scholarly journals Phytochimie, activité antioxydante et toxicité aiguë de plantes médicinales utilisées contre les séquelles de l’accident vasculaire cérébral en Côte d’Ivoire

2021 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 652-663
Author(s):  
Serge Cherry Piba ◽  
Pierre Alain Kouassi Konan ◽  
Losséni N’gana Kone ◽  
Amoin Gervaise Kouame ◽  
Richard Kouakoubah Donthy Kouakou ◽  
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Les séquelles, après un accident vasculaire cérébral, sont importantes et les patients handicapés moteurs très nombreux. La présente étude a pour objectif de définir le profil phytochimique des cinq plantes les plus utilisées pour traiter les séquelles des AVC en Côte d’Ivoire, d’évaluer leur capacité antioxydante et leur toxicité. Après le screening phytochimique, la teneur en phénols et flavonoïdes ont été quantifiés par la méthode colorimétrique de Folin-Ciocalteu. L’évaluation quantitative du potentiel antioxydant des extraits a été réalisée in vitro par le test au DPPH (1,1-diphényl-2-picryl-hydrazyle). Les tests ont mis en évidence la présence de polyphénols, de tanins et de flavonoïdes dans tous les extraits aqueux. Ces métabolites sont importants dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires. Les taux les plus élevés de polyphénols sont présents dans les extraits aqueux d’écorce de tige de Ficus mucuso (83425,29 μg EAG/g MS) et de rameaux feuillés de Zizyphus mauritiana (74517,24 μg EAG/g MS). La plus forte teneur en flavonoïdes a été observée dans l’extrait aqueux de rameaux feuillés de Ziziphus mauritiana (20,28%). Des capacités antioxydantes importantes ont été observées dans les extraits aqueux du mélange écorces de tige/feuilles de Tamarindus indica (CI50 = 0,1269 mg/ml) et dans l’extrait d’écorce de tige de Ficus mucuso (0,1335 mg/ml). Les tests de toxicité aigüe montrent que l’extrait aqueux de l’écorce de tige de Ficus mucuso, par voie orale, à 5000 mg/kg de pc, est légèrement toxique chez les souris.Mots clés : AVC, séquelles, plantes médicinales, phytochimie, toxicité.   English Title: Phytochemistry, antioxidant activity and acute toxicity of medicinal plants used against the sequelae of stroke in Côte d’IvoireThe sequelae after a stroke are significant and there are many patients with motor disabilities. The purpose of this study is to define the phytochemical profile of the five plants most used to treat the sequelae of stroke in Côte d'Ivoire, to assess their antioxidant capacity and their toxicity. After the phytochemical screening, the content of phenols and flavonoids were quantified by the colorimetric method of Folin-Ciocalteu. The quantitative evaluation of the antioxidant potential of the extracts was carried out in vitro by the DPPH (1,1-diphenyl-2-picryl-hydrazyl) test. The tests revealed the presence of polyphenols, tannins and flavonoids in all the aqueous extracts. These metabolites are important in the prevention and treatment of cardiovascular disease. The highest levels of polyphenols are found in aqueous extracts of stem bark of Ficus mucuso (83425.29 μg EAG/ g DM) and leafy twigs of Zizyphus mauritiana (74,517.24 μg EAG / g DM). The highest content of flavonoids was observed in the aqueous extract of leafy twigs of Ziziphus mauritiana (20.28%). Significant antioxidant capacities were observed in the aqueous extracts of the stem bark / leaf mixture of Tamarindus indica (IC50 = 0.1269 mg / ml) and in the extract of the stem bark of Ficus mucuso (0.1335 mg / ml). Acute toxicity tests show that the aqueous extract of the stem bark of Ficus mucuso, taken orally, at 5000 mg / kg bw, is slightly toxic in mice.Keywords: Stroke, sequelae, medicinal plants, phytochemistry, toxicity.


2018 ◽  
Vol 14 (30) ◽  
pp. 338
Author(s):  
Koffi Akessé Georges ◽  
Ahoua Angora Remi Constant ◽  
Ekou Lynda ◽  
Ekou Tchirioua ◽  
Kone Mamidou Witabouna

Skin health is a concern for many people. This aim of this study is to evaluate in vitro the antioxidant activity of 10 plants used in cosmetopoeia for the maintenance of skin health. To achieve this objective, 30 extracts were tested using 2,2'-diphenyl-1-picrylhydrazyl radical (DPPH) and 2,2'-azino-bis (3-ethylbenzothiazoline-6) acid. -sulfonic) (ABTS + •) assays. The extracts studied were rich in total polyphenols, flavonoids, gallic tannins and alkaloids. For the DPPH reduction, 7 extracts including 5 methanolic and 2 aqueous extracts showed a percentage of inhibition similar to that of Vitamin C (95.79 ± 10.53%) used as a control. With ABTS, 11 extracts (5 methanol, 3 aqueous and 3 hexane) gave reduction percentages close to Trolox (95.97 ± 8.51%). These active plants could play a role in the maintaining of skin.



