XIXth Century Missions in South-East England : The Organizational Response to the French Revolution / Les Missions dans le sud-est de l'Angleterre au XIXe siècle. La réponse organisationnelle à la Révolution française.

1986 ◽  
Vol 62 (1) ◽  
pp. 151-160
Author(s):  
Roger Homan
2005 ◽  
Vol 10 (2-3) ◽  
pp. 373-387
Author(s):  
Christine Piette-Samson

L'étude des idéologies au XIXe siècle revêt un intérêt particulier en raison de l'affrontement violent qui oppose libéraux et ultramontains. La révolution française voit s'épanouir en Europe un courant de liberté face auquel nous retrouvons les adversaires du progrès vite appuyés par les autorités religieuses. Les catholiques de partout se tournent alors vers Rome et se regroupent dans le mouvement ultramontain, partisan d'un retour en arrière. À l'autre pôle, champions de la liberté politique et individuelle : les libéraux. La lutte idéologique qui s'engage touche l'Europe entière et passe, presque intégralement, en Amérique. Au Canada français, en effet, se retrouvent les mêmes tendances. En tète de l'une, l'évêque de Montréal, Mgr Bourget, avec à sa suite la majorité du clergé et de la population s'opposent au petit groupe libéral formé autour de l'Institut canadien en 1844 et du journal l'Avenir en 1847. De ce noyau Louis-Antoine Dessaulles est certainement l'un des types les plus représentatifs. Le but de cette étude est la présentation de l'idéologie de Louis-Antoine Dessaulles, dont la carrière est une excellente illustration du libéralisme canadien-français pour lequel il lutta en tant qu'homme politique, journaliste et polémiste. Une brève évocation de cette carrière sera suivie de la présentation de l'idéologie elle-même regroupée autour de deux thèmes émanant du libéralisme lui-même : libertés individuelles et libertés publiques. Dans ces deux domaines, nous tenterons de dégager les principes de Dessaulles inséparables de ses polémiques. Nous limitons cependant cette étude à la pensée de Dessaulles au moment où il est rédacteur du journal le Pays, du 1er mars 1861 au 24 décembre 1863.


2002 ◽  
Vol 57 (6) ◽  
pp. 1521-1557 ◽  
Author(s):  
Alain Cottereau

RésuméL’émancipation ouvrière, à la suite de la Révolution française, loin d’être une formule creuse, a donné lieu à des exigences efficaces de bon droit et s’est traduite en pratiques jurisprudentielles locales. L’article décrit un double phénomène: la mise en œuvre de cette émancipation, puis sa dénégation soudaine durant les années 1880-1890, un « coup de force dogmatique » tenant pour nulles et non avenues neuf décennies de droit des ouvriers, pour lui substituer le « droit du travail ». Au lieu du principe de bilatéralité des volontés libres, s’instaura un principe de protection en contrepartie d’une subordination industrielle impérative.


2003 ◽  
Vol 20 (2) ◽  
pp. 59-83 ◽  
Author(s):  
Fanny Colonna

Résumé Un regard aveuglé Anticléricalisme par excès d'humanisme universaliste en Algérie II s'agit ici de réfléchir sur l'extrême difficulté, qui semble particulière au champ français, à penser l'islam, depuis sa rencontre en Algérie, au début du XIXe siècle. L'hypothèse centrale de cette confrontation est que le statut singulier de la religion en France depuis la Révolution française, plus précisément les liens très complexes que la naissance des sciences sociales au XIXe siècle entretient avec elle, obscurcit la vision de l'islam depuis ce moment et jusqu'à aujourd'hui. On s'est concentré plus particulièrement sur un modèle qui paraît rendre compte des oscillations du savoir/non-savoir sur l'islam, depuis le premier tiers du XIXe siècle : euphémiser, minimiser (ou éradiquer) l'islam en Afrique du Nord fut plutôt le projet bien intentionné des républicains et des indigènophiles que celui des colons ou de la droite. On retrouve un surgeon de cela durant la guerre d'Algérie : le mythe d'un FLN laïque ne fut-il pas d'abord le produit d'une relation en miroir entre celui-ci et une gauche (chrétienne) encore marquée par son histoire récente avec le PCF (1940-1945). On a tenté de montrer que les racines de cette méconnaissance répétitive se trouvaient sans doute dans un anticléricalisme tenace, de nature plus cognitive qu'idéologique, qui renvoie à trois peurs : le rejet de l'Ancien Régime ; les périls que la religion ferait encourir à l'État ; le refus enfin de la croyance, de l'émotion et du non-rationnel en général, qui fonde la tyrannie du positivisme scientifique. Mots clés : Colonna, anticléricalisme, islam, chrétiens de gauche, acteurs


