Livre Blanc : Sécurité et sûreté dans le secteur du tourisme Volume 3 : Études de cas et témoignages

2021 ◽  
Author(s):  

Ce Livre blanc sur la sécurité et la sûreté dans le tourisme, présenté en 3 volumes, est le fruit du partenariat clé entre l’Organisation mondiale du tourisme, l’Agence de développement de l’Union africaine et l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Il a pour ambition de donner aux acteurs du secteur du tourisme tous les outils nécessaires pour concevoir et mener à bien leurs propres politiques de sécurisation, en fonction de leurs objectifs, moyens et contraintes propres. Cette publication vise à jouer un rôle majeur dans le renforcement de la résilience du secteur du tourisme, en Afrique et dans le reste du monde, et contribuer ainsi à une croissance inclusive et un développement durable des économies locales. Ce volume 3 est le dernier du Livre blanc sur la sûreté et la sécurité comme éléments clés dans le développement du secteur du tourisme. Il couvre des exemples d’initiatives et de réussites tirées des expériences de nombreux professionnels qui ont souhaité contribuer à partager leurs bonnes pratiques, leurs idées et leur savoir-faire. Sa première partie se base sur des entretiens menés avec des pays de tous les continents et chacun d’eux développe une ou deux initiatives menées par un de ces pays. Ces exemples peuvent aider les lecteurs à se familiariser avec certaines initiatives, voire les inspirer et leur donner envie de reproduire tout ou partie de ces programmes. Sa deuxième partie se compose de témoignages d’experts en gestion de crise qui ont bien voulu partager avec nous leur savoir-faire et leur expérience. Ces témoignages précieux permettront au lecteur de se faire une meilleure idée de la difficulté à gérer une crise quand on y est peu préparer et ainsi renforcer l’argument principal de ce Livre blanc, qui est que l’investissement dans la sûreté et la sécurité et la préparation à la crise sont des éléments fondamentaux de la création d’un secteur touristique national attractif, résilient et durable.

2014 ◽  
Vol 7 ◽  
pp. a83-a98
Author(s):  
Ali Bennasr ◽  
Taoufik Megdiche ◽  
Eric Verdeil

Les initiatives réalisées au nom du développement durable sont souvent critiquées pour leur prise en compte insuffisante des avis et des enjeux locaux, et accusées de se contenter de reproduire des bonnes pratiques décontextualisées. C’est particulièrement le cas dans les pays arabes à régime autoritaire. Cet article revient sur l’expérience de la Stratégie de développement du Grand Sfax (SDGS), considérée comme un succès par plusieurs acteurs internationaux, tunisiens et sfaxiens, afin d’identifier les facteurs de cette réussite relative, tout en soulignant les limites de cette expérience. L’article présente d’abord les débats sur le développement urbain durable dans les pays arabes et notamment dans le contexte tunisien. Puis il analyse l’expérience de Sfax en soulignant le rôle initiateur des institutions internationales, la nature des interactions entre les participants à l’élaboration de cette stratégie et en particulier le rôle des acteurs locaux issus de la société civile, et l’argumentation utilisée qui a permis l’établissement d’un consensus. À travers deux projets issus de cette stratégie, l’article considère l’inscription dans l’histoire locale du développement comme une condition essentielle de la poursuite de ce processus. Toutefois, en s’attachant aux évolutions de ces projets jusqu’à la période actuelle marquée par le changement politique, l’article souligne aussi les limites du consensus atteint, et notamment les tensions qui surviennent autour de l’enjeu social.


