scholarly journals Le rôle du système DOBIS à la Bibliothèque nationale du Canada

2018 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 77-84
Author(s):  
Louis J.S. Forget

Cet article décrit le rôle du système DOBIS à la Bibliothèque nationale du Canada dans l’évolution du réseau d’information et de bibliothèques au Canada. DOBIS est un système intégré et en ligne de gestion de bibliothèque, développé par la Bibliothèque nationale du Canada et l’Institut canadien de l’information scientifique et technique, et exploité par la Bibliothèque nationale du Canada. Ce système est utilisé comme système/réseau partagé par la Bibliothèque nationale du Canada et l’Institut canadien de l’information scientifique et technique pour le soutien de leurs services nationaux, de même que par la Bibliothèque du Parlement et un nombre croissant de bibliothèques du gouvernement fédéral canadien pour le soutien de leurs opérations de bibliothèque. DOBIS est opérationnel depuis l’automne 1979. La base de données de DOBIS comprend maintenant plus de 2,3 millions de notices bibliographiques. Deux des principaux objectifs de la Bibliothèque nationale dans le développement du système DOBIS étaient de faciliter le partage des ressources de bibliothèque au Canada et de rendre les ressources d’information du pays plus facilement accessibles à tous les Canadiens. Afin de mieux poursuivre ces objectifs, la Bibliothèque nationale se propose d’utiliser le système DOBIS et sa base de données comme agents de sa participation au développement d’un réseau décentralisé d’information et de bibliothèques au Canada; réseau dont le but ultime est de procurer l’information voulue à qui la demande et au moment précis où elle est voulue. Les toutes dernières technologies de la télématique font parties intégrantes des travaux de ce développement. La stratégie fondamentale de ce développement vise à relier les systèmes autonomes actuels — DOBIS en est un exemple — de sorte que tous les utilisateurs d’un de ces systèmes puissent avoir accès aux services de tous les autres systèmes ainsi interreliés. Cette stratégie a été dénommée « interconnexion des systèmes ouverts », parce qu’elle ouvre les systèmes et met leurs services individuels à la disposition de tous les autres systèmes faisant partie de l’interconnexion.

Author(s):  
Outi Kalla ◽  
Jarl Wahlström ◽  
Jukka Aaltonen ◽  
Juha Holma ◽  
Pentti Tuimala ◽  
...  

