scholarly journals La gestion des populations : La circulation de l’information génétique et sa structuration sous forme d’une base de données

2020 ◽  
Vol 5 (HS) ◽  
pp. 223-227
Author(s):  
G. STEIER

Le Département de Génétique Animale a été précurseur de l’informatique à l’INRA sous l’impulsion de J. Poly, B. Vissac et M. Poutous dans les années 50 ; à cette époque ils réalisaient des calculs sur IBM-704 et 705 et faisaient gérer des fichiers importants sur cartes perforées. En octobre 1962, les premiers équipements de calculs internes sont installés sous forme d’un IBM 1620 qui traite non seulement les données zootechniques mais également des données administratives. En janvier 1968, grâce aux crédits de la nouvelle loi sur l’élevage, est installé l’IBM 360-50, ordinateur de haut de gamme pour l’époque car répondant par exemple aux importants besoins informatiques d’organismes financiers comme la Caisse des Dépôts et Consignations qui en fut dotée au même moment. Associés à du personnel spécialisé regroupé dans une Unité du Département, dénommée Centre de Traitement de l’information génétique (CTIG), ces moyens modernes de calcul permettaient au Département de remplir ses missions au bénéfice des acteurs de l’Amélioration Génétique. Les biométriciens de l’INRA auront également accès à ce matériel avant d’être dotés de moyens propres en 1979. Le Département de génétique animale a donc joué un rôle moteur dans le développement des moyens informatiques de l’Institut. Cela lui permet aujourd’hui, en partenariat avec les Instituts techniques et le ministère de l’Agriculture, de disposer des outils nécessaires pour améliorer les méthodes de gestion et de sélection des populations d’animaux domestiques.  

Author(s):  
Anja Bilandzic ◽  
Laura Rosella

Introduction Notre objectif était d’estimer les coûts de santé directs liés au traitement du diabète au Canada sur 10 ans, à l’aide de données de sondages nationaux et d’un outil de prévision du risque de diabète, ainsi que les coûts par personne. Méthodologie Nous avons utilisé le Diabetes Population Risk Tool pour estimer le nombre de nouveaux cas de diabète chez les personnes âgées de 20 ans et plus sur 10 ans (jusqu'en 2022) à l’aide des données de 2011 et de 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous avons évalué les coûts liés au diabète à partir d’une étude de cohorte faisant appel à l’appariement par score de propension, en utilisant la base de données sur le diabète de l’Ontario ainsi que d’autres données administratives. Nous avons calculé les coûts totaux en utilisant les coûts associés aux nouveaux cas, en tenant compte du sexe, de l’année du diagnostic et des taux de mortalité annuels dus à la maladie. Résultats D'après nos calculs, le risque de développer le diabète sur 10 ans s’élevait pour la population canadienne en 2011-2012 à 9,98 %, soit 2,16 millions de nouveaux cas. Les coûts totaux en soins de santé imputables au diabète pendant cette période sont de 15,36 milliards (7,55 milliards pour les femmes et 7,81 milliards pour les hommes). Ce sont les hospitalisations de courte durée qui constituent la majeure partie de ces coûts (43,2 %). Des interventions menées au sein de la population entraînant une perte de poids de 5 % au sein de la population permettraient de réduire les coûts des soins de santé de 2,03 milliards de dollars. Une réduction du risque de 30 % obtenue grâce à des interventions auprès des personnes à plus haut risque de développer le diabète (c.-à-d. les 10 % au sommet du groupe à risque le plus élevé) entraînerait des économies de l’ordre de 1,48 million de dollars. Conclusion D'ici 2022, le diabète va constituer un lourd fardeau financier pour le système de santé canadien. Notre méthode de calcul des coûts à venir offre aux décideurs et aux planificateurs un outil accessible et clair susceptible de leur permettre de prévoir les dépenses imputables à la maladie et les économies potentielles de coûts associées aux interventions.


