Les effets du Nutri-Score en France sur le consentement-à-payer des consommateurs à faible revenu

2019 ◽  
Vol 96 ◽  
pp. 69-88
Author(s):  
Lydiane Nabec ◽  
Stéphan Marette ◽  
Florence Durieux
Keyword(s):  
2012 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 1-12
Author(s):  
L McLaren ◽  
M Zarrabi ◽  
DJ Dutton ◽  
MC Auld ◽  
JCH Emery

Introduction Depuis quelques décennies, deux tendances marquées s'observent au Canada comme ailleurs : une hausse de la prévalence de l'excès de poids et de l'obésité chez les enfants, et une proportion à la hausse des femmes (dont les mères) sur le marché du travail et des besoins en matière de garde d'enfants. Même si une association entre la garde des enfants et leur indice de masse corporelle (IMC) est plausible et aurait une importance sur le plan des politiques, ni son existence ni sa nature n'ont été établies au Canada. Méthodologie Au moyen des données de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, nous avons examiné l'exposition à trois types de garde à 2-3 ans (garde par une personne non apparentée, garde par un membre de la parenté, garde dans une garderie) et sa relation avec le changement de percentile d'IMC (continu et catégorique) entre 2-3 ans et 6-7 ans, et avons tenu compte des corrélats sanitaires et socio-démographiques. Résultats La garde par une personne non apparentée était associée à une hausse du percentile d'IMC entre 2-3 ans et 6-7 ans chez les filles vivant dans un ménage à faible revenu et chez les garçons. Conclusion Vu les bienfaits potentiels d'une garde structurée de grande qualité pour toute une série de résultats de nature sanitaire et sociale et vu les effets néfastes possibles de certains types de garde non structurée relevés dans notre étude et d'autres, nos résultats font ressortir la nécessité de poursuivre les recherches concernant les répercussions de divers types de garde sur un ensemble de résultats, dont ceux liés au poids.


2007 ◽  
Vol 26 (1) ◽  
pp. 101-117 ◽  
Author(s):  
Cynthia Gibbons ◽  
Rachel Schiffman ◽  
Holly Brophy-Herb ◽  
Hiram E. Fitzgerald ◽  
Mildred Omar ◽  
...  

Résumé Vingt-neuf parents à faible revenu et leurs nourrissons ont participé à une recherche exploratoire portant sur les interactions parent-nourrisson et décrivant le niveau d'interactions, les similarités et les différences au sein des dyades mère-nourrisson et père-nourrisson. L'échelle de mesure Nursing Child Assessment Teaching Scale, un instrument d'observation standardisé de 73 items, a été utilisée pour mesurer les interactions. Les résultats ont montré que bien que la majorité (69%) des dyades parent-nourrisson n'ont pas démontré de comportements interactifs à risque, près de 31% de l'échantillon étaient désorganisés dans leurs interactions. De plus, les résultats ont démontré que bien que les deux parents étaient sensibles et répondaient aux signaux de leurs nourrissons, les mères étaient plus aptes que les pères à répondre à la détresse de leurs nourrissons alors que les nourrissons étaient plus clairs et répondaient mieux aux pères qu'aux mères. Avec cette information, les cliniciens et les chercheurs peuvent mieux comprendre les interactions au sein du contexte familial et renforcer les programmes d'intervention visant à maintenir et à améliorer les interactions parent-nourrisson.


2021 ◽  
Vol 14 (9) ◽  
pp. 3285-3296
Author(s):  
Aliou Badara Kouyate ◽  
Ali Ibrahim ◽  
Idriss Serme ◽  
Sidiki Gabriel Dembele

