scholarly journals Diminuer le recours au service des urgences pour les patients externes présentant des symptômes aigus de cancer : revue intégrative sur l’émergence des centres de soins d’urgence en cancérologie

2021 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 36-50
Author(s):  
Tammy L. Patel ◽  
Shelley Raffin Bouchal ◽  
Catherine M. Laing ◽  
Stéphanie Hubbard

Cette revue intégrative de la littérature avait pour but de cerner les possibilités de recherche en sciences infirmières concernant la gestion des symptômes aigus du cancer des patients externes dans les centres de soins d’urgence en cancérologie. Les patients aux prises avec des symptômes aigus du cancer (ex. fièvre, troubles gastro-intestinaux ou douleur non soulagée) venant d’un milieu de soins externes sollicitent principalement sur les services des urgences pour se faire évaluer et traiter. Cependant, ce modèle de soins n’est plus viable et fait ressortir les inefficacités du système de soins de santé. Les centres de soins d’urgence en cancérologie permettent aux patients qui présentent ces symptômes d’être traités par des spécialistes en oncologie au sein de centres de cancérologie pour patients externes. Malheureusement, les rares travaux de recherche sur les centres de soins d’urgence en cancérologie, tant sur le plan opérationnel qu’expérimental, rendent difficile l’adoption de ce nouveau modèle de soins par d’autres. Voici les questions centrales qui ont guidé cette revue intégrative : 1) Quel est l’état de la science concernant les centres de soins d’urgence en cancérologie, et quelles sont les différences si on les compare aux services d’urgences en matière de traitement prodigué aux patients externes présentant des symptômes aigus du cancer? 2) Où sont les centres de soins d’urgences en cancérologie dans le monde, et que sait-on de leurs activités cliniques et modèles de dotation?

Author(s):  
A. Gupta ◽  
C. M. Davison ◽  
M. A. McIsaac

Introduction Les enquêtes sur la cueillette de données sur les blessures ciblent souvent « l’événement le plus grave » dans le but de limiter les erreurs de mémoire et de réduire la longueur des questionnaires. Cela risque cependant de masquer des blessures moins graves et d’entraîner un biais dans les estimations des taux d’incidence de certaines sous-catégories de traumatismes. Méthodologie Nous avons utilisé des données tirées de l’Enquête sur les comportements liés à la santé des enfants d’âge scolaire (ECSEAS) et du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) pour comparer les estimations des taux d’incidence des blessures sportives chez les enfants canadiens. Résultats D’après les données de l’ECSEAS, 6,7 % des enfants déclarent avoir subi une blessure sportive ayant nécessité une consultation à un service des urgences. N’ont cependant été recueillies que les données sur la blessure « la plus grave » subie par l’enfant, ce qui fait qu’un enfant ayant subi de multiples blessures justifiant une consultation à un service des urgences est susceptible d’avoir subi des blessures sportives passées sous silence. La sous-estimation de ce taux de 6,7 % pourrait atteindre 4,3 %. D’après les données de surveillance du SCHIRPT correspondantes, le taux d’incidence de ces blessures est de 9,9 %. Nous mettons également en lumière dans notre analyse le biais potentiel de masquage lié aux blessures traitées par d’autres prestataires de soins de santé. Conclusion Poser une question sur « la blessure la plus grave » risque d’induire un biais de masquage considérable du taux d’incidence des blessures sportives, limitant ainsi la capacité des chercheurs à estimer l’ampleur réelle du phénomène. Des périodes de rappel plus longues entraînent inévitablement un phénomène de masquage plus important. La conception des enquêtes à venir devrait tenir compte de ces réalités. Si l’on veut faciliter une prise de décisions éclairées et orienter correctement les futures recherches, il faut que les chercheurs soient conscients de ces limitations.


1995 ◽  
Vol 34 (3) ◽  
pp. 367-393
Author(s):  
Claire Lachaud ◽  
Lise Rochaix
Keyword(s):  

2003 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 164-180 ◽  
Author(s):  
Paul-André Lapointe ◽  
Malie Chayer ◽  
François Bernard Malo ◽  
Linda Rivard

Résumé Les fermetures d’hôpitaux et la réduction radicale de l’emploi ne sont que les manifestations les plus visibles de l’actuelle reconfiguration du système de santé au Québec qui affecte profondément la production des soins et l’organisation du travail infirmier dans l’hôpital de courte durée. Largement inspirés de l’expérience américaine, les changements en cours seront analysés en prenant pour exemple la Régie régionale de Québec et le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Il sera notamment démontré, à partir d’une analyse de l’évolution du travail infirmier dans six unités de soins, que deux évolutions sont possibles, selon que domine la déqualification ou la reprofessionnalisation du travail.


