scholarly journals Alzheimer

2017 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. 133-134
Author(s):  
Christiane Kensa ◽  
Jeannette Lindenbach ◽  
Anne Marise Lavoie

Chez la personne vieillissante, il se produit parfois un déclin de fonctions intellectuelles telles que la mémoire, le langage, l’orientation, le jugement et l’humeur. Une de ces atteintes est la démence de type Alzheimer qui résulte de la mort des neurones, les cellules du cerveau. Les symptômes de cette maladie se caractérisent par des comportements irrationnels, dysfonctionnels voire perturbants pour l’entourage. Les personnes de race noire sont presque deux fois plus susceptibles de développer la démence de type Alzheimer que les personnes de race blanche (Shadlen, & al, 1999). Le but de cette recherche documentaire est d’explorer la littérature scientifique canadienne sur les aînés afro-canadiens atteints de démence et sur leurs proches aidants. Il y a peu de recherches sur les personnes âgées africaines au Canada qui ont la démence de type Alzheimer. Par contre, les proches aidants de différentes ethnies ont davantage été étudiés. Ils attribuent cette atteinte à une malédiction, un sortilège, une folie ou une fatalité ; ils la perçoivent comme un grand malheur qu’ils leur arrivent (Loukissa, Farran, & Graham, 1999). Ils ont peur de la stigmatisation de la maladie, de l’aliénation de la personne et de l’abandon du réseau social. Les soins d’assistance augmentent avec la détérioration causée par l’atteinte et les proches aidants en assument peu à peu la charge. D’après certaines valeurs raciales, culturelles et leurs croyances, les proches aidants généralement vivent, au tout début de la maladie, du déni qui a comme conséquence la non observance aux traitements pharmacologiques au profit des traitements traditionnels. Ce déni entraîne la détérioration rapide de l´état de santé des aînés. L’approche directe des médecins canadiens d’informer les personnes âgées du diagnostic d’Alzheimer heurte les proches aidants et entraîne des problèmes d’incompréhension de part et d’autre (Hughes, Tyler, Danner, & Carter 2009). Cette approche est incongrue à leur culture et crée un sentiment de dévalorisation. Qui plus est, la crainte de la divulgation publique du diagnostic par le corps médical empêche ces proches aidants d’avoir recours aux services disponibles. Les médecins et le corps infirmier devront adopter une approche culturellement plus sensible et promouvoir meilleure compréhension de la maladie afin que les proches aidants aient recours aux meilleurs soins d’assistance possibles.

2004 ◽  
Vol 30 (1) ◽  
pp. 89-114 ◽  
Author(s):  
Laurent Martel ◽  
Jacques Légaré

RÉSUMÉ Dans un contexte de plus en plus marqué par la désinstitutionnalisation des personnes âgées et le contrôle des dépenses reliées au domaine de la santé, nos sociétés mettent davantage à contribution le réseau social des individus en perte d'autonomie. Or ce réseau social est en pleine mutation. Avant de s'interroger sur sa disponibilité et sa composition futures, il y a lieu d'étudier dans quelles circonstances et comment, présentement, les personnes âgées utilisent leurs réseaux de soutien formels et informels. Comme les politiques de maintien à domicile varient d'une province canadienne à l'autre et que l’ISQ avait financé un suréchantillon de 700 personnes âgées pour l'Enquête sociale générale de Statistique Canada (1996), l'analyse porte sur la situation des personnes âgées du Québec recevant de l'aide parce qu'elles ont des problèmes de santé de longue durée (aînés vivant encore avec leur conjoint ; aînés ne vivant pas avec un conjoint mais ayant des enfants vivants ; et aînés sans conjoint ni enfants). Certes, toutes les personnes âgées n'ont pas besoin d'aide à cause de leur santé, mais les résultats soulèvent des questions pour l'avenir car la disponibilité du réseau informel sera nettement amoindrie.