Identifier avec précision les troubles schizophréniques a toujours été un problème complexe et controversé. Les caractéristiques psychologiques de la schizophrénie ont donné lieu à un volume considérable de travaux et de débats. Ces dernières années sont apparus un nombre croissant d'articles portant sur les différences et similitudes des manifestations de la psychose selon les cultures, partant de l'idée que les caractéristiques de personnalité nationales pourraient contribuer aux tableaux psychopathologiques. Le but premier de cette étude est de mieux comprendre les troubles psychotiques par l'investigation de la structure de personnalité et du fonctionnement de patients faisant un premier épisode psychotique. Le second objectif est de décrire les différences et similitudes observées dans les réponses au Rorschach de patients finlandais et espagnols afin de mettre en évidence des caractéristiques nationales et de contribuer ainsi à la recherche Rorschach interculturelle. Ont été inclus 41 protocoles de patients finlandais hospitalisés de manière consécutive pour premier épisode psychotique, et 32 en Espagne. Le travail a porté sur un certain nombre d'indicateurs de difficultés d'ajustement tirés du résumé formel du Rorschach en Système intégré ( Weiner & Exner, 1991 ). Tous les patients avaient été diagnostiqués comme schizophrènes ou souffrant d'autres troubles fonctionnels psychotiques non affectifs selon le DSM-IV. Les Rorschach ont été administrés en Système intégré aussitôt que possible après leur admission mais après la phase aiguë. La comparaison des groupes finlandais et espagnol, loin de montrer des différences significatives, étaient similaires sur beaucoup de points. Ces résultats confirment des données déjà bien établies sur les structures et mécanismes des patients psychotiques, mais ils en interrogent d'autres. Les patients obtiennent plus de styles ambiéquaux et moins d'introversifs que prévu. Beaucoup d'entre eux manquent de compétences sociales, d'intérêt pour les relations interpersonnelles et semblent avoir une vie sociale insatisfaisante. On observe des signes de difficultés dans le contrôle émotionnel et de modulation des affects, des traits dépressifs, une détresse émotionnelle, et peu de capacités de coping. Les résultats soulignent la notion que les problèmes affectifs et les traits dépressifs devraient être considérés comme un élément important dans un premier épisode psychotique, et ils confirment la présence de déficits cognitifs survenants tôt dans l'histoire d'un trouble psychotique. On a rencontré moins de dysfonctionnements idéationnels que prévu. Les deux groupes de patients se différenciaient sur certaines variables Rorschach, en particulier celles qui concernent la perception de soi. Les patients finlandais sont plus souvent centrés sur eux-mêmes de faç on excessive, plus préoccupés d'eux-mêmes et plus enclins M l'introspection. La majorité des patients espagnols manifestent un sentiment de valeur de soi négatif. Ils disposent de moins de ressources et ont plus souvent des déficits en capacité de coping. En admettant que ces résultats sont dus à des différences dans les caractéristiques de personnalité des patients psychotiques en Finlande et en Espagne, plutôt que des différences nationales dans la manifestation au Rorschach de structures de personnalité en fait identiques, alors ces données pourraient bien nous permettre de repérer des différences interculturelles de personnalité. Toutefois, l'impact des facteurs culturels est difficile M évaluer, surtout s'agissant d'une psychopathologie aussi sévère que la psychose, et la seule faç on d'avancer dans la compréhension de cette question serait de recueillir plus de données Rorschach interculturelles sur des patients psychotiques.


Author(s):  
Theresia Gabriel ◽  
Elfriede Opgenoorth

Travaillant avec le Rorschach dans le domaine du diagnostic clinique, nous constatons que le Système Intégré ne comporte pas les catégories de contenu qui nous paraissent intéressantes dans notre recherche sur les types de coping (en référence à la configuration bi-dimensionnelle en 4 styles de coping, 1993: plutôt anxieux, inhibé, sensitif et très anxieux), ou pour la différenciation des catégories cliniques des troubles de la personnalité, en particulier le BPO (défenses primitives de Lerner et Rappaport, modèle bi-dimensionnel de psychopathologie selon Blatt). A partir de la littérature existante (particulièrement Lerner, Rappaport, Blatt, Levine & Spivak), nous avons élaboré une approche intégrale personnelle. Elle se caractérise par des dimensions logiques et une cotation systématique et psychométrique des contenus au Rorschach. Ce faisant, nous avons observé que les contenus au Rorschach peuvent aisément être différenciés en 3 niveaux: spécificité, identité (de l’objet) et distance dans le temps et l’espace. Nous souhaitons dans cet article montrer comment on peut différencier les types de coping inhibé et sensitif. 1) Les inhibés présentent significativement moins de contenus spécifiques que les sensitifs, 2) leurs protocoles comprennent plus de contenus simples (Humain, Animal, Objet) que des contenus mixtes (humain/animal, humain/objet, animal/objet, humain/animal/objet) et 3) les inhibés perçoivent des contenus moins distanciés dans le temps et dans l’espace. Nous avons aussi analysé les données sour l’angle du nombre de réponses. Nous avons trouvé que 92 sur 257 protocoles contenaient moins de 14 réponses et qu’ils ne pouvaient donc valablement être interprétés dans le Système Intégré. Ceci pourrait être une caractéristique de la population „tout-venant“ psychiatrique étudiée, ou de la population européenne en général – ce qui renforcerait l’idée qu’il est indispensable d’établir des normes européennes pour le Système Intégré.


