scholarly journals Inactivité physique et nombre d’heures passées devant la télévision chez les adultes autochtones asthmatiques : analyse transversale de l’Enquête auprès des peuples autochtones

Author(s):  
N Doggett ◽  
S Dogra

Introduction Notre analyse visait à déterminer l’association entre l’asthme et le niveau d’activité physique ainsi qu’avec le nombre d’heures d’activités sédentaires chez les adultes autochtones et visait à comprendre l’influence de l’inactivité physique et du nombre d’heures d’activités sédentaires sur l’utilisation des soins de santé par les adultes autochtones asthmatiques. Méthodologie Notre analyse a porté sur 20 953 répondants adultes de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006. Nous avons considéré que les répondants étaient atteints d’asthme « actuel » s’ils avaient déclaré avoir reçu un diagnostic d’asthme de la part d’un médecin et s’ils avaient une ordonnance valide pour des médicaments contre l’asthme. Notre définition d’une activité physique insuffisante correspondait au fait de pratiquer moins de 3 heures d’activité physique modérée à intense par semaine, et notre définition d’un nombre élevé d’heures passées devant la télévision correspondait au fait de regarder la télévision pendant plus de 10 heures par semaine. Nous avons évalué l’utilisation des soins de santé à l’aide du nombre de consultations de professionnels de la santé et du nombre d’hospitalisations d’au moins une nuit. Résultats Les adultes autochtones asthmatiques étaient plus susceptibles de déclarer un nombre élevé d’heures passées devant la télévision (RC = 1,16; IC : 1,11 à 1,22) et une activité physique insuffisante (RC = 1,15; IC : 1,10 à 1,20) que les non-asthmatiques. Les asthmatiques ayant déclaré un nombre élevé d’heures passées devant la télévision ont signalé plus de consultations de professionnels de la santé au cours des 12 derniers mois (RC = 2,59; IC : 2,34 à 2,87), plus d’hospitalisations d’au moins une nuit au cours de la dernière année (RC = 1,95; IC : 1,82 à 2,08) et plus d’hospitalisations d’au moins une nuit au cours des 5 dernières années (RC = 1,13; IC : 1,07 à 1,18). Les résultats étaient moins cohérents pour l’activité physique et l’utilisation des soins de santé. Conclusion Ces résultats laissent penser que les adultes autochtones asthmatiques sont moins actifs que leurs pairs non asthmatiques et que ce mode de vie est lié à une utilisation accrue des soins de santé. Ces résultats sont importants pour les stratégies de promotion de l’activité physique et de lutte contre le comportement sédentaire ciblant les adultes autochtones asthmatiques.

Author(s):  
Louise Pelletier ◽  
Shamila Shanmugasegaram ◽  
Scott B Patten ◽  
Alain Demers

Introduction L’activité physique et l’exercice constituent une stratégie d’autogestion importante pour les personnes vivant avec une maladie mentale. Cette étude visait à caractériser à la fois les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété qui faisaient de l’exercice ou de l’activité physique pour aider à gérer leur trouble et celles qui n’en faisaient pas, ainsi qu’à identifier les facteurs facilitant l’activité physique et l’exercice et ceux constituant un obstacle. Méthodologie L’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et/ou d’anxiété de 2014 a été utilisée pour cette étude. Les répondants (n = 2 678) ont été classés en fonction de la fréquence à laquelle ils faisaient de l’exercice : (1) aucun exercice, (2) exercice une à trois fois par semaine et (3) exercice quatre fois ou plus par semaine. Nous avons pondéré toutes les estimations afin que les données soient représentatives de la population canadienne adulte vivant en logement privé dans l'une des 10 provinces et ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l’humeur et/ou d’anxiété. Résultats Sur l’ensemble des Canadiens affectés, 51,0 % ne faisaient aucun exercice pour aider à gérer leur trouble de l’humeur et/ou d’anxiété, 23,8 % en faisaient d’une à trois fois par semaine et 25,3 % en faisaient quatre fois ou plus par semaine. On a établi un lien entre, d’une part, un âge plus avancé, des niveaux de scolarité plus bas et une suffisance de revenu du ménage plus faible et, d’autre part, une fréquence plus importante de l’inactivité. Les individus vivant avec un trouble de l’humeur (avec ou sans anxiété) et ceux avec des comorbidités physiques étaient moins susceptibles de faire régulièrement de l’exercice. Les recommandations d’un médecin ou d’un autre professionnel de la santé constituaient le facteur le plus important associé à la décision de faire de de l’exercice. Les obstacles mentionnés le plus souvent à de l’exercice au moins une fois par semaine étaient un problème physique (27,3 %), un manque de temps ou un horaire trop chargé (24,1 %) et un manque de volonté ou d’autodiscipline (15,8 %). Conclusion Malgré les bénéfices de l’activité physique et de l’exercice pour contrer les symptômes de dépression et d’anxiété, un pourcentage important de personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété ne fait aucun exercice sur une base régulière, particulièrement celles atteintes de trouble de l’humeur et celles présentant des comorbidités physiques. Il est essentiel que les professionnels de la santé recommandent à leurs patients de faire une activité physique ou de l’exercice, discutent avec eux des obstacles rencontrés et les encouragent à persévérer.


