scholarly journals Cartographie des cancers de la cavité orale chez l’enfant

Author(s):  
N. Akerzoul ◽  
S. Chbicheb

Objectif : Étudier le profil épidémiologique et histopathologique des cancers oraux chez les enfants pris en charge au services d’hémato-oncologie pédiatrique, de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital 20 Aout de Casablanca, et à l’hôpital des enfants de Rabat. Notre objectif est de définir l’importance de l’oncologie pédiatrique, en particulier celle affectant la cavité orale, et aussi pour décrire les cancers oraux chez les enfants, leurs fréquences et les leurs caractéristiques histopathologiques. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Il s’agit d’une étude rétrospective de 126 enfants hospitalisés entre 2010 et 2013 dans le service d’hémato-oncologie pédiatrique, du département de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale, de l’hôpital 20 août de Casablanca et le département d’hémato-oncologie pédiatrique de l’hôpital des enfants de Rabat; dans lequel nous avons diagnostiqué un cancer confirmé de la cavité orale. RÉSULTATS: Dans notre échantillon, tous les groupes d’âge ont été touchés par le processus de la maladie, mais les âges entre [0-4] ans et entre [13-16] étaient les plus touchés avec une moyenne d’âge de 8 ans, et des extrêmes allant de 4 mois à 16 ans. Dans notre échantillon de population, nous avons noté une légère prédominance avec 50,7% des cas. Le lymphome non hodgkinien Burkitt était le type histologique le plus commun avec 35,2% des cas. Les joues représentaient la localisation la plus fréquente avec 37,9% des cas, alors que le maxillaire représentait 19,7% des cas. La chimiothérapie a été la thérapeutique exclusive la plus utilisée dans notre échantillon dans 67,6% des cas. CONCLUSION: Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et pathologiques des cancers de la cavité orale dans notre population ne sont pas différents des données de la littérature. Cependant, les parents manquent de conscience et de diagnostic tardif de ces les lésions qui semblent être responsables du profil dramatique des cancers oraux chez les enfants de la population marocaine.

2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
L.M. Bérard

Objectifs : De nombreux traitements anti-infectieux sont débutés dans les services d’urgences (SU). Nous avons étudié la qualité de la prescription d’antibiotiques dans le traitement probabiliste des infections urinaires (IU) au SU d’un centre hospitalier général français. Matériels et méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique du 1er janvier au 30 juin 2017. Tous les patients pour lesquels une IU a été diagnostiquée au SU ont été inclus. Les traitements hospitaliers et ambulatoires des IU ont été analysés au regard des recommandations de 2015 de la Société d’infectiologie française. Le critère principal d’évaluation a été le classement des antibiothérapies probabilistes en deux catégories : « conforme » ou « non conforme » à ce référentiel. Le critère secondaire d’évaluation a été l’adéquation du traitement antibiotique initial à la sensibilité des souches bactériennes identifiées. Résultats : Cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus : 99 pyélonéphrites (52 %), 18 prostatites (9 %), 48 cystites (25 %) et 26 infections urinaires de siège non précisé (14 %). L’âge moyen a été de 52 ans avec 26 % d’hommes et 74 % de femmes. Au total, 114 antibiothérapies (60 %) ont été considérées conformes aux recommandations. Des antibiotiques ont été prescrits par excès dans 35 cas. La souche identifiée n’était pas sensible au traitement instauré au SU dans neuf situations. Conclusion : Cette étude met en exergue les difficultés pour la mise en application des recommandations en thérapeutique anti-infectieuse au SU dans 40 % des situations. Un rappel et une évaluation continue des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques au SU sont nécessaires.


Author(s):  
AK Doumbia ◽  
B Togo ◽  
P Togo ◽  
F Traore ◽  
O Coulibaly ◽  
...  

Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité chez les enfants âgés de 01 à 59 mois hospitalisés dans le service de pédiatrie générale du CHU Gabriel Touré.Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, sur une période de 12 mois allant du 1er  janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons inclus 1625 enfants âgés de 01 à 59 mois soit 58% des patients hospitalisés. Le tiers des patients avait moins d'un an. Les garçons représentaient 57 % de notre échantillon avec un sex ratio de 1,33. La majorité des patients (83%) était issu de milieu social défavorisé. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (45%), les infections respiratoires aiguës (20,30%), et la malnutrition aiguë sévère (20,06%). Les patients guéris représentaient 82,3% et le taux de mortalité était estimé à 3,3%. La majorité des patients décédés était des filles (51%). Les décès étaient plus fréquents en juillet et aout. Les trois principales causes de décès étaient la malnutrition (47%), le paludisme (32%) et les infections respiratoires aigües (19%). Nous avons enregistré 48 sorties contre avis médical (3%) et 81 cas d'évasion (5%).Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans notre pratique. Elles sont liées à des affections pour la plupart évitables par l'information, l'éducation et la communication.Mots clés : morbidité, mortalité, enfants, pédiatrie, Bamako.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S58-S58
Author(s):  
E. Henry

Du fait de l’analogie entre apathie et dépression [1,2], nous avons utilisé le pramipexole [3] chez 64 patients déprimés (39 patients présentant une dépression uni ou bipolaire, 25 patients présentant des troubles dysthymiques). Tous les patients, depuis trois mois au moins, prenaient un traitement par inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) maintenu sans modification. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur quatre années d’utilisation du pramipexole La sévérité de la dépression a été cotée par le patient sur l’échelle de Hamilton 21 items et par l’investigateur sur l’échelle Montgomery and Asberg Depression Rating Scale (MADRS). Tous les patients ont été revus un à deux mois après l’introduction du pramipexole. La posologie du pramipexole a été de 1,4 mg par jour atteinte en 16 jours. Les critères d’amélioration ont été définis comme l’obtention d’un score inférieur à 10 sur l’échelle de Hamilton et un score inférieur à 10 sur l’échelle MADRS. Parmi les 25 patients présentant un trouble dysthymique, 3 patients ont été améliorés Parmi les 39 patients présentant une dépression uni- ou bipolaire, 35 ont été améliorés. L’amélioration chez ces 38 patients est survenue 10 à 15 jours après le début du traitement. Tous les patients améliorés présentaient une variation franche de l’humeur au cours de la journée avec moindre intensité de la souffrance en fin de journée. La médiane de suivi a été de 23 mois. Les nausées (5 patients) et la somnolence (6 patients) n’ont pas nécessité de modification dans la progression de la posologie. Deux patients ont présenté un épisode maniaque résolutif en 5 à 10 jours après l’arrêt du pramipexole, 1 patient a présenté des hallucinations visuelles résolutives 15 jours après l’arrêt du pramipexole et 1 patient a présenté un priapisme résolutif dès l’arrêt du pramipexole. Aucun cas d’addiction au pramipexole n’a été observé. Au total, le pramipexole semble être un traitement bien toléré et efficace chez les patients présentant une dépression dans le cadre d’un trouble uni ou bipolaire. Il ne semble pas avoir d’indication lors de troubles dysthymiques.


2010 ◽  
Vol 17 (6) ◽  
pp. 16
Author(s):  
N. Garnier ◽  
C. Delanoe ◽  
F. Duquesne ◽  
B. Lescoeur ◽  
J.H. Dalle ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S61-S61
Author(s):  
S. Raymond

Le meurtre d’un enfant suscite toujours la plus vive émotion et soulève grand nombre d’interrogations, qui plus est quand l’auteur du crime est un parent. Le filicide est décrit comme le meurtre d’un enfant, quel que soit son âge, perpétré par son père ou sa mère. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’intéressant à l’ensemble des patientes femmes admises à l’unité pour malades difficiles Henri-Colin dans les suites d’un passage à l’acte filicide sur une période de 19 années (du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2014). Nous avons ainsi inclus 17 patientes, en intégrant non seulement les filicides aboutis, mais aussi les tentatives de filicide (définies par une intentionnalité homicidaire claire, la survie de l’enfant victime dépendant uniquement de facteurs extérieurs). L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques socio-démographiques et cliniques de ces patientes, ainsi que les aspects criminologiques de leur passage à l’acte. Pour chaque passage à l’acte, le nombre de victimes varie de 1 à 3, leur âge de 6 jours à 16 ans. L’âge moyen des mères est de 32 ans. Les modes opératoires sont divers. Près de deux tiers des patientes sont adressées dans les suites quasi-immédiates de leur passage à l’acte et plus de la moitié sont originaires de détention, les autres étant transférées via des services de secteur ou l’IPPP. Deux catégories diagnostiques sont largement représentées : les troubles de l’humeur (mélancolie délirante notamment) et les troubles délirants chroniques (schizophrénie quasi-exclusivement). Dans de plus rares cas, nous retrouvons un diagnostic de trouble de la personnalité. Notre présentation se portera également sur la période après l’acte, l’évolution des patientes durant leur séjour à l’UMD et leur devenir judiciaire. Enfin, nous tenterons de situer la dynamique de leur acte filicide dans leur parcours biographique et dans leur processus de maternalité.


