scholarly journals Fardeau de la diphtérie au Canada de 2006 à 2017, selon les données administratives d’hospitalisations et les données sur les maladies à déclaration obligatoire

2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 459-467
Author(s):  
Dolly Lin ◽  
Brigitte Ho Mi Fane ◽  
Susan G Squires ◽  
Catherine Dickson

Contexte : Le Canada a maintenu une faible incidence de la diphtérie toxigène depuis les années 1990 grâce à un engagement continu envers les programmes de vaccination financés par l’État. Objectif : Déterminer si les données d’hospitalisation, complétées par les données sur les maladies à déclaration obligatoire, peuvent décrire le fardeau de la diphtérie respiratoire et cutanée toxigène au Canada, ainsi qu’estimer si le Canada est en voie d’atteindre sa cible de réduction des maladies évitables par la vaccination pour la diphtérie, qui est de zéro cas par année de diphtérie respiratoire transmise localement. Méthodes : Les données sur les congés des personnes hospitalisées liés à la diphtérie de 2006 à 2017 ont été extraites de la base de données sur les congés des patients (BDCP), et les données sur les cas de diphtérie pour la même période ont été extraites du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO), afin de procéder à des analyses descriptives. Étant donné que les données de la province du Québec ne sont pas incluses dans la BDCP, les cas du SCSMDO du Québec ont été exclus de l’analyse. Résultats : Au total, 233 hospitalisations liées à la diphtérie ont été enregistrées dans la BDCP. De ce nombre, la diphtérie était le diagnostic principal dans 23 cas. La moitié des patients étaient des hommes (52 %) et 57 % étaient âgés de 60 ans et plus. La région centrale (Ontario) comptait le plus grand nombre d’enregistrements de congés des patients (61 %), suivie de la région des Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan [23 %]). La diphtérie cutanée représentait 43 % des enregistrements, la diphtérie respiratoire 3 %, et le reste était d’autres complications liées à la diphtérie ou la diphtérie dont la localisation n’était pas spécifiée. Deux patients pour lesquels la diphtérie était le diagnostic principal ont entraîné le décès des patients hospitalisés. Dix-huit cas de diphtérie ont été déclarés par l’entremise du SCSMDO. Les cas étaient observés dans tous les groupes d’âge, dont la plus grande proportion de cas chez ceux de 20 à 59 ans (39 %) et ceux de 19 ans et moins (33 %). Les cas n’ont été rapportés que dans les Prairies (89 %) et les régions de la côte Ouest (Colombie-Britannique [11 %]). Conclusion : Les données administratives des hôpitaux sont conformes à la faible incidence de diphtérie déclarée dans le SCSMDO et le faible fardeau de la diphtérie respiratoire au Canada. Bien que le Canada semble en bonne voie pour atteindre sa cible de réduction des maladies, l’information sur la transmission endémique n’est pas disponible

2018 ◽  
Vol 52 (1) ◽  
pp. 97-120 ◽  
Author(s):  
Philippe Mongrain
Keyword(s):  

RésuméOn compte actuellement un grand nombre de modèles politico-économiques ayant pour objectif de prédire l'issue des élections au Congrès américain ou le sort des candidats à la présidence des États-Unis. Bien qu'un certain nombre de modèles aient vu le jour pour la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni au cours des dernières années, le Canada, à l'instar de la majorité des démocraties, n'a reçu jusqu’à maintenant que bien peu d'attention. Cet article vise par conséquent à développer un modèle ancré dans une théorie du vote capable de prédire suffisamment à l'avance la part des voix récoltées par le parti sortant lors des scrutins fédéraux canadiens. Le Canada étant un système multipartite, différents modèles de régressions apparemment indépendantes sont également proposés afin de déterminer s'il est possible de prédire simultanément les scores de plusieurs formations politiques.


Author(s):  
André S. Champagne ◽  
Steven R. McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang

Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.


