scholarly journals Schistosomiasis ureterohydronephroses at Point-G University Hospital. Report of 25 cases.

2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 129-132
Author(s):  
Daouda Sangaré ◽  
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Mamadou Lamine Diakité ◽  
Honoré Jean Gabriel Berthé ◽  
Adama Salifou Diakité ◽  
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Objectifs : Décrire les aspects cliniques et thérapeutiques des urétérohydronéphroses sur ancien terrain de bilharziose dans le service d’urologie du CHU du Point-G. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée entre 2010 et 2014 sur tous les malades présentant une urétérohydronéphrose avec un antécédent de bilharziose traités au service d’urologie du CHU du Point-G. Les patients perdus de vue lors de l’étude n’ont pas été inclus. Résultats : Nous avons colligé 25 cas d’urétérohydronéphrose sur antécédent de bilharziose urinaire. L’âge moyen de nos patients a été de 36,1 ans avec des extrêmes de 10 et 62 ans. Le sexe masculin était le plus représenté soit 56,0%. Ségou était la région la plus représentée avec 28,0% des patients, suivie de Kayes et de Bamako. La douleur lombaire a été le motif de consultation le plus fréquent soit 64,0%. Tous nos patients avaient un antécédent de bilharziose urinaire. La notion de traitement traditionnel ressortait chez 13 patients. La recherche des œufs de bilharzies sur les urines et sur la biopsie de la muqueuse rectale était positive respectivement dans 36,0 % et 20,0%. La cystoscopie a mis en évidence des lésions bilharziennes soit à type de plages congestives, soit de granulations ou de tapis sableux. L’UIV a mis en évidence une urétérohydronéphrose bilatérale dans 10 cas. La réimplantation urétérovesicale directe fut réalisée chez 22 patients et une néphrectomie chez 3 patients. Nous avons enregistré un décès. Conclusion La prise en charge précoce de la bilharziose urinaire pourrait prévenir certaines urétérohydronéphroses et leur retentissement sur la fonction rénale.

2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 2-5
Author(s):  
Moussa Salifou Diallo ◽  
Mamadou Tidiane Coulibaly ◽  
Dramane Cissé ◽  
Honore Berthé ◽  
Amadou Kassogué ◽  
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Objectif : Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des gangrènes de Fournier dans le service d'urologie du CHU du Point G à Bamako (Mali).Patients et Méthodes : Nous avons effectué une étude rétrospective transversale et descriptive de tous les patients admis pour Gangrène de Fournier et pris en charge dans le service d'urologie du C.H.U de Point G sur une période de quatre ans allant du 1er Janvier 2009 au 31 Décembre 2012. Les paramètres étudiés étaient : l'âge, le sexe, le motif de consultation, les facteurs de risque, l'étendue des lésions, les méthodes thérapeutiques utilisées et le résultat des traitements. Résultats : La fréquence de la gangrène de Fournier représentait 1,2 % des pathologies urologiques enregistrées. La moyenne d'âge était de 49 ans avec des extrêmes de 22 et 76 ans. Une cause urinaire était notée dans 26% des cas. Les germes rencontrés étaient Escherichia coli dans 26% des cas suivi de Klebsiella pneumonie et Staphylococcus aureus. La tuméfaction des organes génitaux externes a été l'expression clinique la plus fréquente dans 56 % des cas. Les lésions avaient une étendue périnéo-scrotale dans 65 % des cas. Les patients étaient traités par une triple antibiothérapie dans 87% des cas suivie d'une excision des tissus nécrotiques avec mise à plat et drainage urinaire. Conclusion: La gangrène de Fournier est une affection rare mais très grave. Une prise en charge médico-chirurgicale intensive et précoce améliore le pronostic de façon spectaculaire.


Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaya Bendjaballah ◽  
Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
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Introduction : La coarctation de l’isthme aortique est une cardiopathie congénitale (5-8%) dont la prise ne charge s’effectue à un âge précoce afin d’éviter les complications. Chirurgicalement, on distingue deux formes, celle de l'enfant et celle du nouveau-né. La prise en charge de ce type de pathologie dans notre pays souffre d’un retard de diagnostic et une chirurgie tardive, en conséquence, lors du suivi, deux problématiques se sont soulevés : devenir de l’HTA (quel est bénéfice de la chirurgie ?), et surtout, la constatation d’un gradient au niveau de la prothèse, s’agit-il d’un gradient fonctionnel ou d’un gradient organique (faut-il réintervenir ?). La particularité de notre étude réside dans la prise en charge de cette entité de certain âge, d’apporter nos résultats opératoires (morbi-mortalité) et à moyen terme (HTA, Récidive). Afin de répondre à cette problématique, nous avons mené cette étude rétrospective. Méthodes : De Janvier 2001 à Mai 2017, 40 patients ont bénéficié d’une chirurgie pour coarctation de l’aorte isthmique ; l’âge moyen est de 20 ans (4 à 46 ans), 32 hommes et 08 femmes ; HTA présente chez la majorité des patients ; le diagnostic établi à l’échographie Doppler cardiaque et l’angioTDM thoracique ; 04 patients ont été opérés sous CEC d’assistance ; le traitement avait consisté en une résection de la coarctation et mise en place d’un tube prothétique pour la majorité des patients. Résultats : La mortalité hospitalière globale est de 2,5 % (1 patient) ; Ventilation de 12,6 heures (3 heures à 24 j) ; Séjour en réanimation de 3,9 j en moyenne (1 à 24 j) ; Séjour hospitalier de15 j en moyenne (8 à 60 j). Complications hospitalières : deux patients ont présenté une insuffisance rénale aigue, les deux patients ont bénéficié d’une hémodialyse avec récupération de la fonction pour l’un et décès du second patient ; un patient a présenté une hémorragie digestive d’origine ulcéreuse (hémostase chirurgicale) ; saignement pleural chez 5 patients (contrôle chirurgical). Suivi moyen de 59 mois avec des extrêmes allant de 8 à 141 mois. Mortalité tardive de 1 patient. Conclusion : A l’heure actuelle, le traitement des coarctations fait appel à divers techniques (chirurgie, endovasculaire) ; l’essentiel dans la chirurgie des coarctations est d’éviter la survenue des complications majeures précoces (paraplégie, insuffisance rénale, complications ischémiques viscérales) et tardives (re-coarctation et anévrysme anastomotique). Néanmoins, l’indication opératoire doit être prise tôt par un diagnostic précoce afin d’éviter l’irréversibilité de l’HTA.


2016 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 32-34
Author(s):  
Alhadji Ahmadou Tounkara ◽  
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Nouhoum Coulibaly ◽  
Idrissa Sissoko ◽  
Mahamane Kalil Maiga ◽  
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But : Evaluer l’évolution de la fonction rénale des patientes hospitalisées dans le service de Néphrologie pour insuffisance rénale obstétricale. Patientes et Méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 dans le service de Néphrologie du CHU du PG, Mali. L’insuffisance rénale obstétricale était retenue devant toute augmentation de la créatininémie au-delà de 146 μmol/l survenant dans les 3 premiers mois suivant le post partum ou abortum. Résultats : Durant la période d’étude, 28 cas ont été colligés. Les étiologies retrouvées étaient les hémorragies, 14 cas (13 post partum et 1 post abortum), les pré éclampsies/éclampsies, 8 cas, les avortements septiques, 5 cas, la mort in utéro septique et l’insuffisance cardiaque, respectivement 1 cas. L’indication de prise en épuration extra-rénale a été posée chez 19 (67,85%) patientes dont 15 (53,57%) avaient été prises en hémodialyse. L’évolution avait été marquée par 11 cas de récupération totale de la fonction rénale, 6 décès, 5 cas d’abandon de traitement (3 dialysées), Cinq cas d’hémodialyse chronique et un cas de récupération partielle de la fonction rénale. Conclusion : l’insuffisance rénale obstétricale reste une pathologie grave, pouvant entrainer la mort ou une insuffisance rénale d’emblée terminale, d’où l’intérêt des consultations prénatales, des accouchements médicalement assistés voire la légalisation des avortements


