scholarly journals Aperçu - Prise en charge des traumatismes crâniens au Canada : évolution des tendances en matière de soins

Author(s):  
Deepa P. Rao ◽  
Steven McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Gayatri C. Jayaraman

Introduction Malgré une plus grande sensibilisation aux traumatismes crâniens, nous disposons de peu de renseignements à l’échelle de la population sur les types de soins prodigués en lien avec les traumatismes crâniens au Canada. Méthodologie Nous avons examiné les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (années 2005, 2009 et 2014) portant sur les répondants de 12 ans et plus. Les variables sélectionnées en lien avec la prise en charge des traumatismes crâniens ont été l’accès à des soins dans les 48 heures suivant la blessure, le point de service, l’admission à l’hôpital et les soins de suivi. Résultats Nous avons constaté qu’un grand nombre de Canadiens avaient bénéficié de soins médicaux dans les 48 heures suivant leur blessure, sans changement dans cette proportion au fil du temps. Nous avons aussi observé un déclin significatif de la proportion de Canadiens ayant décidé de se rendre au service des urgences (p = 0,03, tous âges confondus) et une augmentation significative du nombre de jeunes ayant décidé de consulter un médecin (p $lt; 0,01). Conclusion Les traumatismes crâniens sont un problème de santé important et en augmentation au Canada. Ces blessures semblent de plus en plus être traitées par des professionnels de la santé en dehors des hôpitaux, en particulier par des médecins de première ligne.

1897 ◽  
Vol 28 (112) ◽  
pp. 274-275
Keyword(s):  

Nous avons déjà consacré dans le Bulletin (no 89), un article au dictionnaire à l'usage des infirmiers (Lazarett-Sprachführer) de M. Paul Blaschke, dont nous annoncions l'apparition en allemandfrançais et en allemand-russe. Encouragé par l'accueil fait à sa première entreprise, l'auteur se propose aujourd'hui d'étendre et de compléter son œuvre, en publiant son dictionnaire dans le plus grand nombre de langues possible. Il est incontestable qu'il peut y avoir une utilité très grande à fournir aux troupes sanitaires et aux infirmiers volontaires le moyen soit de se faire comprendre des blessés étrangers qu'ils peuvent être appelés à soigner, soit de s'entendre les uns avec les autres, alors qu'ils appartiennent à des nationalités diverses, pour combiner leur action, unir leurs efforts et se partager la tâche qui leur incombe.


2004 ◽  
Vol 118 (4) ◽  
pp. 521 ◽  
Author(s):  
Annie Comtois ◽  
François Chapleau ◽  
Claude B. Renaud ◽  
Henri Fournier ◽  
Brent Campbell ◽  
...  
Keyword(s):  

Un inventaire ichtyologique printanier a été réalisé dans la rivière Gatineau, dans le premier rapide à l’amont de son embouchure dans la rivière des Outaouais, pour établir la chronoséquence d’utilisation du site par les espèces s’y reproduisant, dont trois espèces de chevaliers. L’échantillonnage des rapides a permis de capturer 2388 poissons répartis en 13 familles et 39 espèces, dont six ayant fait l’objet d’une évaluation par le COSEPAC. Seize espèces étaient en état de se reproduire lors de l’échantillonnage. Nous avons observé une reproduction plus ou moins simultanée pour le Chevalier blanc et le Chevalier rouge, suivie de celle du Chevalier de rivière. Également, pour ces trois espèces, nous avons observé la capture des mâles de stade V plus tôt que les femelles, et nous les retrouvons en plus grand nombre. Ceci pourrait s’expliquer du fait que les mâles précèdent les femelles sur les frayères, que celles-ci sont reconnues pour rester très peu de temps sur les sites de fraie et qu’un minimum de deux mâles par femelle est requis pour la reproduction. Cette étude démontre que les rapides de la rivière Gatineau doivent être protégés puisqu’ils sont habités par trois espèces qui ont obtenu un statut spécial du COSEPAC (Menacée: Fouille-roche gris; situation préoccupante : Lamproie du nord et Chevalier de rivière) en plus de constituer une frayère multispécifique importante.


