L'usage des contentions en milieu d'hébergement pour les personnes âgées

Author(s):  
Roger Roberge ◽  
René Beauséjour

RÉSUMÉUne enquête québécoise portant sur 2372 bénéficiairés hèbergès en Centre Hospitalier (Chronic Care) de soins de longue durée (C.H.S.LD.) et Centre d'Accueil et d'Hébergement (C.A.H.) (Nursing Home), confirme des taux respectifs de 88% et 31 % d'utilisation de contentions. Il existe des différences importantes entre les deux catégories d'établissements, considérant le pourcentage d'utilisation et les modéles employés. De plus l'utilisation de méthodes coerctives est investiguée dans un Centre Hospitalier de soins de courte durée (C.H.S.C.D.) chez les patients de 65 ans et plus, et leur usage semble répandue. L'usage de contentions se fait couramment, sans ordonnance médicale écrite au dossier.

Author(s):  
Aline Vézina ◽  
Daniel Pelletier

ABSTRACTThis study investigates the participation of family caregivers when an elderly relative is going to a nursing home. Twenty-two primary caregivers, whose relative, aged 60 years or older, had recently been admitted to a public nursing home, were interviewed. The content analysis reveals that caregivers worry about and do what is needed to ensure the physical, psychological, and social well-being of their elderly relative and take care of her/his belongings. Doing things for her/him gradually gives way to managing things. Caregivers carry out the duty of protecting their family members, stimulating them, and keeping a close watch on the work of the staff of the institution.


Author(s):  
Wim J.A. van den Heuvel

RÉSUMÉLa population des Pays-Bas était l'une des plus jeunes des pays de l'Europe de l'Ouest dans les années 60 et 70. La proportion de personnes âgées dans la population n'augmentera de façon sensible qu'après l'an 2010. Malgré ce vieillissement relativement tardif de la population, le gouvernement hollandais a très tôt élaboré une politique du vieillissement. Une attention toute particulière a été accordée, au cours des années 60 et 70, aux soins institutionnels prodigués aux personnes âgées. Cette politique a amené une grande partie des personnes âgées à vivre en institution. En 1982, 3 pour cent des personnes de 65 ans et plus habitaient des centres d'hébergement et 9 pour cent des résidences pour personnes âgées. Ces établissements de santé sont gérés comme des organismes à but non lucratif. Ils sont largement financés par des impôts directs et indirects. Leur clientèle se compose avant tout de personnes àgées dites fragiles. Toutefois, les résidences pour personnes âgées ont été perçues au départ comme un mode de logement pour les âinés. Les coûts liés aux soins institutionnels ont considérablement augmenté dans les années 60 et 70. Le gouvernement a tenté de juguler les coûts en instaurant des procédures administratives comme des contraintes d'admission dans les résidences pour personnes âgées ou l'établissement de critères de planification rigoureux. Ces mesures ne se sont pas révélées très efficaces jusqu'à la fin des années 80. Par contre, la promotion des soins communautaires de longue durée semble contribuer favorablement à la compression des coûts.


2002 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 175s-176s
Author(s):  
C. Trivalle ◽  
I. Gasquet ◽  
A. Martin ◽  
K. Asselah ◽  
A. Haddad ◽  
...  

2021 ◽  
Vol vol. 43 / n° 164 (1) ◽  
pp. 53-65
Author(s):  
Véronique Lefebvre des Noëttes

Author(s):  
Charles Furlotte ◽  
Karen Schwartz ◽  
Jay J. Koornstra ◽  
Richard Naster

RÉSUMÉLe VIH/SIDA et le vieillissement constitue un thème émergent important et pertinent pour la gérontologie. Les expériences des personnes âgées vivant avec le VIH relatives au logement sont encore très peu connues. Le présent article explore cette problématique en examinant les données issues d’entrevues portant sur les expériences relatives au logement de 11 adultes âgés (de 52 à 67 ans) vivant avec le VIH/SIDA à Ottawa (Ontario). Les histoires des participants ont révélé des préoccupations relatives aux trois thèmes principaux: l’acceptation dans les maisons de retraite ou dans les centres d’hébergements de soin de longue durée, le manque d’accès aux logements subventionnés et l’itinérance. Les participants rapportaient ressentir un manque de reconnaissance et de la confusion concernant leurs perspectives d’habitation. Ces résultats suggèrent qu’un changement se produit peutêtre dans les besoins de logement de personnes qui vieillissent avec le VIH. Cette population émergente apporte des défis aux idées dominantes sur le vieillissement. Nous concluons qu’une attention accrue est nécessaire au niveau de la recherche, des politiques et de la pratique pour aborder le problème du logement chez ce groupe d’âge de personnes vivant avec le VIH.


Author(s):  
Saskia N. Sivananthan ◽  
Malcolm Doupe ◽  
Margaret J. McGregor

RÉSUMÉMalgré l'augmentation de la population des personnes âgées au Canada, et la variation de stratégies de soins de longue durée (SLD) que les provinces ont mis en place, peu de recherches ont porté sur la compréhension de la mesure dans laquelle l'approvisionnement de lits des SLD résidentiels financés par l'État varient parmi les provinces, ou les facteurs influençant cette variation. Notre étude a porté sur une analyse dans laquelle nous avons examiné l'association de trois caractéristiques juridictionnelles sélectionnés avec la fourniture des lits LTC: la démographie de l'âge de la population, les ressources économiques des provinces, et les investissements provinciaux dans les soins à domicile. On n'a pas trouvé de l'écologie interjuridictionelle importante ni d'interrelation entre la variation de l'approvisionne-ment de lits des SLD avec aucune des variables étudiées. La variation entre les provinces pour le disponibilité de lits n'a également pas influencé statistiquement du jour à l'autre le niveau de soins spécifiques pour l'attente des SLD, ce qui suggère que ces jours ne sont pas influencés simplement par des différences dans l'approvisionnement de lits des SLD, et que d'autres facteurs au niveau provincial étaient en jeu.


