INTENSIFICATION DE L’AGRICULTURE DANS LE PLATEAU CENTRAL DU BURKINA FASO: Une Analyse des possibilités à partir des nouvelles technologies

2021 ◽  
Author(s):  
Souleymane Ouédraogo
2010 ◽  
Vol 306 (306(4)) ◽  
pp. 23 ◽  
Author(s):  
Babou André Bationo ◽  
Alkassoum Maïga ◽  
Pascal Compaore ◽  
Antoine Kalinganire

Le baobab, Adansonia digitata L., est classé parmi les cinq espèces ligneuses prioritaires au Burkina Faso dont le paysage agraire montre une distribution irrégulière de cette espèce. Les principaux déterminants socioculturels de cette distribution demeurent cependant peu ou mal connus. Le but de cette étude est de caractériser la structure et les facteurs socioculturels qui déterminent la distribution du baobab dans le Centre-Nord et le Centre-Ouest du Burkina Faso. Les travaux ont été menés à travers des inventaires forestiers, des enquêtes socio-éco-nomiques et des observations de terrain sur les pratiques paysannes. Les résultats montrent qu'à l'intérieur d'un même terroir la structure du baobab varie en fonction du type de champ (case, village, brousse). La structure des diamètres épouse une forme en «L» dans les champs de case, une forme en «j» dans les champs de brousse et irrégulière dans les champs de village. Le baobab est considéré dans toute la zone d'étude comme une espèce maléfique abritant des génies, mais aussi en tant que plante alimentaire et médicinale de premier plan. Contrairement au Centre-Ouest, les produits du baobab sont largement utilisés dans l'alimentation et l'artisanat dans le Centre-Nord, où les populations l'entretiennent dans les champs de case et de village par la pratique de la régénération naturelle assistée. La faible présence du baobab dans le Centre-Ouest est en partie liée aux habitudes, au développement du maraîchage qui favorise la disponibilité de condiments alternatifs et aux perceptions que les populations ont vis-à-vis de cet arbre. (Résumé d'auteur)


2017 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
Author(s):  
Séverine Erismann ◽  
Astrid M. Knoblauch ◽  
Serge Diagbouga ◽  
Peter Odermatt ◽  
Jana Gerold ◽  
...  

Africa ◽  
1988 ◽  
Vol 58 (3) ◽  
pp. 337-352 ◽  
Author(s):  
Eric Lambin

IntroductionL'anthropologue, tout comme le géographe, a besoin, pour ses analyses, de collecter des informations sur les sociétés qu'il étudie. En particulier lorsqu'on étudie les sociétés rurales d'Afrique, la collecte de ces informations présente des difficultés. En effet, de nombreux obstacles physiques (l'inaccessibilité, l'inconfort) s'interposent entre l'observateur et l'objet de son étude. Par ailleurs, il existe une forte interaction entre l'observateur et son objet d'étude de telle sorte que ce dernier ne se dévoile pas dans toute son authenticité. Les nouvelles technologies de l'information offrent un outil nouveau et utile pour l'anthropologue à cet égard. Il s'agit des satellites d'observation des ressources terrestres. Ceux-ci permettent d'appréhender avec une grande clarté le milieu rural aménagé par les sociétés agraires. Un outil nouveau signifie également une information nouvelle: la télédétection permet une vision spatiale synoptique (qui embrasse en même temps un vaste territoire) et répétitive d'une région. De nouvelles méthodes d'analyse soumises à une approche écologique et systèmique des civilisations agraires doivent être recherchées pour l'utilisation optimale de cet outil.


2020 ◽  
Vol 14 (6) ◽  
pp. 2037-2048
Author(s):  
Abdoulaye Savadogo ◽  
Boniface Babo Bakouan ◽  
Mathieu Wendnéyidé Sawadogo ◽  
Karim Nébié ◽  
Rémy Dabiré ◽  
...  