2021 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 213-220
Author(s):  
Kalliopi Stilos ◽  
Katherine Burgoyne

La spécialité des soins palliatifs se concentre bien souvent sur la prise en charge des besoins complexes des patients souffrant d’une maladie incurable et des préoccupations émotionnelles et psychosociales de leur famille. Les professionnels de la santé qui travaillent avec des patients atteints d’une maladie à un stade avancé sont parfois anxieux et frustrés lorsqu’ils rentrent chez eux après s’être occupés de patients mourants. Quelquefois, lorsque les infirmières souffrent, elles ne peuvent plus assurer les soins psychosociaux qui contribuent à la satisfaction des patients et de leur famille (Pendry, 2007; Freeman, 2013). L’exposition permanente à des situations aussi difficiles et l’accumulation de sentiments et de comportements qui ne sont pas pris en compte peuvent conduire à des difficultés physiques et psychologiques (Pereira et al., 2011). C’est pourquoi les infirmières se doivent de préserver au mieux leur santé. Pour inciter les infirmières à promouvoir la santé émotionnelle, nous avons intégré l’outil CARES (Comfort, Airway management, Restlessness and delirium, Emotional and spiritual support, Self-care [confort, prise en charge des voies respiratoires, agitation et délire, soutien affectif et spirituel et autosoins]) de Freeman (2013) à l’ensemble des mesures de confort définies par notre organisme pour les patients mourants (pronostic < 72 heures) (Stilos, Wynntchuk et al., 2016).


Author(s):  
Mary S. Cerney

Il est difficile de traiter les personnes qui ont été victimes d’un inceste, en partie à cause de leur culpabilité sous-jacente et réticence à partager la douleur et de la rage qu’elles ressentent envers celui qui a abusé d’elles, qui se trouve fréquemment être un membre de la famille qu’elles aiment. Cet article rend compte du déroulement du traitement d’une femme de 47 ans victime d’inceste qui a souffert de dépression et présenté des idées suicidaires pendant plus de 12 ans. Pendant cette période, elle a suivi divers traitements: psychothérapie, multiples médications, et sismothérapie. Malgré cinq hospitalisations et tous les traitements que nous avons mentionnés, son état ne faisait qu’empirer. Lorsqu’elle a été admise à l’Hôpital C. F. Menninger Memorial de Topeka, Kansas, Andrea présentait une symptomatologie multiple. Elle avait des troubles de la mémoire, était incapable de se concentrer, et ne s’intéressait à rien. Elle se sentait sans espoir et sans secours, et avait fait deux tentatives de suicide, l’une en 1971, l’autre en 1991. Elle disait ne plus se souvenir de portions entières de sa vie, et rapportait que sa dépression l’avait rendue incapable de faire face à la moindre situation de la vie quotidienne. C’est l’examen psychologique d’Andrea, pratiqué au début de sa prise en charge, qui nous a fourni le schéma de son traitement. On y voyait une Andrea qui, tout en apparaissant sans défense, abandonnée, passive et malheureuse, faisait des efforts considérables pour rester coupée d’elle-même et des autres. Elle craignait d’être submergée par de puissants affects et gardait ses distances; et pourtant, elle craignait la solitude. Cette lutte interne pour tenter de trouver un compromis entre ces deux extrêmes consommait une quantité considérable d’énergie et contribuait à son aspect sans vie et inefficace. Les résultats des tests indiquaient qu’il serait dangereux de prendre son apparence pour argent comptant, car il y avait beaucoup de choses sous la surface. Elle était terrifiée à l’idée d’explorer et négocier ses expériences intérieures, et se considérait comme faible et sans défense. Toutefois, les résultats des tests confirmaient aussi qu’elle avait plus de ressources disponibles qu’elle ne voulait reconnaître. Conscients des appels à la prudence indiqués par l’examen psychologique, le travail avec Andrea fut soigneusement dosé en fonction de sa capacité, et on la poussa doucement en avant chaque fois qu’elle hésitait à avancer. Après un peu plus de deux ans de thérapie, et lorsque le progrès était évident, Andrea exprima des inquiétudes, disant qu’elle faisait semblant, qu’elle n’avait fait aucun progrès, et qu’il suffirait qu’elle change d’environnement pour que ses anciens symptômes reviennent. On lui proposa alors un deuxième examen psychologique. Andrea aborda la session avec plaisir, mais aussi avec une certaine nervosité. Son Rorschach était maintenant très différent, avec beaucoup plus de réponses que la première fois. Ses percepts étaient élaborés et commentés. Un changement substantiel était évident. Le rendu de l’examen psychologique fut un épisode particulièrement riche. Il permit à Andrea de reconnaître combien elle avait effectivement changé pendant sa thérapie. Andréa s’est sentie disculpée de voir combien elle avait réellement été malade, qu’elle n’avait pas “fait semblant”, ni “tout inventé”. Cela n’avait pas été “seulement dans sa tête”. Plus tard, Andrea reconnut en riant que “ça l’était justement peut-être”. Le fait de prendre part à la discussion de ses résultats donna à Andrea une autre façon de se penser elle-même, et de penser son évolution, et le matériel devint une source d’encouragement et un étayage qui lui permit d’aborder son avenir avec plus de confiance.


