conflits armes
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2021 ◽  
Vol 17 (19) ◽  
pp. 247
Author(s):  
Emmanuel Nkete Ziulu ◽  
Gratien Bambanota Mokonzi ◽  
Paul Masimango Vitamara ◽  
Augustin Awongi Issoy

Cette étude vise à déterminer l’impact des conflits armés sur l’évolution de la scolarisation primaire et secondaire en République Démocratique du Congo (RDC) de 2005 à 2015. Elle est basée uniquement sur les données quantitatives, à savoir les statistiques de la population scolarisée et celles de la population scolarisable. L’étude analyse l’évolution de la scolarisation au moyen du taux d’accroissement annuel des effectifs, du taux brut de scolarisation et de l’indice de parité. Elle montre que le taux d’accroissement annuel moyen des effectifs des élèves équivaut à 6% aussi bien au primaire qu’au secondaire. L’accroissement des effectifs des filles a été plus important que celui des garçons, exprimant ainsi l’impact des campagnes de sensibilisation organisées par le Gouvernement de la RDC. Cependant, s’il a sensiblement évolué au primaire, passant de 81% à 111%, le taux brut de scolarisation a stagné au niveau de l’enseignement secondaire, soit en-deçà de 45%. L’étude montre, en outre, qu’au regard de la population scolarisable, les filles et les provinces affectées par les conflits armés ont été défavorisées sur le plan de la fréquentation scolaire au cours de la période de 2005-2015. Elle suggère que des efforts soient fournis pour assurer la parité filles-garçons et combler le retard enregistré par les provinces de l’Est du pays. C’est, entre autres, à ce prix que la RDC peut espérer atteindre l’objectif du développement durable 4 d’ici à l’horizon 2030. Enfin, eu égard à ses limites, l’étude suggère quelques pistes de recherches ultérieures.     This study aims to determine the impact of army conflicts on the evolution of primary and secondary school attendance in the Democratic Republic of the Congo (DRC) from 2005 to 2015. It is based on quantitative data, namely statistics on the enrolled population and the school-age population. The study appreciates the evolution of school attendance through the annual growth rate of student sizes, the gross rate of school attendance and the parity index. It demonstrates that the average annual growth rate equals 6% at primary level as well as at secondary level. The increasing sizes of girls has been more important than that of boys, expressing therefore the impact of sensibilization campaigns organized by the Government of DRC. Thus, if it has been significantly developed at primary level, from 81% to 111%, the rate of school attendance has stagnated at the secondary level below 45%. The study shows further, concerning the school age population, girls and provinces affected by the army conflicts have been in a weak position at the level of school attendance during the period going from 2005 to 2015. It suggests that efforts should be made to assure gender parity and to fill the gap on the side of the provinces in the East of the country. It is, among other things, at this price that the DRC can hope to achieve Sustainable Development Goal 4 by 2030. Finally, seeing its limitations, the study suggests some areas of prospective research.      


2020 ◽  
Author(s):  
Simon Mutala ◽  
Michel Djoko Fataki ◽  
Benoit Beya

Abstract For four decades, fish farming has declined following the breakdown of bilateral cooperation resulting in the sudden departure of expatriate executives, inexperience, and insufficient local expertise. The looting and destruction of fish farming infrastructure led to the cessation of supervision, extension and the abandonment of fish farming activities by fish farmers. Added to this is the deterioration of the economic fabric reinforced by the war and the total insecurity of the city. From 2004 to 2008, the Congolese government benefited from the support of numerous partners for the revival of fish farming: more than 402 fish farmers and 18 NGOs benefited from the support of the World Bank, Belgian technical cooperation, the Bureau Central Coordination, and FAO. Interesting results have been obtained by these projects, but their perpetuation remains dependent on an intensification of the fish farming systems and the implementation of measures capable of enhancing local resources.


2020 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 137-144
Author(s):  
Rodrigue Iyembo Nginda

Cet article introduit le concept de la résilience dans la pensée systémique des transitions contextualisé par rapport à la situation sociale que vivent les populations de l’Est de la RD Congo ; La notion de résilience correspond à la capacité d'un système à intégrer une perturbation dans son fonctionnement, sans changer de structure qualitative. L'un de ses intérêts est qu'elle relativise le caractère positif d'un certain nombre de concepts systémiques, tel que la stabilité et l'équilibre. Un système sera dit résilient lorsqu'il est capable de se maintenir alors qu'il est affecté par des perturbations.L’Est de la RD Congo présente une instabilité grandissante de risques, et une grande incertitude sur le futur. Les populations sont frappées par des chocs multiples, comme les conflits armés systémiques, les violences inter-ethniques, l’épidémie à virus Ebola ou les viols liés au genre, qui ont un impact direct sur les moyens d’existence des populations. (UNICEF, OECD 2014)Comment envisager l’intervention systémique des transitions en incluant le courant de pensée de la résilience au sein des populations de l’Est de la RD Congo ?Le social est devenu intenable pour la majorité des Congolais. Il l’est surtout pour la jeunesse en ce moment où les fondamentaux de l’économie s’effondrent. Il s’est particulièrement aggravé ces deux dernières décennies suite aux guerres répétitives avec son lot des millions de morts des civils et la misère dans laquelle baigne l'écrasante majorité de la population. Il faut une réflexion méthodique, ordonnée et approfondie de la nature de l’être congolais. (MUTINGA, 2001, p.13)Cet état d'instabilité est nourri, entre autres, par des vagues successives des crises humanitaires chroniques, des violations graves des droits de l'Homme, l'exploitation illégale des ressources naturelles, l’ingérence de la communauté internationale, l’impunité décriée par tous et de tout temps, et la faiblesse des systèmes judiciaire et pénitentiaire. (JACQUEMOT, 2009, p.83)L’analyse systémique des transitions que nous allons appliquer à l’Est de la RD Congo utilisera les concepts de risque, de résilience et approche des moyens d’existence durables pour les communautés.


2020 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 75-82
Author(s):  
K. Chahraoui

Les populations de réfugiés, déplacés, demandeurs d’asile qui ont été soumises à des conflits armés, guerres, violences organisées présentent une grande souffrance psychique qui peut se traduire par de nombreux problèmes de santé mentale (états de stress post-traumatiques, dépressions, deuils compliqués, troubles somatiques, troubles dissociatifs). La place des manifestations somatiques (douleurs chroniques, plaintes et troubles somatiques divers) a été peu traitée pour cette population. L’objectif de cet article est de souligner leur importance et leur lien avec le vécu des traumas extrêmes et intentionnels. Quelques données de la littérature sont présentées pour illustrer les fortes corrélations entre les violences collectives, les troubles de stress posttraumatique et les problèmes somatiques. L’accent est ensuite mis sur un essai de compréhension des vulnérabilités liées à ces traumas complexes où la composante somatique est toujours présente. Sont analysés en particulier les effets et les processus psychotraumatiques spécifiques des violences intentionnelles : la déshumanisation, le clivage, la dissociation psychique, les vécus de honte, de culpabilité et la mémoire traumatique corporelle. Nous terminons par quelques pistes thérapeutiques tenant compte des problématiques à la fois corporelles et culturelles de ces patients.


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