The deficiency in bioavailable phosphorus is one of the major constraints to cereal production in Mali. The objective of this study was to assess the combined effects of Tilemsi rock phosphate (PNT) with different doses of soluble fertilizers on the solubility of rock phosphate, the agronomic performance of sorghum and the chemical properties of the soil. The study consisted of the comparison of four (4) types of fertilization at three (3) levels of variation 0 kg.ha-1; 11 kg.ha-1, and 16 kg.ha-1 of phosphorus arranged in a complete randomized block with three replicates. The combination of PNT with sulfate ammonium (NH4) 2SO4 resulted in a significant increase in grain and biomass yields during the two years of the study. The increase of the rate of phosphate rock application lead to improve the sorghum grain yield by an average of 29%. The combined application of sulfate ammonium (NH4) 2SO4 with PNT significantly increased the phosphorus uptake indices from PNT. These results show that there is a possibility of improving the productivity of sorghum in Mali with the combined use of Tilemsi rock phosphate and soluble fertilizers, particularly sulfate ammonium. La déficience en phosphore assimilable du sol est l’une des contraintes majeures à la production céréalière au Mali. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de différentes formules de fumures à base du phosphore naturel de tilemsi (PNT) et d’engrais azotés et potassiques sur les propriétés chimiques du sol et les performances agronomiques du sorgho. Pour ce faire, un dispositif factoriel en blocs complètement randomisés a été implanté. Le premier facteur est composé des 4 formules de fumures (PNT granule (P), PNT granule avec KCl , PNT granule avec (NH4)2SO4 et PNT granule avec KCl et (NH4)2SO4 ) et le second facteur les niveaux de doses de phosphore (0 kg.ha-1; 11 kg.ha-1, et 16 kg.ha-1). L’association du PNT avec le sulfate d’ammonium (NH4)2SO4 a entraîné une augmentation significative des rendements grain et biomasse pendant les deux annéesd’étude. L’augmentation de la dose d’apport du phosphore a amélioré le rendement grain de 29% en moyenne. L’application combinée du sulfate d’ammonium (NH4)2SO4 avec le PNT a augmenté significativement l’efficacité agronomique du PNT. Ces résultats montrent qu’il y a une possibilité d’améliorer la productivité du sorgho au Mali avec l’utilisation combinée de phosphore naturel de Tilemsi à la dose de 16 kg.ha-1 et les engrais solubles notamment le sulfate d’ammonium. Ainsi cette formulation pourrait être recommandée en culture de sorgho pour les producteurs à faible revenu en zone Sahélienne du Mali.


Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Jean Hindriks

Ce numéro de Regards économiques montre qu'il existe en Belgique une inégalité d'inflation entre les ménages de niveaux de revenu et d'âges différents. Ainsi, nous montrons que l'inflation est la plus élevée pour les ménages à faible revenu et pour les ménages âgés, ce qui suggère que notre système d'indexation protège moins bien les ménages les plus vulnérables. Nous trouvons également que, sur la période étudiée (2001-2011), les inégalités d'inflation ont augmenté, principalement en raison de la forte hausse des prix de l'énergie entre 2004 et 2008. Un mécanisme de protection comme les chèques mazout semble donc tout à fait justifié. Dans cette étude, nous tentons de calculer l'inflation par groupe de ménages en distinguant les ménages selon leur revenu et selon leur âge. Pour mesurer l'inflation au plus juste, il ne s'agit pas seulement de suivre les prix et leurs évolutions, mais aussi les tendances en matière de consommation des différents groupes de ménage. Dans la mesure où les profils de consommation changent avec le revenu et avec l'âge, on doit s'attendre à ce que l'inflation soit différente pour chaque catégorie de ménage. Notre analyse porte sur la période 2001-2011. Les ménages sont regroupés, d'une part, selon dix catégories de revenu pour mesurer l'inflation selon le revenu et, d'autre part, par catégorie d'âge pour mesurer l'inflation selon l'âge. Dans le premier cas, nous montrons que l'inflation était décroissante avec le revenu. Les ménages de la 1re catégorie de revenu (les plus pauvres) ont une inflation totale sur la période 2001-2011 qui est proche de 32 % alors que l'inflation totale supportée par les ménages de la 10e catégorie (les plus riches) sur la même période est de 26 %. Dans le second cas, pour ce qui concerne l'âge, nous montrons que l'inflation est d'abord décroissante avec l'âge pour ensuite remonter avec l'âge à partir de 55 ans. L'inflation supportée entre 2001 et 2011 par les ménages de 70 ans et plus atteint 32 % contre une inflation de 25 % pour les ménages entre 25-34 ans. Nous analysons ensuite la contribution de chaque groupe de produits à ces écarts d'inflation entre les différentes catégories de ménage. Pour les écarts selon le revenu, les dépenses liées au logement sont la principale raison d'un surcroît d'inflation pour les bas revenus. Pour les écarts selon l'âge, les dépenses d'alimentation sont la principale source du surcroît d'inflation pour les ménages plus âgés (et non les dépenses de santé contrairement à ce que l'on aurait pu penser). Nous comparons aussi l'inflation des ménages à la croissance de l'indice santé qui est utilisé pour l'indexation des salaires, des traitements et des allocations sociales. Nous montrons que sur la période 2001-2011, l'indexation (mesurée par l'indice santé) est de 24 % ce qui signifie une perte de pouvoir d'achat potentielle de 9 % en dix ans pour les ménages les plus pauvres et les ménages de 70 ans et plus. Notre système d'indexation semble donc moins bien protéger les ménages les plus vulnérables. Enfin, nos résultats tendent à montrer que les fortes hausses des prix de l'énergie entre 2004 et 2008, mais aussi plus récemment depuis 2010, ont contribué à creuser les inégalités d'inflation. Notre analyse suggère donc qu'il est extrêmement judicieux de mettre en place des systèmes tels que «les chèques mazout» pour protéger le pouvoir d'achat des plus vulnérables contre les hausses des prix de l'énergie.