2015 ◽  
Vol 50 (4) ◽  
pp. 295-303
Author(s):  
Samuel Tietse

De nos jours, l’enjeu majeur d’une médecine forte reste la qualité des soins. Cet attribut est conditionné par une pratique clinique s’appuyant désormais sur des preuves scientifiques solides lorsqu’elles sont disponibles et sur l’actualisation des connaissances des médecins. S’ensuit une nécessité qui oblige les professionnels de la santé à s’informer ou se former en toute confiance. Pour y parvenir, ils doivent rechercher et cerner l’information pertinente parmi toute celle accessible à travers diverses sources. Se pose alors le problème de la pertinence d’une source et, dans cette optique, il nous a paru intéressant de déterminer la perception des médecins vis-à-vis des sources d’information stratégiques afin de construire une valeur d’usage associée à ces dernières dans le domaine de la santé. Pour ce faire, nous avons mené une enquête concernant une population de 113 médecins hospitalo-universitaires en région Rhône-Alpes et dans la Loire, dont une bonne majorité ressentent le besoin de s’informer et de se former. Ils s’en donnent les moyens et privilégient certaines sources d’information jugées stratégiques : les bases de données et les portails médicaux spécialisés en ligne, les forums et news, les bibliothèques personnelles (presse médicale de formation, ouvrages de référence), enfin ils ont recours aux avis de leurs confrères et collègues pour rendre performantes et efficaces des stratégies de soins qu’ils développent face aux patients.


2019 ◽  
pp. 74-78
Author(s):  
O Kampo ◽  
B Traore ◽  
O Sangho ◽  
S Diakite ◽  
N Telly

Introduction : Au Mali, de 2015 à 2018, on a recensé 2611 cas de morsures de chiens dont 6 cas de rage humaine confirmés. Durant la même période, les cas de morsures de chiens à Sikasso, s'élèvent à 236 et est en constante augmentation d'année en année. Les objectifs étaient de décrire les cas de morsures en personne, Caractériser les lésions des morsures et apprécier la prise en charge des cas. Méthodologie : Nous avons mené une étude descriptive portant sur les dossiers des sujets mordus par chiens de janvier 2017 à octobre 2019 dans le District Sanitaire de Sikasso. Résultats : Les consultants recensés au nombre de 196 en majorité de sexe masculin (64 %), avaient un âge moyen de 14 ans. Seuls 31/196, soit 15,81 % des chiens étaient vaccinés. Les fesses ont été le site privilégié des morsures de chiens avec 39,80%. Le schéma vaccinal à 5 doses avec lavage de la plaie représentait 52,52%. Parmi les 196 consultants recensés, 15,62 % avaient abandonné le traitement vaccinal. Les chiens mis en observation étaient 41,34% et un grand nombre abattu soit 38,26%. La classification finale des cas fait état de trois (3) cas de rage canine et aucun cas de rage humaine. Conclusion La lutte contre la rage doit mettre l'accent le traitement post exposition précoce, la vaccination des animaux ainsi que sur la sensibilisation de la population vis-à-vis du risque de rage.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 625-625
Author(s):  
C. Miele ◽  
C. Lambrinidis ◽  
M. Lacambre