2017 ◽  
Vol 113 (1) ◽  
pp. 11257 ◽  
Author(s):  
Arthur Stéphane Gnagne ◽  
Djeneb Camara ◽  
N’Guessan Bra Yvette Fofie ◽  
Kouadio Bene ◽  
Guédé Noël Zirihi


2020 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 7839-7852
Author(s):  
Akakpo-Akue J ◽  
Kplé T.K.M ◽  
Coulibaly Kiyinlma ◽  
AHON Gnamien Marcel ◽  
Fofié Yvette ◽  
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An ethnobotanical survey was conducted to record the various plant families, species, and plant parts used to manage sickle cell disease in the Indenié-Djouablin region eastern Côte d’Ivoire. Nine traditional healers aged 36 to 67 years old were selected in six different villages according to their reputation in knowledge of traditional medicine, their availability and their willingness to share information. A total of 26 species of plants belonging to 20 families were reported to have antisickling activity. Eleven (11) different medication recipes were composed from these 26 species of plants ((Afromonum melegueta (Roscoe) K. Schum., Xylopia aethiopica) mainly). The main plant parts used were stem bark (38%) followed by fruit (18%) and seeds (18%). The majority of the main plants recorded (84.61 %) were wild. From the recorded plants, 65.38 % were trees and 23.07 % shrubs. Most remedies (82%) were made up by decoction and were employed orally (54 %) or by enema (32 %). The potential anti-sickling activity of the plant species recorded during this study could be the effect of alkaloids, polyphenols, quinones and terpenoids compounds found during the phytochemical screening of the 26 plants species.



2021 ◽  
Vol 15 (3) ◽  
pp. 1104-1120
Author(s):  
Serge-Roland Sidio ◽  
Koffi N'guessan

Dans le but de contribuer à la sauvegarde des savoirs médicaux ancestraux et à la valorisation de la médecine traditionnelle, cent vingt tradipraticiens du département de Gagnoa ont été soumis à des entretiens semi-structurés portant sur les procédés nomenclaturaux des plantes médicinales employées dans le traitement des troubles gastroentérologiques. Ainsi, cinquante et une plantes médicinales ont été inventoriées et reparties en 47 genres et 24 familles d’Angiospermes avec une prépondérance des Fabaceae et des Lamiaceae regroupant chacune 13,73% des espèces recensées. Ces plantes portent des appellations en langues locales ivoiriennes. Quarante-cinq espèces portent des noms en langue autochtone Bété représentant 88,24% des espèces recensées. Seulement neuf d’entre elles sont désignées par des noms ayant un sens. Leurs significations se rapportent soit à leur milieu de vie, soit à leur utilité ou à leur aspect ou encore font référence à des animaux. Cette étude revêt un intérêt pour les pays africains, en particulier la Côte d’Ivoire où le savoir ancestral se perd au fil du temps avec l’abandon d’un certain nombre de valeurs culturelles.   order to contribute to the preservation of ancestral medical knowledge and the promotion of traditional medicine, one hundred and twenty tradipraticians of the department of Gagnoa were subjected to semantic interviews structured on the nomenclatural processes of medicinal plants used in the treatment of gastroenterological disorders. Thus, fifty-one medicinal plants were inventoried and divided into 47 genera and 24 families of Angiosperms with a preponderance of Fabaceae and Lamiaceae, each comprising 13.73% of the species surveyed. These plants have names in local Ivorian languages. Forty-five species have native Bété names representing 88.24% of the species surveyed. Only nine are referred to as names with meaning. Their meanings refer either to their environment, their usefulness or their appearance, or to animals. This study is of interest to African countries, in particular Côte d'Ivoire, where traditional knowledge is lost over time with the abandonment of certain cultural values



2013 ◽  
Vol 317 (317) ◽  
pp. 51 ◽  
Author(s):  
Aurélien Masson ◽  
Jean-Marc Julien ◽  
Luc Boedt

L'importance de l'hévéa (caoutchouc), Hevea brasiliensis, en tant que culture de rente ne cesse d'augmenter justifiant de s'intéresser à de nouvelles techniques de clonage plus efficaces que le greffage (écussonnage) traditionnellement utilisé pour la production industrielle de matériel de plantation de qualité supérieure. Les bonnes performances sur le terrain (croissance rapide, haut rendement) des hévéas produits par embryogenèse somatique n'ont été constatées jusqu'à présent qu'à l'échelle expérimentale. La propagation de masse in vitro par embryogenèse somatique ou microbouturage de clones d'hévéas sur leurs propres racines reste pénalisée par un manque de réactivité de la plupart des génotypes sélectionnés et par des coûts de production prohibitifs. Face à cette situation, la propagation par bouturage de clones matures sélectionnés issus de micropropagation in vitro a été tentée par la SoGB en Côte d'Ivoire comme une alternative possible à l'utilisation exclusive des techniques in vitro. Les deux clones matures industriels, A (70 ans) et B (53 ans), ont d'abord été rajeunis in vitro par embryogenèse somatique puis micropropagés en plus grand nombre par microbouturage. Après acclimatation, les microboutures enracinées in vitro ont été rempotées dans des pots individuels pour être gérées de manière intensive comme pieds-mères destinés au bouturage. Après 3 semaines en conditions horticoles adéquates, les taux d'enracinement obtenus pour les boutures des clones A et B ont été respectivement de 74,6 % (1203/1613) et 76,5 % (198/259). Les racines adventices néoformées étaient généralement vigoureuses. A l'issue d'une phase d'acclimatation réussie, les boutures se sont développées de façon conforme pour atteindre 4 mois plus tard une hauteur de 25-30 cm suffisante pour être plantées au champ. En sus d'une plus grande vigueur et conformité sur le terrain, les clones issus de bouturage peuvent être produits plus rapidement, sur des surfaces plus réduites à moindre coût et dans des conditions de travail plus faciles par rapport aux plantes issus d'écussonnage. Des analyses en cours devraient permettre d'établir les avantages comparatifs des boutures par rapport aux plants écussonnés en ce qui concerne d'autres caractères à fort impact économique tels que le rendement de latex.



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