2009 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 114-120
Author(s):  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
S. Shea ◽  
D. Fell ◽  
B.A. Armson ◽  
...  

Il est nécessaire de surveiller la prévalence de l’autisme afin de planifier l’aide à l’éducation et les services de santé à offrir aux enfants qui en sont atteints. C’est pourquoi nous avons réalisé cette étude qui vise à évaluer l’exactitude des bases de données administratives sur la santé en ce qui concerne les diagnostics d’autisme. Pour ce faire, nous avons repéré les diagnostics de troubles du spectre autistique (TSA) dans trois bases de données administratives sur la santé de la province de la Nouvelle-Écosse, soit la base de données sur les congés d’hôpital, la base de données sur la facturation des médecins au régime d’assurance-santé et la base de données du Système d’information sur les patients en clinique externe de santé mentale. Nous avons construit sept algorithmes en variant le nombre requis de déclarations de TSA (une ou plusieurs) et le nombre de bases de données administratives (une à trois) dans lesquelles ces déclarations doivent se retrouver. Nous avons ensuite comparé, avec chaque algorithme, les diagnostics posés par l’équipe attitrée à l’autisme du Centre de santé Izaak Walton Killam (IWK) à l’aide des barèmes de diagnostic de l’autisme les plus perfectionnés, puis nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et la statistique C (une mesure de la capacité discriminante du modèle). L’algorithme présentant les meilleures caractéristiques d’essai était celui qui exigeait un code de TSA présent dans n’importe laquelle des trois bases de données (sensibilité = 69,3 %). La sensibilité de l’algorithme fondé sur la présence d’au moins un code de TSA soit dans la base de données sur les congés d’hôpital soit dans la base de données sur la facturation des médecins, était de 62,5 %. Les bases de données administratives sur la santé pourraient représenter une source économique pour la surveillance de l’autisme, surtout par comparaison aux méthodes nécessitant la collecte de nouvelles données. Cependant, il faudrait des sources de données additionnelles pour améliorer la sensibilité et l’exactitude des méthodes de recensement des cas d’autisme au Canada.


2013 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 231-246
Author(s):  
P Finès ◽  
E Bougie ◽  
N Oliver ◽  
DE Kohen

Introduction Les blessures constituent une cause importante de décès et de morbidité. Bien qu'aucun indicateur d'identité autochtone ne soit directement disponible dans les bases de données administratives nationales, cette étude porte sur les hospitalisations pour blessure non intentionnelle, selon la cause, dans les régions ayant un fort pourcentage de résidents d'identité autochtone. Méthodologie Nous avons calculé les taux d'hospitalisation normalisés selon l'âge (THNA) et les rapports de taux pour 2004-2005 à 2009-2010, à partir de la Base de données sur les congés des patients. Résultats Les chutes étaient la cause principale de blessure. Les THNA étaient plus élevés pour les hommes comme pour les femmes dans les régions ayant un fort pourcentage de membres des Premières nations; dans les régions ayant un fort pourcentage de Métis, c'est chez les hommes de 20 à 29 ans que le THNA global était le plus élevé, tandis qu'il était le plus bas chez les hommes de tous les groupes d'âge dans les régions à fort pourcentage d'Inuits. Certaines causes, telles que les chutes, étaient associées à un THNA élevé mais avec un rapport de taux semblable à celui observé pour toutes causes confondues; d'autres causes, comme les blessures par arme à feu chez les hommes dans les régions à fort pourcentage de membres des Premières nations, présentaient un THNA relativement faible mais un rapport de taux élevé. Les résidents des régions à fort pourcentage d'Autochtones présentaient un THNA pour blessure plus élevé que ceux des régions à faible pourcentage d'Autochtones. Conclusion Les résidents des régions à fort pourcentage d'Autochtones vivent dans des régions dont le statut socioéconomique était faible, ce qui invite à une recherche plus approfondie à propos des différences de taux entre régions.


