scholarly journals "I mellemtiden har jeg lært alle den sociologiske forståelses sygdomme at kende."

Author(s):  
Beate Krais ◽  
Pierre Bourdieu

Abstract  In 1968 École des Hautes Études en Sciences Sociales and Mouton Éditeurs published the book Le métier de sociologue. Préalables épistemologiques by Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon og Jean-Claude Passeron. In 1991, 23 years later Walter de Gruyter published, at the same time, a German and an slightly edited English version of the second edition of the French original. Especially the number of illustrative texts was reduced. Connected to the publishing Pierre Bourdieu was interviewed by Beate Krais from "Max-Planck-Institut für Bildungsforschung". She asked Bourdieu to explain the genesis of Le métier de sociologue, the positions within the sociological research milieu the book is related to, and what happened since then. In the interview especially two of Bourdieu's demands for sociology to be a science are in focus, the construction of the scientific object and the double break.

2012 ◽  
Vol 2 (5) ◽  
pp. 3
Author(s):  
Kadma Marques Rodrigues

Originalmente intitulado Le sociologue et l’historien, este artigo foi publicado na Revista Sciences Humaines (www.scienceshumaines.fr), em número especial (L’oeuvre de Pierre Bourdieu) difundido por ocasião da morte deste autor, em 2002 (p. 80-85). Nele Martine Fournier entrevista Roger Chartier, Diretor de Estudos na École des Hautes Études em Sciences Sociales


2008 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 31-54
Author(s):  
Johann Michel

Les recherches menées en sciences sociales présupposent le plus souvent, implicitement ou explicitement, une anthropologie fondamentale, c'est-à-dire une réflexion sur l'homme en tant qu'homme, sur les traits structurants de la condition humaine. Cet article se focalise sur l'anthropologie philosophique de Paul Ricoeur. La thèse défendue par l'auteur consiste à montrer que cette anthropologie, en raison de son équivocité et de ses remaniements, peut se refléter dans deux paradigmes tenus pour antagonistes en sciences sociales. D'une part, un paradigme d'inspiration structuraliste que l'on rencontre par exemple dans la sociologie critique de Pierre Bourdieu. D'autre part, un paradigme d'inspiration phénoménologique que l'on rencontre par exemple dans la sociologie de la société critique de Luc Boltanski.


2020 ◽  
pp. 1-13
Author(s):  
James Brighton ◽  
Robert C. Townsend ◽  
Natalie Campbell ◽  
Toni L. Williams

In this paper we explore current theoretical approaches available from the discipline of critical disability studies (CDS) for conceptualizing physical disability and advocate how these understandings can advance sociological research on disability sport. After reviewing a dominant “models” approach that has historically been employed, we illuminate how theoretical architecture provided by selected sociological theorists (Pierre Bourdieu, Michel Foucault, and Zygmunt Bauman) and from aesthetic, cyborg, and new materialist approaches can help reveal the materialist conditions, sociocultural structures, and lived realities of disability. In doing so, we appeal to researchers of disability sport to develop critical understandings of why alternative theoretical approaches are valuable, what theoretical choices to make, and how we can use theory to highlight oppression and empower those involved in disability sport.


2010 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 81-95
Author(s):  
Emmanuelle Loyer

La présence de références littéraires dans un texte de sciences sociales est toujours étonnante, voire détonante. Même limitée à orner la prose scientifique un peu rêche d’un social scientist cultivé, la littérature jure traditionnellement avec l’habitus rationaliste de jeunes sciences sociales à la conquête de leur scientificité. La chose n’est pourtant pas absolument exceptionnelle. On se souvient certes de Pierre Bourdieu mobilisant Virginia Woolf, Faulkner et Joyce comme appui critique de ce qu’il nomma « l’illusion biographique »1.