2019 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 75-86
Author(s):  
C. DUCROT ◽  
M. GAUTRET ◽  
T. PINEAU ◽  
A. JESTIN

Une base de données bibliométrique établie à partir du Web of Science Core collection® a recensé les articles scientifiques publiés entre 2006 et 2013 dans le domaine des maladies infectieuses et zoonotiques des animaux d’élevage, incluant poissons et abeilles ; seules les revues internationales et les articles rédigés en anglais ont été considérés. La production scientifique française de ce domaine, de 400 publications par an environ, représente 4,3 % de la production scientifique mondiale. L'auteur principal de ces articles est d'équipe françcaise dans 60 % des cas, et le nombre de publications augmente de 3 % par an, à comparer à 5 % au niveau mondial. Quarante-quatre pourcents des articles portent sur les ruminants, 20 % sur les volailles, 11 % les poissons, 10 % le porc, 5 % le lapin, 4 % le cheval, 1 % les abeilles, le reste concernant différentes espèces. Le nombre d'articles est en diminution pour le lapin et le cheval, en augmentation pour les volailles, les poissons, le porc et les abeilles ; 44 % des articles portent sur des virus, 31 % sur des bactéries, 22 % sur des parasites, 5 % sur les prions. Cette distribution et les familles d'agents pathogènes étudiés sont très semblables à ce qui est produit au niveau mondial, aves des nuances. Une collaboration internationale est présente dans 62 % des cas et cette proportion augmente progresssivement. Les principaux pays partenaires sont les pays européens limitrophes de la France, aisnsi ques les États-unis et dans une moindre mesure le Canada la Chine et l'afrique du sud..


Author(s):  
Anja Bilandzic ◽  
Laura Rosella

Introduction Notre objectif était d’estimer les coûts de santé directs liés au traitement du diabète au Canada sur 10 ans, à l’aide de données de sondages nationaux et d’un outil de prévision du risque de diabète, ainsi que les coûts par personne. Méthodologie Nous avons utilisé le Diabetes Population Risk Tool pour estimer le nombre de nouveaux cas de diabète chez les personnes âgées de 20 ans et plus sur 10 ans (jusqu'en 2022) à l’aide des données de 2011 et de 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous avons évalué les coûts liés au diabète à partir d’une étude de cohorte faisant appel à l’appariement par score de propension, en utilisant la base de données sur le diabète de l’Ontario ainsi que d’autres données administratives. Nous avons calculé les coûts totaux en utilisant les coûts associés aux nouveaux cas, en tenant compte du sexe, de l’année du diagnostic et des taux de mortalité annuels dus à la maladie. Résultats D'après nos calculs, le risque de développer le diabète sur 10 ans s’élevait pour la population canadienne en 2011-2012 à 9,98 %, soit 2,16 millions de nouveaux cas. Les coûts totaux en soins de santé imputables au diabète pendant cette période sont de 15,36 milliards (7,55 milliards pour les femmes et 7,81 milliards pour les hommes). Ce sont les hospitalisations de courte durée qui constituent la majeure partie de ces coûts (43,2 %). Des interventions menées au sein de la population entraînant une perte de poids de 5 % au sein de la population permettraient de réduire les coûts des soins de santé de 2,03 milliards de dollars. Une réduction du risque de 30 % obtenue grâce à des interventions auprès des personnes à plus haut risque de développer le diabète (c.-à-d. les 10 % au sommet du groupe à risque le plus élevé) entraînerait des économies de l’ordre de 1,48 million de dollars. Conclusion D'ici 2022, le diabète va constituer un lourd fardeau financier pour le système de santé canadien. Notre méthode de calcul des coûts à venir offre aux décideurs et aux planificateurs un outil accessible et clair susceptible de leur permettre de prévoir les dépenses imputables à la maladie et les économies potentielles de coûts associées aux interventions.


Author(s):  
Carolina Gomes Almeida ◽  
Gabriel Pereira Ávila ◽  
Isabelly Montenegro Teixeira ◽  
Raíza Júlia Viana Rodrigues ◽  
Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias ◽  
...  

