Approche transversale du TDA/H de l’adulte : à partir d’un cas clinique parent/enfant

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 49-50
Author(s):  
J. Cholet ◽  
J. Malnou-Belembert ◽  
A. Sauvaget ◽  
O. Bonnot ◽  
M. Grall-Bronnec

Le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDA/H) reste un diagnostic méconnu des psychiatres pour adultes [1]. Cependant, si l’émergence du trouble se fait dans l’enfance, près de 50 % des patients présenteront des symptômes résiduels à l’âge adulte. Les comorbidités associées telles que les troubles de l’humeur et les conduites addictives peuvent masquer les symptômes du TDA/H à l’âge adulte et expliquer en partie le manque d’efficacité des thérapeutiques proposées. En effet, si les comorbidités associées relèvent en premier lieu d’une prise en charge adaptée, le TDA/H de l’adulte nécessite lui aussi une approche thérapeutique spécifique, transversale et intégrative.M. G. est adressé en consultation pour l’évaluation d’un TDA/H de l’adulte. Ce patient, âgé de 42 ans est père au foyer. Il est en couple depuis 16 ans. Le couple a 3 enfants. Le dernier, âgé de 7 ans, est suivi par un pédopsychiatre pour un TDA/H. Le pédo-psychiatre a conseillé à Mr G de venir en consultation du fait de la similitude rapportée par le père entre les symptômes présents chez son fils et sa propre enfance. A partir de ce cas clinique, nous développerons les particularités sémiologiques et diagnostiques du TDA/H de l’adulte, en mettant l’accent sur la dysrégulation émotionnelle [3,4], les conduites addictives [2] associées et les troubles attentionnels. En raison de l’impact du TDA/H de l’adulte sur la qualité de vie du patient et de son entourage, les propositions thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses proposées au père en tant que patient, mais aussi en tant que parent d’un enfant hyperactif, seront discutées. En effet, ce cas clinique souligne bien l’importance d’une approche transversale et intégrative des adultes hyperactifs, dans un objectif thérapeutique en termes de qualité de vie socioprofessionnelle et familiale.

2011 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
A. Forest ◽  
J. Cohen-Bittan ◽  
P. Ray ◽  
J. Boddaert

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S32-S32
Author(s):  
A. Gros

Le nez a ses raisons que la raison ignore. Les émotions olfactives sont souvent inconscientes et vont pourtant diriger nombreux de nos comportements. Ce lien étroit entre émotion et olfaction est dû au fait que certaines régions cérébrales sont à la fois impliquées dans les processus olfactifs et émotionnels (cortex frontal et amygdale). Dans les pathologies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer (MA), ces structures vont être atteintes à des stades plus ou moins sévères de la maladie. Au-delà d’une aide au diagnostic précoce, nous avons montré que l’utilisation d’odorants pourrait aider au diagnostic différentiel entre certains troubles de l’humeur et la maladie d’Alzheimer . Sentir et ressentir, humer et humeur : la langue française nous apporte déjà des preuves d’un lien étroit entre nos émotions et notre olfaction. De manière objective nous avons mis en évidence que les odorants étaient des générateurs d’émotion puissants et stables . Ainsi les odeurs pourraient constituer une alternative non pharmacologique de prise en charge des troubles émotionnels de manière pratique, cette présentation abordera, en premier lieu, le lien précoce entre atteinte olfactive et psycho-comportementale dans la maladie d’Alzheimer puis l’intérêt de la stimulation olfactive dans la prise en charge non médicamenteuse des perturbations émotionnelles et comportementales dans cette pathologie. Pour finir, nous nous interrogerons sur l’apport de l’étude de l’olfaction dans la prise en charge des principaux syndromes émotionnels et thymiques du champ de la pathologie psychiatrique.


2009 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. A187
Author(s):  
P. Roumeguère ◽  
M. Aubert ◽  
P. Benfredj ◽  
C. Bord ◽  
K. Fellous ◽  
...  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 648-648
Author(s):  
D. Porcheret-Lotz ◽  
S. Haddou ◽  
V. Lequimener

