scholarly journals Les infections buccodentaires des élèves des écoles coraniques de Koutiala : Connaissances, Attitudes et Pratiques

Author(s):  
O Diawara ◽  
B Ba ◽  
A Niang ◽  
M Kouyate ◽  
M Kouyate ◽  
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Objectif : L'objectif de cette étude était d'étudier les connaissances, les attitudes, et les pratiques sur les infections buccodentaires des élèves de trois écoles coraniques de Koutiala. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective de type  descriptif qui a duré six mois allant du 20 Février au 20 Août 2015 sur 300 élèves  de trois écoles coraniques de la ville de  Koutiala. Les données ont été recueillies à partir des fiches d'enquêtes, saisies et analysées avec le logiciel Epi Info 3.5.4.Résultats : Le sexe masculin a été le plus représenté avec 57,67%. Le sex ratio = 0,73. La tranche d'âge la plus représentée était celle de 8 – 12 ans avec 52% avec un âge moyen  de 17 ans  et des extrêmes  de 8 et 26 ans. Dans notre étude 98,33% des élèves avaient une notion de connaissance sur les infections bucco-dentaires et ces informations étaient données par les parents/ainés dans  60% des cas. Les élèves définissaient la carie comme étant une sorte de cancer ou maladie contagieuse dans 60%des cas.  Ils affirmaient que les personnes qui ne se brossaient pas correctement les dents étaient les plus susceptibles de faire la carie dans  93,33% des cas. Dans notre étude 61,33% des élèves disaient que la carie se transmet par le manque d'hygiène buccodentaire (HBD) ; 33,33% des élèves disaient que l'utilisation des brosses à dent + bonne HBD sont les moyens de lutte contre les infections buccodentaires. Les élèves dans  66,67 % des cas conseillaient à leur ami d'aller lui-même au centre de santé et ils pensaient dans 93,33% des cas qu'une bonne HBD prévient les infections  buccodentaires. Les élèves disaient se brosser les dents tous les jours dans 98% des cas et ils avaient fait une consultation chez le chirurgien dentiste dans 8,67% des cas. Conclusion : Cette étude montre que les élèves avaient une connaissance sur les infections  buccodentaires, les causes et les préventions contre les maladies buccodentaires. Des efforts doivent être fournis en matière de promotion, de prévention, de dépistage et de prise en charge des infections en milieu scolaire et universitaire sans oublier les écoles coraniques tout en intégrant les parents d'élèves dans les processus

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
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Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 20-20
Author(s):  
N. Godart

Objectif principalÉvaluer l’impact (efficacité) de cinq modalités différentes composant les soins hospitaliers de l’anorexie mentale (AM) sur l’état de santé global (physique, psychique, cognitif, nutritionnel et social) des sujets, et à moyen terme (12 mois) sur le maintien ou le dépassement des acquis de l’hospitalisation.Objectifs secondaires(1) Déterminer, à partir d’une méthodologie relevant de l’épidémiologie clinique, les facteurs liés aux échappements de la prise en charge hospitalière, et à la durée (coût) de l’hospitalisation. (2) Développer des projets ancillaires sur cet échantillon homogène de gravité importante.MéthodologieÉtude prospective naturalistique multicentrique (11 centres spécialisés français). Nous avons initialement réalisé la description détaillée des modalités de prises en charge dans chaque centre à l’aide d’une grille d’évaluation ; puis 242 patients consécutivement admis ont été évalués les 2 premières semaines de leur hospitalisation, les 2 semaines précédant leur sortie et 12 mois après la sortie. Le critère principal d’efficacité pour l’objectif principal est le score de l’état clinique global de Morgan et Russell. Les critères secondaires sont : l’IMC, l’état somatique, l’état psychique, les symptômes alimentaires et l’adaptation sociale.RésultatsL’étude est en cours de finalisation. La base de données est en cours d’exploitation, elle a permis : la validation d’une technique de mesure de la composition corporelle facile d’utilisation pour les sujets anorexiques ; l’étude des liens entre état nutritionnel, paramètres biologiques et état psychologique ou somatique (ostéopénie) ; la caractérisation des facteurs prédictifs des ruptures de soins permettant d’envisager des aménagements thérapeutiques. Elle a contribué à un échange et un partenariat intense entre les grands centres spécialisés de prise en charge des troubles des conduites alimentaires, et a permis de développer un réseau de collaboration entre chercheurs et cliniciens sur le plan national et international dans le domaine de l’AM.