Author(s):  
Jenny de Jong Gierveld ◽  
Norah Keating ◽  
Janet E. Fast

RÉSUMÉL'objectif de cette étude était de découvrir les déterminants principaux de la solitude des Canadiens âgés. Nous avons tiré sur des hypothèses concernant l'importance de la concordance entre la personne et l'environnement pour tester l'importance relative des caractéristiques personnelles, des conditions de vie privées, du réseau social/engagement social, et de la plausibilité de l'explication de la solitude. Les données comprenaient un échantillon de 3 799 répondants âgés de plus de 65, tirées de l'Enquête sociale générale de Statistique Canada, Cycle 22. Les caractéristiques personnelles, la dimension et la composition des réseaux sociaux, et la satisfaction avec les contacts du réseau, tous sont révélés d'être liés à la solitude, de même que les indicateurs de vivre sous des conditions économiquement et socialement difficiles. Les personnes âgées qui ont connu un recul récente de leurs situations financières, et qui n'avaient pas l'aide nécessaire pour faire face à un défi personnel récente, ont déclaré des niveaux plus élevés de la solitude. Une caractéristique frappante de nos résultats, cependant, c'est les scores relativement faibles sur la solitude des Canadiens âgés par rapport aux personnes âgées dans d'autres pays.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 56-56
Author(s):  
O. Omay

Initialement conçue comme une « psychothérapie brève » pour traiter la dépression majeure, la Psychothérapie interpersonnelle (PTI) a fait l’objet de nombreuses recherches et son efficacité a été étayée par les données empiriques. Peu connue dans notre pays, il s’agit d’une approche validée par la médecine fondée sur les preuves dans le champ de la périnatalité. D’autres études ont permis d’étendre l’utilisation de la PTI chez les adolescents, personnes âgées ou dans le trouble bipolaire. La PTI s’inspire de plusieurs théories comme la théorie de l’attachement ou la théorie de la communication, tout en soulignant les facteurs psychosociaux précipitant un épisode dépressif. Elle met l’accent sur le réseau social de soutien, vise à améliorer la communication et le fonctionnement interpersonnels. Elle figure dans de nombreuses recommandations de référence cliniques et son utilisation se répand dans plusieurs pays au-delà du contexte de la recherche. La pratique de la PTI amène le professionnel à poser son regard sur les interstices interpersonnels, tout en y bâtissant le changement en collaboration avec son client. Ce regard est différent mais éventuellement complémentaire à la compréhension de la détresse basée sur l’exploration « intra-psychique » ou sur l’exploration cognitivo-comportementale. Tout en étant très intuitive, la PTI est précise. Les outils qui en découlent pourraient avec efficacité féconder la pratique de divers professionnels de la périnatalité : les psychiatres mais également des sages-femmes, infirmières, puéricultrices, médecins généralistes, psychologues, pédiatres. Les mêmes outils peuvent permettre d’anticiper, et si possible d’éviter, certains effets délétères de pratiques. Au-delà du champ de la psychothérapie proprement dit, les outils de la PTI peuvent guider la formalisation des approches intuitives et salutaires des professionnels « non-psy », en rendant palpable les mécanismes de leurs effets psychiques bénéfiques, facilitant ainsi leur éventuelle transmission dans le cadre des formations.


1989 ◽  
Vol vol. 12 / n° 48 (1) ◽  
pp. 58-67
Author(s):  
Dominique Le Disert ◽  
Mario Di Palma ◽  
M.-C. Leonard ◽  
Jean-Claude Henrard ◽  
Bernard Cassou ◽  
...  

Author(s):  
Howard Litwin

RÉSUMÉUne étude de personnes ágeés en Israel (n = 170) a examiné la relation qui lient le niveau d'activité et certaines charactéristiques du réseau social, au bien-être subjectif des répondants, tout en controllant les charactéristiques socio-démographiques de bases, ainsi que l'ampleur de l'incapacité physique. Une analyse factorielle a dérivé trois facteurs d'activité correspondant aux activités officielles, informelles et solitaires. Une procédure de régression hiérarchique a révélé que l'incapacité physique expliquait 40 pour cent de la variance dans la mesure du bien-être. Le niveau d'activité informelle expliquait 3 pour cent supplémentaires de la variance, mais a cependant été affaibli dans le model final par l'addition d'un facteur du réseau social – le degré de soutien fourni par le réseau (R2 = .48). Les résultats laissent penser que c'est l'aspect réseau social de l'activité qui fait la différence dans le bien-être subjectif des personnes âgées, plutôt que l'effet de l'activité elle-même.


2019 ◽  
Vol 45 (283) ◽  
pp. 51-72
Author(s):  
Jean-François De Moya ◽  
Jessie Pallud ◽  
Caroline Merdinger-Rumpler ◽  
Franck Schneider

Cette recherche examine l’environnement communicationnel des hôpitaux sur les médias sociaux et la structure de leur réseau sur Twitter. L’étude propose une approche méthodologique innovante reposant sur l’analytique des médias sociaux et l’analyse des réseaux sociaux afin de mieux comprendre les interactions d’un hôpital avec son réseau social sur Internet. En s’appuyant sur les données du compte Twitter des hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l’étude révèle la stratégie mise en place par cet hôpital afin d’inspirer et de guider d’autres organisations. Les résultats introduisent de nouveaux indicateurs de performance utiles à l’action managériale.