Author(s):  
Jane Francis ◽  
Samantha Ismail ◽  
Alison Mildon ◽  
Stacia Stewart ◽  
Bronwyn Underhill ◽  
...  

Introduction Le Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP) soutient les organismes communautaires qui fournissent des services de santé maternelle et infantile aux femmes vulnérables sur le plan social et économique. Dans le cadre de notre programme de recherche visant à explorer les possibilités en matière de soutien à l’allaitement par le biais du PCNP, nous avons étudié les caractéristiques sociodémographiques et psychosociales des clientes inscrites à un centre du PCNP à Toronto et exploré les associations entre ces caractéristiques et la participation des femmes au Programme. Méthodologie Nous avons recueilli des données rétrospectives dans les dossiers de 339 femmes inscrites à un centre du PCNP du sud-ouest de Toronto pour 2013 à 2016. Nous avons effectué des analyses de régression multivariée pour évaluer les associations entre 10 caractéristiques maternelles et trois dimensions de la participation au programme prénatal : le début (âge gestationnel en semaines au moment de l’inscription), l’intensité (nombre de fois où du soutien individuel a été reçu) et la durée (nombre de visites) de la participation. Résultats La moyenne d’âge des clientes était de 31 ans (écart-type : 5,7); 80 % étaient nées à l’extérieur du Canada; 29 % étaient célibataires et 65 % avaient un revenu du ménage inférieur au seuil de faible revenu ajusté en fonction de la taille de la famille établi par Statistique Canada. Le revenu était la seule caractéristique associée à toutes les dimensions de la participation. Comparativement aux clientes dont le revenu était supérieur au seuil de faible revenu, les clientes dont le revenu était inférieur au seuil de faible revenu s’étaient inscrites au programme 2,85 semaines plus tôt (intervalle de confiance [IC] à 95 % : −5,55 à −0,16) et le nombre de services de soutien individuel et le nombre de visites dans le cadre du programme étaient 1,29 fois plus élevés (les IC à 95 % étant respectivement de 1,03 à 1,61 et de 1,02 à 1,63). Conclusion D’après nos résultats, il y a peu de différences dans la participation en fonction des caractéristiques maternelles des femmes vulnérables auxquelles le centre du PCNP offre ses services. Ces données probantes peuvent guider la prestation de services et les décisions en matière de suivi de ce centre. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir de nouveaux modèles de prestation des programmes aptes à améliorer les services périnataux destinés aux femmes vulnérables.


Author(s):  
Bernard Colas

Il y a dix ans déjà que la crise de la dette des pays en développement a débuté. Le Mexique, dont la décision de suspendre ses remboursements avait déclenché la crise, s'est vu en 1992 radier par le Canada de la liste des pays désignés et a retrouvé accès, dans une certaine mesure, aux marchés internationaux des capitaux. Pour les banques commerciales canadiennes, cette crise apparait structurellement terminée car l'endettement des pays en développement ne représente plus une menace systémique au systàme bancaire international et parce qu'elles ont réduit leurs créances à l'égard de certains pays fortement endettés. Toutefois pour de nombreux pays à faible revenu ou aà revenu intermédiaire, notamment en Afrique, l'endettement porte toujours de pénibles conséquences.


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