2008 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. A131-A132
Author(s):  
U. Ellena ◽  
S. Ellena ◽  
M.-H. Leroy ◽  
D. Pollet

Author(s):  
Sharon Kaasalainen ◽  
Kevin Brazil ◽  
Esther Coker ◽  
Jenny Ploeg ◽  
Ruth Martin-Misener ◽  
...  

RÉSUMÉObjectif : Les objectifs de cette étude étaient double : (1) d’explorer les obstacles à la gestion de la douleur et ceux associés à la mise en œuvre d’un programme de gestion de la douleur en soins de longue durée (SLD) et (2) de développer une approche interprofessionelle afin d’améliorer la gestion de la douleur en soins de longue durée.Méthodes : Une étude de cas a inclus tous les deux éléments, quantitatifs et qualitatifs. Nous avons recueilli des données sur deux sites LTC à l’aide de sept groupes de discussion pour les infirmières autorisées, fournisseurs de soins non réglementés, et médecins, et 10 entretiens avec des autres groupes de fournisseurs de soins de santé, l’administration et des résidents. Nous avons examiné les documents et administré un sondage à court aux participants à l’étude pour évaluer les perceptions des obstacles à la gestion de la douleur.Résultats : Les résultats ont révélé des obstacles à la gestion efficace de la douleur au niveau des soins de longue durée des résidents et des familles, des fournisseurs de soins de santé, et des systèmes de santé. Nous avons ensuite élaboré un modèle à six niveaux, avec les interventions proposées pour surmonter ces obstacles.Conclusions : Ce modèle peut guider le développement d’approches novatrices pour améliorer la gestion de la douleur dans les établissements de soins de longue durée.


Author(s):  
Kathi Wilson ◽  
Mark W. Rosenberg ◽  
Sylvia Abonyi ◽  
Robert Lovelace

RÉSUMÉLa population autochtone au Canada, beaucoup plus jeune que la population générale, a connu une tendance au vieillissement depuis les dix dernières années. Utilisant les données de l’Enquete auprès des peuples autochtones de 2001 (EAPA) et l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000/2001, cet article examine les différences dans l’état de santé et les déterminants de la santé et l’utilisation de soins de santé entre la population autochtone de 55 ans et plus et la population non-autochtone. Les résultats montrent que la population plus âgée autochtone est plus malsaine que la population non-autochtone parmi tous les groupes d’âge; cependant, les différences dans l’état de santé entre les groupes d’âge semblent converger avec l’augmentation de l’âge. Parmi personnes âgées de 55 à 64 ans, 7 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 2 pour cent de la population non-autochtone. Pourtant, parmi personnes âgées de 75 et plus, 51 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 23 pour cent de la population non-autochtone.


2017 ◽  
Vol 42 (1) ◽  
pp. 273-288 ◽  
Author(s):  
Jane McCusker ◽  
Mark Yaffe ◽  
Tamara Sussman ◽  
Martin Cole ◽  
Maida Sewitch ◽  
...  

La dépression est un problème répandu, sérieux, et souvent chronique chez les aînés, qui sont souvent atteints de maladies physiques chroniques, et affecte de façon négative leurs traitements et leurs soins. Malheureusement, le taux de détection et de suivi adéquat de la dépression est faible dans cette population. Au cours des deux dernières décennies, notre équipe a mené une série d’études pour mieux comprendre et améliorer la gestion de la dépression chez les aînés. Nous présentons une revue narrative et synthèse de 25 articles qui incluent : 4 revues systématiques, 10 études observationnelles, 9 essais d’interventions, et 2 conférences de consensus. Nous proposons en conclusion nos recommandations pour 1) la détection de la dépression dans les soins de santé primaires ; 2) les soins collaboratifs de la dépression ; 3) des interventions d’autogestion de la dépression ; 4) le rôle des aidants naturels dans les interventions d’autogestion de la dépression.


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