P5a-32 Prévalence et facteurs de risque des troubles cognitifs et démence chez les personnes âgées vivant en Afrique Centrale : Bangui & Brazzaville

2009 ◽  
Vol 165 (10) ◽  
pp. 110
Author(s):  
M. Guerchet ◽  
P. M’Belesso ◽  
A. Mouanga ◽  
B. Bandzouzi ◽  
D. Houinato ◽  
...  
1989 ◽  
Vol 4 (4) ◽  
pp. 211-220
Author(s):  
P. Cialdella ◽  
F. Munoz ◽  
N. Mamelle

RésuméLa Hopkins Symptom Checklist-58 ou HSCL-58 (Derogatis et al., 1974) est un autoquestionnaire de 58 items largement employé au cours des essais de psychotropes et en épidémiologie psychiatrique pour l’évaluation des troubles névrotiques et affectifs. Cet instrument permet des scores sur 5 dimensions définies sur des bases théoriques et empiriques (analyses factorielles), dont la validité repose sur la stabilité de la structure factorielle au sein de différents échantillons. Or, la plupart des analyses factorielles de la HSCL-58 ont concerné des groupes de patients recrutés dans des centres de soin (groupes cliniques). Il importait donc de vérifier la stabilité factorielle sur des sujets névrotiques provenant d’une population tout-venant (groupes subcliniques).Au cours d’une enquête épidémiologique sur les facteurs de risque de prématurité (Mamelle et al., 1987), menée dans 4 maternités de Lyon, 1 643 femmes enceintes de 6 mois avaient rempli un questionnaire psychopathologique comprenant 45 items extraits de la HSCL (la plupart des items manquants par rapport à la HSCL-58 n’appartenaient à aucune des 5 dimensions). Les évaluations d’avant-grossesse ont été utilisées pour définir un groupe ≪subclinique≫, en sélectionnant les femmes qui avaient obtenu les scores totaux à la HSCL (45 items) les plus élevés, ce score procurant une estimation de gravité névrotique. Le seuil de gravité ne pouvant être qu’arbitraire, nous avons décidé de retenir un ratio nombre de sujets/nombre de variables égal à 10. Au total, 457 femmes (27,8% de l’échantillon initial) ont été considérées dans l’analyse. Pour nous assurer de la proximité de ce groupe ≪subclinique≫ d’avec les groupes ≪cliniques≫, nous avons comparé les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre échantillon avant et après sélection, avec celles de 3 groupes décrits par Derogatis et al. (1974) : 2 groupes cliniques, un de patients névrotiques anxieux, un autre de déprimés névrotiques, et un troisième groupe de sujets normaux, représentatif de la population d’Oackland. Une analyse en composantes principales avec rotation varimax assortie d’une méthode de choix du nombre de facteurs décrite par Comrey (1978) a été utilisée. Les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre groupe ≪subclinique≫ de 457 femmes se sont révélées proches de celles des névrotiques anxieux de Derogatis, mais plus faibles que celles des déprimés névrotiques, et plus élevées que celles des sujets normaux (Tableau I). Une solution à 4 facteurs est apparue la meilleure: ≪vulnérabilité≫, ≪somatisation≫, ≪tension≫, et ≪troubles cognitifs≫ (Tableau II). Deux facteurs (somatisation et troubles cognitifs) reproduisent de près la structure attendue, le facteur vulnérabilité étant proche d’un facteur dépression, mais les items de sensitivité et d’anxiété n’ont pas formé les facteurs espérés.Nos résultats confirment donc les données de la littérature concernant la stabilité relative des dimensions somatisation et obsession (ou plutôt troubles cognitifs), et l’instabilité des dimensions anxiété et sensitivité, le cas de la dépression étant intermédiaire. Il semble, en conclusion, que les scores dimensionnels de la HSCL-58 ne présentent pas une validité suffisante pour être employés dans les groupes subcliniques.


2008 ◽  
Vol 56 (2) ◽  
pp. 104-105
Author(s):  
M. Guerchet ◽  
N. Moussiliou Paraiso ◽  
D. Houinato ◽  
P. Nubukpo ◽  
J.-P. Clément ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 69 ◽  
pp. S39-S40
Author(s):  
L. Segaux ◽  
N. Oubaya ◽  
C. Leissing-Desprez ◽  
L. Cleret de Langavant ◽  
A. Broussier ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 38 (03) ◽  
pp. 328-349 ◽  
Author(s):  
Melody Maximos ◽  
Sirirat Seng-iad ◽  
Ada Tang ◽  
Paul Stratford ◽  
Vanina Dal Bello-Haas