2021 ◽  
Vol 44 (3) ◽  
pp. 371-397
Author(s):  
Manuel Covo ◽  
Megan Maruschke

Abstract Attempts to reframe the Age of Revolutions as imperial in nature have not fully integrated the French Revolution. Replying to this gap and criticisms of the Revolution's global turn, this essay positions the Revolution as both a moment of imperial reorganization and a sequence of political reinvention that exceed our current categories of empire and nation-state. These arguments open a forum comprising five contributions set in transimperial contexts that span from the Indian to the Atlantic Ocean. The forum offers some points of reflection regarding the narratives, periodizations, and concepts that guide historians of the French Revolution as they navigate the global turn. L'effort historiographique consistant à placer l’ère des révolutions dans leur contexte impérial n'est pas encore parvenu à pleinement intégrer la Révolution française. Cet essai propose de pallier ce manque tout en répondant aux critiques émises à l'encontre du « tournant global ». Il invite à interpréter la Révolution à la fois comme un moment de réorganisation impériale et comme une séquence de réinvention politique, dont le contenu déborde les catégories contemporaines d'empire et d'Etat-nation. Cet essai introduit cinq articles qui analysent la Révolution française dans une variété de contextes transimpériaux, des rives de l'Atlantique à celles de l'océan Indien. Le forum propose quelques points de réflexion critiques sur les récits, les périodisations et les concepts qui informent les modalités d'après lesquelles la Révolution française se voit « mondialisée » par les historiens.


Author(s):  
Geneviève Boucher

La sublimation de la défaite royaliste que propose Christophe Donner dans Un roi sans lendemain (2007) repose sur une remise en cause radicale de la Révolution française et du récit qu’en ont fait les historiens. La représentation des révolutionnaires en barbares sanguinaires, l’évacuation des enjeux collectifs au profit d’une individualité exacerbée et le recours à un pathos victimaire s’allient pour délégitimer le mythe fondateur de la France moderne. Ultimement, c’est l’ensemble des discours révolutionnaires qui se voit discrédité : dans la lignée du sarkozysme, tout bouleversement de l’ordre établi semble ainsi constituer une forme de délinquance socialement inacceptable.AbstractThe sublimation of the royalist defeat of 1789 that Christophe Donner presents in Un roi sans lendemain (2007) implies a radical reconsideration of the French Revolution and of historians’ narrative reconstruction of the event. The representation of revolutionnaries as bloodthirsty barbarians, the primacy of individuality over collective issues and the use of a victim-based patos result in the delegitimization of France’s founding myth. Ultimately, all revolutionnary discourses are discredited: similarly to Nicolas Sarkozy’s thought, any disruption to the established order is considered as a form of socially unacceptable delinquency.


2016 ◽  
Vol 71 (02) ◽  
pp. 189-216
Author(s):  
Francesco Benigno

This essay is a discussion of three recent and important books on the French Revolution: Timothy Tackett's The Coming of the Terror in the French Revolution, Jonathan Israel's Revolutionary Ideas: An Intellectual History of the French Revolution from the Rights of Man to Robespierre, and Haim Burstin's Révolutionnaires. Pour une anthropologie politique de la Révolution française. All three volumes are characterized by a welcome return to general interpretations based on new theoretical approaches and consider the revolutionary process from multiple points of view: the first uses the historiographical current known as the “new history of emotions” to explain the contemporary obsession with conspiracies and thence the Terror; the second proposes a new approach based on the traditional history of ideas, considered capable of explaining the so-called “hard facts”; the third envisages the revolutionary experience from an anthropological perspective, constructing a typology in order to characterize it. Nevertheless, all three are united by a reluctance to analyze the political structure itself; in other words, to investigate the concrete workings of political institutions during the Revolution.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document