrologique.


2011 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 117-128 ◽  
Author(s):  
Issam El Ghazali ◽  
Sana Saqrane ◽  
Martin Saker ◽  
Ouahid Youness ◽  
Brahim Oudra ◽  
...  

En complément aux travaux réalisés depuis 1994 sur la toxicologie des cyanobactéries dans différents lacs-réservoirs du Maroc, le présent travail se propose d'apporter des informations supplémentaires en se fixant trois principaux objectifs: 1) Mise à jour de la base de données de la variation temporelle des teneurs en cyanotoxines intracellulaires (microcystines) d'efflorescences cyanobactériennes fréquemment occasionnés dans le lac réservoir Lalla Takerkoust; 2) Évaluation de la contamination des eaux brutes du lac par les microcystines (MC) (quantification des MC extracellulaires); 3) Caractérisation de la diversité moléculaire des souches cyanobactériennes par la détection des gènes de la synthèse des cyanotoxines (MC) en utilisant les deux méthodes multiplex‑PCR et RFLP (Restriction Fragment Length Polymorphism). L'analyse par HPLC des échantillons 2005 et 2006 d'efflorescences cyanobactériennes a montré qu'il y a une variation qualitative et quantitative des microcystines intracellulaires (MC). L'évaluation des teneurs en MC et dissoutes dans l'eau brute, par ELISA, a révélé des quantités très importantes de MC extracellulaires avec un maximum de 95,4 μg•L‑1 durant le mois de décembre 2005 (phase de déclin du développement des cyanobactéries). En général, durant l'année, les concentrations des MC dissoutes restent toujours au‑dessus de la valeur guide recommandée par l'OMS pour l'eau de boisson (1 μg•L‑1). La caractérisation moléculaire, recherche du gène de synthèse des MC, a confirmé que seule Microcystis aeruginosa est la souche productrice des MC au sein de la fraction phytoplanctonique. Ce travail a pour mérite de confirmer pour la première fois au Maroc que, lors de proliférations d'efflorescences cyanobactériennes à Microcystis, les teneurs en MC dans les eaux brutes du lac sont si importantes qu'il est fortement recommandé de prendre en compte les divers risques sanitaires potentiellement engendrés par cette contamination lors de l'utilisation de cette eau (eau d'alimentation sans traitement, eau récréative, eau d'irrigation, etc.). D'après ces résultats, nous concluons que la mise en place d'un programme de surveillance des cyanobactéries et de contrôle des cyanotoxines (MC) doit être basée sur la caractérisation biochimique (détermination de la nature et de la quantité de toxines produites) et complémentée par la caractérisation génétique des souches potentiellement productrices de ces cyanotoxines.


2009 ◽  
Vol 302 (302) ◽  
pp. 21
Author(s):  
Benigno Gonzalez-Rivas ◽  
Mulualem Tigabu ◽  
Guillermo Castro-Marin ◽  
Per Christer Oden

La variation temporelle des densités de semis et arbrisseaux de quatre essences en forêt tropicale sèche, Calycophyllum candidissimum, Cedrela odorata, Haematoxylon brasiletto et Gyroscarpus americanus, ainsi que l'hétérogénéité dans l'espace de leur régénération selon la pente du terrain et l'exposition des houppiers à l'ensoleillement direct ont été examinées dans le Refuge national de faune de Chacocente, au Nicaragua. Les données relatives à chaque individu de plus de 10 cm de hauteur et de moins de 5 cm de diamètre à hauteur de poitrine ont été enregistrées pendant trois années consécutives, de 2001 à 2003. La densité des semis et arbrisseaux était fortement variable suivant les essences et dans le temps. La densité moyenne des semis au cours des années de recensement s'est établie respectivement à 37, 20 et 4 individus sur 2 ha pour G. americanus, C. candidissimum et H. brasiletto. Aucune régénération n'a été observée pour C. odorata. De même, la densité moyenne des arbrisseaux sur une parcelle de 2 ha s'est établie respectivement à 55, 20 et 2 pour G. americanus, C. candidissimum et H. brasiletto. La variation de la densité des peuplements de semis et d'arbrisseaux était positive pour C. candidissimum, indiquant une régénération continue et avancée pour cette essence. Pour G. americanus et H. brasiletto, le peuplement de semis a baissé alors que celui des arbrisseaux a augmenté. Pour G. americanus et C. candidissimum, les densités de semis et d'arbrisseaux étaient variables selon la pente du terrain et l'exposition des houppiers à l'ensoleillement direct, avec pour conséquence une distribution par paquets de la régénération. Il a été conclu que la régénération naturelle pourrait ne pas suffire au maintien du stock souhaité de ces essences, et qu'il conviendrait de prendre des mesures de restauration immédiates afin de soutenir le processus de régénération naturelle. (Résumé d'auteur)


2005 ◽  
Vol 18 ◽  
pp. 37-56 ◽  
Author(s):  
M. Achite ◽  
M. Meddi

Les zones méditerranéennes et semi - arides sont caractérisées par des régimes pluviométriques irréguliers dans le temps et dans l'espace. L'érosion hydrique des bassins versants et la sédimentation des cours d'eau constituent des phénomènes complexes très répandus qui posent de nombreux problèmes aux ingénieurs chargés des projets de mise en valeur. En raison de son ampleur, cette érosion constitue une contrainte majeure au développement de l'agriculture et à la promotion des activités rurales en Algérie. Une approche statistique de quantification des apports solides est développée dans cette étude. Les données utilisées sont recueillies au niveau de cinq sous-bassins du bassin versant de l'Oued Mina drainés par les stations hydrométriques, en amont du barrage de Sidi M'hamed Ben Aouda. La période d'observation s'étale sur 22 ans (1973 à 1995). Il existe une grande variabilité inter-annuelle et intrannuelle des apports liquides et solides. En plus de cette variation temporelle, il a été remarqué une variabilité spatiale des apports solides et liquides. Les valeurs maximales du transport solide sont enregistrées au début d'automne et à la fin du printemps. Le transport solide d'automne reste le plus élevé, dépassant significativement les autres saisons. Cette variabilité trouve son explication dans la pauvreté du couvert végétal durant cette saison et la nature agressive des pluies d'automne. La charge spécifique du bassin versant de l'oued Haddad est de l'ordre de 212 t/km2/an. Le bassin versant de l'oued Taht a une charge spécifique inférieure à celle du bassin de l'oued Haddad (Ds=191 t/km2/an). Les bassins versants de l'oued el Abd présentent des charges spécifiques de l'ordre de 117 t/km2/an à Ain El Hamara et de 65 t/km2/an à Takhmaret. La charge spécifique de l'oued Mina au barrage de Sidi M'hamed Ben Aouda est de 160 t/km2/an. Des modèles mathématiques liant l'apport solide au coefficient d'écoulement ont été proposés pour les cinq sous-bassins drainés par les stations hydrométriques.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document