scholarly journals Pertinence d'une définition de cas administrative pour l'identification du diabète sucré préexistant à la grossesse

2012 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 127-135
Author(s):  
V.M. Allen ◽  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
E.A. Cummings ◽  
N. MacDonald ◽  
...  

Introduction La détermination précise des cas de grossesse avec diabète préexistant permet d’exercer une surveillance complète des résultats maternels et néonatals associés à cette maladie chronique. Méthodologie Afin de déterminer la pertinence de certaines définitions de cas pour le diabète sucré préexistant lorsqu’on les applique à une population de femmes enceintes, nous avons constitué une cohorte de femmes qui étaient enceintes entre 1991 et 2003 en Nouvelle-Écosse, à partir d’une base de données périnatales provinciale et populationnelle, la Nova Scotia Atlee Perinatal Database (NSAPD). Nous avons associé à cette cohorte des données individuelles issues des bases de données administratives utilisant les données des dossiers de congé des hôpitaux ainsi que les données provenant des services médicaux externes. Nous avons comparé à la définition de référence de la NSAPD divers algorithmes de définition du diabète sucré fondés sur des données administratives, dont l’algorithme proposé par le Système national de surveillance du diabète (SNSD). Résultats L’application de la définition de cas du SNSD à cette population de femmes enceintes a révélé une sensibilité de 87 % et une valeur prédictive positive (VPP) de 66,4 %. Quand on a utilisé les codes de diagnostic de la CIM-9 et de la CIM-10 dans les cas d’hospitalisation avec diabète sucré au cours de la grossesse, la sensibilité et la VPP ont augmenté sensiblement, surtout dans le cas des accouchements effectués dans les centres de soins tertiaires. Pour cette population, les données administratives relatives à la grossesse provenant uniquement de la base de données sur les hospitalisations semblent constituer une source de données plus exacte pour l’identification du diabète préexistant que l’application de la définition de cas du SNSD, particulièrement lorsque les femmes accouchent dans un hôpital de soins tertiaires. Conclusion Même si la définition du diabète établie par le SNSD donne d’assez bons résultats par rapport à une définition de référence de base du diabète, le recours à cette définition pour évaluer les résultats maternels et périnatals associés au diabète durant la grossesse se traduira par un certain degré d’erreur de classification et, par conséquent, par une estimation biaisée des résultats.

2009 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 108-113
Author(s):  
K.S. Joseph ◽  
J. Mahey

Nous avons comparé les données périnatales consignées dans la base de données sur les hospitalisations de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) à celles de la Nova Scotia Atlee Perinatal Database (NSAPD) afin d’évaluer l’exactitude des renseignements de l’ICIS. Le codage des interventions, comme les césariennes, est exact (sensibilité de 99,8 % et spécificité de 98,7 %). L’hémorragie du post-partum, le déclenchement artificiel du travail et l’hémorragie intraventriculaire grave avaient également des taux de sensibilité et de spécificité de plus de 85 % et de plus de 95 %, respectivement. Le codage de certains diagnostics dont les définitions diffèrent dans lesdeux bases de données était moins exact. Citons le cas du syndrome de détresse respiratoire (SDR) qui avait une sensibilité de 50,9 % et une spécificité de 99,8 %. L’exactitude du codage peut être améliorée en limitant l’analyse aux formes les plus graves de la maladie. Par exemple, on obtient une sensibilité de 100 % et une spécificité de 99,6 % en limitant le SDR au SDR grave dans la NSAPD et en combinant les codes du SDR et de l’intubation afin d’identifier le SDR grave dans la base de données de l’ICIS. Notre étude cautionne l’utilisation des données de l’ICIS pour la surveillance nationale de la morbidité périnatale, à condition que leur interprétation soit facilitée par une compréhension de la pratique clinique et par des analyses de sensibilité visant à assurer la fiabilité des résultats.


