Objective: The objective of this paper is to report on the pathologicand biochemical progression-free outcomes of patients whounderwent radical prostatectomy for high-risk localized prostatecancer.Methods: Data was collected prospectively from 299 patients whounderwent radical prostatectomy for high-risk clinically localizedprostate cancer by 2 surgeons at a single institution. High risk wasdefined as 1 or more of 3 adverse factors: prostate-specific antigen(PSA) >20, biopsy Gleason score 8 to 10 and clinical stage T3. PSArecurrence was defined as PSA >0.4 ng/mL or any salvage therapy.Results: Median age was 63.3 years (46.1-75.9). Median followupwas 4.7 years (range 0.5-17.3 years). PSA at diagnosis was>20 ng/mL in 31.4%. Biopsy Gleason score was 8 to 10 in 66.9%.Clinical stage was T3 in 24.4%. 81.6% of patients had a singlebaseline risk factor, 15.7% had 2 risk factors and 2.7% had all 3risk factors. Neoadjuvant therapy was administered to 184 patients(61.5%). Pathologic stage was organ-confined in 39.6%, specimenconfinedin 26%, non-specimen-confined in 26.4%, and 8% hadlymph node positive disease. Overall survival, cancer-specificsurvival and biochemical progression-free survival was 99%,99.67% and 70.2%, respectively. Univariate analysis showed thatPSA at diagnosis, percentage of cores positive and number of riskfactors were predictors of PSA recurrence (p < 0.05). Multivariateanalysis showed that PSA at diagnosis was an independent predictorof PSA recurrence (p < 0.05).Conclusion: Radical prostatectomy is associated with favourablebiochemical progression-free, clinical and overall survival inselected men with high-risk localized prostate cancer, and shouldtherefore be considered an option in these patients. Baseline PSA>20 ng/mL is a significant independent predictor of PSA recurrence.Objectif : L’objectif de cet article est de faire rapport sur les résultatsquant à la survie sans progression pathologique et biochimique despatients ayant subi une prostatectomie radicale pour traiter uncancer de la prostate localisé à risque élevé.Méthodologie : Les données ont été recueillies de manièreprospective chez 299 patients ayant subi une prostatectomieradicale réalisée par 2 chirurgiens dans un même établissementpour traiter un cancer de la prostate à risque élevé cliniquementlocalisé. Un risque élevé était défini comme au moins 1 des 3facteurs négatifs suivants : taux d’antigène prostatique spécifique(APS) > 20, score de Gleason de 8 à 10 à la biopsie, stade cliniqueT3. Une récidive avec anomalie de l’APS a été définie comme untaux d’APS > 0,4 ng/mL ou le recours à tout traitement de sauvetage.Résultats : L’âge médian était de 63,3 ans (46,1 à 75,9). Le suivimédian était de 4,7 ans (0,5 à 17,3 ans). Le taux d’APS au momentdu diagnostic était > 20 ng/mL chez 31,4 % des patients. Le scorede Gleason à la biopsie était de 8 à 10 dans 66,9 % des cas. Lestade clinique était de T3 dans 24,4 % des cas; 81,6 % des patientsprésentaient un seul facteur de risque au départ, 15,7 % présentaient2 facteurs de risque et 2,7 % présentaient les 3 facteurs de risque.Un traitement néoadjuvant a été administré à 184 patients(61,5 %). Le stade pathologique était confiné à l’organe dans39,6 % des cas, confiné à l’échantillon dans 26 % des cas, et nonconfiné à l’échantillon dans 26,4 % des cas; 8 % des patientsprésentaient une atteinte des ganglions lymphatiques. La survieglobale, la survie spécifique au cancer et la survie sans progressionbiochimique étaient de 99 %, 99,67 % et 70,2 %, respectivement.L’analyse univariée a montré que le taux d’APS au moment dudiagnostic, le pourcentage de carottes biopsiques positives et lenombre de facteurs de risque étaient des facteurs prédictifs derécidive avec anomalie de l’APS (p < 0,05). L’analyse multivariéea montré que le taux d’APS au moment du diagnostic était unfacteur prédictif indépendant de récidive avec anomalie de l’APS(p < 0,05).Conclusion : La prostatectomie radicale est associée à unesurvie sans progression biochimique, une survie clinique et unesurvie globale favorables chez des patients sélectionnés atteintsd’un cancer de la prostate localisé à risque élevé, et devrait êtreconsidérée comme une option de traitement chez ces patients.Un taux d’APS au départ > 20 ng/mL est un facteur de prédictionindépendant significatif de récidive avec anomalie de l’APS.