La syphilis est une maladie causée par la bactérie Treponema pallidum, acquise, en grande partie, par transmission sexuelle. La syphilis congénitale est une maladie contagieuse de transmission verticale (de la mère au fœtus). Cette étude visait à présenter le nombre de cas signalés de syphilis congénitale dans le nord du Brésil, entre 2014 et 2019, et à caractériser le profil épidémiologique des cas. Des recherches descriptives, transversales et rétrospectives ont été effectuées à l’aide de la base de données DATASUS. Il y a eu une augmentation du nombre de cas au cours de la période évaluée, en particulier dans l’État d’Amazonas, qui a présenté le plus grand nombre de notifications. En ce qui concerne les soins prénataux, en moyenne quatre fois plus de femmes que celles qui n’en ont pas fait. Les femmes dont la classe maternelle était de la 5e à la 8e école élémentaire incomplète avaient un plus grand nombre de cas de la maladie. Bien que la région du Nord ait eu une performance prénatale élevée, la plupart des cas de syphilis congénitale n’ont été diagnostiqués qu’après l’accouchement, ce qui indique des interprétations erronées concernant les tests et une erreur conséquente dans le diagnostic et le traitement. Étant donné que la forme précoce (émergence jusqu’à la 2ème année de vie) est la majorité du nombre de cas, il y a une évolution favorable de la maladie.La scolarité et le revenu semblent être des facteurs qui influencent le diagnostic tardif de la maladie. Il est nécessaire d’augmenter le nombre de partenaires traités, ce qui réduit la transmission de la syphilis et, par conséquent, de la syphilis congénitale.


2009 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 114-120
Author(s):  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
S. Shea ◽  
D. Fell ◽  
B.A. Armson ◽  
...  

Il est nécessaire de surveiller la prévalence de l’autisme afin de planifier l’aide à l’éducation et les services de santé à offrir aux enfants qui en sont atteints. C’est pourquoi nous avons réalisé cette étude qui vise à évaluer l’exactitude des bases de données administratives sur la santé en ce qui concerne les diagnostics d’autisme. Pour ce faire, nous avons repéré les diagnostics de troubles du spectre autistique (TSA) dans trois bases de données administratives sur la santé de la province de la Nouvelle-Écosse, soit la base de données sur les congés d’hôpital, la base de données sur la facturation des médecins au régime d’assurance-santé et la base de données du Système d’information sur les patients en clinique externe de santé mentale. Nous avons construit sept algorithmes en variant le nombre requis de déclarations de TSA (une ou plusieurs) et le nombre de bases de données administratives (une à trois) dans lesquelles ces déclarations doivent se retrouver. Nous avons ensuite comparé, avec chaque algorithme, les diagnostics posés par l’équipe attitrée à l’autisme du Centre de santé Izaak Walton Killam (IWK) à l’aide des barèmes de diagnostic de l’autisme les plus perfectionnés, puis nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et la statistique C (une mesure de la capacité discriminante du modèle). L’algorithme présentant les meilleures caractéristiques d’essai était celui qui exigeait un code de TSA présent dans n’importe laquelle des trois bases de données (sensibilité = 69,3 %). La sensibilité de l’algorithme fondé sur la présence d’au moins un code de TSA soit dans la base de données sur les congés d’hôpital soit dans la base de données sur la facturation des médecins, était de 62,5 %. Les bases de données administratives sur la santé pourraient représenter une source économique pour la surveillance de l’autisme, surtout par comparaison aux méthodes nécessitant la collecte de nouvelles données. Cependant, il faudrait des sources de données additionnelles pour améliorer la sensibilité et l’exactitude des méthodes de recensement des cas d’autisme au Canada.


Author(s):  
Pâmela do Espírito Santo Silva ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Euzébio Oliveira ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias

Les maladies d’origine alimentaire (ADS) peuvent être définies comme celles causées par des agents externes qui pénètrent dans l’être vivant, par l’eau ou des aliments contaminés. Les aliments et l’eau peuvent être contaminés par des toxines tant dans la transformation industrielle que lors de la manipulation humaine. L’objectif de ces travaux était de comparer les données sur quatorze ans sur les intoxications alimentaires dans la région nord du pays avec les données nationales. La recherche a été réalisée dans la base de données fiocruz sinitox system, entre 2000 et 2013. L’intoxication alimentaire humaine se produit en plus grande quantité dans la zone urbaine et le groupe d’âge avec le plus grand nombre de cas d’intoxication alimentaire était entre 20 et 29 ans, et 30 et 39 ans. Contrairement à ce qui se produit au Brésil, dans la région nord, le nombre de cas collectifs était plus élevé que les cas individuels, et la plupart des cas d’intoxication humaine se produisent avec le sexe féminin. Peut-être que s’il y avait un taux plus élevé d’assainissement de base dans le pays et s’il y avait un plus grand stimulus à l’enseignement des bonnes pratiques aux producteurs et aux manutentionnaires d’aliments prêts-à-manger, peut-être un changement positif pourrait être observé dans ce scénario.