1999 ◽  
Vol 5 (5) ◽  
pp. 903-911
Author(s):  
H. Tiouiri ◽  
B. Naddari ◽  
G. Khiari ◽  
S. Hajjem ◽  
A. Zribi

Nous avons mené une étude prospective des facteurs psychologiques et socioenvironnementaux pouvant exposer à un comportement à risque auprès de 60 patients infectés par le VIH au moyen d’un questionnaire anonyme et d’entretiens semi-dirigés. Les patients étaient principalement des hommes jeunes [âge moyen 33, 1 +/- 7, 0 ans][sex ratio 2, 3], démunis tant au plan social qu’éducationnel. La toxicomanie par voie intraveineuse était le facteur de risque prédominant, caractérisant un premier groupe de jeunes hommes ayant vécu leur enfance au sein d’une famille nombreuse ébranlée par l’exode rural et présentant une personnalité antisociale. Un deuxième groupe est constitué de femmes, la plupart illettrées et issues d’un milieu rural traditionnel, contaminées par leur conjoint ayant émigré à l’étranger, qu’il soit ou non toxicomane. Des approches pour la prévention de l’infection à VIH sont proposées


2021 ◽  
Vol 9 (06) ◽  
pp. 739-742
Author(s):  
S. Bammou ◽  
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R. Ekoundzola ◽  
S. Rafi ◽  
G.El Mghari ◽  
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Resume:Le jeune du mois de Ramadan constitue lun des cinq piliers sur lesquels lIslam est edifie, represente un defi majeur pour les personnes atteintes du diabete sucre, et ceci en les predisposant a plusieurs risques tels lhypoglycemie, lhyperglycemie et la deshydratation , doù la necessite dun bon accompagnement des patients diabetiques afin de pouvoir assurer un jeune sans incidents. Lobjectif de notre travail est devaluer limpact du jeune sur la survenue des hypoglycemies et hyperglycemies au cours du mois de Ramadan et danalyser les resultats obtenus sur une periode de 3 mois. Patients et methode : cest une etude prospective transversale, menee du mois de Chaâbane au mois de Chawal 1413 incluant le mois de Ramadan de la meme annee, soit du mois dAvril 2019 jusquau mois de Juillet 2019, Parmi les 176 patients qui ont beneficie du projet de soins, nous avons inclus 81 patients diabetique type 2 qui ont avaient ete autorises a jeuner. 39 patients parmi les jeuneurs avaient repondu presents, et avaient rempli un questionnaire pour evaluer le deroulement du mois de Ramadan. Resultats : Notre serie comporte un total de 176 patients, 81 patients avaient ete autorises a jeuner. 39 patients parmi les jeuneurs avaient rempli un questionnaire pour evaluer le deroulement du mois de Ramadan. (79%) etaient des femmes et (21%) etaient des hommes. La duree moyenne de diabete etait de 10 ans. Apres Ramadan, les patients participants a notre etude ont ete convoques, la survenue depisodes dhypoglycemies est constatee chez (25%) des jeuneurs. Les symptômes dhypoglycemies ressentis par les patients jeuneurs sont essentiellement tremblement et asthenie. (80%) des patients avaient ressenti les symptomes dhypoglycemie quelques heures avant le coucher du soleil, tandis que 2 avaient rapporte la survenue des symptômes a midi, et aucun patient navait rapporte leur survenue le matin. (90 %) des patients jeuneurs avaient affirme la survenue de symptômes dhypoglycemies une seule fois par semaine pendant tout le mois, tandis que (10 %) avaient des symptômes dhypoglycemies 2 a 3 fois par semaine. (50 %) des patients avaient adopte la methode de resucrage par dattes ou morceaux de sucres lors de la survenue depisodes dhypoglycemies. (5%) des patients avaient eu recours a linterruption du jeune lors de la survenue depisodes dhypoglycemie severe. Par ailleurs (20%) des patients avaient affirme la survenue depisodes dhyperglycemie le soir apres rupture du jeune. Conclusion : Les diabetiques qui jeunent durant le Ramadan sont exposes a un risque de complications qui peuvent etre vitales. La decision de jeuner doit etre prise apres discussion approfondie avec le medecin traitant sur les risques encourus et la prise en charge doit etre individualisee.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 29-33
Author(s):  
Dembélé A