Author(s):  
Anja Bilandzic ◽  
Laura Rosella

Introduction Notre objectif était d’estimer les coûts de santé directs liés au traitement du diabète au Canada sur 10 ans, à l’aide de données de sondages nationaux et d’un outil de prévision du risque de diabète, ainsi que les coûts par personne. Méthodologie Nous avons utilisé le Diabetes Population Risk Tool pour estimer le nombre de nouveaux cas de diabète chez les personnes âgées de 20 ans et plus sur 10 ans (jusqu'en 2022) à l’aide des données de 2011 et de 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous avons évalué les coûts liés au diabète à partir d’une étude de cohorte faisant appel à l’appariement par score de propension, en utilisant la base de données sur le diabète de l’Ontario ainsi que d’autres données administratives. Nous avons calculé les coûts totaux en utilisant les coûts associés aux nouveaux cas, en tenant compte du sexe, de l’année du diagnostic et des taux de mortalité annuels dus à la maladie. Résultats D'après nos calculs, le risque de développer le diabète sur 10 ans s’élevait pour la population canadienne en 2011-2012 à 9,98 %, soit 2,16 millions de nouveaux cas. Les coûts totaux en soins de santé imputables au diabète pendant cette période sont de 15,36 milliards (7,55 milliards pour les femmes et 7,81 milliards pour les hommes). Ce sont les hospitalisations de courte durée qui constituent la majeure partie de ces coûts (43,2 %). Des interventions menées au sein de la population entraînant une perte de poids de 5 % au sein de la population permettraient de réduire les coûts des soins de santé de 2,03 milliards de dollars. Une réduction du risque de 30 % obtenue grâce à des interventions auprès des personnes à plus haut risque de développer le diabète (c.-à-d. les 10 % au sommet du groupe à risque le plus élevé) entraînerait des économies de l’ordre de 1,48 million de dollars. Conclusion D'ici 2022, le diabète va constituer un lourd fardeau financier pour le système de santé canadien. Notre méthode de calcul des coûts à venir offre aux décideurs et aux planificateurs un outil accessible et clair susceptible de leur permettre de prévoir les dépenses imputables à la maladie et les économies potentielles de coûts associées aux interventions.


2009 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 114-120
Author(s):  
L. Dodds ◽  
A. Spencer ◽  
S. Shea ◽  
D. Fell ◽  
B.A. Armson ◽  
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Il est nécessaire de surveiller la prévalence de l’autisme afin de planifier l’aide à l’éducation et les services de santé à offrir aux enfants qui en sont atteints. C’est pourquoi nous avons réalisé cette étude qui vise à évaluer l’exactitude des bases de données administratives sur la santé en ce qui concerne les diagnostics d’autisme. Pour ce faire, nous avons repéré les diagnostics de troubles du spectre autistique (TSA) dans trois bases de données administratives sur la santé de la province de la Nouvelle-Écosse, soit la base de données sur les congés d’hôpital, la base de données sur la facturation des médecins au régime d’assurance-santé et la base de données du Système d’information sur les patients en clinique externe de santé mentale. Nous avons construit sept algorithmes en variant le nombre requis de déclarations de TSA (une ou plusieurs) et le nombre de bases de données administratives (une à trois) dans lesquelles ces déclarations doivent se retrouver. Nous avons ensuite comparé, avec chaque algorithme, les diagnostics posés par l’équipe attitrée à l’autisme du Centre de santé Izaak Walton Killam (IWK) à l’aide des barèmes de diagnostic de l’autisme les plus perfectionnés, puis nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et la statistique C (une mesure de la capacité discriminante du modèle). L’algorithme présentant les meilleures caractéristiques d’essai était celui qui exigeait un code de TSA présent dans n’importe laquelle des trois bases de données (sensibilité = 69,3 %). La sensibilité de l’algorithme fondé sur la présence d’au moins un code de TSA soit dans la base de données sur les congés d’hôpital soit dans la base de données sur la facturation des médecins, était de 62,5 %. Les bases de données administratives sur la santé pourraient représenter une source économique pour la surveillance de l’autisme, surtout par comparaison aux méthodes nécessitant la collecte de nouvelles données. Cependant, il faudrait des sources de données additionnelles pour améliorer la sensibilité et l’exactitude des méthodes de recensement des cas d’autisme au Canada.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 67-74
Author(s):  
AK Shea ◽  
BR Shah ◽  
HD Clark ◽  
J Malcolm ◽  
M Walker ◽  
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Introduction Dans le cadre des soins de santé courants, les femmes ayant des antécédents de diabète sucré gestationnel (DSG) subissent rarement au cours de la période postnatale le test recommandé de dépistage du diabète de type 2, c’est-à-dire l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) de 2 heures. Cette étude a pour objet de déterminer si la mise en œuvre d’un système de rappel permet d’accroître les taux de dépistage. Méthodologie À la suite de notre essai comparatif randomisé (ECR) antérieur, nous avons intégré un protocole de rappel postnatal (par la poste ou par téléphone) aux pratiques des soins courants dans deux des trois sites cliniques. Nous avons vérifié dans quelle mesure les tests postnatals étaient réalisés en consultant les bases de données de laboratoire des hôpitaux et la base de données provinciale de facturation des services médicaux. Le paramètre primaire mesuré était la proportion de patientes soumises à une épreuve d’HGPO au cours des 6 mois ayant suivi l’accouchement. Résultats Les femmes ayant reçu des soins dans un établissement où était utilisé un système de rappel étaient plus nombreuses à subir une épreuve d’HGPO au cours des 6 mois suivant leur accouchement (28 %) que celles n’ayant pas bénéficié de ce système (14 %). Pour les deux groupes ayant reçu un rappel, le taux d’HGPO (28 %) était inférieur à celui obtenu dans le cadre de notre ECR (60 %). Conclusion Le système de rappel postnatal a permis de doubler les taux de dépistage par l’épreuve d’HGPO recommandée, ceux-ci demeurant néanmoins faibles.