Author(s):  
Abdoul Aziz Diakité ◽  
H Balilé ◽  
I Konaté ◽  
A Traoré ◽  
N L Traore ◽  
...  

Les infections  sont responsables d'une part importante de la morbidité et de la mortalité chez l'enfant drépanocytaire. Notre objectif était d'étudier le profil clinique et bactériologique des infections bactériennes de l'enfant drépanocytaire dans le service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 25 dossiers d'hospitalisation d'enfants drépanocytaires fébriles ayant bénéficié d'une hémoculture sur une période de 5 ans (2005-2010). Nous avons analysé les caractéristiques cliniques et bactériologiques des enfants ayant une hémoculture positive. Résultats: Dix des 25 hémocultures réalisées étaient positives. La tranche d'âge de 0-5 ans était la plus touchée (60%). Le suivi était irrégulier pour 7 enfants et 6/10 n'avaient pas reçu le vaccin anti pneumococcique. Sur le plan clinique, 5 cas de sepsis, une infection pulmonaire et 4 cas infections ostéo articulaires ont été diagnostiquées. La goutte épaisse était positive pour 4 patients. Les germes retrouvés ont été : Salmonella enterica sérotype Typhi (4 fois), Streptococcus pneumoniae (4 fois), Staphylococcus aureus (1fois), Enterobacter cloacae (1fois) ont été isolés. Salmonella enterica sérotypeTyphia été isolé dans 3 cas d'infections ostéo-articulaires et un cas de sepsis, Streptococcus pneumoniae était en cause dans l'infection pulmonaire et dans un cas de sepsis. L'antibiothérapie probabiliste dans la majorité des cas était basée sur les céphalosporines de troisième génération. L'évolution a été favorable dans 80% des cas. Conclusion : Les complications infectieuses de la drépanocytose peuvent être graves. La disponibilité de l'hémoculture doit nous permettre de caractériser le profil bactériologique dans notre contexte.


2018 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
Author(s):  
Souad DAOUD ◽  
Mammar BOUCHAKOUR

Introduction - Les dérivations internes par implantation de shunts ont été pourde nombreuses années le traitement quasiment unique de l’hydrocéphalie maisaussi l’objet de nombreuses complications ce qui a poussé le neurochirurgien àdévelopper la chirurgie endoscopique notamment la ventriculocisternostomie et lacoagulation des plexus choroïdes.Matériel et méthode - L’objectif de notre travail est de rapporter l’expérience duservice de neurochirurgie du CHU d’Oran dans le traitement de l’hydrocéphalie pédiatriquepar chirurgie endoscopique, à travers une étude rétrospective, s’étalantdu 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016.Resultats - Nous avons réalisé 67 procédures endoscopiques chez 63 patients âgésde moins de 15 ans dont quatre ont été opérés à deux reprises. L’âge moyen denos patients était de 20,38 +/- 3,6 mois avec une légère prédominance féminine (3filles pour 2 garçons) et 75% de malformations. Nous avons recensé 17 complicationsdans le post opératoire immédiat, représentées par les crises convulsives (15%),les collections sous durales (6%), les fistules du liquide céphalorachidien à traversla cicatrice du cuir chevelu (3%) et les complications infectieuses (1%). Le taux desuccès du traitement endoscopique de l’hydrocéphalie dans notre série était de74,62 %. Nous avons déploré deux décès (3%).Conclusion - La chirurgie endoscopique présente peu de complications. Elle représenteune alternative efficace pour le traitement de l’hydrocéphalie pédiatrique.


