scholarly journals La culture créative des organisations comme substrat à l’apprentissage créatif

Author(s):  
Dany Baillargeon

La créativité, autant comme acte processuel que comme résultat de ce processus, est un trope fondateur des agences de communication marketing (McFall, 2004, Nixon 2003). Certains avancent même que la créativité serait la raison d’être des agences (Nixon, 2003). Or pour certains, la créativité ne s’apprendrait pas – en témoigne le parcours académique éclectique des créatifs – ou ne s’apprendrait qu’au contact des pairs (Powell, 2006), à travers des dynamiques de production de sens (Drazin, Glynn & Kazanjian, 1999), des frictions entre les différents corps d’emploi (Hirschman, 1989) ou au contact des clients (Cronin, 2004). Cet article a un triple objectif : 1) d’abord proposer une définition opératoire pour mieux saisir cette culture créative ; 2) l’exemplifier à l’aide d’une étude de cas dans une petite agence de onze personnes 3) mettre en relation la notion de culture créative avec celle d’apprentissage et de transmission du savoir créatif. Il s’en dégage que la performativité de l’ethos créatif des employés comme celle de l’agence participent à maintenir cette culture créative autant qu’elle transmet des formes d’apprentissage de qui est et de ce qui est créatif à travers des dynamiques identitaires, l’éducation à faire auprès des clients et l’utilisation de structures de légitimation interne et externe à l’agence. Creativity, both as a procedural act as well as the result of such a process, is a founding trope of marketing communication agencies (McFall, 2004, Nixon 2003). Some even argue that creativity is the raison d’être of those agencies (Nixon, 2003). But for some, creativity cannot be learned – as shown by the eclectic academic background of creatives – or it could be learned only through being in contact with peers (Powell, 2006), with clients (Cronin, 2004), through the process of creating meaning (Drazin, Glynn & Kazanjian, 1999), or frictions between different job categories (Hirschman, 1989). The goal of this article is threefold: 1) to propose an operational definition of “creative culture” in order to better understand it; 2) to exemplify it using a case study of a small agency 3) to articulate a relationship between the three related concepts: culture, creative learning and transmission of creative knowledge.  The study demonstrates how the performativity of the creative ethos of both employees and agency   interact to maintain this creative culture while indicating who and what is creative, through dynamics of identity, educating clients and the use of internal and external structures of legitimation.

2020 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
Author(s):  
Anna Feigenbaum ◽  
Daniel Weissmann

Background  This article presents a case study about the role of data in the CATO Institute’s Police Misconduct Reporting Project and reflects on what constitutes police violence.Analysis  Augmenting this data aggregation work, the article turns to additional data projects focused on recording police crime and misconduct to gather a broader understanding of incidents of police violence beyond acts that cause death. Conclusion and implications  It is only when we look at data on acts of violence that occur when an officer is on duty and off-duty, with or without a firearm, that a clearer sense of the traumatic cycle of policing can be understood. This way of looking at police data requires both broader practices of “copwatching,” as well as a broader definition of what counts as violence.Contexte  Cet article présente une étude de cas sur le rôle des données dans le Police Misconduct Reporting Project (Projet sur le recensement des inconduites policières) du CATO Institute et offre une réflexion sur ce qu’est la violence policière.Analyse  L’article complète cette étude de cas en examinant d’autres projets semblables portant sur les inconduites et crimes policiers afin d’en arriver à une meilleure compréhension d’instances de violence policière au-delà d’actions causant la mort.Conclusion et implications  C’est seulement quand on examine des données sur les actes violents ayant lieu quand un policier est de service ou non, avec ou sans arme à feu, qu’on peut mieux comprendre le cycle traumatique relatif au travail policier. Cette manière de considérer les données sur la police requiert à la fois des pratiques plus englobantes de surveillance des policiers et une définition plus large de ce qu’est la violence.