Criminologie ◽  
2011 ◽  
Vol 44 (2) ◽  
pp. 199-224 ◽  
Author(s):  
Estibaliz Jimenez
Keyword(s):  

L’immigration irrégulière en général, et à plus forte raison lorsqu’elle implique l’exploitation des êtres humains, comme c’est le cas de la traite des personnes, est une source importante d’inquiétude pour un grand nombre de pays, dont le Canada. En 2002, le Canada a ratifié le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants. La majorité des mesures adoptées par le Canada dans la lutte contre la traite visent particulièrement le contrôle migratoire et la criminalisation du trafiquant, reléguant la protection et l’assistance aux victimes de la traite au second plan. De plus, plusieurs de ces mesures peuvent victimiser et même criminaliser les victimes. Le Permis de séjour temporaire (PST) mis en place par le Canada pour les victimes de la traite semble, d’un point de vue victimologique, un pas dans la bonne direction. Toutefois, en pratique, cette mesure s’avère très peu efficace pour rejoindre les victimes. Cet article présente, d’un point de vue juridique et victimologique, les progrès, mais également les lacunes de la législation et de la politique canadienne en matière de protection et d’assistance aux victimes de la traite.


2005 ◽  
Vol 2 (3-4) ◽  
pp. 295-340
Author(s):  
Jean-C. Falardeau

Il est normal qu'un numéro spécial comme celui-ci, consacré à des études originales sur la vie politique du Canada français, présente le résultat d’une enquête. Il nous a semblé nécessaire, tant dans un but purement informatif que pour faire provision de fraîches hypothèses de travail, de recueillir des témoignages de la part de personnes ayant eu une expérience directe de notre vie politique, soie pour avoir observé celle-ci de près, soit pour y avoir participé. Cette enquête a été toute simple. Un questionnaire fut préparé en collaboration par les directeurs de la revue et nous nous entendîmes pour le restreindre à un minimum d'interrogations. Plutôt que soulever un très grand nombre de problèmes, nous préférâmes provoquer la réflexion sur quelques thèmes qui nous semblaient fondamentaux : notre passé politique; les attitudes collectives en politique; la structure et le destin des tiers partis; les recherches à entreprendre. L'expérience a confirmé notre espoir. Nos informateurs nous ont accordé le privilège de sérieuses méditations dont quelques-unes, fort élaborées, prennent le caractère de véritables thèses. Nous nous sommes adressés à vingt-neuf personnes, choisies à titre de spécialistes, d'observateurs ou de participants de la vie politique canadienne-française. De ces personnes, malgré toutes sortes de stimulations et de rappels, seulement sept (je dis : sept), ont répondu de façon complète. Trois nous ont adressé, sous forme de lettres, des commentaires qui équivalent à des réponses. Soit donc, un total de dix réponses c'est-à-dire le tiers de ce que nous attendions naïvement... Il ne faut donc pas accorder aux commentaires rapportés dans les pages qui suivent plus de portée que nous ne leur en accordons nous-mêmes. Nous n'avons aucunement 1'illusion que notre très faible échantillon original de vingt-neuf personnes était représentatif de 1'"univers" des Canadiens français ayant des vues pénétrantes sur notre vie politique; encore moins les huit ou dix dont nous rapportons les propos. Il faut prendre ces propos seulement pour ce qu'ils sont, mais pour tout ce qu’ils sont, c’est-à-dire, la réflexion de quelques observateurs consciencieux sur des aspects passés ou contemporains du destin politique canadien-français. À chacun de ces observateurs qui nous ont prodigué leur temps et leur attention, nous exprimons notre très vive gratitude.


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