Author(s):  
Gregory P. Butler ◽  
Karen C. Roberts ◽  
Erin Kropac ◽  
Deepa P. Rao ◽  
Brenda Branchard ◽  
...  

L’Agence de la santé publique du Canada a modernisé son approche en matière de sur¬veillance de l’activité physique en élargissant la portée de cette dernière de façon à englober le comportement sédentaire et le sommeil. La première étape a consisté à éla¬borer un cadre conceptuel couvrant toute la gamme de l’activité : activité physique d’intensité modérée à élevée, activité physique de faible intensité, comportement séden¬taire et sommeil. Ce cadre tient compte de l’environnement dans lequel ces comporte¬ments surviennent (à la maison, au travail ou à l’école, durant le transport entre différents lieux, et dans la communauté) et adopte une approche socioécologique intégrant les facteurs individuels et les indicateurs portant, plus largement, sur les milieux bâti, social et sociétal. Nous avons également conçu un modèle visuel de ce cadre conceptuel pour en faciliter la diffusion.


2008 ◽  
Vol 33 (6) ◽  
pp. 1259-1260
Author(s):  
Marie-Eve Mathieu

S’inscrivant dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le diabète de Santé Canada, le projet Diabetaction vise à réduire les risques liés à la sédentarité chez les personnes diabétiques de type 2 ou à risque de développer la maladie. Ce programme d’initiation à l’activité physique a été développé à partir des lignes directrices d’organismes reconnus, des connaissances et résultats de la littérature scientifique, des résultats obtenus lors de groupes de discussion effectués avec la population cible et de l’expertise de l’équipe multidisciplinaire impliquée. Le premier article de la thèse vise à expliquer en quoi consiste le programme Diabetaction et comment il est en lien avec les résultats des groupes de discussion et les recommandations en activité physique pour les personnes diabétiques. Les résultats obtenus lors de l’évaluation du programme en milieu universitaire et de son implantation dans des milieux cliniques de la communauté font pour leur part l’objet des articles 2, 3 et 4. Notons tout d’abord que l’étude préliminaire réalisée en milieu universitaire a démontré que les sujets ayant pris part à au moins 50 % des séances de groupe ont amélioré plusieurs paramètres : niveau d’activités physiques, puissance aérobie, force de préhension, masse corporelle, circonférence de taille, épaisseur des plis cutanés, lipoprotéines de haute densité, fréquence cardiaque et pression artérielle systolique au repos (deuxième article). Certains de ces changements ont contribué à la diminution de la prévalence du syndrome métabolique post-intervention. Dans le troisième article, nous avons rapporté que plusieurs paramètres de la qualité de vie furent aussi significativement améliorés après le programme Diabetaction et que ces changements étaient principalement associés aux modifications de la puissance aérobie, de la force de préhension, de la masse corporelle et des plis cutanés. Finalement, dans le quatrième article, les participants ayant pris part au programme dans les milieux cliniques étaient plus actifs après l’intervention tout en ayant amélioré certains paramètres de la condition physique, du contrôle hémodynamique et de la qualité de vie. Cependant, la plupart de ces changements ont aussi été documentés dans le groupe témoin. Ces résultats soulèvent des questions quant à l’effet du programme et ce, bien que les participants à ce dernier aient rapporté une grande appréciation face à celui-ci, qu’ils aient perçu des améliorations de plusieurs facteurs qu’ils jugeaient importants et qu’ils aient maintenu plusieurs acquis jusqu’à 6 mois après l’intervention.