1969 ◽  
Vol 58 (2) ◽  
pp. 264-276 ◽  
Author(s):  
François Gauthier ◽  
Martin Lepage

À partir d'une enquête qualitative composée d'observation participante et d'entretiens semi-formels, cet article interroge la pratique religieuse d'hommes homosexuels au sein de la mouvance néo-païenne à Montréal. La première partie définit cette dernière en s'attardant sur les deux courants dominants que sont la Wicca et Reclaiming Witchcraft et leur manière de concevoir et d'articuler les symbolismes du Féminin et du Masculin. La deuxième partie montre comment l'identité sexuelle pose une série d'enjeux propres aux homosexuels et qui, dans le cas des néo-paganismes au moins, oriente leur investissement religieux et module leur pratique. Après avoir exhumé trois « motifs » qui sous-tendent et structurent les témoignages recueillis eu égard à la « magie », trois cas types servent à illustrer les différentes négociations pratiquées par les homosexuels afin d'y inscrire leur identité sexuelle. Ces négociations permettent à la fois de faire sens de leur existence, de se construire comme sujets et de se sentir une appartenance à une communauté de croyances et de pratiques.


2013 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 71-92
Author(s):  
Valentina CARBONE ◽  
Corinne BLANQUART ◽  
Thomas ZEROUAL

Cet article se donne deux objectifs : d'une part, il s'agira d'illustrer les différentes formes que peut prendre la logistique verte dans un contexte spécifique (la filière textile et habillement), en opposition à la représentation homogène de bonnes pratiques génériques. D'autre part, il s'agira de comprendre les déterminants de cette diversité, qui relèvent à la fois d'une diversité de représentations du développement durable au niveau de la stratégie globale de l'entreprise, et des contraintes propres à la fonction logistique. Nos analyses mettent en évidence deux orientations alternatives dans la mise en oeuvre des pratiques logistiques vertes. En cas d'orientation lean, les pratiques sont axées sur la réduction des coûts (optimisation des déplacements, réduction de la consommation d'énergie, amélioration de la gestion des déchets). En cas d'orientation agile, les actions veillent à la mise en place de nouvelles pratiques (attention portée à l'éco-conception, aux choix des sources d'approvisionnement) et à l'amélioration du processus de production vers des technologies plus propres).


2005 ◽  
Vol 47 (4) ◽  
pp. 781-814 ◽  
Author(s):  
Ghislain Otis

Dans cette brève étude, l’auteur s’attache à démontrer qu’il faut revoir la place du territoire dans la mise en oeuvre de l’autonomie gouvernementale autochtone. Il analyse, dans la première partie du texte, les conditions d’émergence de formes territoriales et non territoriales (personnelles) d’organisation du pouvoir dans les États pluricommunautaires ou multinationaux. Il se penche ensuite, dans la seconde partie, sur le rôle que devrait jouer chacun de ces modèles dans la gouvernance autochtone au Canada. Partant du constat que l’enchevêtrement spatial des populations allochtones et autochtones s’inscrit durablement dans l’évolution démographique du Québec et du Canada, l’auteur avance qu’il est devenu impérieux de dépasser la territorialité sans la renier pour aménager l’espace constitutionnel nécessaire à l’autonomie politique autochtone. Pour la majorité des peuples autochtones, la terre et ses ressources constitueront le support de compétences gouvernementales se traduisant par un contrôle de la terre et des rapports entre les personnes et la terre. En revanche, une obédience stricte aux diktats de la territorialité pourrait créer une impasse préjudiciable à la capacité des peuples autochtones de se gouverner, surtout lorsqu’un nombre significatif de leurs membres vivent en dehors du territoire communautaire ou encore dans le cas des communautés qui n’ont pas de territoire propre et qui ne pourront, de manière réaliste, se voir reconnaître des droits exclusifs sur des terres à court terme. Pour certaines de ces communautés, le règlement de la question territoriale pourrait ne pas suffire à mettre fin à leur dispersion minoritaire en milieu allochtone de sorte que, dans ce cas, les compétences personnelles plutôt que territoriales s’avéreront une solution permanente. L’auteur fait enfin valoir que lorsque les non-membres vivant en territoire autochtone ne jouissent pas de tous les droits politiques inhérents à la citoyenneté canadienne, le principe de personnalité pourrait s’appliquer de manière à soustraire ces non-membres à l’application des certaines lois autochtones n’influant pas sur le contrôle autochtone de la terre. Le principe de personnalité viendrait ici conforter la légitimité démocratique du pouvoir autochtone et faciliter la coexistence harmonieuse des populations sans compromettre la mainmise des peuples autochtones sur l’exercice de leurs droits historiques.