Author(s):  
Vera Campo

Ayant constaté de nombreux indices SCZI faux-positifs et faux-négatifs, je tente ici d’illustrer les difficultés d’utilisation de cet indice du Système Intégré, en relation avec les données normatives produites par l’échantillon de Barcelone (1993). Le but de cette étude est de proposer différents seuils de signification pour cet index (à Barcelone), centrés sur les X+%, X–% et le nombre de reponses M–. Nous avons sélectionné 60 protocoles de patients d’une consultation privée présentant des indices SCZI positifs à 5 ou 6 sans signe clinique manifeste de psychose (Groupe A), et nous les avons comparés avec un groupe de 60 patients psychiatriques dûment diagnostiqués comme schizophrènes (Groupe B). Outre l’index SCZI lui-même detaillé dans tous ses critères, nous avons tenu compte des indices DEPI, CDI, S-Con et HVI lorsqu’ils étaient positifs, ainsi que les Scores D, quelques variables des processus de Médiation (P, X+%, F+% et X–%), le nombre de reponses M–, le nombre de réponses “état-limite,” et les données de l’Indice d’Atteinte du Moi (EII) Nous donnons les statistiques descriptives pour les deux groupes, ainsi que les résultats des tests paramétriques et non paramétriques réalisés. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différence significative pour M– et les variables de la Médiation (sauf pour le F+%), alors que des différences fortement significatives apparaissent pour les items 4, 5 et 6 de l’indice SCZI. Nous avons donc dû abandonner notre premier objectif. Les éléments qui différenciaient vraiment les deux groupes étaient ceux liés aux affects: DEPI, S-Con, D et EII étaient significativement plus élevés dans le groupe A, tandis que le CDI, Lambda et F+% étaient significativement plus élevés dans le groupe B, indiquant par là que le groupe A apparaît comme beaucoup plus “fou” que le groupe des patients schizophrènes. Nous discutons de ces résultats en élargissant le débat sur des questions plus générales touchant à la perception, la structure de la personnalité, l’“adaptation” à la realité, et le diagnostic basé sur 1’indice SCZI au Rorschach.


2019 ◽  
Vol 53 (4) ◽  
pp. 421-441
Author(s):  
Arlette Oueiss ◽  
Jacques Faure

L’Evidence Based Medecine (EBM) a contribué à obliger les chercheurs à une exigence de rigueur accrue. Les Revues Scientifiques ont participé à cette évolution par une plus grande sévérité dans la sélection des articles. Le nombre des articles refusés (75%) pour certaines publications) et la dénonciation fréquente, parmi les raisons de rejet, des failles dans le traitement statistique, incitent à la réflexion développée ici, qui aborde successivement : Les erreurs liées aux premières étapes du protocole (sélection des échantillons, choix des VA…).Les déficits concernant les statistiques descriptives et la mise en œuvre des statistiques élémentaires au niveau d’un pré-protocole… Enfin le manque de communication avec le statisticien aguerri en charge des statistiques complexes et/ou spécifiques qui conduisent à la compréhension intime des relations internes (inter-paramètres) au sein du fichier-source. Les auteurs conseillent aux jeunes chercheurs en charge d’une base de données importante d’être vigilants à trois moments : Considérez attentivement les mesures à réaliser, les échantillons à réunir, les paramètres à utiliser, quels résultats vous attendez et quelle analyse vous envisagez. Pensez à un pré-protocole sur quelques patients, avec mise en œuvre systématiques des outils usuels (accessibles sur tout logiciel et même sur un tableur) et examen attentif des statistiques descriptives et des rapprochements élémentaires (cœfficient de corrélation par exemple). Abordez des Statistiques complexes avec l’aide d’un statisticien « chevronné ».