2017 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
Author(s):  
Leila Houti ◽  
Imane Hamani Medjaoui ◽  
Hadjira Ouhaibi Djellouli ◽  
Sara-Aicha Lardjam-Hetraf ◽  
Sounnia Mediene Benchekor

Introduction - Les maladies cardiovasculaires qui sont liées aux changements apparus dans le mode de vie, constituent la première cause de mortalité dans le monde. En parallèle, il apparait que ces maladies sont associées à des déterminants socioculturels et qu’il existe des gradients de risque en fonction du niveau socio-économique. D’autre part, le risque est inégal dans les deux sexes. L’objectif de ce travail est d’évaluer la santé cardiovasculaire des femmes oranaises.Matériels et méthodes - Une étude transversale a été menée entre 2007 et 2009, sur un échantillon de 787 sujets, dont 409 femmes, âgés de 30 à 64 ans. Les sujets, tirés au sort au hasard dans la liste des assurés résidant dans la ville d’Oran, ont participé à une enquête clinique, anthropométrique et biologique. La santé cardiovasculaire a été évaluée sur les facteurs de risque suivants : obésité corporelle et abdominale, diabète, hypertension artérielle, augmentation des graisses du sang et syndrome métabolique défini selon le critère NCEP-ATPII. Résultats - Il apparait que 44% des femmes n’ont pas de niveau d’éducation ou sont de niveau primaire, et que 62% d’entre elles n’exercent pas d’activité professionnelle. Au total, 79% d’entre elles ont une activité physique quotidienne faible voire nulle, 32,5% sont obèses, 19,6% sont hypertendues et 9,7% sont diabétiques. Il apparait finalement que 25,9% des femmes présentent un risque de maladies cardio-vasculaires. Ce risque est multiplié par 2 chez les femmes sans emploi. Les femmes ayant un niveau d’éducation élevé (universitaire ou professionnel) sont mieux protégées.


Author(s):  
Alexandra Henteleff ◽  
Helena Wall

Introduction Le modèle HANS KAÏ est une intervention de promotion de la santé originale qui vise à améliorer la santé des participants en ciblant les comportements interdépendants de prévention des maladies chroniques grâce au soutien par les pairs et au renforcement des réseaux de soutien social. L'objectif de notre étude était de mesurer l’efficacité du modèle HANS KAÏ en contexte urbain canadien. Méthodologie Nous avons utilisé un modèle de recherche interventionnelle à méthodes mixtes appliqué à plusieurs sites entre novembre 2010 et avril 2015. Les données ont été recueillies au moyen de sondages auprès des participants et d’entrevues en personne au début de l'étude puis à 6, 12 et 24 mois. Les participants se sont réunis en groupes au moins une fois par mois durant la période de recherche afin de surveiller eux-mêmes leurs indicateurs de santé, de préparer et de partager une collation saine, de participer à une activité physique, d’établir un objectif en matière de mode de vie sain (facultatif) et d'avoir une activité de convivialité. Résultats Des améliorations statistiquement significatives de la santé mentale ont été constatées avant et après le programme, et 66 % des participants ont fait état de changements de comportement précis résultant de la participation au projet HANS. D’autres effets positifs sur la santé ont été constatés : un soutien par les pairs, l’acquisition de connaissances précises en matière de santé, l’inspiration, la motivation et la prise de responsabilité, l’autonomisation découlant du suivi de ses propres indicateurs de santé, la possibilité de rompre l’isolement social et enfin une meilleure connaissance de la façon d'avoir accès aux services. Conclusion C'est la nécessité de trouver des moyens innovants pour favoriser la prévention et la gestion des maladies chroniques qui a motivé la mise en oeuvre et l’évaluation du modèle HANS KAÏ. Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour valider nos résultats, il semble que le modèle HANS KAÏ puisse être efficace pour créer un contexte permettant à la population locale de s’entraider en favorisant des choix de vie sains et en détectant de façon précoce les changements d’état de santé.


Author(s):  
Heather Orpana ◽  
J. Vachon ◽  
C. Pearson ◽  
K. Elliott ◽  
M. Smith ◽  
...  