Author(s):  
Lu Xiao ◽  
Trina Joyce Sajo

Librarian 2.0 adopts user-centered approach. This paper reports the case study of a community-based participatory approach for training librarian 2.0. The findings suggest that this approach allows the students to practice user-centered interactions, identify and integrate the user’s needs into design decisions, and develop ways of collecting the user’s feedbacks.Les bibliothécaires 2.0 adoptent une approche centrée sur l’utilisateur. Cet article présente une étude de cas sur une approche participative et communautaire visant à former les bibliothécaires 2.0. Les résultats suggèrent que cette approche permet aux étudiants d’interagir avec les usagers, d’identifier les besoins, de les intégrer dans leur processus décisionnel et de développer des moyens de recueillir les commentaires des usagers. 


Author(s):  
James Rempel ◽  
Amy Von Heyking

Historians have suggested that Alberta’s child-centred curriculum known as the “Enterprise curriculum,” which was introduced in 1936, was not fully implemented because teachers struggled with assessment of students’ learning. This historical case study reveals that the program included a theory of assessment consisting of four major principles, consistent with a child-centred vision of curriculum and pedagogy. Moreover, it directed teachers towards resources and strategies that might have assisted them in shifting their assessment practices. In 1943, the Department of Education began to compromise this vision, resulting in revisions to the program that defined a role for traditional testing and grading practices within a pedagogically progressive paradigm. RésuméLes historiens ont postulé que le programme d’étude albertain centré sur l’enfant introduit en 1936 et connu sous le nom de « Enterprise curriculum » n’a pas été entièrement mis en œuvre parce que les enseignants ont eu du mal à évaluer l’apprentissage des élèves. La présente étude de cas révèle que le programme comprenait une théorie d’évaluation reposant sur quatre grands principes en accord avec une pédagogie et une approche centrée sur l’enfant. De plus, cette théorie a orienté les enseignants vers des ressources et des stratégies susceptibles de les aider à changer leurs pratiques d’évaluation. En 1943, le département de l’Éducation a toutefois commencé à compromettre cette approche, ce qui a ouvert la porte à des pratiques traditionnelles d’évaluation et de classement dans un paradigme pédagogique progressif.


2010 ◽  
Vol 40 (1) ◽  
pp. 81-97 ◽  
Author(s):  
Michael Kok

There was no abstract conception of religion in antiquity, but religious beliefs and practices were closely intertwined with ethnicity in the Graeco-Roman period. Building on the groundbreaking studies of Denise Kimber Buell, I investigate the use of ethnic reasoning in centrist Christian identity formation with the epistle of Barnabas as a specific case study. The epistle of Barnabas utilizes ethnic reasoning to construct a distinct Christian ethnic identity and to manufacture sharp differences between Christian and Judaean social praxis. In order to promote the idea of a homogeneous Christian ethnic identity with pure origins, Barnabas re-appropriates the legacy of Israel while representing the ‘‘Judaean’’ as an adversaral foil. Il n’y avait pas de conception abstraite de la religion dans l’antiquité, mais les croyances et pratiques religieuses étaient étroitement entrelacées à l’ethnicité dans la période gréco-romaine. En me basant sur les études innovantes de Denise Kimber Buell, je recherche l’utilisation du raisonnement ethnique dans la formation de l’identité chrétienne avec l’épitre de Barnabas comme étude de cas. L’épitre de Barnabas utilise le raisonnement ethnique pour construire une identité chrétienne distincte et pour créer une nette différence entre les coutumes chrétiennes et judaïques. Afin de promouvoir l’idée d’une identité chrétienne homogène avec des origines pures, Barnabas rétablit l’héritage d’Israël tout en représentant le christianisme et le judaïsme comme des adversaires.


Author(s):  
Richard Smiraglia

Taxonomy is the rigorous act of distinguishingdifferentiated concepts by naming and defining themwith precision. A case of taxonomic research arisesfrom film music history with regard to musicalcues, topoi, used to accompany silent film. Thepresent case study uses the Eyl Collection of Dutchsilent film music.La taxonomie consiste à distinguer rigoureusementles concepts différenciés par la dénomination et à lesdéfinir avec précision. Un cas de recherchetaxonomique est illustré dans l’histoire de la musiquede film, en ce qui concerne les signaux d’entréemusicaux, les topoï, utilisés pour accompagner lesfilms muets. La présente étude de cas utilise laCollection Eyl de musique de films muets néerlandais.


