National Language Policy in Education in Zaire

1984 ◽  
Vol 8 (2) ◽  
pp. 172-184 ◽  
Author(s):  
Ungina Ndoma

SOMMAIRE Politique des langues nationales dans l'enseignement au Zaïre Définir une politique linguistique nationale en la situant dans ses relations avec les autres secteurs de la vie publique, plus particulièrement l'enseignement, telle est la préoccupation des linguistes zaïrois s'intéressant à la planification linguistique. Le présent article fait le point sur la situation de l'enseignement des langues nationales au Zaïre. Il souligne comme obstacle majeur l'absence d'une infrastructure adéquate pour la définition d'une politique globale de promotion des langues nationales. Dans un Zaïre en développement, il existe encore dans les mentalités des idées tenaces, pourtant fausses, qui semblent des évidences, mais qu'il faut déraciner. Ainsi l'on pense encore que seule une langue d'importation tel que le français peut être la solution neutre au problème du choix de la langue d'enseignement. Dans le cadre d'une réforme, il faut rompre avec un conformisme dépassé et non-fondé. Il est indispensable de promouvoir une véritable politique des langues nationales zaïroises par une action concertée des décideurs, chercheurs, enseignants, organismes scientifiques, éditeurs et traducteurs. L'on doit consolider ce qui existe et prévoir l'ouverture d'un nouveau creneau. Mais ceci n'est réalisable que si une collaboration étroite est établie entre divers secteurs vitaux. Une action nouvelle de promotion linguistique doit, toutefois, tenir compte tant de moyens financiers disponibles que des structures socio-économiques existantes. Il doit également se développer une nouvelle conception des objectifs et des modalités d'enseignement des langues nationales. Assurément, bien d'autres voies restent à explorer compte tenu de la complexité du problème linguistique dans un contexte de diversité ethnolinguistique. RESUMO Nacilingva politiko en la zaira edukado Difini nacilingvan politikon kadre de la rilatoj al la aliaj sferoj de la publika vivo, aparte la edukado, j'en la preokupo de la zairaj lingvistoj, interesigantaj pri la lingvo-planado. La nuna artikolo rigardas la situacion de la instruado de la naciaj lingvoj, kaj per ili, en Zairio. La cefa barilo estas la manko de sufica infrastrukturo por difini generalan politikon de progresigo de la naciaj lingvoj. En la disvolviganta Zairio ankoraù ekzistas forte kredataj, sed tamen malveraj, ideoj. Ili sajnas memevidentaj, sed necesas forigi ilin. Tiele, oni ankoraù kredas, ke nur importita lingvo, kiel la franca, povas esti la neutrala solvo de la problemo de elekto de la instrulingvo. Kadre de reformo, necesas dis rompi ne plu aktualan, senbazan konformismon. Necesas realigi veran zairan nacilingvan politikon per kuna agado de decidantoj, esploristoj, instruistoj, sciencaj organoj, eldonistoj kaj tradukistoj. La nun ekzistantaj klopodoj devas esti fortigitaj kaj nova kadro starigita. Tio estas realigebla nur se oni starigos intiman kunlaboron inter diversaj gravaj sektoroj. Nova kampanjo de lingva progresigo, tamen, devas atenti kaj la disponeblajn financajn rimedojn kaj la ekzistantajn sociekonomiajn struktorojn. Gi devas krome nove koncepti la celojn kaj modojn de la instruado de la naciaj lingvoj kaj per ili. Certe restas multaj aliaj esplorindaj vojoj, vide al la komplikeco de la lingva problemo en kadro de etnolingva diverseco.

1986 ◽  
Vol 30 (1) ◽  
pp. 45-65 ◽  
Author(s):  
J. J. Smolicz

A brief historical review of language policies in Australia up to the publication of the Senate Standing Committee's Report on a National Language Policy in 1984 is given. The recommendations of the Report are discussed in the light of the ethno-cultural or core value significance that community languages have for many minority ethnic groups in Australia. Recent research findings on such languages are presented and their implications for a national language policy considered. It is postulated that the linguistic pluralism generated by the presence of community languages needs to be viewed in the context of a framework of values that includes English as the shared language for all Australians. From this perspective, it is argued that the stress that the Senate Committee Report places upon the centrality of English in Australia should be balanced by greater recognition of the linguistic rights of minorities and their implications for bilingual education. It is pointed out that both these aspects of language policy have been given prominence in recent statements and guidelines released by the Ministers of Education in Victoria and South Australia. The paper concludes by pointing to the growing interest in the teaching of languages other than English to all children in Australian schools.


2019 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 259-279
Author(s):  
Gijsbert Rutten ◽  
Andreas Krogull ◽  
Bob Schoemaker

FRANCISOLA ◽  
2016 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
Author(s):  
Gisèle PIEBOP

<p><strong>RÉSUMÉ.</strong><strong> </strong>Motivé par la forte différenciation ethnico-linguistique d’un pays caractérisé par un profil sociolinguistique pléthorique et complexe du fait de ses 283 unités linguistiques, l’Etat camerounais opte au lendemain des indépendances pour une politique linguistique érigeant l’anglais et le français comme langues officielles. A ce titre, ces deux langues des anciennes puissances coloniales bénéficient de privilèges de premiers rangs, au détriment des langues nationales qui se contentent de statuts et fonctions secondaires. Le français en ce qui le concerne se retrouve ainsi sur un territoire où les diversités ethnique, géographique et culturelle détermineront ses modalités d’appropriation et d’expansion, et surtout les variations sociolinguistiques auxquelles il est soumis. Se pose alors la question du développement et du devenir de cette langue importée et le présent article vient apporter des éléments de réponse à ce sujet. Ainsi, le travail analysera à partir de l’approche variationniste, les usages du français camerounais qui évolue et s’enrichit chaque jour un peu plus de tournures morpho-syntaxiques, d’emprunts, de nouvelles graphies, de calques, de nouveaux sens, etc.</p><p><strong> </strong></p><p><strong>Mots-clés:</strong> <em>appropriation, diversité, français camerounais, statuts, variations.</em></p><p><em><br /></em></p><p><strong>ABSTRACT.</strong><strong> </strong>Motivated by the strong ethno-linguistic differentiation of a country with a bloated and complex sociolinguistic profile due to its 283 linguistic units, the Cameroon government after independence opted for a language policy erecting English and French as official languages. As such, the two languages of former colonial powers receive forefront of privileges at the expense of national languages which merely secondary status and functions. As well as it is concerned, the French language finds it self in a territory where ethnic, geographic and cultural diversities determine its terms of appropriation and expansion, especially sociolinguistic variations to which it is subjected. This raises the question of the development and the future of this imported language, and this article just provides answers to this. The variationist approach is the framework through which the Cameroonian French, that evolves and grows each day a little more through morphosyntactic turns, loans, new spellings, layers, new meanings, etc. is analyzed.</p><p><strong> </strong></p><p><strong>Keywords: </strong><em>appropriation, Cameroon French, diversity, statutes changes.</em><em></em></p><p><em><br /></em></p>


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