scholarly journals Estimation de la biomasse racinaire en fonction de la teneur en eau du sol chez les espèces sahéliennes : cas d’Acacia tortilis (Forsk.) Hayne ssp. raddiana (Savi) Brenand et de Balanites aegyptiaca (L) Del, en station et en milieu naturel

Author(s):  
J Logbo ◽  
F Bada ◽  
LS Gnancadja ◽  
T Ameglio ◽  
LE Akpo
2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 06-721
Author(s):  
Issoufa Idrissa ◽  
Boubé Morou ◽  
Hamidou Abdourhamane ◽  
Saley Karim ◽  
Taffa Abdourhamane ◽  
...  

L’enclave pastorale de Dadaria située dans le département de Mainé-Soroa est devenue une zone de concentration d’animaux locaux et transhumants durant toute l’année. La présente étude vise à caractériser la diversité floristique et la structure démographique des groupements ligneux cette enclave. Les données floristiques et dendrométriques ont été collectées dans 53 placettes de 2500 m² et la régénération a été appréciée dans des placeaux de 25 m². Les résultats montrent une flore ligneuse très pauvre avec 10 espèces réparties dans 7 familles. Les familles les plus représentées sont les Mimosaceae (30%) et les Asclepiadaceae (20%). La classification hiérarchique ascendante (CHA) a permis de discriminer quatre groupements ligneux notamment le groupement à Calotropis procera et Ziziphus mauritiana, le groupement à Balanites aegyptiaca et Acacia senegal, le groupement à Leptadenia pyrotechnica et Salvadora persica et le groupement à Acacia tortilis et Maerua crassifolia. La densité moyenne des adultes varie selon les groupements ligneux de 10 à 35 individus/ha et celle de la régénération de 45 à 64 individus/ha selon les groupements. Les structures en diamètre et hauteur montrent une concentration des individus des premières classes sur l’ensemble des peuplements. Dans les perspectives d’une réhabilitation et d’une gestion durable des écosystèmes pastoraux, cette étude apporte des informations complémentaires sur l’état actuel des peuplements ligneux de Dadaria.Mots clés : Formation pastorale, diversité floristique, densité, régénération naturelle   English Title: Floristic richness and demographic structure of the woody populations of the natural sahelian routes of South-East Niger: Case of the pastoral enclave "Dadaria" (Mainé-soroa, Diffa)The pastoral enclave of Dadaria located in the department of Mainé-Soroa became an area of concentration of local and transhumant animals throughout the year. The study aims to characterize the floristic diversity and the demographic structure of the woody groups in this enclave. Floristic and dendrometric data were collected in 53 plots of 2500 m² and regeneration was assessed in 25 m² plots. The results show a very poor woody flora with 10 species distributed in 7 families. The most represented families are the Mimosaceae (30%) and the Asclepiadaceae (20%). The ascending hierarchical classification (CHA) discriminate four woody groups namely: the grouping with Calotropis procera and Ziziphus mauritiana, the grouping with Balanites aegyptiaca and Acacia Senegal, the grouping with Leptadenia pyrotechnica and Salvadora persica and the grouping with Acacia tortilis and Maerua crassifolia. The average density of adults varies according to the woody groups from 10 to 35 individuals / ha and that of regeneration from 45 to 64 individuals / ha depending to the groups. The diameter and height structures show a tree concentration of the first classes on all of the groupings. With a view of a future rehabilitation and sustainable management of pastoral ecosystems, this study provides additional information on the current state of the woody stands of Dadaria.Keywords: Pastoral training, floristic diversity, density, natural regeneration.