Les centres ressource pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS) se sont développés depuis la circulaire DHOS/DGS/O2/6C no 2006-168 du 13 avril 2006. Présent dans chaque région en France, les CRIAVS accompagnent les professionnels dans la prise en charge des auteurs de violences sexuelles.La prise en charge de ces problématiques suscite des résistances chez les professionnels confrontés, et ce pour plusieurs raisons : les représentations que nous avons de cette population, les lacunes en matière de formation, mais aussi et surtout la complexité des dispositifs judiciaires qui s’offrent comme cadre à ces prises en charge (soins pénalement ordonnées) dans lesquelles le professionnel peut rencontrer des difficultés à définir ses droits, ses devoirs, mais aussi ses missions vis-à-vis de son patient. En outre, les professionnels soignants (psychiatres, psychologues) peuvent aussi être sollicités sur des missions d’ordre judiciaire : l’expertise ou la coordination médicale des injonctions de soin. Ainsi, la prise en charge, ou plutôt les prises en charges des auteurs de violences sexuelles posent de nombreuses questions cliniques, éthiques, légales et institutionnelles que les CRIAVS ont pour mission d’éclairer afin de soutenir l’ensemble des institutions et professionnels qui en ferait la demande. Or si ces structures sont aujourd’hui bien implantées et actives au plan régional et national (constitution de la Fédération française des CRIAVS), il est néanmoins nécessaire d’en promouvoir l’existence et d’en expliciter les missions afin de rendre l’accès à ses services le plus fluide possible.C’est pourquoi la Fédération française des CRIAVS propose une communication à destination des professionnels de la santé mentale, public privilégié de nos actions, comme invitation à se saisir de l’expertise des professionnels qui y exercent et se mettront volontiers à leur service.


Swiss Surgery ◽  
2003 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 315-319 ◽  
Author(s):  
Peloponissios ◽  
Gillet ◽  
Halkic

L'agénésie isolée de la vésicule biliaire (AVB) est une anomalie rare. Vingt-trois pour cents des porteurs de cette malformation présentent des douleurs de l'hypochondre droit accompagnées de nausées et d'intolérance aux graisses dont l'étiologie reste souvent inexpliquée. Que la méthode d'investigation initiale soit un ultrason ou une cholangiographie intraveineuse, le diagnostic retenu à tort est dans la grande majorité des cas celui d'une vésicule exclue ou scléro-atrophique. Il résulte de cette erreur une indication chirurgicale inutile avec un risque accru de lésion des voies biliaires. Le but de ce travail et de déterminer s'il est possible, malgré les pièges de l'imagerie radiologique, d'obtenir un diagnostic préopératoire et de préciser la marche à suivre en cas de découverte pré ou peropératoire d'une AVB. A partir de deux cas isolés que nous présentons dans ce travail, nous avons effectué une revue de la littérature. C'est en fait la méconnaissance de cette pathologie et sa non-évocation dans le diagnostic différentiel qui conduit à une prise en charge chirurgicale inutile et dangereuse. L'absence de structures anatomiques normales et l'impossibilité de réaliser une traction sur l'infundibulum afin de mener la dissection du triangle de Calot représente un risque accru de lésion des voies biliaires. L'évocation de ce diagnostique par le radiologue ou le chirurgien est essentielle lors de l'interprétation de l'imagerie radiologic. En cas de doute on réalisera une cholangiographie-IRM. Une transmission héréditaire de l'AVB a été observée. Les membres d'une même famille doivent être investigués.


