État de Santé de la population âgée vivant à domicile dans le Gouvernorat de Monastir

2021 ◽  
Vol 82 (5) ◽  
pp. 543
Author(s):  
O. Berriche ◽  
M. Belkhiri ◽  
S. Arfa ◽  
H. Hlel ◽  
O. Jomaa ◽  
...  
2016 ◽  
Vol 16 (176-177) ◽  
pp. 64-68
Author(s):  
Remi Remondière ◽  
Marin Philippe Durafourg

2011 ◽  
Vol 31 (supplément 1) ◽  
pp. 1-39
Author(s):  
RW Pong ◽  
M DesMeules ◽  
D Heng ◽  
C Lagacé ◽  
JR Guernsey ◽  
...  

Les Canadiens ont à cœur la facilité d’accès aux services de santé. Bien que de nombreuses études aient porté sur l’accessibilité des soins de santé au Canada, très peu d’entre elles l’ont examinée sous l’angle des différences entre les régions urbaines et rurales, particulièrement dans une perspective à échelle nationale. Pourtant, il existe des disparités entre les populations des régions urbaines et rurales, tout comme il existe des différences entre les services dans les régions éloignées et dans les régions à faible densité de population. Les collectivités rurales au Canada : comprendre la santé rurale et ses déterminants est un programme de recherche de trois ans financé par l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)et par l’Agence de la santé publique du Canada (l’ASPC). Y participent entre autres des chercheurs de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et du Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord de l'Université Laurentienne et d’autres chercheurs. Le premier document publié dans le cadre de ce programme de recherche s’intitule Comment se portent les Canadiens vivant en milieu rural? Une évaluation de leur état de santé et des déterminants de la santéFootnote 1a1a. Le présent document constitue la seconde publication de ce programme : il s’agit d’une analyse descriptive et comparative de l’utilisation d’un grand nombre de services de santé par les populations rurales et urbaines.


Author(s):  
Marie Bertier ◽  
Jeroen Luyten ◽  
Sandy Tubeuf

La moyenne hebdomadaire des nouvelles admissions COVID des dernières semaines a conduit le SPF Santé Publique à suggérer un passage à la phase 1B du plan de Surge Capacity le 22 mars 2021. Selon cette phase 1B, les hôpitaux doivent reporter des soins non urgents afin de disposer d’une capacité hospitalière suffisante pour fournir les soins nécessaires aux patients COVID comme aux patients non-COVID. Le report et/ou le renoncement à des soins médicaux depuis le début de la crise sanitaire est devenu plus fréquent dans la population. Qu’il s’agisse d’un report de rendez-vous par les professionnels de santé ou un renoncement aux soins par les patients par crainte de contracter le coronavirus, ces soins médicaux non satisfaits pourraient conduire à une dégradation ultérieure de l’état de santé et donc directement ou indirectement à une surmortalité. Ce numéro de Regards économiques réalise un premier état des lieux de l’ampleur du renoncement aux soins durant le premier confinement à partir des données d’une enquête en ligne menée auprès de la population en Belgique au printemps 2020. L’analyse montre un important renoncement à des soins spécialistes et des examens médicaux dans la plupart des cas pour des raisons qui relèvent de l’offre de soins, notamment le fait que les hôpitaux ou les établissements de soins ont annulé ou reporté les rendez-vous médicaux ou que les professionnels de santé avaient fermé leur cabinet. Puisqu’ils sont nécessairement de plus grands utilisateurs de soins, ce sont les plus malades qui ont particulièrement renoncé à des soins médicaux. En revanche, dans le cas des soins dentaires, des disparités dans le renoncement s’observent majoritairement au détriment des plus pauvres. Une détérioration de l’état de santé de la population est donc à craindre du fait du renoncement à des soins médicaux durant le confinement et au-delà puisqu’une proportion non négligeable de personnes rapportent ne pas envisager d’aller consulter lors d’un futur besoin de soins. A partir de ces premiers résultats chiffrés de l’ampleur et les raisons du renoncement aux soins durant le premier confinement, nous formulons plusieurs points d’attention pour les décideurs politiques. Bien que nous ne soyons pas en mesure de comparer l’ampleur du renoncement aux soins au cours des confinements successifs, le maintien de l’offre de soins dans les confinements plus récents devrait permettre de limiter les externalités négatives sur les autres malades que les malades COVID-19. Le report de soins même jugés non urgents devrait être évité autant que possible. Alors que le profil des répondants à l’enquête est socialement plus avantagé que la population générale, nous avançons que ces résultats sont une borne inférieure de l’ampleur du renoncement aux soins dans la population belge et des conséquences futures sur la santé de la population. Les conséquences de soins médicaux non satisfaits sont susceptibles d’être encore plus importantes dans des sous-groupes de la population qui cumuleront non seulement un renoncement aux soins médicaux dû au confinement mais aussi un renoncement pour raisons financières s’ils subissent des pertes d’emploi ou de revenu accrues en raison de la COVID-19. Ces obstacles à l'accès aux soins de santé et les besoins insatisfaits ont mis en évidence la difficulté du système de santé à être suffisamment résilient pour absorber le choc d’une pandémie. Il sera donc important que les décideurs politiques envisagent des plans nationaux de santé publique de grande ampleur qui «ramènent» les patients vers les soins. Il s’agira non seulement d’encourager les patients dont le suivi s’est interrompu à reprendre leur traitement et à évaluer la détérioration de leur état de santé mais aussi d’encourager tous les patients qui ont manqué une opportunité de dépistage de ne pas perdre plus de temps dans l’identification potentielle de problèmes de santé sévères.