2013 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 231-246
Author(s):  
P Finès ◽  
E Bougie ◽  
N Oliver ◽  
DE Kohen

Introduction Les blessures constituent une cause importante de décès et de morbidité. Bien qu'aucun indicateur d'identité autochtone ne soit directement disponible dans les bases de données administratives nationales, cette étude porte sur les hospitalisations pour blessure non intentionnelle, selon la cause, dans les régions ayant un fort pourcentage de résidents d'identité autochtone. Méthodologie Nous avons calculé les taux d'hospitalisation normalisés selon l'âge (THNA) et les rapports de taux pour 2004-2005 à 2009-2010, à partir de la Base de données sur les congés des patients. Résultats Les chutes étaient la cause principale de blessure. Les THNA étaient plus élevés pour les hommes comme pour les femmes dans les régions ayant un fort pourcentage de membres des Premières nations; dans les régions ayant un fort pourcentage de Métis, c'est chez les hommes de 20 à 29 ans que le THNA global était le plus élevé, tandis qu'il était le plus bas chez les hommes de tous les groupes d'âge dans les régions à fort pourcentage d'Inuits. Certaines causes, telles que les chutes, étaient associées à un THNA élevé mais avec un rapport de taux semblable à celui observé pour toutes causes confondues; d'autres causes, comme les blessures par arme à feu chez les hommes dans les régions à fort pourcentage de membres des Premières nations, présentaient un THNA relativement faible mais un rapport de taux élevé. Les résidents des régions à fort pourcentage d'Autochtones présentaient un THNA pour blessure plus élevé que ceux des régions à faible pourcentage d'Autochtones. Conclusion Les résidents des régions à fort pourcentage d'Autochtones vivent dans des régions dont le statut socioéconomique était faible, ce qui invite à une recherche plus approfondie à propos des différences de taux entre régions.


2013 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. 179-186
Author(s):  
SE Schultz ◽  
DM Rothwell ◽  
Z Chen ◽  
K Tu