Introduction Notre objectif visait à étudier les variables liées au bien-être, mesurées par une autoévaluation de la santé mentale (AESM) très positive et une satisfaction élevée à l’égard de la vie (SV) chez des adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus) présentant un trouble de l’humeur ou d'anxiété. Méthodologie Nous avons utilisé des données nationales représentatives tirées de l’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et d’anxiété (EPMCC-TAH) de 2014 afin de décrire l’association entre bien-être et comportements d’autogestion (activité physique, sommeil et méditation) ainsi que stress, adaptation et soutien social perçus. Nous avons eu recours à une régression logistique multivariée pour modéliser la relation entre ces facteurs et les mesures du bien-être. Résultats Environ une personne sur trois atteinte d’un trouble de l’humeur ou d’anxiété a fait état d'une AESM positive. Les modèles de régression logistique ont révélé que plusieurs caractéristiques, comme un âge plus avancé, une autoévaluation de la santé générale positive, des limitations fonctionnelles moins nombreuses ainsi que la perception d’un moindre stress à l’égard de la vie, de meilleures capacités d’adaptation et d’un plus grand soutien social, étaient associées à des niveaux de bien-être plus élevés. Les comportements d’autogestion (entamer une activité physique, méditer, adopter de saines habitudes de sommeil et atteindre un certain nombre d’heures de sommeil chaque nuit) n’étaient pas significativement associés à des mesures du bien-être dans notre modèle multivarié. Conclusion Les adultes canadiens souffrant de troubles de l’humeur ou d'anxiété qui ont déclaré percevoir un niveau de stress plus faible, un plus grand soutien social et une meilleure capacité d’adaptation étaient plus susceptibles de déclarer également des scores de bien-être plus élevés. Cette étude a fourni des données probantes à partir d’un échantillon représentatif de la population montrant qu’il est possible de vivre dans un état de bien-être même en présence d’un trouble de l'humeur ou d'anxiété.


Author(s):  
Erica Y. Lau ◽  
G. Faulkner ◽  
W. Qian

Introduction Examiner les variations temporelles de l’influence des parents et des pairs sur l’activité physique des adolescents et vérifier si elles prédisent des changements dans l’activité physique. Méthodologie Nous avons analysé les données des années 1, 2 et 3 de l’étude COMPASS. Les participants étaient 22 909 élèves de la 9e à la 12e année (âge moyen [ans] = 15,42 ± 1,12; 46 % de garçons; 85 % d’élèves blancs) ayant répondu à deux reprises ou plus et de façon consécutive aux éléments suivants de l’enquête : âge, sexe, année de scolarité, race ou origine ethnique, activité physique modérée à vigoureuse (APMV), encouragement parental et soutien instrumental des parents à l’égard de l’activité physique (AP) et enfin nombre de pairs actifs. Nous avons utilisé un modèle linéaire mixte pour étudier les effets longitudinaux de l’influence des parents et des pairs sur les changements dans l’APMV moyenne avec transformation racine carrée. Nous avons fait appel à un modèle d’équation d’estimation généralisée (EEG) pour examiner l’observance des Directives canadiennes en matière d’activité physique à l’intention des jeunes. Dans ces modèles, l’encouragement parental, le soutien instrumental des parents et le nombre de pairs actifs ont été traités à titre de prédicteurs variant dans le temps. Les modèles ont été ajustés en fonction des facteurs sociodémographiques et de l’année de scolarité (covariables) et ont tenu compte des regroupements des enfants et au sein des écoles. Résultats Nous avons constaté que les adolescents, à mesure qu’ils vieillissent, perçoivent significativement moins d’encouragement et de soutien instrumental de leurs parents et déclarent un moins grand nombre de pairs actifs. De plus, les modèles ajustés semblent indiquer que, pour une augmentation d’une unité du score relatif à l’encouragement parental, au soutien instrumental des parents et au nombre de pairs actifs, l’APMV moyenne a considérablement augmenté, de respectivement 0,22, 0,23 et 0,16 unités. Pour l’augmentation d’une unité, la probabilité ajustée qu’un adolescent respecte les directives en matière d’AP s’est accrue de respectivement 9 %, 4 % et 6 %. Conclusion Le fait de promouvoir le soutien parental et de contribuer à la création et au maintien d’un réseau d’amis physiquement actifs pourrait jouer un rôle important dans l’atténuation du déclin de l’activité physique durant l’adolescence.


Obésité ◽  
2019 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 119-123
Author(s):  
M. Benbouaziz ◽  
M. Fysekidis ◽  
C. Cita ◽  
J.-M. Catheline ◽  
R. Cohen