EQUIPAD (entourage quotidien par une unité d’intervention de psychiatrie pluridisciplinaire à domicile) est une structure de soins pour des patients en souffrance psychique aiguë qui intervient à domicile.Les missionsC’est une véritable alternative à l’hospitalisation « classique ». La capacité d’accueil est de 6 places. Les soins dispensés répondent aux critères :– de coordination des intervenants ;– de la fréquence des interventions ;– de pluridisciplinarité ;– de développement du réseau.Ils se situent comme une alternative à l’hospitalisation à temps complet en amont ou en aval. Par ailleurs, ces soins peuvent préparer une hospitalisation ou raccourcir une durée d’hospitalisation par des soins à domicile ou être une aide au diagnostic.Le relais de soins est effectué par le psychiatre traitant adresseur. Si le patient n’en a pas, il sera adressé au centre médico-psychologique ou à un psychiatre libéral afin de poursuivre les soins ambulatoires.La prise en chargeCe mode d’hospitalisation s’adresse à tout patient âgé de plus de 18 ans, en souffrance psychique aiguë et résidant sur Nantes centre ville.L’hospitalisationLa durée maximum d’hospitalisation est de 21 jours, renouvelable une fois. Les patients ne peuvent pas être admis plus de trois fois dans l’année.Le patient doit être consentant aux soins et vivre dans un environnement salubre. La présence d’un aidant familial comme partenaire de soins est recommandée. Les patients en programme de soins peuvent être admis.Ce dispositif fonctionne du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h et les week-ends/jours fériés de 9 h à 16 h 30.Une infirmière passe entre une à deux fois par jour au domicile. Un à deux entretiens médicaux sont programmés par semaine.Les équipes soignantes et sociales font aussi un travail de liaison avec les partenaires médicaux, sociaux et infirmiers habituels du patient.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 206-207
Author(s):  
Nora Righi ◽  
◽  
Merim Debbabi ◽  
Souad Hamoud ◽  
Mounir Sadelaoud ◽  
...  

Le SRAS-CoV-2 du syndrome respiratoire aigu sévère, virus nouvellement émergeant, découvert en chine (Wuhan) a mené à une pandémie actuelle de maladie a coronavirus 2019 (Covid-19). Plus de 1.700.000 de cas en Afrique avec 1.400.000 de guérisons associés et 41000 de décès. 55,630 cas en Algérie avec 1,897 de décès (OMS 27 octobre 2020). Le SARS-Cov 2 peut infecter plusieurs systèmes y compris les voies urinaires ; cependant, la présence d’ARN viral n’était pas nécessairement prédictive des symptômes cliniques urinaires. L’objectif de cet article est de montrer que la Covid-19 peut être révélée par une symptomatologie urinaire haute, ce qui a été retrouvé pour la première fois chez un patient âgé de 56 ans, tabagique, ayant comme antécédents une anosmie et une agueusie remontant au mois de juin, consultait pour un tableau d’infection urinaire haute avec une leucocyturie aseptique, un bilan rénal perturbé. Devant la persistance de la fièvre et l’apparition des signes respiratoires, une sérologie Covid-19 lui a été pratiquée revenant négative, une PCR nasopharyngée positive et la PCR urinaire 3 jours après la mise en route du l’hydroxychloroquine était négative. Devant l’aggravation des lésions pulmonaires le malade est décédé dans un tableau d’insuffisance respiratoire aigüe. En conclusion, devant toute symptomatologie fébrile d’apparition aigue en cette période de pandémie, le praticien doit toujours avoir le réflexe de pratiquer une PCR nasopharyngée à la recherche du virus afin d’optimiser la prise en charge et d’éviter L’apparition des formes graves


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 87-90
Author(s):  
Amine Hamma ◽  

Les infections orbitaires sont des pathologies assez rares, compliquant le plus souvent une sinusite préexistante. Du fait de leur siège, elles peuvent engager le pronostic visuel voire vital par extension au sinus caverneux ou aux autres structures intracrâniennes. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 72 ans, qui au décours d’un épisode d’acidocétose a présenté une tuméfaction palpébrale gauche assez douloureuse. L’examen ophtalmologique retrouve une baisse de l’acuité visuelle à gauche associée à une exophtalmie, une ophtalmoplégie, un chemosis et une légère hyperhémie conjonctivale. L’imagerie médicale affirme la présence d’un abcès orbitaire gauche compliquant une pansinusite et imposant une prise en charge en milieu hospitalier. Une sinusite négligée ou insuffisamment traitée peut virer vers un tableau clinique dramatique et se compliquer d’un abcès orbitaire surtout en cas de participation de plusieurs sinus chez un sujet taré et mal équilibré. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique énergique et multidisciplinaire sont indispensables pour contrer l’infection et éviter sa propagation aux structures de voisinage.


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