2009 ◽  
Vol 62 (1) ◽  
pp. 23-42
Author(s):  
Camilo Dagum ◽  
Gilles Grenier ◽  
Mario Bédard

Résumé Les auteurs de ce rapport appliquent des données tirées des déclarations personnelles de revenus à l’analyse des répartitions et des écarts entre répartitions du revenu des hommes et des femmes entre 1969 et 1981 dans quatre agglomérations urbaines du Canada : Chicoutimi-Jonquière, London, Saskatoon et Sudbury. Ces régions ont connu des fortunes économiques diverses au cours de la décennie étudiée. Un modèle paramétrique de répartition du revenu est ajusté aux répartitions des revenus d’emploi selon le sexe et l’âge, et des indicateurs d’inégalité de répartition et d’inégalités entre répartitions en sont dérivés. Les effets de certaines variables socio-économiques sur ces indicateurs sont analysés par régression. Les résultats montrent que le modèle de répartition du revenu et la base de données administratives employés sont des outils utiles pour l’analyse et l’interprétation des inégalités de revenu.


Author(s):  
R. Skinner ◽  
S. McFaull ◽  
J. Draca ◽  
M. Frechette ◽  
J. Kaur ◽  
...  

Introduction Cette étude a pour objet de décrire, à l’aide de données administratives canadiennes, les tendances et les caractéristiques des blessures auto-infligées entre 1979 et 2014-2015, afin d’orienter et d’améliorer les mesures de prévention du suicide. Méthodologie Les données sur la mortalité par suicide et sur les congés des patients ont été extraites des fonds de données de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) provenant de la Base canadienne de données sur l’état civil – Décès (BCDEC-D) de Statistique Canada (1979 à 2012), du Système canadien d’information socioéconomique (CANSIM 2011, 2012), de la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH, 1994- 1995 à 2010-2011) et de la Base de données sur les congés des patients (BDCP, 2011-2012 à 2014-2015). Le nombre de cas et les taux de décès et d’hospitalisation ont été répartis par sexe, tranche d’âge de 5 ans et méthode. Résultats Le taux de suicide au Canada (hommes et femmes confondus, tous âges, et taux normalisé selon l’âge et le sexe) a diminué, passant de 14,4/100 000 (n = 3 355) en 1979 à 10,4/100 000 (n = 3 926) en 2012, soit une variation annuelle en pourcentage (VAP) de –1,2 % (IC à 95 % : –1,3 à –1,0). Cependant, cette tendance n’a pas été observée chez les deux sexes : chez les femmes, les taux de suicide se sont stabilisés vers les années 1990, tandis que chez les hommes, ils ont continué de décliner au fil du temps – malgré le fait que les suicides chez les hommes constituent toujours 75,7 % de tous les suicides en 2012. La suffocation (pendaison et strangulation) était en 2012 la principale méthode de suicide (46,9 %) chez les Canadiens de tous âges, suivie de l’intoxication (23,3 %). Au cours de l’exercice 2014-2015, il y a eu 13 438 hospitalisations au Canada (à l’exclusion du Québec) associées à des blessures auto-infligées – ce qui représente plus de trois fois le nombre de suicides. Au fil du temps, les femmes ont systématiquement présenté des taux d’hospitalisation plus élevés pour des blessures auto-infligées que les hommes, soit 63 % du total. L’intoxication a été la méthode la plus fréquemment déclarée de préjudice autoinfligé au cours de l’exercice 2014-2015, constituant 86 % de toutes les hospitalisations. Conclusion Les suicides et les blessures auto-infligées demeurent un problème de santé publique grave – mais évitable – qui exige une surveillance constante.


2012 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 127-135
Author(s):  
V.M. Allen ◽  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
E.A. Cummings ◽  
N. MacDonald ◽  
...  

