The influence of karité (Vitellaria paradoxa) and néré (Parkia biglobosa) trees on sorghum production in Burkina Faso

1992 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 97-118 ◽  
Author(s):  
J. J. Kessler
2019 ◽  
Vol 338 ◽  
pp. 29 ◽  
Author(s):  
Mohamed Cissé ◽  
Babou André Bationo ◽  
Salifou Traoré ◽  
Issaka Joseph Boussim

En zone tropicale, les services écosystémiques associés aux espèces agroforestières sont peu connus. Une enquête ethnobotanique a été conduite dans le bassin versant de Boura pour appréhender la perception des espèces agroforestières et leurs services écosystémiques. Des interviews semi-structurées et des observations directes ont été réalisées auprès de 214 chefs d'exploitation (CE) appartenant aux groupes ethniques Sissala, Dagara et Mossi. Les caractéristiques socio-économiques des CE, les espèces ligneuses conservées dans les champs et leurs services écosystémiques ont été recensés. L’importance des espèces a été déterminée selon la méthode de l’indice culturel d’importance (ICT). Des tests de comparaison des réponses et des modèles linéaires généralisés ont été réalisés à l’aide du logiciel R.3.3.2. Au total, 64 espèces ligneuses appartenant à 59 genres et 30 familles ont été recensées. Ces espèces fournissent aux communautés 17 services écosystémiques répartis en quatre catégories. Vitellaria paradoxa (ICT = 10,45) et Parkia biglobosa (ICT = 7,80) sont deux espèces agroforestières clés pourvoyeuses de services écosystémiques à l’ensemble des communautés. L’ordination non métrique (NMS) de la matrice d’occurrence des espèces agroforestières indique qu’en dépit des similitudes de connaissances ethnobotaniques les groupes ethniques Dagara et Sissala manifestent différentes préférences dans la conservation d’essences ligneuses spécifiques dans les champs. Le groupe ethnique, le genre, la taille du ménage, le niveau d’éducation et l’expérience du chef d’exploitation sont les principaux facteurs déterminant la perception et la conservation des espèces agroforestières. La sélection d’essences végétales pour les interventions agroforestières doit tenir compte des facteurs socio-économiques déterminant les préférences des communautés.


2020 ◽  
Vol 152 ◽  
pp. 15698-15708
Author(s):  
COULIBALY DIAKITE Mariam ◽  
PARKOUDA Charles ◽  
COMPAORE Sidbewendé Clarisse ◽  
SAVADOGO Aly

Les graines de néré (Parkia biglobosa) sont transformées traditionnellement en Afrique de l’Ouest en des condiments fermentés sous différentes appellations : soumbala au Burkina Faso, nététu au Sénégal, soumbara en Guinée Conakry, dawadawa et iru au Nigéria, afitin, iru et sonru au Bénin. Ces produits sont caractérisés par la variabilité de leur qualité et des contraintes liées à leur production. La présente revue a pour objectif d’analyser les technologies traditionnelles utilisées pour la production de ces condiments fermentés à base de graines de néré et de faire ressortir les contraintes/difficultés de production de ces condiments. Les données ont été collectées à travers les documents physiques consultés (thèses et mémoires) et à partir des articles scientifiques et d’autres documents trouvés en ligne. Il en résulte que les technologies de production traditionnelle des condiments à base de graine de néré en Afrique de l’Ouest, incluent principalement selon les zones et les ethnies, une première cuisson des graines allant de 12-48 h, un décorticage manuel des graines cuites, une seconde cuisson des graines décortiquées et lavées variant de 1-4 h et enfin, une fermentation des cotylédons cuits allant de 24-120 h. Ces technologies ont également en commun, des contraintes majeures de pénibilités du processus de cuisson, du décorticage/lavage, de la consommation importante d’énergie, d’eau et de temps. Les données de cette revue ouvrent ainsi de nouvelles pistes de recherche pour l’amélioration des procédés traditionnels de transformation des graines de néré. Mots clés : Graines de néré, condiment, soumbala, procédé, pénibilité. Coulibaly Diakite et al., J. Appl. Biosci. 2020 Technologies traditionnelles de transformation des graines de néré (Parkia biglobosa Jacq. R.Br.) en Afrique de l’Ouest : revue des principaux produits dérivés et contraintes de production 15699 Traditional technologies for processing African locust bean seeds (Parkia biglobosa Jacq. R.Br.) in West Africa: review on the main derivatives and production constraints. ABSTRACT African locust bean (Parkia biglobosa) seeds are traditionally transformed in West Africa into fermented condiments under different names: soumbala in Burkina Faso, netetu in Senegal, soumbara in Guinea Conakry, dawadawa and iru in Nigeria, afitin, iru and sonru in Benin. These products are characterized by the variability of their quality and the constraints linked to their production. The objective of this study is to analyze the traditional technologies used for the production of these fermented condiments and to highlight the constraints/difficulties associated to their production. The data were collected through the physical documents consulted (theses and dissertations) and from scientific articles and other documents found online. It appear that the traditional technologies used to produce P. biglobosa seeds based-condiments in West Africa, mainly include, according to the zones and ethnic groups, a first cooking of the seeds ranging from 12-48 h, a manual dehulling of the cooked seeds, a second cooking of the dehulled and washed seeds varying from 1-4 h and finally, a fermentation of the cooked cotyledons ranging from 24-120 h. These technologies have in common the major constraints of hardness of the process of cooking and dehulling/washing, significant consumption of energy, water and time. Data from this review opens research perspectives for the improvement of the traditional processing of P. biglobosa seeds. Keywords: P. biglobosa seeds, condiment, soumbala, process.