Author(s):  
Mourad Kastali ◽  
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Chiraz Beldjazia ◽  
Lydia Bezzi ◽  
Abdallah Boulgheraif ◽  
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L’objectif de ce travail est d’analyser les caractéristiques de l’HTA avant la greffe, son devenir et son impact sur la fonction du greffon après la transplantation. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 113 patients ayant eu une transplantation rénale entre 2003 et 2016 suivis au service. Afin d’évaluer le retentissement de l’HTA (sévérité, impact sur la fonction rénale) les patients ont été répartis en deux groupes : groupe 1 : patients normotendus (44 patients), les patients du groupe 2 (69 patients) dont l’HTA préexistait à la transplantation rénale. Résultats : L’HTA était plus fréquente chez les patients du groupe 2 (71 % contre 59 %, p = 0,1). Il n’y avait pas de différence du débit de filtration glomérulaire (DFG) chez les patients des 2 groupes. Discussion : La prévalence de l’HTA est plus importante chez les patients hypertendus au stade 5 de l’insuffisance rénale chronique. L’HTA préexistante est un facteur de risque indépendant de survenue d’une HTA chez les patients ayant eu une transplantation rénale. Cette hypertension est généralement plus sévère et de contrôle plus difficile. Conclusion : L’HTA en pré-greffe est fréquente. Elle est généralement plus difficile à contrôler en post transplantation, d’où la nécessité d’une prise en charge adéquate.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 86-89
Author(s):  
Alhadji Ahmadou Tounkara ◽  
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Aboubacar Sidiki Fofana ◽  
Idrissa Sissoko ◽  
Nouhoum Coulibaly ◽  
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But. Déterminer par ordre de fréquence les principales pathologies responsables d’insuffisance rénale chronique au Mali. Patients et Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée dans le service de Néphrologie et d’hémodialyse du CHU du Point G. Elle portait sur tous les dossiers complets des patients suivis du 1er janvier 2015 au 30 Juin 2016 dans le service pour insuffisance rénale chronique. Les diagnostics évoqués l’ont été sur la base de regroupement syndromique, et les étiologies déterminées à partir des examens complémentaires réalisés. Résultats. Durant la période d’étude, l’incidence de l’affection était de 21,17% dans le service. L’âge moyen de nos patients était de 43,77±17,58 ans, avec un ratio Homme/Femme à 1,54. L’insuffisance rénale chronique sévère et terminale était respectivement retrouvée dans 9,7% et 80,6% des cas. Les étiologies étaient dominées par les glomérulonéphrites chroniques (34,8%), suivies des néphropathies vasculaires (28,4%) et des Néphrites interstitielles chroniques (15,5%). Parmi les causes identifiées, les infections virales à VIH et hépatitiques (B et C) étaient responsables de plus du tiers des cas de glomérulonéphrites chroniques pendant que l’hypertension artérielle et les infections urinaires prédominaient respectivement dans les néphropathies vasculaires et interstitielles chroniques. Conclusion. Les glomérulonéphrites chroniques et l’hypertension artérielle restent responsables de la majorité des cas d’insuffisance rénale chronique au Mali. Cette étude pionnière, nous révèle la forte prévalence de l’insuffisance rénale chronique dans le service ainsi que le caractère tardif de son diagnostic. Ceci doit inciter à la recherche de stratégies préventives, afin d’amoindrir les conséquences socio-économiques au Mali.


2019 ◽  
pp. 49-52
Author(s):  
A Konaté ◽  
SB Sissoko ◽  
B Coulibaly ◽  
A Sow ◽  
M Keïta ◽  
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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est, dans 99% des cas, dû à un Virus Papillome Humain à Haut Risque (HR-HPV). Cette étude a été initiée pour déterminer les types d'HPV associés aux lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin à Bamako. Matériel de méthodes : Nous avons mené une étude transversale prospective, entre le 1er Janvier 2016 et le 30 Avril 2017. Les sites étaient d'une part le service d'Anatomie et Cytologie Pathologiques du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point-G (Bamako- Mali) où l'examen histologique des fragments de biopsies et des pièces opératoires, provenant des centres de dépistages, a été réalisé et d'autre part le Centre de Recherche Biomoléculaire Pietro Annigoni (CERBA/LABIOGENE) de Ouagadougou (Burkina Faso), pour le génotypage des HPV des échantillons recueillis. Avec la technique PCR multiplex en temps réel, nous avons recherché 14 génotypes du HR-HPV dans 192 prélèvements de Lésions Intra-Epithéliales de Haut Grade (LIEHG) et de cancers invasifs du col de l'utérus. Les données ont été analysées sur le logiciel SPSS 18.0. Résultats : Seulement 43,2% (83/192) avaient un résultat positif. Le génotypage a révélé la présence de 13 génotypes HR-HPV, les plus fréquents étaient HPV18 (16,3%), HPV45 (16,3%). Les fréquences d'infections uniques et multiples étaient respectivement de 77,1 et 22,9%. La majorité des femmes avec un HPV positif était des multipares avec 30,9%. Le type histologique le plus représenté était les Néoplasies Intra-épithéliales modérées (CIN2) avec 42,2%. Conclusion : L'approche moléculaire doit faire partir de l'arsenal des techniques utilisées dans le dépistage du cancer du col pour une meilleure prise en charge.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
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Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