Introduction La détermination précise des cas de grossesse avec diabète préexistant permet d’exercer une surveillance complète des résultats maternels et néonatals associés à cette maladie chronique. Méthodologie Afin de déterminer la pertinence de certaines définitions de cas pour le diabète sucré préexistant lorsqu’on les applique à une population de femmes enceintes, nous avons constitué une cohorte de femmes qui étaient enceintes entre 1991 et 2003 en Nouvelle-Écosse, à partir d’une base de données périnatales provinciale et populationnelle, la Nova Scotia Atlee Perinatal Database (NSAPD). Nous avons associé à cette cohorte des données individuelles issues des bases de données administratives utilisant les données des dossiers de congé des hôpitaux ainsi que les données provenant des services médicaux externes. Nous avons comparé à la définition de référence de la NSAPD divers algorithmes de définition du diabète sucré fondés sur des données administratives, dont l’algorithme proposé par le Système national de surveillance du diabète (SNSD). Résultats L’application de la définition de cas du SNSD à cette population de femmes enceintes a révélé une sensibilité de 87 % et une valeur prédictive positive (VPP) de 66,4 %. Quand on a utilisé les codes de diagnostic de la CIM-9 et de la CIM-10 dans les cas d’hospitalisation avec diabète sucré au cours de la grossesse, la sensibilité et la VPP ont augmenté sensiblement, surtout dans le cas des accouchements effectués dans les centres de soins tertiaires. Pour cette population, les données administratives relatives à la grossesse provenant uniquement de la base de données sur les hospitalisations semblent constituer une source de données plus exacte pour l’identification du diabète préexistant que l’application de la définition de cas du SNSD, particulièrement lorsque les femmes accouchent dans un hôpital de soins tertiaires. Conclusion Même si la définition du diabète établie par le SNSD donne d’assez bons résultats par rapport à une définition de référence de base du diabète, le recours à cette définition pour évaluer les résultats maternels et périnatals associés au diabète durant la grossesse se traduira par un certain degré d’erreur de classification et, par conséquent, par une estimation biaisée des résultats.


2013 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. 179-186
Author(s):  
SE Schultz ◽  
DM Rothwell ◽  
Z Chen ◽  
K Tu

Introduction En vue de déterminer si l'utilisation conjuguée des données administratives hospitalières et des factures présentées par les médecins au titre des soins ambulatoires pouvait permettre de repérer avec exactitude les patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive (ICC), nous avons mis à l'essai neuf algorithmes pour repérer à partir de données administratives les personnes souffrant d'ICC. Méthodologie La cohorte de validation par rapport à laquelle les essais ont été effectués combinait des données provenant d'un échantillon aléatoire de patients adultes inscrits dans la base de données EMRALD de dossiers médicaux électroniques des médecins de premier recours en Ontario, au Canada, et des données recueillies en 2004-2005 à partir d'un échantillon aléatoire de patients en soins primaires pour une étude sur l'hypertension. On a évalué la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive, l'aire sous la courbe ROC et la combinaison des rapports de vraisemblance positif et négatif des algorithmes. Résultats Nous avons constaté qu'un dossier d'hospitalisation ou de facturation de médecin suivi d'un second dossier provenant de l'une ou l'autre de ces sources dans la même année produisait les meilleurs résultats, avec une sensibilité de 84,8 % et une spécificité de 97,0 %. Conclusion La prévalence de l'ICC dans la population peut être mesurée avec exactitude à partir de données administratives issues de l'hospitalisation et des soins ambulatoires.