1990 ◽  
Vol 5 (6) ◽  
pp. 363-373
Author(s):  
D Bailly ◽  
JY Alexandre ◽  
C Collinet ◽  
R Beuscart ◽  
Ph J Parquet

RésuméAfin d'évaluer la fréquence et les manifestations de la dépression à l'adolescence, une enquête a été réalisée auprès de 744 lycéens (439 garçons et 305 filles), âgés de 14 à 23 ans, et appartenant à 15 établissements d'enseignement du second degré du département du Nord. La première partie de l'enquête a consisté en la passation de deux autoquestionnaires: la version française de l'échelle CES-D (Center for Epidemiologic Studies-Depression Scale); et un questionnaire destiné à recueillir un certain nombre de renseignements concernant la situation sociodémographique du sujet, son état de santé et celui de ses parents, son mode de vie, ses relations familiales, son degré d'insertion scolaire et sociale. La deuxième partie a consisté en un examen clinique semi-standardisé visant à repérer les adolescents présentant un épisode dépressif majeur selon les critères diagnostiques du DSMIII-R. Sur les 728 lycéens examinés, 32 (18 garçons et 14 filles) présentaient un épisode dépressif majeur (soit une prévalence de 4,4%). Les critères diagnostiques du DSMIII-R les plus discriminants pour l'identification des adolescents déprimés ont été, par ordre d'importance décroissante: l'humeur dépressive, la diminution de l'intérêt ou du plaisir, l'agitation ou le ralentissement psychomoteur, la diminution de la capacité à réfléchir ou à se concentrer, et les idées récurrentes de mort. Le score moyen obtenu à la CES-D chez les adolescents déprimés apparaît très significativement supérieur à celui obtenu chez les adolescents non déprimés (28,9 ±8 vs 13,5 ± 8,2). Enfin, parmi les variables étudiées, certaines apparaissent significativement associées à la dépression; difficultés scolaires, problèmes de santé multiples et variés, attitudes particulières vis-à-vis du poids et de l'alimentation, problèmes de sommeil, conduites antisociales. Des problèmes de santé, en particulier d'ordre psychiatrique, sont aussi plus fréquemment retrouvés chez les parents des adolescents déprimés. En conclusion, cette étude montre que la dépression, dans sa forme typique, n'est pas rare à l'adolescence mais qu'elle est aussi souvent méconnue. C'est dire la nécessité de là rechercher devant tout problème psychopathologique survenant à l'adolescence. C'est dire aussi l'intérêt des études épidémiologiques visant à préciser la phénoménologie de la dépression à cet âge de la vie.