2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Samir Bouras ◽  

Introduction. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé 2018, le cancer du rein occupe en Algérie le 20eme rang chez les deux sexes. L'objectif de cette étude est d'évaluer nos résultats oncologiques de la néphrectomie partielle. Patients et méthodes. Étude rétrospective mono centrique, de juin 2012 à mars 2020. 50 patients ont bénéficié d'une néphrectomie partielle pour cancer du rein. Parmi ces patients, 37 (74%) cancer ont été confirmés par la pathologie. L'étude statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 20. Résultats. L'âge moyen était de 55,1 ans et les femmes étaient majoritaires 23 (62,2%). Le carcinome à cellules claires prédominait : 21 cas (56,8%). Les marges chirurgicales étaient positives dans 06 cas (16,2%) et le stade pT1 était majoritaire dans 29 (78,3%). Après un suivi moyen de 55,7 mois, nous avons eu un taux de récidive global de 10,8% (04 patients). Aucun facteur de risque probable n’a été statistiquement significatif. Discussion. Nos résultats carcinologiques sont comparables aux données de la littérature (des taux de récidives jusqu’à 10,6%). Malgré un taux relativement élevé de marges chirurgicales positives, 80% des récidives sont survenus sur des marges négatives. En effet, les marges chirurgicales positives ne sont pas considérées comme un facteur de risque de récidive indépendant. Plusieurs facteurs de risque de récurrence ont été rapportés ; cependant dans cette série, nul n’a été identifié. Le cancer du rein est connu pour des récidives très tardives. Conclusion. La néphrectomie partielle est réalisée dans notre service depuis plus de 08 ans en toute sécurité, avec des résultats oncologiques satisfaisants. Mots clés : cancer du rein, néphrectomie partielle, résultats oncologiques.


2011 ◽  
pp. 28-31
Author(s):  
O Baye ◽  
G Berthé ◽  
BPP Dembele ◽  
S Diallo ◽  
SI Diawara ◽  
...  

Etude rétrospective de type transversal de janvier à juin 2009 dans la région de Tombouctou dans le cadre de la supervision spécifique des activités de lutte contre la tuberculose, dont l'objectif principal était de faire l'analyse de la situation épidémiologique de la tuberculose dans la région de Tombouctou. Le ratio était de 2 hommes pour une femme, cette prédominance masculine s'observait dans tous les cercles sauf à Niafounké où il avait une parité. Les nouveaux cas frottis positifs représentent 85% et le cercle de Tombouctou dépiste le plus grand nombre de tuberculeux de la région soit 29.6 % des cas contrairement à Gourma RHAROUS 4.8% des cas. En faisant le même croisement pour le taux d'échec thérapeutique, nous constatons que le cercle de Goundam seul détient 50% des cas d'échec de la région. Le taux de perdus de vue est plus élevé dans le cercle de Tombouctou soit 46,7% contrairement à Niafounké où ce taux est de 5,6 %. Les cas de Tuberculose à microscopie négative et les extra pulmonaires représentent respectivement 3,2 et 6,4% des cas de tuberculose de la région de Tombouctou. Nous avons retrouvé, une relation statistiquement significative (P=0 ,004) entre Echec et Décès dans toute la région. La lutte contre la tuberculose reste un combat qui mérite de requérir l'attention des pouvoirs politiques et la vigilance du personnel socio sanitaire.


2020 ◽  
Vol 54 (4) ◽  
pp. 369-380
Author(s):  
Camille Servant ◽  
Loïc Chane ◽  
Jean-Pascal Kily ◽  
Gianni Marangelli ◽  
Sarah Gebeile-Chauty

La prévalence des dysfonctions somatiques cervicales (DSC) est temporairement augmentée durant le traitement orthodontique. L’objectif de cette étude est de rechercher les facteurs prédictifs des DSC inhérents au patient et au traitement. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective comparative sur 68 patients en cours de traitement multi-attache entre un groupe ayant développé des DSC sévères versus un groupe témoin (DSC absentes, légères à modérées). Les critères étudiés étaient la typologie verticale et la classe molaire, le disjoncteur, le ressort ouvert, les cales de surélévation, les extractions. Nous avons effectué une étude uni- et multivariée. Résultats : Les facteurs de risque pourvoyeurs de DSC sont l’hypo ou l’hyperdivergence, la classe II molaire, les cales de surélévation molaire, les ressorts ouverts. Le disjoncteur serait protecteur. Les extractions constituent un facteur non significatif. Conclusion : L’étude corrobore l’importance de la classe I molaire et de la normodivergence. Une étude complémentaire est nécessaire pour évaluer si ce sont les dispositifs de traitement ou les caractéristiques diagnostiques qu’ils traitent qui sont reliés aux DSC.


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