2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 459-467
Author(s):  
Dolly Lin ◽  
Brigitte Ho Mi Fane ◽  
Susan G Squires ◽  
Catherine Dickson

Contexte : Le Canada a maintenu une faible incidence de la diphtérie toxigène depuis les années 1990 grâce à un engagement continu envers les programmes de vaccination financés par l’État. Objectif : Déterminer si les données d’hospitalisation, complétées par les données sur les maladies à déclaration obligatoire, peuvent décrire le fardeau de la diphtérie respiratoire et cutanée toxigène au Canada, ainsi qu’estimer si le Canada est en voie d’atteindre sa cible de réduction des maladies évitables par la vaccination pour la diphtérie, qui est de zéro cas par année de diphtérie respiratoire transmise localement. Méthodes : Les données sur les congés des personnes hospitalisées liés à la diphtérie de 2006 à 2017 ont été extraites de la base de données sur les congés des patients (BDCP), et les données sur les cas de diphtérie pour la même période ont été extraites du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO), afin de procéder à des analyses descriptives. Étant donné que les données de la province du Québec ne sont pas incluses dans la BDCP, les cas du SCSMDO du Québec ont été exclus de l’analyse. Résultats : Au total, 233 hospitalisations liées à la diphtérie ont été enregistrées dans la BDCP. De ce nombre, la diphtérie était le diagnostic principal dans 23 cas. La moitié des patients étaient des hommes (52 %) et 57 % étaient âgés de 60 ans et plus. La région centrale (Ontario) comptait le plus grand nombre d’enregistrements de congés des patients (61 %), suivie de la région des Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan [23 %]). La diphtérie cutanée représentait 43 % des enregistrements, la diphtérie respiratoire 3 %, et le reste était d’autres complications liées à la diphtérie ou la diphtérie dont la localisation n’était pas spécifiée. Deux patients pour lesquels la diphtérie était le diagnostic principal ont entraîné le décès des patients hospitalisés. Dix-huit cas de diphtérie ont été déclarés par l’entremise du SCSMDO. Les cas étaient observés dans tous les groupes d’âge, dont la plus grande proportion de cas chez ceux de 20 à 59 ans (39 %) et ceux de 19 ans et moins (33 %). Les cas n’ont été rapportés que dans les Prairies (89 %) et les régions de la côte Ouest (Colombie-Britannique [11 %]). Conclusion : Les données administratives des hôpitaux sont conformes à la faible incidence de diphtérie déclarée dans le SCSMDO et le faible fardeau de la diphtérie respiratoire au Canada. Bien que le Canada semble en bonne voie pour atteindre sa cible de réduction des maladies, l’information sur la transmission endémique n’est pas disponible


2019 ◽  
Vol 53 (4) ◽  
pp. 421-441
Author(s):  
Arlette Oueiss ◽  
Jacques Faure

L’Evidence Based Medecine (EBM) a contribué à obliger les chercheurs à une exigence de rigueur accrue. Les Revues Scientifiques ont participé à cette évolution par une plus grande sévérité dans la sélection des articles. Le nombre des articles refusés (75%) pour certaines publications) et la dénonciation fréquente, parmi les raisons de rejet, des failles dans le traitement statistique, incitent à la réflexion développée ici, qui aborde successivement : Les erreurs liées aux premières étapes du protocole (sélection des échantillons, choix des VA…).Les déficits concernant les statistiques descriptives et la mise en œuvre des statistiques élémentaires au niveau d’un pré-protocole… Enfin le manque de communication avec le statisticien aguerri en charge des statistiques complexes et/ou spécifiques qui conduisent à la compréhension intime des relations internes (inter-paramètres) au sein du fichier-source. Les auteurs conseillent aux jeunes chercheurs en charge d’une base de données importante d’être vigilants à trois moments : Considérez attentivement les mesures à réaliser, les échantillons à réunir, les paramètres à utiliser, quels résultats vous attendez et quelle analyse vous envisagez. Pensez à un pré-protocole sur quelques patients, avec mise en œuvre systématiques des outils usuels (accessibles sur tout logiciel et même sur un tableur) et examen attentif des statistiques descriptives et des rapprochements élémentaires (cœfficient de corrélation par exemple). Abordez des Statistiques complexes avec l’aide d’un statisticien « chevronné ».


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