scholarly journals Prévalence et facteurs de risque de la fièvre aphteuse dans le marché à bétail de Garoua-Boulai et dans la zone de transhumance du Lom et Djerem à l’Est du Cameroun

2020 ◽  
Vol 14 (8) ◽  
pp. 2799-2806
Author(s):  
A. Sassa Mebanga ◽  
L. Salman Beloko ◽  
Abdoulmoumini Mamoudou

La fièvre aphteuse (FA) est une maladie transfrontalière qui affecte les ongulés domestiques et sauvages. Elle joue un rôle très important en économie du fait de sa morbidité élevée et de sa restriction du commerce international. En vue de déterminer la prévalence de la FA bovine et les facteurs de risque de transmission de la maladie au marché à bétail de Garoua-Boulaï et dans la zone de transhumance du département du Lom et Djerem à l’Est-Cameroun, une étude rétrospective et transversale a été menée de juin à décembre 2018. Au marché à bétail, l’étude a porté sur l’observation des signes cliniques caractéristiques sur des animaux suspects. Ainsi, 58 bovins atteints de FA ont été identifiés parmi les 614 bovins suspects, soit une prévalence clinique globale de 9,44% (IC95% : 7,13% - 11,76%). Les facteurs internes tels que le sexe n’ont pas influencé la prévalence de la FA. Dans la zone de transhumance, la prévalence rapportée au niveau individuel était de 26,77%. Tous les éleveurs connaissent la FA et ont cité plus de 3 signes cliniques caractéristiques de la maladie. Le fait de considérer la FA comme une maladie mineure, la faible connaissance des sources, des réservoirs et du mode de contamination du virus aphteux par toute la chaine de valeur bovine, expliquent l’endémicité de la maladie dans ces zones.Mots clés : Prévalence, facteurs de risque, fièvre aphteuse bovine, Garoua-Boulai, Lom et Djerem.

2021 ◽  
Vol 9 (5) ◽  
pp. 245-247
Author(s):  
H. Ayyadi ◽  
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H. Lahmam ◽  
H. Ait El Ghali ◽  
R. Chafik ◽  
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L articulation sterno-claviculaire est souvent mal connue et sa pathologie, quoique frequente, est volontiers sous-estimee. L atteinte infectieuse de cette articulation est assez rare, mais elle peut etre grave, notamment si elle se complique d une mediastinite pouvant engager le pronostic vital. Par comparaison avec les autres arthrites septiques, l atteinte sterno-claviculaire presente plusieurs singularites concernant les donnees epidemiologiques, les facteurs de risque, les signes cliniques et biologiques. Un diagnostic rapide et un traitement adapte sont les seuls garants d un excellent pronostic. Nous rapportons dans cette etude retrospective 2 cas colliges dans notre service presentant tous les deux une osteoarthrite de larticulation sterno-claviculaire. Le traitement etait exclusivement medical par antibiotherapie avec evolution favorable. Du fait de sa rarete et de son tableau clinique souvent trompeur, le diagnostic d une arthrite septique de la sterno-claviculaire est souvent retarde. Il faut savoir evoquer cette pathologie devant une douleur, meme atypique, de la region sterno-claviculaire ou de l epaule. Faute d un diagnostic precoce, les complications locoregionales peuvent s installer, notamment la redoutable mediastinite. Diagnostiquee rapidement, cette arthrite est aisement contrôlee par le traitement medical, et le pronostic est excellent.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 29-36
Author(s):  
K Touré ◽  
SN Diagne ◽  
LB Seck ◽  
A Sow ◽  
M Ndiaye ◽  
...  

Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 56-68
Author(s):  
Dadé Ben Sidi Haidara

INTRODUCTION : Les infections nosocomiales représentent un véritable problème de santé publique. L’objectif de cette étude était de déterminer les principaux facteurs de risque associés aux infections des plaies opératoires à l’hôpital zone de Ouidah de 2006 à 2007. MATERIEL et METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique. Une régression logistique a été effectuée pour étudier les facteurs de risque de l’infection de la plaie opératoire. RESULTATS: Au total 521 dossiers ont été dépouillés entre 2006 à 2007. L’âge médian des opérés était de 26 ans avec un minimum de 1 an et un maximum de 90 ans. 54,7 % des opérés étaient hospitalisés dans le service de Gynéco-obstétrique. Le sexe ratio était de 2 Femmes pour un Homme. La prévalence de l’infection a été 22,8%. Le risque de survenue de l’infection de la plaie opératoire est plus élevé chez les opérés ˃60 ans (OR = 3,61 ; IC à 95% = [1,66 – 7,84]). Ce risque est plus élevé (OR = 10,78 ; IC à 95% = [5,33 – 21,79]) chez les opérés ayant séjourné plus d’une semaine en analyse multivariée. L’analyse qualitative montrait des facteurs dépendant à la fois des malades, du personnel et de l’organisation des services. CONCLUSION: La prévalence de l’infection de la plaie opératoire a été de 22, 8%. Les principaux facteurs de risques associés ont été : la durée de l’intervention chirurgicale, la durée d’hospitalisation, le rythme du pansement et la classe d’antibiotique utilisée en per opératoire. MOTS CLES: Prévalence, Infection de la plaie opératoire, facteurs associés.