Objectif : La chirurgie bariatrique est le traitement le plus efficace pour la réduction de poids à long terme chez les patients souffrant d’obésité pathologique. Il existe une abondante littérature et des croyances liant les causes d’échec de perte de poids aux aspects techniques ou hormonaux, mais aussi aux aspects alimentaires, ou au style de vie sédentaire. Méthodes : Nous avons envoyé aux patients un autoquestionnaire simple pour évaluer l’observance des conseils nutritionnels ou d’activité physique donnés par notre équipe au cours de la période préopératoire. Les patients ayant reçu le questionnaire ont bénéficié d’une chirurgie bariatrique de septembre 2013 à août 2016. Les questionnaires ont été recueillis lors d’une réunion annuelle de suivi en septembre 2017. Cent quarante-quatre patients sur 750 ont répondu à ce questionnaire et 133 avaient eu une sleeve gastrectomie par laparoscopie. Résultats : Soixante-quatre pour cent des patients avaient une activité physique qui durait moins de 30 minutes par jour. Parmi les patients, 46 % ont déclaré une faim anormale, 60 % avaient terminé leur repas en moins de 20 minutes, 18,7 % avaient une consommation régulière de chewinggum, 32 % avaient plus de trois collations par semaine, 66 % avaient une consommation excessive de sucre plus de deux fois par semaine et 18 % moins de trois repas par jour. Le genre féminin, une durée de repas inférieure à 20 minutes, et moins de trois repas par jour étaient significativement liés à une perte d’IMC plus faible, 13,4 vs 15,8 kg/m2, p = 0,0049 ; 13,5 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0002 ; 12,2 vs 14,3 kg/m2, p = 0,0307 respectivement. Conclusion : Le genre féminin, une alimentation rapide et moins de trois repas par jour sont associés à une perte de poids plus faible chez les patients ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique il y a plus de deux ans.


Author(s):  
Sarah Hewko ◽  
Trish Reay ◽  
Carole A. Estabrooks ◽  
Greta G. Cummings

RESUMÉLa disponibilité des professionnels de la santé est fondamentale pour la santé de la population. Plusieurs tendances contribuent cependant à la pénurie de ces professionnels. Objet : Élaborer et valider des modèles conceptuels de retraite hâtive et de retraite involontaire pour les infirmières et les professionnels paramédicaux (PP). Méthode : Une revue de la littérature sur la retraite (n = 23 études) a été réalisée. Toutes les variables rapportées comme des facteurs prédictifs de la retraite hâtive ou de la retraite involontaire ont été incorporées dans un modèle. Pour atteindre une validité apparente, nous avons mené des entrevues avec des infirmières et des PP canadiens (n = 14). Résultats : Le modèle conceptuel de la retraite hâtive incluait huit catégories (38 facteurs): caractéristiques du lieu de travail, variables sociodémographiques, attitudes et croyances, contexte plus général, facteurs organisationnels, famille, mode de vie et santé, en lien avec le travail. Le modèle de la retraite involontaire incluait quatre catégories (8 facteurs): contexte plus général, variables sociodémographiques, mode de vie et santé, famille. Les responsabilités en matière de soins (facteur) ont été ajoutées compte tenu des résultats des entrevues. Discussion : Les infirmières et les PP tiennent compte de nombreux facteurs lorsqu’ils envisagent leur retraite. Certains seraient sensibles à l’intercession, ce qui permettrait d’étendre la vie professionnelle des infirmières et des PP plus âgés.


Author(s):  
Nathalie LE FLOC’H ◽  
Anne BOUDON ◽  
Lucile MONTAGNE ◽  
Hélène GILBERT ◽  
Florence GONDRET ◽  
...  

Le projet européen PROHEALTH portait sur les maladies de production des porcs et des volailles. Pour l’espèce porcine, INRAE a apporté des connaissances nouvelles permettant de comprendre les mécanismes biologiques qui conduisent ou non à l’expression de ces maladies et de proposer des voies d’amélioration des conditions d’élevage pour préserver la santé des porcs. Ainsi, enrichir l’environnement des truies pendant la gestation a permis de réduire leur stress et donc d’améliorer leur bien-être et de réduire la mortalité néonatale des porcelets. Chez les porcelets, la dynamique de réponse aux stress du sevrage et la prévalence des problèmes digestifs ont été modulées par l’alimentation. Chez les porcs en croissance, augmenter la surface disponible en élevage contribuerait à prévenir l’apparition de troubles locomoteurs selon la prédisposition génétique des porcs à augmenter leur activité physique. Chez les porcs en croissance également, le respect de bonnes conditions d’hygiène du logement permet de préserver la santé et les performances de croissance en limitant l’inflammation systémique et les troubles respiratoires. En s’appuyant sur un modèle de lignées génétiques divergentes sélectionnées sur la Consommation Moyenne Journalière Résiduelle (CMJR), un indicateur de l’efficacité alimentaire, nous avons montré l’implication de facteurs génétiques dans la susceptibilité des porcs à certaines maladies comme les troubles digestifs du sevrage, l’ostéochondrose et l’inflammation causée par les mauvaises conditions d’hygiène du logement.


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