2015 ◽  
Vol 326 (326) ◽  
pp. 25
Author(s):  
Morgane Dendoncker ◽  
Daouda Ngom ◽  
Caroline Vincke

Les écosystèmes sahéliens sont soumis à des pressions anthropiques et climatiques croissantes, avec des conséquences durables pour la végétation ligneuse. Les arbres jouent un rôle vital pour la population locale, et leur pérennité doit être assurée. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse, ses utilisations et sa dynamique sur le long terme (1955-2012) dans la région sablonneuse du Ferlo au Sénégal, dans une zone anthropisée à proximité de deux forages. En 2012, des inven- taires ont été réalisés dans 30 placettes, ainsi que des enquêtes auprès d’éleveurs issus de 30 camps sur la dynamique de la végétation et l’utilisation des essences. Une base de don- nées historique a permis d’obtenir des don- nées complémentaires sur l’évolution de la diversité des essences ligneuses depuis 1955. Par ailleurs, une étude de la bibliographie    a permis de recenser toutes les utilisations potentielles des essences. Ces données ont été analysées pour en extraire la dynamique des services d’approvisionnement, en calcu- lant des indices d’utilisation pour les essences et des indices de services pour l’écosystème. En 2012, pour un couvert arboré de 3 % et une diversité spécifique de 12 essences diffé- rentes, les peuplements étaient dominés par deux essences sahéliennes, Balanites aegyp- tiaca et Boscia senegalensis. Le rapport entre arbres jeunes et adultes atteignait 70,5 %, ce qui pouvait indiquer un bon équilibre des essences dans les peuplements, mais 95 % des jeunes plants correspondaient à trois essences seulement, Balanites aegyptiaca, Boscia senegalensis et Acacia tortilis. Concer- nant la valorisation des différentes essences, les plus couramment utilisées étaient B. aegyptiaca et B. senegalensis, mais aussi A. senegal, une essence rare, Adansonia digitata et Ziziphus mauritiana. Les données indiquent un déclin de la diversité spécifique et du nombre de jeunes arbres entre 1955 et 2012, accompagné d’une proportion croissante d’es- sences sahéliennes. Les indices d’utilisation et de service suggèrent une dégradation des services d’approvisionnement, ce qui pourrait indiquer une vulnérabilité croissante de ces écosystèmes. 


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 144-155
Author(s):  
Mahamat Abakar Guihini ◽  
Mariama Dalanda Diallo ◽  
Aly Diallo ◽  
Minda Mahamat Saleh ◽  
Aliou Guisse

Les déficits pluviométriques combinés à l’action anthropique ont entrainé une dégradation des ressources naturelles à partir desquelles les paysans tchadiens tirent leurs moyens de subsistance. Cette étude avait pour objectif de déterminer la composition floristique, la circonférence et la hauteur des peuplements ligneux dans deux sites de la Grande Muraille Verte du Tchad (Batha et Wadi-Fira Ouest). Pour cela, nous avons utilisé la méthode des relevés floristiques et des mesures dendrométriques pour caractériser lavégétation. Cette méthode nous a permis d’inventorier 15 espèces réparties en 11 genres et 6 familles. Les espèces les plus dominantes sont Balanites aegyptiaca (Delile), Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan et Capparis decidua Edgew (Forssk.). La répartition des individus selon la grosseur et la hauteur permettent d’établir la structure du peuplement ligneux. Ainsi, dans le Batha, le peuplement ligneux ainsi que les espèces dominantes (Balanites aegyptiaca, Acacia raddiana et Capparis decidua) est constitué de cinquante-deux virgule seize pour cent (52,16%) d’individus qui ont une circonférence comprise entre 10 et 50 cm. Au niveau de Wadi-Fira Ouest, le peuplement est dominé par des individus de circonférence comprise entre 20 et 60 cm. Le peuplement du Batha renferme des individus qui ont une hauteur comprise entre 1 et 14 m. Quatre-vingt-six virgule soixante-sept pour cent (86,67%) des espèces ont une hauteur inférieure ou égale à 7 m. Tandis que dans le Wadi-Fira Ouest, la hauteur des individus du peuplement varie de 0,9 à 12 m et quatrevingt-dix pour cent (90%) des individus ont une hauteur comprise entre 0,9 et 7 m. La strate ligneuse estdominée par des arbustes en grande partie. L’étude a permis de mettre en évidence que les facteurs d’ordre climatique et anthropique ont un impact sur l’environnement des sites.Mots clés : Ligneux, Circonférence, Hauteur, Batha, Wadi-Fira Ouest, Tchad