RÉSUMÉAu Canada, les personnes âgées présentant des problèmes de santé complexes sont souvent considérées comme inadmissibles aux programmes de réadaptation traditionnels, mais peuvent toutefois bénéficier de soins en réadaptation lente (SRL). Cet examen de la portée apporte une vue d’ensemble sur les publications traitant des SRL offerts aux personnes âgées dans les systèmes de soins de santé à payeur unique. Méthodes : Les articles publiés sur les personnes âgées en SRL par des revues avec comités de pairs et dans la littérature grise ont été analysés de manière systématique. Résultats : Un total de 1 445 documents ont été examinés de manière indépendante par deux évaluateurs [valeur Kappa de Cohen de 0,78 (IC = 0,73, 0,83)], et 18 documents ont été retenus. Les programmes de RSS pouvaient être caractérisés comme multidisciplinaires et leur durée moyenne variait de 30 à 141,2 jours. Les participants ayant reçu des SRL étaient majoritairement de sexe féminin, et leurs moyennes d’âge variaient entre 72 et 82 ans. Ils présentaient de multiples comorbidités et des troubles cognitifs légers ou modérés. Leurs mesures physiques et fonctionnelles se sont améliorées après les SRL. Discussion : Les programmes de SRL présentent un potentiel intéressant et leur intégration au continuum de soins devrait être considérée pour les personnes âgées ayant des antécédents médicaux complexes.


2014 ◽  
Vol 170 ◽  
pp. A10
Author(s):  
M. Guerchet ◽  
S. Pilleron ◽  
P. Jésus ◽  
J.-C. Desport ◽  
B. Bandzouzi ◽  
...  

Author(s):  
Elizabeth Dow Pittaway ◽  
Anne Westhues ◽  
Tracy Peressini

RÉSUMÉCette recherche présente les facteurs de risque d'abus et de mauvais traitements chez les personnes âgées qui ont fait appel à des organismes sociaux et de santé à London, en Ontario, en 1991. L'article passe en revue quatre points de vue théoriques sur l'abus et les mauvais traitements à l'égard des aînés, soit le modèle de situation, la théorie d'échange social, la théorie d'interaction symbolique et le modèle féministe. Les facteurs de risque de violence physique, de violence verbale chronique, d'abus matériel et de négligence ont été identifiés pour chaque modèle théorique. Chaque ensemble de facteurs de risque a été régressé sur chaque type de mauvais traitement afin de déterminer l'efficacité des modèles théoriques. Les données suggèrent que les facteurs de risque associés aux modèles de situation et féministe offrent la meilleure mesure en ce qui touche la violence physique; le modèle d'interaction symbolique explique plus de la variance de la violence verbale chronique; et les modèles d'interaction symbolique et féministe expliquent la même quantité de variance de la négligence. Aucun des modèles théoriques n'expliquent adéquatement les variances de l'abus matériel.


2017 ◽  
pp. 113-132
Author(s):  
Marion Villez

Cette contribution se centre sur l’accompagnement professionnel en hébergement collectif (singulièrement en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD) des personnes atteintes de maladies d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Elle analyse la manière dont cet accompagnement est pensé et l’expérience effective qu’en font tant les encadrants que les professionnels de première ligne. La question des modes d’accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs en établissement d’hébergement est largement spatialisée, principalement au travers de l’identification d’unités dites spécifiques au sein des établissements. À partir d’une enquête qualitative au sein d’un corpus d’établissements en France, il apparaît que, bien que le débat soit sans cesse rejoué, cette spécialisation s’est imposée comme la forme incontournable d’adaptation au nouveau « public cible » constitué par les personnes atteintes de troubles cognitifs, invisibilisant par le fait même l’autre voie qui aurait pu s’avérer une réelle alternative : l’absence d’unités spécifiques. Il est également mis en évidence que la réalité, au quotidien, est plus complexe. Afin de « faire tenir ensemble » la collectivité des résidents, les professionnels construisent et réinventent sans cesse de subtils équilibres « dosant » les formes de spécialisation. Il s’opère ainsi une « pensée du commun en actes » autour d’une double tension : relier le séparé et séparer le relié.


2014 ◽  
Vol 170 ◽  
pp. A176
Author(s):  
S. Pilleron ◽  
M. Guerchet ◽  
B. Bandzouzi ◽  
P. Mbelesso ◽  
P.-M. Preux ◽  
...  

2004 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 149-164 ◽  
Author(s):  
Annick Rouleau ◽  
Chantal Proulx ◽  
Kieron O’Connor ◽  
Claude Bélanger ◽  
Gilles Dupuis

Résumé Cet article passe en revue la littérature concernant la dépendance aux benzodiazépines (BZD) chez la population des personnes âgées de 65 ans et plus. Alors que les conséquences négatives reliées à l’utilisation prolongée des BZD sont bien connues, le phénomène de la dépendance à ces substances chez cette population l’est beaucoup moins. Il n’existe toujours pas de consensus autour de la définition du problème. L’usage continu des BZD peut être davantage problématique chez les personnes âgées pour qui la tolérance aux agents chimiques diminue avec l’âge. Les facteurs de risque impliqués dans l’usage chronique sont une combinaison interactive entre les caractéristiques des aînés et celles des médecins prescripteurs. Des pistes de recherche étayées sur un changement paradigmatique sont lancées afin de bonifier la recherche dans ce domaine.


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