2019 ◽  
Vol 44 (4) ◽  
Author(s):  
Alan Galey

Background  Marshall McLuhan was not only a prolific reader but also an expert annotator of his own books. Taking as a case study McLuhan’s copies of James Joyce’s Ulyssesin the Thomas Fisher Rare Book Library at the University of Toronto, this article asks what we can learn about McLuhan’s reading from close analysis of his own books.Analysis  The article begins with a discussion of McLuhan’s media theory as “applied Joyce,” with particular reference to Ulysses, and then turns to an overview of the annotation techniques and strategies visible in McLuhan’s copies of the novel.Conclusion and implications  The conclusion considers McLuhan’s own books as hybrid artifacts that challenge us to rethink rigid distinctions between print and manuscript cultures.Contexte  Marshall McLuhan, en plus d’être un lecteur assidu, était un annotateur expert de ses propres livres. Par exemple, McLuhan a annoté des exemplaires d’Ulyssede James Joyce qui se trouvent maintenant dans la Bibliothèque de livres rares Thomas Fisher à l’Université de Toronto. Au moyen d’une étude de cas de ces exemplaires, l’article actuel examine ce qu’on peut apprendre à partir d’une analyse attentive du processus de lecture de McLuhan.Analyse  L’article commence par envisager la théorie des médias de McLuhan comme étant du « Joyce appliqué », mettant un accent particulier sur l’influence d’Ulyssesur le penseur. L’article continue par un examen des techniques et stratégies d’annotation utilisées par McLuhan dans ses exemplaires de ce roman.Conclusions et implications  La conclusion considère les livres de McLuhan comme des artéfacts hybrides nous invitant à mettre en question les distinctions rigides entre culture de l’imprimé et culture du manuscrit.


Author(s):  
Shuang Li ◽  
Qi Tang ◽  
Yanxia Zhang

cMOOCs, which are based on connectivist learning theory, bring challenges for learners as well as opportunities for self-inquiry. Previous studies have shown that learners in cMOOCs may have difficulties learning, but these studies do not provide any in-depth, empirical explorations of student difficulties or support strategies. This paper presents a case study on student difficulties and support requirements at the beginning of a cMOOC. Content analysis of messages posted by learners and instructors in four main online course learning spaces including Moodle, blogs, Facebook and Twitter was conducted. Three questions are explored in this paper: (1) What kinds of difficulties do learners encounter at the beginning of a cMOOC?; (2) Which of these difficulties are typical for most learners?; and (3) How are these difficulties responded to and supported in the cMOOC environment? Based on the research results of this study, we provide some reflections on learning support for cMOOCs and a discussion of the research itself in the last part of the paper. Les cMOOC, qui s’appuient sur une théorie pédagogique connectiviste, soulèvent des défis pour les apprenants ainsi que des occasions de questionnement de soi. Des études préalables ont démontré que les apprenants des cMOOC peuvent connaître des difficultés d’apprentissage, mais ces études n’offrent pas d’exploration empirique en profondeur des difficultés des élèves ni des stratégies de soutien. Cet article présente une étude de cas sur les difficultés des élèves et les besoins de soutien au début d’un cMOOC. On a procédé à l’analyse du contenu des messages publiés par les apprenants et les instructeurs dans les quatre principaux espaces en ligne pour l’apprentissage, c’est-à-dire Moodle, les blogues, Facebook et Twitter. Cet article explore trois questions : (1) Quels types de difficultés rencontrent les apprenants au début d’un cMOOC?; (2) Parmi ces difficultés, lesquelles sont typiques pour la plupart des apprenants?; et (3) Comment réagit-on à ces difficultés et comment y remédie-t-on dans l’environnement du cMOOC? En nous appuyant sur les résultats de recherche de cette étude, nous offrons quelques réflexions sur le soutien pédagogique pour les cMOOC et une discussion sur la recherche elle-même dans la dernière partie de l’article.


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