Author(s):  
Leeann Donnelly ◽  
Michael I. MacEntee

RÉSUMÉCette étude a exploré d’une manière qualitative comment les résidents des maisons de soins de longue durée (SLD) pensent et s’adaptent aux soins qu’ils reçoivent. Nous avons interrogé et observé un groupe délibérément choisi parmi des personnes âgées dans sept etablissements qui prétendent fournir des soins centrés sur la personne. Les descriptions interprétatives de la part de 43 entrevues personnelles avec 23 participants correspondaient a une réponse à la question: Comment les habitants perçoivent-ils les soins rendus dans les établissements de SLD qui se présentent comme offrant des soins centrés sur la personne? Trois thèmes dominants sont ressortis: (1) l’environnement bienveillant; (2) la préservation de la dignité; et (3) le maintien de l’autonomie personnelle. Les participants étaient sensibles à la charge de travail du personnel infirmier, mais se sentaient éloignés du personnel. Les participants ont donné des exemples de mauvais soins et une manque d’empathie, des indignités humains et des violations de l’autonomie personnelle causées par les politiques institutionnelles qu’ils se sentaient inhibiter leur capacité à recevoir des soins selon leurs propres préférences. En général, ils ont contesté les allégations de soins centrés sur la personne, mais ils s’y sont adaptés pour faire face à un environnement qui menace leur dignité et leur autonomie.


Author(s):  
Mårten Lagergren

RÉSUMÉLes modes de référence de patients entre différents niveaux de soins dans un système local de soins de longue durée pour personnes âgées et handicapées sont décrits et analysés à l'aide des données collectées de 1985 à 1991 dans la commune de Solna grâce au système de contrôle appelé ASIM. Ces références entre niveaux de soins avaient lieu dans les deux sens, mais la fréquence des transferts vers le bas était faible comparée au nombre de transferts vers le haut – en particulier pour les foyers-logements et les résidences-hôtels. Pour tous les niveaux de soins, on a constaté de grandes variations dans le degré d'incapacité des personnes prises en charge, suggérant le charactère non-systématique des procédés d'évaluation lors de l'admission dans les services de soins. Une analyse des changements intervenus avec le temps dans les modes de référence a illustré l'interdepéndence des différents niveaux des soins. La réduction des ressources des services de soins hospitaliers de longue durée a eu pour résultats un arrêt presque total des références à partir des résidences-hôtels et une augmentation générale de l'incapacité moyenne des patients pris en charge.


2005 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 200-202
Author(s):  
Margaret C. Gibson

RÉSUMÉL'objectif, tel qu'il est énoncé dans le Handbook of Pain Relief in Older Adults: An Evidence-Based Approach, est d'aller au-delà des simples preuves scientifiques et de tenir compte du contexte sociopolitique dans lequel la science médicale est (ou n'est pas) mise au service des patients ayant des douleurs. Ce the`me revient sans cesse dans la majeure partie du texte. Un deuxième thème omniprésent est qu'il est possible de soulager la douleur chez la majorité des patients, si on laisse de côté les considérations sociopolitiques qui dictent les services associés à la douleur. Dans le livre, on passe en revue les preuves étayant les stratégies de traitements pharmacologiques, d'intervention, de réadaptation et de prise en charge de la douleur, puis on parle de leur mise en oeuvre dans les soins de santé offerts aux personnes âgées. Les soins de longue durée, qui représentent un contexte particulier en raison de la forte prépondérance des personnes âgées, sont examinés en détail. Ce livre porte sur l'aspect sensibilisation et sur les aspirations, et contient des idées provocatrices, ce qui le rend intéressant et formateur. Il faut noter que le texte est accessible en version électronique (eBook)/assistant numérique personnel (PDA), pour ceux qui préfèrent ce moyen de transmission de l'information.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S142-S143
Author(s):  
C. Dallemagne ◽  
S. Delegue ◽  
C. Morin ◽  
S. Delime ◽  
S. Tran ◽  
...  

Les patients hospitalisés au long cours en psychiatrie soulèvent de nombreuses interrogations. Ces patients, qui représentent un pourcentage très marginal de la file active, occupent pourtant une proportion de lits qui peut dans certains cas s’avérer importante. Les raisons même de ces longues hospitalisations sont souvent mal connues. Une étude préliminaire dans notre établissement a permis d’identifier trois dimensions qui rendent compte de ces hospitalisations de longue durée : Sanitaire (avec la persistance de symptômes résistants aux thérapeutiques et très invalidants et/ou des problématiques médico-légales), Sociale et d’Autonomie. De tous les outils psychométriques que nous avons testé, la BPRS 42 s’est avérée être le plus pertinent pour évaluer la dimension « Sanitaire »; et l’IADL 1 et 2 pour l’évaluation du degré d’autonomie. Pour la composante sociale, nous avons répertorié les principales problématiques qui sont au nombre de 6 (Accès aux droits, Handicap/Dépendance, Prévention/Protection Personne vulnérable, Isolement social et familial, Finances, Logement/Hébergement). Nous avons donc identifié, dans notre établissement les patients les plus « consommateurs » de ressources (en termes de journées d’hospitalisation) depuis la mise en place du codage informatisé (RIMP) en 2008. Tous ces éléments nous ont permis de caractériser 92 patients pris en charge dans notre établissement, cumulant plus de 1800 jours d’hospitalisation sur 8 ans. Nous proposons de présenter les caractéristiques cliniques, sociales et d’autonomie de ces 92 patients.


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