Scientifica ◽  
2015 ◽  
Vol 2015 ◽  
pp. 1-8 ◽  
Author(s):  
Toma Buba

This study was aimed at finding the impacts of different tree species and individual trees of different sizes on species richness, diversity, and composition of the herbaceous layer. All the three tree species have greatly increased species richness and diversity both within and outside their crown zones compared with the open grassland. Both species richness and diversity were found to be higher under all the three tree species than outside their crowns, which was in turn higher than the open field.Daniella oliverihas the highest species richness and diversity both within and outside its crown zone followed byVitellaria paradoxaand thenParkia biglobosa. The result also revealed that the same tree species with different sizes leads to different herbaceous species richness, diversity, and composition under and around the trees’ crowns.P. biglobosaandV. paradoxatrees with smaller sizes showed higher species richness and diversity under their crowns than the bigger ones. The dissimilarity of species composition differs between the inside and outside crown zones of the individuals of the same tree species and among the different trees species and the open field.


2020 ◽  
Vol 181 ◽  
pp. 104237
Author(s):  
Kangbéni Dimobe ◽  
Amadé Ouédraogo ◽  
Korotimi Ouédraogo ◽  
Dethardt Goetze ◽  
Katharina Stein ◽  
...  

2020 ◽  
Vol 16 (40) ◽  
Author(s):  
Yempabou Hermann Ouoba ◽  
Brigitte Bastide ◽  
Pascaline Coulibaly-Lingani ◽  
Sibiry Albert Kaboré ◽  
Sylvie Christiane Yaméogo-Gaméné ◽  
...  

Le karité (Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn.) présente une importance sociale, culturelle, économique et alimentaire pour le Burkina Faso où il occupe la quatrième place dans les produits d’exportation. La pérennité de cette espèce dont les populations rurales sont tributaires, est compromise par de multiples phénomènes dont le manque de régénération, les pratiques culturales et la coupe abusive du bois pour satisfaire les besoins énergétiques. L’objectif de cette étude est de proposer des méthodes adéquates pour rajeunir les parcs à karité au Burkina Faso. Cinq sites de recherche ont été choisis suivant un gradient phytogéographique : Sobaka, Noumoudara et Kakoumana (secteur sud soudanien), Gonsé (secteur nord soudanien) et Bouria (secteur sub sahélien). Les essais effectués dans chaque parcelle choisie, ont comporté trois répétitions et 7 traitements, représentés par les différentes techniques de régénération (plantation, transplantation, semis direct libre, semis dans les buissons, régénération naturelle assistéeRNA-, induction de drageon, induction de pousse adventive). Les résultats indiquent que le taux de survie de la régénération naturelle assistée est audessus de 70% après deux années de suivi. Les plantations et les semis directs dans les buissons sont aussi des techniques efficaces pour la régénération/restauration des parcs à karité, avec respectivement des taux de survie de 13,33% et 6,67% dans le secteur sub sahélien, 12,22% et 6% dans le nord soudanien, et 55,56% et 25,33% dans le sud soudanien après la troisième année de suivi. En conclusion, la régénération assistée est la technique la plus efficiente pour restaurer les parcs à karité.


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