2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 402-416
Author(s):  
Maïmounatou Ibrahim Mamadou ◽  
Maman Kamal Abdou Habou ◽  
Habou Rabiou ◽  
Ali Mahamane

L’autruche d’Afrique du Nord (Struthio camelus camelus) communément appelée autruche à cou rouge a disparu à l’état naturel au Niger depuis 2004. Le présent article est une contribution au processus de réintroduction de cette espèce, qui vise à caractériser la végétation du site dénommé « Tchillala » dans le Koutous, site pilote pour le pré-lâché de l’autruche. Les relevés phytosociologiques ont été effectués à l’aide de la méthode sigmatiste d’abondance-dominance de Braun-Blanquet dans 42 placettes de 1000 m² (50 m × 20 m). Dans chaque placette, la coupe de la phytomasse herbacée a été réalisée dans des carrés de rendement de 1 m². Au total, soixante-six (66) espèces réparties en cinquante un (51) genres et vingt-huit (28) familles ont été recensées. La classification hiérarchique ascendante des relevés a permis d’individualiser trois groupements végétaux : le groupement à Acacia tortilis et Tribulus terrestris, le groupement à Balanites aegyptiaca et Zornia glochidiata et le groupement à Leptadenia pyrotechnica et Echinochloa colona. La richesse spécifique de ces groupements végétaux varie de quarante un (41) à soixante-deux (62) espèces. L’indice de diversité de Shannon varie de 4,01 à 3,16 bits et l’indice d’équitabilité de Piélou de 0,56 à 0,67. La productivité moyenne de la phytomasse herbacée des trois groupements est de 0,48±0,17 tonnes de matière sèche par hectare et une capacité de charge moyenne de 0,07±0,02 UBT/ha/an. Les spectres biologiques des groupements montrent une dominance des thérophytes. Quant aux spectres phytogéographiques, ils montrent une dominance des espèces paléotropicales. Ce site possède un potentiel floristique pour faire le pré-lâchage des autruches.Mots clés : Struthio camelus camelus, phytosociologie, productivité, réintroduction, Koutous, Niger   English Title: Phytodiversity and herbaceous productivity of the future site of pre-release ostrich of North Africa (Struthio camelus camelus L.) in Koutous, Niger The North African ostrich (Struthio camelus camelus), commonly known as the Red-necked Ostrich, which has been extirpated from Niger since 2004. This article is a contribution to the reintroduction process of this species; aims to characterize the vegetation of the site called "Tchillala" in the Koutous, pilot site for the ostrich pre-release. The phytosociological surveys were carried out using the Braun-Blanquet sigmatism abundance-dominance method in 42 plots of 1000 m² (50 m × 20 m). In each plot, herbaceous phytomass was cut in yield squares of 1 m². A total of sixty-six (66) species divided into fifty-one (51) genera and twenty-eight (28) families were identified. The ascending hierarchical classification of the surveys has shown three plants groups such as Acacia tortilis and Tribulus terrestris group, Balanites aegyptiaca and Zornia glochidiata group and Leptadenia pyrotechnica and Echinochloa colona group. The species richness of these plant groups varies from 62 to 41 species. The Shannon diversity index varies from 4.01 to 3.16 bits and Piélou's equitability index from 0.56 to 0.67. The average productivity of the herbaceous phytomass of the three groups is 0.48 ± 0.17 tonnes of dry matter per hectare and an average carrying capacity of 0.07±0.02 TLU/ha/year. The biological spectra of the groups show a dominance of therophytes. As for phytogeographic spectra, they show a dominance of paleotropical species. This site has a floristic potential to pre-release the individuals of ostrich.Keywords: Struthio camelus camelus, phytosociology, productivity, reintroduction, Koutous, Niger.


1970 ◽  
Vol 67 ◽  
pp. 1594-1601 ◽  
Author(s):  
Gérard Seytre ◽  
Jean-François May ◽  
Georges Vallet
Keyword(s):  

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