L’oignon est le premier légume produit au Burkina Faso. Thrips tabaci constitue son principal insecte ravageur. Ce travail avait pour objectif  d’évaluer la distribution, l’incidence et la sévérité des attaques de T. tabaci sur l’oignon. L’étude a été réalisée dans trois bassins de production  représentatifs de deux zones agroécologiques du Burkina Faso : la zone sahélienne caractérisée par une pluviosité moyenne annuelle inférieure à 600 mm et une température moyenne annuelle de 35 °C ; contre une pluviosité moyenne annuelle comprise entre 600 et 900 mm et une  température moyenne annuelle de 33 °C pour la zone nord soudanienne Nous avons réalisé des prospections dans 45 parcelles paysannes dans les zones de production ciblées. Des plantes d’oignon ont été prélevées dans trois quadrats posés sur une des diagonales de chaque parcelle, et les thrips trouvés sur chaque plante de chaque quadrat comptés. Tous les plants à l’intérieur du quadrat ont été donc observés. La densité moyenne la plus élevée (216 ±385 thrips au m2) a été observée dans la région du Nord tandis que l’incidence moyenne la plus élevée (95,91±8,92%) a été observée dans la Boucle du Mouhoun. La plus faible sévérité (19,29±13,27%) a été enregistrée dans le Plateau central. Cette étude est un premier pas vers le développement de stratégies alternatives de lutte contre les parasites dans le cadre de systèmes de production végétale durables à l’aide de bonnes pratiques agricoles et de l’utilisation des pesticides biologiques.Mots clés : Oignon, Thrips tabaci, incidence, sévérité, répartition, Burkina Faso.   English Title: Distribution and damage associated with the onion thrips, Thrips tabaci L. (Thysanoptera: Thripidae) according to the agro-climatic zone in Burkina FasoOnion is the first vegetable produced in Burkina Faso. Thrips tabaci is its main insect pest. We assessed the distribution, incidence and severity of T. tabaci attacks on onion in three-production areas representative of two agroecological zones of Burkina Faso: the the Sahelian zone characterized by an average annual rainfall of less than 600 mm and an average annual temperature of 35 °C; compared to an average annual rainfall of between 600 and 900 mm and an average annual temperature of 33 °C for the northern Sudanian zone. We carried out surveys in 45 farmer plots in the targeted production zones. Thus, onion plants were taken from three quadrats placed on one of the diagonals of each plot, and the thrips found on each plant were counted. All plants within the quadrat were therefore observed. The highest average density (216±385 thrips per m²) was observed in the North while the highest average incidence (95.91±8.92%) was observed in the Boucle du Mouhoun. The lowest severity (19.29±13.27%) was recorded in the Plateau central region. This study is a first step towards the development of alternative pest control strategies within sustainable crop production systems using good agricultural practices and the use of biopesticides.Keywords: Onion, Thrips tabaci, incidence, severity, distribution, Burkina Faso.


2020 ◽  
pp. 109-120
Author(s):  
Raphaëlle Héron

Bâbenda is a traditional ‘lean season dish’ of the Mossi ethnic group, mainly in the Plateau-Central region of Burkina Faso where the capital Ouagadougou is located. This dish is currently undergoing a popular ‘modernization’, in the words of bâbenda eaters. This chapter aims to shed further light on this urban modernization trend, clarify what it refers to in terms of practices and social perceptions, and how it reshapes food satisfaction functions.


2017 ◽  
Vol 20 ◽  
pp. 12-25
Author(s):  
Salfo Savadogo ◽  
Issaka Ouedraogo ◽  
Adjima Thiombiano

Cette étude analyse les stratégies locales de dénomination des espèces végétales par les Mossé des régions du nord, du centre nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso et leurs perceptions des plantes. A travers des interviews semi directes auprès de 1437 personnes âgées d’au moins 60 ans et des jeunes de moins de 40 ans personnes âgées d’au moins 40 ans des différentes localités, l’étude a pu montrer les critères de dénomination, les conceptions que les populations ont des espèces végétales ainsi que l‘impact de ces connaissances dans la conservation de la phytodiversité. 72 espèces au total ont été décrites. Elles sont réparties en 51 genres et 29 familles. Les familles dominantes sont les Commelinaceae et les Fabaceae-Mimosoideae. Dans la taxonomie locale faite sur les plantes en milieu rural Mossé, 16 critères sont utilisés. Les critères les plus cités par la population sont l’usage fait de la plante (94 %), le mysticisme lié à l’espèce (86 %), l’écologie ou le milieu de vie de l’espèce (83 %), la dualité mâle/femelle (83 %), la couleur des organes ou parties de la plante (81 %), l’origine de la plante (80 %), la morphologie foliaire (76 %), la présence d’organes saillants sur la plante (75 %) et le mode de dissémination des fruits ou des graines (74 %). Les noms botaniques attribués aux plantes varient d’une région à une autre. Les populations ont des perceptions vis-à-vis de nombreuses espèces. Ainsi, les espèces comme Stereospermum kunthianum, Calotropis procera, Ozoroa insignis, Faidherbia albida, Maytenus senegalensis et Biophytum umbraculum sont frappées de mysticisme. Elles sont toutes craintes par les populations et sont dans certaines localités à l’abri d’exploitations multiformes humaines. Cela contribue à une meilleure conservation de la biodiversité.


2006 ◽  
Vol 157 (1) ◽  
pp. 17-23 ◽  
Author(s):  
Christoph Abegg ◽  
Jules Bayala ◽  
Mamounata Belem ◽  
Antoine Kalinganire

Agroforestry parklands face strong pressure from the increasing population of the region. The World Agroforestry Centre (ICRAF Sahel) started a biodiversity project with the objective of developing methods to conserve biodiversity and to improve the situation of the poor rural population. In this context the present study examined the influence of land use unit and the prosperity classes of farmers on the biodiversity of woody species. A wealth ranking classification was carried out and applied to the households of two villages in the central plateau of Burkina Faso using the "Participatory Analysis of Poverty and Livelihood Dynamics" (PAPoLD) method. Thirty farmers of different prosperity classes were chosen and inventories carried out on their different land use units. Statistical analyses show an increase in biodiversity from the village housings. However, no significant influence on biodiversity was observed in connection with a farmer's prosperity class.


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