2019 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 362-368
Author(s):  
Y. Chouhab ◽  
T. Lefebvre ◽  
C. Forestier ◽  
P. Parsis ◽  
M. Martinez

Objectif : L’objectif principal de notre travail était d’analyser les courriers de plainte (CP) adressés à un service d’urgence (SU). L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait une corrélation entre CP et temporalité de passage au SU. Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique sur six ans portant sur les CP concernant les prises en charge en SU. Résultats : Quatre-vingt-un CP ont été analysés, la moyenne annuelle et l’incidence étaient de 13,5 CP/an et de 5,5 CP/ 10 000 passages. L’incidence était de 3,5 CP/10 000 passages pour les enfants vs 6,1 CP/10 000 passages pour les adultes (p = 0,11). Le plaignant était la famille dans 44 CP (55 %) et le patient dans 34 CP (42 %). Il n’y avait pas de différence significative entre le jour et la nuit (5,7 CP/10 000 vs 4,8 CP/ 10 000 passages ; p = 0,57) ni entre horaires de garde et horaires hors garde (5,6 CP/10 000 vs 5,2 CP/10 000 passages ; p = 0,78). Nous avons dénombré 133 doléances, avec une cause médicale dans 64 CP (48 %), une cause organisationnelle dans 44 CP (33 %), une cause relationnelle dans 25 CP (19 %). Une indemnisation financière a été demandée dans 13 CP (16 %) et a été accordée pour deux dossiers (2 %). Aucun CP n’a entraîné de poursuite en justice. Conclusion : L’incidence des CP de notre SU reste dans la moyenne basse des données retrouvées au niveau national et sans relation avec la temporalité du passage. L’analyse des CP permet d’améliorer la qualité de la prise en charge et de proposer des mesures correctives en relation avec la commission des usagers.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 621-621
Author(s):  
G. Brun ◽  
B.K. Azorbly ◽  
T. Della ◽  
M. Celhay

Le nombre de personnes âgées (PA) est en constante augmentation en France comme dans les pays développés. Les PA de plus de 75 ans représentaient 8 % de la population métropolitaine en 2002. Elles seront selon l’INSEE 9,6 % en 2020 et 16,1 % en 2040. Parallèlement de plus en plus de patients relevant de prise en charge gérontopsychiatrique se présentent dans les services d’urgences notamment psychiatriques.Au CHS de Pau il existe un service d’urgence psychiatrique (SAAU) pour les admissions et un service de 20 lits d’hospitalisation de gérontopsychiatrie pour les patients de plus de 75 ans souffrant de pathologie psychiatrique.La décision d’hospitalisation en psychiatrie est une décision médicale. Elle ne se conçoit que pour les personnes âgées dont le pronostic vital n’est pas engagé et présentant de troubles psychiatriques aiguës ou chroniques avec signes de décompensation aiguë sans comorbidités neurologiques ou démentielles décompensées. Toute situation ne nécessitant pas d’hospitalisation en psychiatrie ferait objet d’un suivi par l’équipe mobile de gérontopsychiatrie et permettrait de garantir un retour à la structure d’origine (domicile ou autre) avec l’assurance d’un suivi et d’une continuité des soins. Cependant, il apparaît que les décisions de prise en charge ne sont pas en adéquation avec ses principes en particulier en ce qui concerne les motifs principaux d’hospitalisation.Afin de faire le point sur les indications d’hospitalisation en gérontopsychiatrie nous avons réalisé une étude rétrospective concernant les patients de plus de 75 ans s’étant présenté au SAAU de Pau au cours du 1er trimestre 2014.Nous nous sommes intéressés à recueillir via les dossiers informatisés des patients les motifs de consultations, les antécédents ainsi que le devenir de ceux-ci.


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
◽  
Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
...  

Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


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