Introduction : Le système national de soins au Mali peut être schématisé sous la forme d'une pyramide dont la base représente le Centre de Santé Communautaire (CSCom) pour les soins primaires, le Centre de Santé de Référence (CSRef) constitue le premier niveau de référence suivi des hôpitaux régionaux et au sommet, les hôpitaux nationaux ou (dernier recours médical du pays). L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects épidemio-cliniques des références aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective transversale de Janvier à Juin 2017, soit une période de 6 mois. Elle a concerné les enfants âgés de 1 mois à 15 ans référés aux urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré quel que soit le motif. L'enquête a été menée par interview des mères ou accompagnantes de l'enfant à leur admission avec une fiche d'enquête après un consentement obtenu au préalable. Résultats : Pendant notre période d'étude, 234 enfants ont été référés sur un total de 565 enfants hospitalisés aux urgences, soit une fréquence de 41,4%. Le sex-ratio était de 1,9 et les nourrissons de moins de 12 mois étaient les plus concernés avec 51,3% des cas. Pour la majorité des cas (126/234), les patients référés venaient des CSRéf soit 53,8%. La dyspnée était le motif de référence le plus fréquent (105 cas/234) suivie de la fièvre (72 cas). C'est pendant les heures de garde (17heure-08heure) que la majorité des patients référés ont été reçu aux urgences soit 59%. Le paludisme était la pathologie de référence la plus fréquente (29,4% des cas) suivi des pathologies broncho-pulmonaires, 17,1%. La durée d'hospitalisation était de 3 jours dans 28,6%. Le taux de létalité était de12, 39%. Conclusion : Malgré des multitudes de structures de santé, une pyramide sanitaire bien codifiée, la référence reste faible dans notre pays. Mots clés: référence, urgence, pédiatrie.


2021 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 30-35
Author(s):  
Mohameth Faye ◽  
Alioune Badara Thiam ◽  
Louncény Fatoumata Barry ◽  
Elhadj Cheikh Ndiaye Sy ◽  
Attoumane Fahad ◽  
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Introduction : Les méningiomes de la base du crâne représentent 25% de tous les méningiomes. La plupart du temps à croissance lente, le défi réside dans leur relation avec le cercle de Willis et les nerfs crâniens. L'objectif de notre étude était de rapporter et d'évaluer la prise en charge des méningiomes de la fosse crânienne antérieure et moyenne en milieu sub-saharien. Méthodes : Une série de 56 patients hospitalisés pour méningiomes de la fosse crânienne antérieure et moyenne dans notre service a été rétrospectivement revue et analysée, de janvier 2012 à décembre 2018.  Résultats : Les méningiomes de la fosse crânienne antérieurs et moyens représentaient 32,7% des méningiomes intracrâniens de notre service. L'âge moyen était de 50,5 ans et le sex-ratio de 0,3. Les manifestations cliniques étaient dominées par les troubles visuels (57,1%) et l'hypertension intracrânienne (26,8%). La taille moyenne de la tumeur était de 54,3 mm. L'approche ptérionnelle a été utilisée sur 94,6% des patients. La qualité de la résection était de SIMPSON grade II dans 71,4% des cas. La mortalité postopératoire était de 14,2%. La pathologie était de grade I dans 91,1% des cas. Dans un suivi de 3 ans, nous avons noté une guérison complète dans 67,8% des cas. Nous avons eu deux cas de récidive. Conclusion : Les méningiomes sont la tumeur la plus courante de la fosse crânienne antérieure et moyenne dans notre établissement. L'excision microchirurgicale était le seul traitement réalisé. Une guérison complète sans séquelle a été observée dans 67,8% des cas. L'amélioration de l'instrumentation et des soins neuro-intensifs a permis de réduire la mortalité et la morbidité, mais des efforts restent à faire, notamment dans le développement de traitements complémentaires.