Introduction En vue de déterminer si l'utilisation conjuguée des données administratives hospitalières et des factures présentées par les médecins au titre des soins ambulatoires pouvait permettre de repérer avec exactitude les patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive (ICC), nous avons mis à l'essai neuf algorithmes pour repérer à partir de données administratives les personnes souffrant d'ICC. Méthodologie La cohorte de validation par rapport à laquelle les essais ont été effectués combinait des données provenant d'un échantillon aléatoire de patients adultes inscrits dans la base de données EMRALD de dossiers médicaux électroniques des médecins de premier recours en Ontario, au Canada, et des données recueillies en 2004-2005 à partir d'un échantillon aléatoire de patients en soins primaires pour une étude sur l'hypertension. On a évalué la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive, l'aire sous la courbe ROC et la combinaison des rapports de vraisemblance positif et négatif des algorithmes. Résultats Nous avons constaté qu'un dossier d'hospitalisation ou de facturation de médecin suivi d'un second dossier provenant de l'une ou l'autre de ces sources dans la même année produisait les meilleurs résultats, avec une sensibilité de 84,8 % et une spécificité de 97,0 %. Conclusion La prévalence de l'ICC dans la population peut être mesurée avec exactitude à partir de données administratives issues de l'hospitalisation et des soins ambulatoires.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 57-66
Author(s):  
AD Foebel ◽  
JP Hirdes ◽  
GA Heckman ◽  
SL Tyas ◽  
EY Tjam

Introduction Le vieillissement de la population canadienne s’accompagne d’un accroissement du fardeau que représente l’insuffisance cardiaque (IC), affection associée à un taux de morbidité et de mortalité important ainsi qu’à un recours fréquent aux services de santé. Méthodologie Nous avons extrait les données de la base de données du Resident Assessment Instrument-Home Care (RAI-HC) de l’Ontario pour tous les clients bénéficiant de soins à domicile de longue durée et âgés de 65 ans et plus, afin 1) de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque et 2) d’examiner le recours aux services de santé par les clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque. Résultats Par rapport aux autres clients de soins à domicile, ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque présentent un état de santé plus instable, consomment davantage de médicaments, affichent un taux plus élevé de comorbidité et ont besoin d’un volume significativement plus élevé de soins infirmiers, ainsi que de services ménagers et culinaires. Ils sont hospitalisés plus fréquemment et font un usage significativement plus élevé des services d’urgence et des soins de première urgence. Analyse Les clients souffrant d’insuffisance cardiaque constituent un groupe plus complexe que les clients des soins à domicile en général. La manière dont les patients prennent en main leur santé doit être adaptée à leurs caractéristiques cliniques, à leurs schémas habituels d’utilisation des services et aux obstacles auxquels ils doivent faire face. Ce constat est particulièrement vrai chez les patients plus âgés, frêles et au profil médical complexe qui souffrent d’insuffisance cardiaque, et ils sont nombreux parmi ceux qui requièrent des services à domicile. Cette étude peut servir d’assise à des initiatives de base permettant d’aider ces clients aux besoins particulièrement grands à gérer leur insuffisance cardiaque à domicile grâce à de l’aide et à des services adaptés.


1989 ◽  
Vol 4 (4) ◽  
pp. 211-220
Author(s):  
P. Cialdella ◽  
F. Munoz ◽  
N. Mamelle