1972 ◽  
Vol 27 (03) ◽  
pp. 559-572 ◽  
Author(s):  
L Pouit ◽  
G Marcille ◽  
M Suscillon ◽  
D Hollard

RésuméNous avons étudié en microscopie électronique par la technique de coloration négative : la molécule de fibrinogène, les étapes intermédiaires de la fibrinoformation et la fibre de fibrine. Nous avons constaté que la molécule de fibrinogène se présentait sous forme d’éléments globulaires, à pH 8,3 et pour une force ionique de 0,2, le diamètre moyen mesure 240 Â. L’observation des molécules de taille variable (entre 180 Å et 420 Å) et de filaments très minces nous a conduit à émettre l’hypothèse d’une molécule capable de se dérouler sous certaines conditions physiques. L’ensemble des clichés observés suggère qu’au cours de l’organisation périodique de la fibre, le matériel protéique change de structure. Ce phénomène se manifeste par une diminution des éléments globulaires qui constituent les bandes transversales (de 280 Å à 30 Å) et le développement à partir de ces éléments d’un réseau de filaments longitudinaux, très denses, porteurs de fins granules dont l’alignement forment des sous striations transversales. Il se produit aussi une diminution de la période qui passe de 300 Å à 230 Å.


2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 105-111 ◽  
Author(s):  
R. Bouriga ◽  
M. Mahjoub ◽  
MA Chaouch ◽  
M. Hochlef ◽  
Y. El Kissi ◽  
...  

Introduction : Le cancer est à l’origine de détresse psychologique alourdissant les morbidités des patients. Le cancer colorectal constitue un problème de santé publique de par son ampleur et sa gravité, en plus de son retentissement psychologique chez les patients et chez leur entourage. Notre objectif est de déterminer la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez un groupe de patients tunisiens atteints de cancer colorectal et d’en rechercher les éventuelles relations avec les données cliniques. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle longitudinale prospective durant six mois (de mars à août 2017) colligeant tous les patients présentant un cancer colorectal et suivis à la consultation d’oncologie médicale au CHU Farhat-Hached à Sousse (Tunisie). En plus d’une grille à remplir par l’enquêteur se rapportant aux données épidémiologiques et cliniques du patient après l’entretien et la consultation du dossier médical, la mesure de l’anxiété et de la dépression a été faite à l’aide d’un autoquestionnaire validé en langue arabe : l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). La saisie et l’analyse des données ont été faites par le logiciel SPSS V20.0. Résultats : Cinquante-deux patients ont accepté de répondre à notre questionnaire. Ils étaient répartis en 28 femmes et 24 hommes ; l’âge moyen était de 57 ± 13 ans, la durée moyenne de la maladie était de 3,2 ± 1 ans. Les patients inclus dans l’étude étaient au stade métastatique (stade IV) de leur maladie dans 27%des cas. Nos patients ont bénéficié d’un traitement curatif dans 54 % des cas, d’une chirurgie de la tumeur primitive dans 88,6 %, d’une chimiothérapie dans 94,3 %, d’une radiothérapie dans 34,6 %, et 15,5 % ont reçu le cetuximab. La dépression détectée auprès de nos patients était douteuse dans 17,3 %et certaine dans 13,5 %. L’anxiété était douteuse chez 13,5 % et certaine dans 7,5 %. Une corrélation positive significative a été mise en évidence entre d’une part la symptomatologie dépressive et d’autre part le stade métastatique de la maladie (r = 0,741, p = 0,042), la présence de stomie (r = 0,811 ; p = 0,005), la fatigue (r = 0,720 ; p = 0,005) et les effets indésirables à type de nausée et vomissement (r = 0,653 ; p = 0,045). Conclusion : Il existe une forte prévalence de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de cancer colorectal dans notre travail. Ces troubles psychiques devraient être systématiquement recherchés afin de préconiser une prise en charge adéquate de ces patients dans leur parcours de soins.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document