2003 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 65-78 ◽  
Author(s):  
Yao Assogba ◽  
Lucie Fréchette ◽  
Danielle Desmarais

Résumé La migration des jeunes dans les sociétés de la sur-modernité (Voyé, 1998) est devenue un phénomène omniprésent qui touche le Québec et ses régions comme d’autres sociétés occidentales. Même si la migration des jeunes est souvent évoquée, elle a été peu étudiée du point de vue des individus qui migrent (Gauthier et Bujold 1995 ; Galland et Lambert, 1993 ; Côté 1997), ce qui fait qu’elle semble, dans le discours commun, plus souvent un problème qu’une des avenues empruntées par les jeunes pour répondre à leurs aspirations (Assogba et Fréchette, 1997) ou pour favoriser le processus d’entrée dans la vie adulte (Gauthier, 1997). En fait, pour les jeunes, tout se passe comme si se déplacer d’un lieu à l’autre signifiait trouver des réponses à leur quête de sens, d’insertion sociale et professionnelle et de repères culturels. Le Groupe interdisciplinaire et interuniversitaire de recherche sur les migrations des jeunes1  est engagé depuis plus de quatre ans dans un vaste programme de recherche sur les dimensions sociales et culturelles de la migration des jeunes au Québec Une recherche qualitative a permis d’identifier les paramètres du processus migratoire des jeunes mettant en évidence la complexité du phénomène. Le présent article utilise les données relatives à l’intégration des jeunes migrants dans les centres urbains du Québec sous l’angle du réseau social des jeunes migrants.


Author(s):  
Alison Phinney ◽  
Elaine M. Moody ◽  
Jeff A. Small

RÉSUMÉCette étude utilisant des méthodes mixtes a évalué l'effet d'un programme d'arts communautaires engagés sur le bien-être physique, émotionnel et social des personnes âgées. Ateliers hebdomadaires ont été offerts pendant une période de trois ans dans des centres communautaires où les artistes ont collaboré avec quatre groupes de personnes âgées pour produire une œuvre d'art collective ou la performance d'une présentation publique. Les participants ont rempli questionnaires avant et après et des entretiens de groupe ont été menées à la fin du programme. Des analyses t-test appariés ont indiqué que les personnes âgées ont connu une amélioration perçue dans leur état de santé générale, l’expérience de la douleur, et le sens de la communauté. Une analyse descriptive et intérpretative des entretiens de groupe a révélé six thèmes qui ont éclairé la compréhension: (1) fournissant de la structure et de la discipline; (2) facilitant l’adaptation; (3) nécessitant un travail acharné et des efforts; (4) faisant ressortir son côté artistique; (5) la promotion de la participation sociale; et (6) apportant une contribution. Ces résultats concordent avec les recherches antérieures et contribuent à une meilleure compréhension de la façon dont les arts communautaires engagés peuvent favoriser le bien-être des personnes âgées.


2010 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 202-213 ◽  
Author(s):  
Aurélie Lacassagne

Organisme communautaire du Nord de l’Ontario, le Contact interculturel francophone de Sudbury (CIFS) a pour mandat l’intégration des nouveaux arrivants francophones ainsi que la promotion de la diversité culturelle francophone. Après dix ans d’existence, son bilan apparaît positif dans la mesure où il a su éviter la réémergence de divisions de type communautariste et atténuer les problèmes de double minorisation. Tous les francophones, quelle que soit leur origine, y ont leur place. En outre, le CIFS, en tant qu’organisme culturel, a su tisser des liens et des partenariats avec les institutions culturelles franco-ontariennes établies. Par là même, il participe au développement d’une culture et d’une identité franco-ontarienne métissée. Cependant, un travail important reste à faire, en particulier envers certaines femmes isolées de tout réseau social ainsi que dans les écoles francophones de la ville qui passent sous silence la diversité culturelle. Pour faire face à ces deux défis, nous proposons le développement d’une garderie parentale interculturelle originale.


2007 ◽  
Vol 223 (1) ◽  
pp. 75 ◽  
Author(s):  
Lucien Ndangwa ◽  
François Désiré Sonna ◽  
PAUL DJEUMENE
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