2017 ◽  
Vol 30 (5) ◽  
pp. 252-256
Author(s):  
O. Roy ◽  
L. Tremblay

Author(s):  
Alison Phinney ◽  
Elaine M. Moody ◽  
Jeff A. Small

RÉSUMÉCette étude utilisant des méthodes mixtes a évalué l'effet d'un programme d'arts communautaires engagés sur le bien-être physique, émotionnel et social des personnes âgées. Ateliers hebdomadaires ont été offerts pendant une période de trois ans dans des centres communautaires où les artistes ont collaboré avec quatre groupes de personnes âgées pour produire une œuvre d'art collective ou la performance d'une présentation publique. Les participants ont rempli questionnaires avant et après et des entretiens de groupe ont été menées à la fin du programme. Des analyses t-test appariés ont indiqué que les personnes âgées ont connu une amélioration perçue dans leur état de santé générale, l’expérience de la douleur, et le sens de la communauté. Une analyse descriptive et intérpretative des entretiens de groupe a révélé six thèmes qui ont éclairé la compréhension: (1) fournissant de la structure et de la discipline; (2) facilitant l’adaptation; (3) nécessitant un travail acharné et des efforts; (4) faisant ressortir son côté artistique; (5) la promotion de la participation sociale; et (6) apportant une contribution. Ces résultats concordent avec les recherches antérieures et contribuent à une meilleure compréhension de la façon dont les arts communautaires engagés peuvent favoriser le bien-être des personnes âgées.


Author(s):  
André-Anne Parent

Les organisateurs communautaires (OC) des Centres de santé et services sociaux du Québec1 sont appelés à mettre en oeuvre la stratégie de soutien au développement des communautés afin d’améliorer la santé de la population. Quoiqu’elle soit inscrite dans les documents de santé publique depuis 2003, on sait peu de choses sur la stratégie. Afin de comprendre son effet sur la pratique des OC, les chercheurs ont mis en place un groupe de pratique réflexive. Quatre rencontres ont permis d’analyser les perceptions des participants quant à leur pratique et d’en dégager les principales composantes de la réflexivité selon Issitt (2003). Il fut démontré que la mise en place du groupe a favorisé l’émergence d’une réflexivité formative et critique qui s’est traduite par divers mécanismes de soutien à la pratique.


Author(s):  
Merrijoy Kelner

COMPTE RENDUSDans son dernier livre, Antonovsky développe ses travaux antérieurs et tente de répondre à la question: pourquoi les personnes stressées maintiennent-elles souvent un bon état de santé? Il propose un modèle qui se rattache principalement aux origines de la santé; l'orientation salutogénique. Dans ses travaux précédents, un sentiment de cohérence se distingue comme étant le facteur clé qui permet aux personnes de s'adapter au stress et de résister à la maladie. L'auteur affine ce concept dans son livre et en dégage trois éléments constituants importants: la compréhensibilité, la capacité d'adaptation et la valeur. Cette clarification avance sa théorie considérablement, la rendant plus aisément testable et à la portée d'autres scientifiques. Dans le but de faciliter cette progression, il inclut dans l'appendice un questionnaire sur le sentiment de cohérence. Le livre est écrit d'une façon intelligible et les idées présentées sont originales et donner a penser. Il devrait capter l'attention des gérontologues, puisqu'ils s'intéressent vivement aux facteurs de stress reliés à l'âge, en particulier la retraite et le veuvage.


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