2010 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. 79-100 ◽  
Author(s):  
Christoph Eberhard
Keyword(s):  

La pensée et la pratique des droits de l’homme ont longtemps été piégées dans un double dilemme : dilemme entre universalisme et relativisme, d’une part, et entre théories et pratiques, d’autre part. Au niveau théorique, l’opposition entre universalité des droits de l’homme, défendue surtout par les juristes, et relativité des cultures, surtout défendue par les anthropologues, semblait insurmontable. À un niveau plus pratique, l’universalité des droits de l’homme se heurtait aux réalités du terrain et posait la question de l’applicabilité des déclarations de droits dans des contextes socioculturels divers. On assiste de nos jours à une réorientation des débats. Par leur inscription dans le contexte plus large de la globalisation et de la reconfiguration sémantique du champ politico-économico-juridique autour des notions de « gouvernance » et de « développement durable », penser un horizon pluraliste et interculturel pour les droits de l’homme devient possible. Cela nécessite de se pencher sur l’émergence d’une nouvelle éthique d’un agir collectif responsable fondé sur la reconnaissance de notre fragilité individuelle et collective. L’apport des anthropologues, longtemps absents de la réflexion sur les droits de l’homme, est précieux dans cette entreprise.


2005 ◽  
Vol 41 (1) ◽  
pp. 61-93
Author(s):  
Marc Lemieux

Le texte qui suit étudie les dispositions du Code civil du Québec relatives aux contrats d'adhésion, et plus particulièrement l'article 1437 de celui-ci qui permet aux tribunaux de réduire ou d'annuler les obligations résultant des clauses abusives de semblables contrats. Dans la première partie, l'auteur s'intéresse au phénomène de l'abus dans les contrats en France et au Québec à la fin du xixe siècle. Il est vrai que le Code civil du Bas Canada et le Code civil français ne mettaient à la disposition des tribunaux et des justiciables que des moyens limités pour combattre ces abus. Cependant, le législateur français n'a pas jugé utile de modifier le Code civil français en réaction au phénomène des abus dans les contrats d'adhésion, et il est permis de se demander si l'adoption d'un régime d'exception dans le Code civil du Québec constituait une réponse inévitable au même phénomène en droit civil québécois. La deuxième partie du texte porte sur ce qui expliquerait que le Code civil du Québec ne combatte les clauses abusives que si elles se trouvent dans un contrat d'adhésion (ou de consommation). Le fondement juridique de cette solution n'est pas clair. Il semble plutôt que le législateur ait retenu cette solution à titre de compromis, pour introduire une plus grande part d'équité dans le contrat, sans menacer indûment la stabilité des transactions commerciales. Dans la troisième partie, l'auteur se penche sur quelques controverses relatives à la mise en application de l'article 1437 du Code civil du Québec, qui divisent la doctrine et la jurisprudence. Trois questions sont plus particulièrement discutées : 1) un contrat peut-il être qualifié de « contrat d'adhésion » si l'adhérent n'est pas en position de faiblesse à l'égard du rédacteur ? 2) l'article 1437 peut-il priver d'effet une clause raisonnable produisant une solution jugée abusive par le tribunal dans les circonstances d'un cas donné ? 3) l'article 1437peut-il priver d'effet une clause d'exonération de responsabilité dont le caractère exécutoire serait établi, dans les circonstances d'un cas donné, par l'article 1474 ?