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
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Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


2019 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
Author(s):  
Nadia LAREDJ ◽  
Farouk BOUKERCHE ◽  
Lilia ZOULI ◽  
Leila HAMMOU

Introduction - Les cardiopathies valvulaires demeurent fréquentes malgré l’améliorationdes conditions sanitaires qui ont permis la réduction de l’incidence du rhumatismearticulaire aigu (RAA). Les indications chirurgicales et interventionnellesse sont élargies et nous opérons aujourd’hui à des stades précoces voire asymptomatiques.Une réintervention chirurgicale valvulaire est nécessaire dans environ15% des cas au cours de l’évolution d’une valvulopathie opérée. L’objectif de notreétude est de déterminer la fréquence des réinterventions valvulaires et d’identifierles principales indications de ces réinterventions.Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, portant sur 45 patients,admis au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) d’Oran, dejanvier 2011 à juillet 2013, et présentant une valvulopathie déjà opérée nécessitantune autre réintervention chirurgicale valvulaire.Résultats - La moyenne d’âge est de 41 ans, 73% des patients sont des femmes et27% des hommes (Sex ratio de 0,37). La plupart de nos patients sont symptomatiques(dyspnée stade II de la NYHA). Les réinterventions intéressent la valve mitraledans 69% des cas, la valve aortique dans 37% des cas et la valve tricuspide dans35%. Nous avons constaté l’importance des insuffisances aortiques et tricuspidesnégligées lors de la première intervention (31% et 62% respectivement). Le délaimoyen entre les deux interventions, tout type confondu, est de 21 ans.Conclusion - Les réinterventions cardiaques peuvent survenir au cours de l’évolutiond’une valvulopathie. Une bonne évaluation cardiaque initiale des valvulopathieslors d’une chirurgie portant sur la valve mitrale ou aortique est indispensablepour pallier au problème d’une réintervention pour des valvulopathies négligées.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 94-97
Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
Rabeh Bouharagua ◽  
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Introduction : Notre pays est connu pour être une zone d'endémie du kyste hydatique. Grace aux techniques nouvelles d'exploration, nous assistons à une fréquence croissante de la localisation cardiaque. La chirurgie demeure la seule option thérapeutique radicale. Dans ce travail, nous vous rapportons l'experience de notre centre dans la prise en charge des kystes hydatiques cardiaques. Méthodes : De janvier 2000 à Mai 2016, nous avons opéré 25 patients porteurs de kyste hydatique du coeur (25/ 5370 circulation extra-corporelle (CEC) : 0,46%) ; il s’agit de 13 femmes et 12 hommes (Sex ratio F/H : 1,08). L’âge moyen est de 24,54 ans avec des extrêmes de 06 à 66 ans. La localisation est variée (Ventricule gauche dans 14 cas, septum interventriculaire dans 5 cas, ventricule droit dans 5 cas et péricarde dans un cas). La symptomatologie a pris différentes formes cliniques (dyspnée, palpitation). Le rythme était sinusal régulier dans 24 cas. Le diagnostic a été confirmé dans tous les cas par l’échocardiographie, la tomodensitométrie thoracique dans 10 cas et par l’IRM thoracique dans 1 cas. La sérologie hydatique était faite dans 24 cas et revenue positive dans 19 cas et négative dans 3 cas. Résultats : L’indication opératoire a été posée en urgence chez 3 patients et en différé chez 22 patients. Il a été pratiqué chez tous les patients des ponctions et vidange, mise à plat, ablation de la membrane proligère, stérilisation et capitonnage de la cavité résiduelle. un patient a été opéré sans CEC , 5 patients à coeur battant sous assistance circulatoire et 19 sous clampage aortique . La durée moyenne de la CEC était de 35.87 minutes, extrèmes 33 et 99 minutes). La durée de la ventilation variait de 4h à 22 j. Le séjour en réanimation variait aussi de 2 à 22 jours. Nous avons déploré un seul décès. Conclusion : La localisation cardiaque du kyste hydatique est toujours primitive. Le pronostic est dominé par la survenue des complications, le plus souvent redoutables.


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