2010 ◽  
Vol 65 (6) ◽  
pp. 1429-1439
Author(s):  
Jean-Louis Fabiani

Une des caractéristiques les plus remarquables de la sociologie en tant que discipline réside dans le fait qu’elle n’a jamais cessé d’être refondée depuis ses multiples, et souvent incertaines, fondations. On pourrait dire que son style épistémologique dominant est celui d’une science toujours déjà là et encore à venir, partagée entre d’infinies potentialités cognitives et une situation effective dans le monde social marquée par la puissance des obstacles qui ne cessent de surgir sur le périlleux chemin de la scientificité. L’idée qui prévaut est celle d’une science jeune, même si ses premières mises en forme ont maintenant un siècle et demi. Jean-Claude Passeron a parfaitement analysé une telle disposition dans Le raisonnement sociologique et il est inutile d’y revenir en détail. L’anxiété épistémologique constitutive d’un savoir dévolu aux formes de sociation (Vergesellschaftung), dont on s’efforce de repérer les régularités et les automatismes tout en faisant droit aux émergences et aux disruptions, a suscité un espace permanent de discussion autour des principes fondateurs, de la définition de l’objet et des protocoles d’observation et d’analyse jusqu’aux modèles plus ou moins explicites de l’action qui permettent de rendre compte des motifs des agents et des institutions ou bien qui s’affranchissent de tout recours à la motivation au profit d’une mécanique sociale. Très souvent, le débat tend à devenir scholastique, au sens que Pierre Bourdieu donnait à ce terme, particulièrement dans ses Méditations pascaliennes. On peut voir les choses de deux façons: la première consiste à considérer que la surchauffe épistémologique ainsi produite est un impédiment pour la recherche empirique à base monographique et qu’elle n’est qu’un cruel indicateur de la minceur des enjeux de la sociologie universitaire. La seconde consiste à reconnaître dans cette négociation indéfinie le site propre des sciences sociales, comme le montrent les débats récurrents sur les pouvoirs explicatifs réflexifs de la structure et de l’agencéité, particulièrement dans la sociologie de langue anglaise. On doit ainsi constater que la pluralité théorique est inhérente à la sociologie. Il est frappant que la discipline se soit régulièrement trouvée de nouveaux pères fondateurs. On pourrait dire ironiquement qu’elle compte aujourd’hui plus de fils fondateurs que de pères fondateurs, instituant une sorte de démocratie séminale où tout le monde a sa chance. Proposer son paradigme semble être une épreuve dans le cursus honorum du sociologue, pourvu qu’il ait un peu d’ambition et qu’il fasse montre de bonnes dispositions lexicographiques. Un sociologue produit d’abord un vocabulaire destiné à signifier le niveau de sa créativité conceptuelle. Pas de grande carrière sans lexique indexé sur un nom propre: middle range theory et obliteration by incorporation pour Robert Merton, habitus-champ-capital pour P. Bourdieu, justification-cité-grandeur pour Luc Boltanski et Laurent Thévenot, objets chevelus et non chevelus et acteur-réseau – au sein d’un dictionnaire et d’un arsenal métaphorique proprement stupéfiant – pour Bruno Latour. Il est remarquable que ces lexiques coexistent sans produire aucun effet de babélisme: tous les protagonistes continuent de se comprendre parfaitement, même s’ils parlent des langages ostensiblement antagonistes. Il serait sous ce rapport fécond de mener une enquête sur les profondes mutations subies par le lexique weberien de la légitimité dont P. Bourdieu a intensifié et universalisé l’usage: les vocabulaires de la justification et de l’artification en constituent des transpositions assez fidèles dans des cadres de référence épistémologiquement hétérogènes. Le livre de Cyril Lemieux, Le devoir et la grâce, pourrait être lu comme un exemple supplémentaire de cette volonté de produire un lexique nouveau. Il pourrait avoir pour sous-titre: Projet d’une sociologie grammaticale. Ce ne serait pourtant pas rendre justice à un travail extrêmement stimulant qui ne se réduit jamais à la proposition d’un nouveau vocabulaire des sciences sociales, mais qui prend au sérieux la nécessité de construire un espace commun qui transcende les démarcations institutionnelles et les paradigmes locaux.


Tempo Social ◽  
2018 ◽  
Vol 30 (2) ◽  
pp. 171-195
Author(s):  
Ana Paula Hey ◽  
Afrânio Mendes Catani ◽  
Cristina Carta Cardoso de Medeiros

O texto apresenta uma incursão pelos artigos sobre educação do sociólogo francês Pierre Bourdieu (1930-2002) publicados na revista Actes de la Recherche en Sciences Sociales (ARSS). Fundada por Bourdieu em 1975 e dirigida por ele até a sua morte, a ARSS acolheu onze de seus artigos na temática educacional (sendo quatro em co-autoria) entre 1975 e 2000. Ressalta-se que nas páginas do periódico o autor “rascunhou” vários trabalhos que viriam a se constituir em seus livros. Nos textos ali apresentados Bourdieu reafirma a relevância da sociologia da educação como um capítulo importante da sociologia do conhecimento e da sociologia do poder, fornecendo um verdadeiro programa de investigação para enxergar os mecanismos instituídos de produção da dominação e das estratégias de reprodução nas sociedades de classes contemporâneas.


Author(s):  
Loïq J. D. Wacquant

O presente artigo compõe-se de três partes, retraçando e discutindo, em cada uma delas, a vida e a obra sociológica de Pierre Bourdieu, falecido em janeiro de 2002. A primeira parte apresenta a carreira do pensador francês, procurando relacionar cada etapa de sua vida com o desenvolvimento de seu pensamento, desde os estudos primários no interior da França até seu reconhecimento internacional, passando pelo aprendizado de filosofia em Paris e pelas investigações antropológicas na Argélia. A segunda parte consiste em uma discussão, por meio de uma entrevista, da sociologia reflexiva, da "lógica da prática" e de outros conceitos formulados por Bourdieu com o objetivo de estudar a realidade social e incitar à descoberta de novas agendas de pesquisa. A terceira parte tematiza a importância da revista Actes de la recherche en sciences sociales, criada pelo sociólogo e destinada a ultrapassar as várias fronteiras, de nacionalidade ou disciplinares, que cercam e limitam a produção científica.


2004 ◽  
Vol 37 (3) ◽  
pp. 778-780
Author(s):  
Yves Laberge

Interventions, 1961-2001. Science sociale & action politique, Pierre Bourdieu. Textes choisis par Franck Poupeau et Thierry Discepolo, Collection “ Contre-feux ”, Marseille et Montréal : Lux Éditions, Agone, Comeau et Nadeau, 2002, 487 p.“ J'ai toujours pour principe de dire ce qu'il y a de plus difficile à avaler pour le public auquel je parle - ce qui est le contraire de la démagogie. ” (Bourdieu, 2002 [1989] : 74). Cette devise véhémente résume éloquemment l'esprit de cet ouvrage colossal de plus de 80 entretiens, conférences et articles, rapports et documents d'archives, tous écrits (ou quelquefois co-rédigés) par le sociologue Pierre Bourdieu (1930-2002). La plupart de ces textes étaient initialement parus dans diverses revues, françaises ou étrangères (et même au Japon), et à l'occasion dans Les Actes de la recherche en sciences sociales, revue dont Bourdieu a été le fondateur en 1975. Or, presque aucun de ces textes choisis n'était jusqu'ici disponible sous forme de livre, ce qui rendra son contenu pratiquement inédit.


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