RésuméLa Hopkins Symptom Checklist-58 ou HSCL-58 (Derogatis et al., 1974) est un autoquestionnaire de 58 items largement employé au cours des essais de psychotropes et en épidémiologie psychiatrique pour l’évaluation des troubles névrotiques et affectifs. Cet instrument permet des scores sur 5 dimensions définies sur des bases théoriques et empiriques (analyses factorielles), dont la validité repose sur la stabilité de la structure factorielle au sein de différents échantillons. Or, la plupart des analyses factorielles de la HSCL-58 ont concerné des groupes de patients recrutés dans des centres de soin (groupes cliniques). Il importait donc de vérifier la stabilité factorielle sur des sujets névrotiques provenant d’une population tout-venant (groupes subcliniques).Au cours d’une enquête épidémiologique sur les facteurs de risque de prématurité (Mamelle et al., 1987), menée dans 4 maternités de Lyon, 1 643 femmes enceintes de 6 mois avaient rempli un questionnaire psychopathologique comprenant 45 items extraits de la HSCL (la plupart des items manquants par rapport à la HSCL-58 n’appartenaient à aucune des 5 dimensions). Les évaluations d’avant-grossesse ont été utilisées pour définir un groupe ≪subclinique≫, en sélectionnant les femmes qui avaient obtenu les scores totaux à la HSCL (45 items) les plus élevés, ce score procurant une estimation de gravité névrotique. Le seuil de gravité ne pouvant être qu’arbitraire, nous avons décidé de retenir un ratio nombre de sujets/nombre de variables égal à 10. Au total, 457 femmes (27,8% de l’échantillon initial) ont été considérées dans l’analyse. Pour nous assurer de la proximité de ce groupe ≪subclinique≫ d’avec les groupes ≪cliniques≫, nous avons comparé les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre échantillon avant et après sélection, avec celles de 3 groupes décrits par Derogatis et al. (1974) : 2 groupes cliniques, un de patients névrotiques anxieux, un autre de déprimés névrotiques, et un troisième groupe de sujets normaux, représentatif de la population d’Oackland. Une analyse en composantes principales avec rotation varimax assortie d’une méthode de choix du nombre de facteurs décrite par Comrey (1978) a été utilisée. Les notes moyennes des items d’anxiété et de dépression de notre groupe ≪subclinique≫ de 457 femmes se sont révélées proches de celles des névrotiques anxieux de Derogatis, mais plus faibles que celles des déprimés névrotiques, et plus élevées que celles des sujets normaux (Tableau I). Une solution à 4 facteurs est apparue la meilleure: ≪vulnérabilité≫, ≪somatisation≫, ≪tension≫, et ≪troubles cognitifs≫ (Tableau II). Deux facteurs (somatisation et troubles cognitifs) reproduisent de près la structure attendue, le facteur vulnérabilité étant proche d’un facteur dépression, mais les items de sensitivité et d’anxiété n’ont pas formé les facteurs espérés.Nos résultats confirment donc les données de la littérature concernant la stabilité relative des dimensions somatisation et obsession (ou plutôt troubles cognitifs), et l’instabilité des dimensions anxiété et sensitivité, le cas de la dépression étant intermédiaire. Il semble, en conclusion, que les scores dimensionnels de la HSCL-58 ne présentent pas une validité suffisante pour être employés dans les groupes subcliniques.


Author(s):  
André S. Champagne ◽  
Steven R. McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang

Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.


2018 ◽  
pp. 47-54
Author(s):  
Nouhoum Telly ◽  
Benoit Tolofoudié ◽  
Mama Sy Konaké ◽  
Mariam Sylla ◽  
D Sidibé Mama ◽  
...  

La transmission de la mère à l'enfant est la principale cause d'infection chez l'enfant, elle peut survenir au cours de la grossesse, de l'accouchement ou de l'allaitement maternel. Dans les pays développés le risque de transmission de la mère à l'enfant a été réduit à moins de 1% grâce à la large diffusion de l'administration du traitement antirétroviral (TARV) chez les femmes enceintes et chez les enfants exposés au VIH. La présente étude a pour but de décrire la qualité de la PTME au CSRéf de la Commune IV du district de Bamako. Nous avons mené une étude transversale sur les données de janvier 2013 à décembre 2014 et dont la collecte a été réalisée de Février à Avril 2016, en exploitant tous les dossiers des nourrissons nés de mères séropositives ainsi que ceux de leurs mères. Les données ont été analysées par SPSS version 16. La protection des informations collectées sur les sujets de l'étude a été garantie. Dans cette étude 55,6% des mères étaient non scolarisées, 71,1% diagnostiquées avant la grossesse avec une charge virale indétectable chez 38,9%. Toutes étaient sous ARV avec 92,2% de bonne observance. Chez 98,3% des enfants la PCR1 a été réalisée avant l'âge de 2 mois après la naissance et la PCR2 après 6 mois de naissance chez 90,0% des enfants, près de 99% ont reçu l'ARV à la naissance et la même proportion le cotrimoxazole après 4 semaines , mais 91,7% ont fait une infection néonatale. La PCR1 était positif seulement chez 2,8%. Nous avons enregistré 2,2% de perdu de vue. Des efforts doivent être faites pour améliorés les statistiques pour l'atteinte des objectifs de la lutte contre le VIH et le sida.


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