2018 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 51-68 ◽  
Author(s):  
Elsa DELANOUE ◽  
Anne-Charlotte DOCKES ◽  
Alyzée CHOUTEAU ◽  
Christine ROGUET ◽  
Aurore PHILIBERT

Le regard que la société française porte sur l’élevage évolue du fait des transformations sociales et de l’évolution importante des systèmes de production. Face à ces enjeux, différents travaux d’analyse des points de vue des acteurs de l’élevage, des filières et de la société ont été conduits sur l’élevage et les remises en cause dont il fait l’objet. Une analyse sociohistorique permet de souligner l’ancrage historique de ces préoccupations et leurs évolutions. A partir d’enquêtes qualitatives et quantitatives et d’un cadrage théorique en sociologie des controverses, nous montrons, d’une part, que les attentes des citoyens envers l’élevage sont variées mais qu’une sensibilité envers le bien-être des animaux est en passe de se généraliser, et d’autre part, que ces attentes sociétales commencent à être considérées sérieusement par le monde de l’élevage dans l’adaptation de ses pratiques. Cinq visions pour l’élevage de demain, portées par différents profils d’acteurs, coexistent : les abolitionnistes, les alternatifs, les progressistes, les compétiteurs et les indifférents. Les stratégies des filières pour répondre à ces préoccupations sociales et améliorer les relations entre la société et l’élevage dans sa globalité passent par la mise en œuvre de chartes de bonnes pratiques ou de démarches de démarcation sur le mode de production. Plus globalement, cet article illustre l’intérêt du recours aux méthodes et concepts de la sociologie des controverses pour comprendre les débats autour de l’élevage et nourrir la réflexion des acteurs sociaux impliqués.


2016 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 123-157 ◽  
Author(s):  
Suzanne Bouclin

Dans la région d’Ottawa, le Programme de contestation des contraventions1 (ci-après appelé le PCC) offre des services de représentation juridique aux personnes en situation d’itinérance qui ont censément commis des infractions réglementaires. Les personnes qui se prévalent du PCC subissent du profilage social sous la forme d’avis d’infraction émis en vertu de diverses lois provinciales et de divers règlements municipaux, notamment la Loi de 1999 sur la sécurité dans les rues, pour des motifs reliés à l’occupation de l’espace public. Même si le PCC a eu du succès en aidant les personnes utilisatrices à régler ces procès-verbaux de contravention (aussi communément appelé « avis d’infraction » ou « contravention »), l’entrée en vigueur de la Loi sur l’accès à la justice de l’Ontario a forcé le PCC à cesser ses activités. Cependant, à l’automne 2014, le programme a été relancé à la Section de common law de la Faculté de droit, de l’Université d’Ottawa. La première partie du présent article trace un profil démographique de l’itinérance à Ottawa dans une optique critique de la judiciarisation de l’itinérance. La deuxième présente un aperçu de la structure et du travail du PCC dans sa première mouture de 2003 à 2007. La troisième donne une description de sa structure depuis 2014 et dresse un bilan des diverses dispositions réglementaires et législatives en vertu desquelles les utilisatrices et utilisateurs des services du PCC continuent de se voir imposer des contraventions. Enfin, la conclusion dégage certains des défis particuliers auxquels le PCC fait toujours face en s’attaquant au manque d’accès à la justice pour les personnes en situation d’itinérance.


Author(s):  
Tom Berryman
Keyword(s):  
De Se ◽  

Prenant appui sur des pratiques de formation et de recherche en contexte universitaire, cet article constitue une sorte d’invitation à relier l’induction et la critique dans ces deux champs de pratique. La première partie du texte est centrée sur la formation alors que la deuxième est centrée sur la recherche. Chaque partie possède une structure similaire. Elle débute de manière inductive avec un exemple de pratique avant de se tourner vers des considérations plus théoriques. Inspirée notamment parL’imagination sociologiquede Charles Wright Mills originalement publié en 1959, la thèse développée ici est celle d’une grande actualité des propos de Mills qui insistait pour articuler biographie, histoire et société en résistant à la « suprême théorie » et à « l’empiricité libérale ». Le contexte actuel de la vie universitaire invite à actualiser de tels regards tant sur les pratiques de formation que sur les pratiques de recherche.


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