2019 ◽  
Vol 53 (2) ◽  
pp. 147-156
Author(s):  
Damien Brézulier ◽  
Olivier Sorel

Introduction : La prévalence des agénésies des incisives latérales supérieures est de l’ordre de 2% dans la population. De diagnostic souvent précoce, elles peuvent inquiéter par le préjudice esthétique occasionné en secteur antérieur avec des répercussions sur le sourire. L’objectif de cette revue systématique de littérature est d’évaluer les modifications à apporter au positionnement des canines et prémolaires lorsqu’une thérapeutique de fermeture d’espace est planifiée. Matériel et méthode : La revue a été entreprise à partir de la base de données Medline afin d’identifier les articles précisant les paramètres de modifications des formes et des positions des canines et prémolaires maxillaires. Résultats : Vingt et une publications ont été retenues : 5 revues narratives de la littérature, 3 descriptions de protocoles cliniques, 9 présentations de cas et 4 essais cliniques. Elles préconisent une égression, une augmentation de l’angulation corono-vestibulaire et une plastie par soustraction et addition sur les canines, accompagnée d’une ingression avec une augmentation de l’angulation corono-palatine sur les prémolaires. Conclusion : La littérature actuelle semble faire consensus sur les informations de positionnement pour les canines et les prémolaires. Cependant, les plasties par addition sont bien plus discutées. Leur indication relevant en fait de l’anatomie initiale, il semble délicat de les standardiser.


2011 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 57-66
Author(s):  
AD Foebel ◽  
JP Hirdes ◽  
GA Heckman ◽  
SL Tyas ◽  
EY Tjam

Introduction Le vieillissement de la population canadienne s’accompagne d’un accroissement du fardeau que représente l’insuffisance cardiaque (IC), affection associée à un taux de morbidité et de mortalité important ainsi qu’à un recours fréquent aux services de santé. Méthodologie Nous avons extrait les données de la base de données du Resident Assessment Instrument-Home Care (RAI-HC) de l’Ontario pour tous les clients bénéficiant de soins à domicile de longue durée et âgés de 65 ans et plus, afin 1) de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque et 2) d’examiner le recours aux services de santé par les clients de soins à domicile souffrant d’insuffisance cardiaque. Résultats Par rapport aux autres clients de soins à domicile, ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque présentent un état de santé plus instable, consomment davantage de médicaments, affichent un taux plus élevé de comorbidité et ont besoin d’un volume significativement plus élevé de soins infirmiers, ainsi que de services ménagers et culinaires. Ils sont hospitalisés plus fréquemment et font un usage significativement plus élevé des services d’urgence et des soins de première urgence. Analyse Les clients souffrant d’insuffisance cardiaque constituent un groupe plus complexe que les clients des soins à domicile en général. La manière dont les patients prennent en main leur santé doit être adaptée à leurs caractéristiques cliniques, à leurs schémas habituels d’utilisation des services et aux obstacles auxquels ils doivent faire face. Ce constat est particulièrement vrai chez les patients plus âgés, frêles et au profil médical complexe qui souffrent d’insuffisance cardiaque, et ils sont nombreux parmi ceux qui requièrent des services à domicile. Cette étude peut servir d’assise à des initiatives de base permettant d’aider ces clients aux besoins particulièrement grands à gérer leur insuffisance cardiaque à domicile grâce à de l’aide et à des services adaptés.


2009 ◽  
Vol 14 (5) ◽  
pp. 35-58
Author(s):  
Iulian Sandu Popa ◽  
Ahmed Kharrat ◽  
Karine Zeitouni ◽  
Guillaume Saint Pierre
Keyword(s):  

2013 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 103-128
Author(s):  
Benjamin Bertin ◽  
Vasile-Marian Scuturici ◽  
Jean-Marie Pinon ◽  
Emmanuel Risler

2007 ◽  
Vol 26 (9) ◽  
pp. 1091-1110
Author(s):  
Julien Blond ◽  
Charles Morisset
Keyword(s):  

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