2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Samir Bouras ◽  

Introduction. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé 2018, le cancer du rein occupe en Algérie le 20eme rang chez les deux sexes. L'objectif de cette étude est d'évaluer nos résultats oncologiques de la néphrectomie partielle. Patients et méthodes. Étude rétrospective mono centrique, de juin 2012 à mars 2020. 50 patients ont bénéficié d'une néphrectomie partielle pour cancer du rein. Parmi ces patients, 37 (74%) cancer ont été confirmés par la pathologie. L'étude statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 20. Résultats. L'âge moyen était de 55,1 ans et les femmes étaient majoritaires 23 (62,2%). Le carcinome à cellules claires prédominait : 21 cas (56,8%). Les marges chirurgicales étaient positives dans 06 cas (16,2%) et le stade pT1 était majoritaire dans 29 (78,3%). Après un suivi moyen de 55,7 mois, nous avons eu un taux de récidive global de 10,8% (04 patients). Aucun facteur de risque probable n’a été statistiquement significatif. Discussion. Nos résultats carcinologiques sont comparables aux données de la littérature (des taux de récidives jusqu’à 10,6%). Malgré un taux relativement élevé de marges chirurgicales positives, 80% des récidives sont survenus sur des marges négatives. En effet, les marges chirurgicales positives ne sont pas considérées comme un facteur de risque de récidive indépendant. Plusieurs facteurs de risque de récurrence ont été rapportés ; cependant dans cette série, nul n’a été identifié. Le cancer du rein est connu pour des récidives très tardives. Conclusion. La néphrectomie partielle est réalisée dans notre service depuis plus de 08 ans en toute sécurité, avec des résultats oncologiques satisfaisants. Mots clés : cancer du rein, néphrectomie partielle, résultats oncologiques.


Author(s):  
J Kone ◽  
B Bellahcen ◽  
A Awab ◽  
R El Moussaoui ◽  
M Alilou ◽  
...  

L'antibiorésistance croissante des bactéries responsables des infections urinaires limite le choix des antibiotiques en chirurgie urologique. Parmi ces germes sont retrouvées les entérobactéries productrices de bétalactamases à spectre élargi (EBLSE) dont la progression devient inquiétante. L'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence des entérobactéries sécrétrices de BLSE dans les prélèvements d'urines en péri opératoire de chirurgie urologique. Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée au centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat sur une période de 19 mois. N'ont pas été inclus  dans cette étude, les prélèvements urinaires réalisés à dans un laboratoire externe. Les données  étaient traitées avec le logiciel SPSS, les comparaisons faites par test du Khi deux ou de Student  avec un seuil de risque alpha fixé à 5%. Sur 830 prélèvements positifs 656 étaient des entérobactéries soit 79 % des germes isolés. E.coli représentait 53,2%, K.pneumoniae 28%, E.cloacae 7,8% et P.mirabillis 7%. Les producteurs de BLSE représentaient 17,5% de l'échantillon avec: E.coli (12,3%), K.pneumoniae (23,6%), E.cloacae (39,2%) et P.mirabillis (6,7%). On note une augmentation  de la prévalence des entérobactéries BLSE entre 2008 et 2009 : respectivement de 14,4% à 22,3% des entérobactéries isolées; pour E.coli de 32,76% à 40,68% et pour K.pneumoniae de 34,48% à 42,37%. Plusieurs facteurs de risque d'acquisition des EBLSE sont rapportés dans la littérature, dont principalement l'utilisation antérieure d'antibiotiques par ces patients.  Une politique de gestion rationnelle des antibiotiques  en  ambulatoire et  au sein des établissements de santé  contribuera à une réduction de l'émergence des germes résistants


2020 ◽  
Vol 54 (4) ◽  
pp. 369-380
Author(s):  
Camille Servant ◽  
Loïc Chane ◽  
Jean-Pascal Kily ◽  
Gianni Marangelli ◽  
Sarah Gebeile-Chauty

La prévalence des dysfonctions somatiques cervicales (DSC) est temporairement augmentée durant le traitement orthodontique. L’objectif de cette étude est de rechercher les facteurs prédictifs des DSC inhérents au patient et au traitement. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective comparative sur 68 patients en cours de traitement multi-attache entre un groupe ayant développé des DSC sévères versus un groupe témoin (DSC absentes, légères à modérées). Les critères étudiés étaient la typologie verticale et la classe molaire, le disjoncteur, le ressort ouvert, les cales de surélévation, les extractions. Nous avons effectué une étude uni- et multivariée. Résultats : Les facteurs de risque pourvoyeurs de DSC sont l’hypo ou l’hyperdivergence, la classe II molaire, les cales de surélévation molaire, les ressorts ouverts. Le disjoncteur serait protecteur. Les extractions constituent un facteur non significatif. Conclusion : L’étude corrobore l’importance de la classe I molaire et de la normodivergence. Une étude complémentaire est nécessaire pour évaluer si ce sont les dispositifs de traitement ou les caractéristiques diagnostiques qu’ils traitent qui sont reliés aux DSC.


2011 ◽  
Vol 57 (4-6) ◽  
pp. 292-293
Author(s):  
P.-H. Roche ◽  
V. Lubrano ◽  
T. Ribeiro-Filho ◽  
V. Pradel ◽  
F. Battaglia

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