scholarly journals Rencontres avec des parents de schizophrènes

2006 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 54-62 ◽  
Author(s):  
Henri Lavigueur

Le présent article présente une approche innovatrice dans le traitement de la schizophrénie, soit des rencontres didactiques en groupe pour les parents de schizophrènes. L'article explicite la structure de ces rencontres et les avantages qu'on y trouve en vue d'aider les autres professionnels de la santé mentale à utiliser éventuellement des interventions similaires.

2016 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 79-99 ◽  
Author(s):  
Jean Grenier ◽  
Marie-Hélène Chomienne ◽  
Isabelle Gaboury

Le présent article se veut un plaidoyer pour augmenter l’accessibilité des services psychologiques au niveau des soins de santé primaires en se penchant plus particulièrement sur la pertinence d’inclure des psychologues dans les équipes de santé familiale (ÉSF) en soins primaires en Ontario. Les auteurs présentent leur plaidoyer à partir de deux niveaux d’informations : 1) les résultats scientifiques d’un projet de démonstration financé par les Fonds pour l’adaptation des soins de santé primaires (FASSP) dans lequel des psychologues ont été intégrés à des cliniques de médecine familiale ; et 2) les commentaires, expériences et observations générales des auteurs au cours des dix dernières années en ce qui concerne l’inclusion de psychologues en soins primaires en Ontario. Le projet de démonstration ainsi que l’expérience clinique soutenue des auteurs en santé mentale en soins primaires sont à divers égards, cohérents avec la littérature scientifique. Les équipes interprofessionnelles devraient bénéficier davantage d’une combinaison judicieuse de divers types de professionnels de la santé mentale pour répondre efficacement aux complexités des problèmes de santé mentale de la population desservie. On ne peut s’attendre à ce qu’un seul type de professionnel de la santé mentale sur une équipe soit en mesure de répondre adéquatement à tous les niveaux de complexité des problèmes rencontrés en soins primaires. En ce moment, il y a un manque à combler dans les ÉSF et les soins primaires au sens large, et il semble tout à fait logique que les psychologues soient davantage invités à joindre l’équipe.


2020 ◽  
Vol 59 (3) ◽  
pp. 248-255
Author(s):  
Jean-Marc Guilé ◽  
Nicolas Benard ◽  
Olivier Bourdon ◽  
Yann Griboval ◽  
Hélène Lahaye ◽  
...  

Une intervention psychothérapeutique protocolisée a été mise au point par Stanley et associés pour aider à prévenir de futurs comportements suicidaires chez les personnes qui ont déjà fait une tentative de suicide. Le plan de sécurité (PS) fournit aux suicidants une planification écrite, personnalisée, étape par étape, des stratégies de protection et d’adaptation (coping) à mettre en œuvre en cas de crise suicidaire. Le PS comprend six éléments informatifs : (1) les signes avant-coureurs liés à une augmentation des impulsions suicidaires; (2) les stratégies d’adaptation internes que l’individu est capable de mettre en œuvre par lui-même; (3) les stratégies d’adaptation à mettre en œuvre avec le soutien d’amis et de parents; (4) les moyens qu’il/elle peut employer pour contacter les personnes significatives au sein de son réseau de soutien social; (5) les professionnels de la santé mentale et les services d’assistance téléphonique à éventuellement contacter en cas d’urgence suicidaire; et (6) les stratégies pour obtenir un environnement plus sûr au domicile. Les PS sont élaborés avec les suicidants au décours de la crise suicidaire. Les suicidants sont encouragés à partager le SP avec un proche de leur réseau de soutien. Ceci est obligatoire avec un suicidant mineur. Le parent ou le responsable légal doit être impliqué dans la préparation et le suivi du PS. Afin d’évaluer en permanence le risque suicidaire de l’individu, les PS sont revus tout au long du suivi thérapeutique. Le SP est une brève intervention, facile à mettre en œuvre à la suite d’une tentative de suicide. On dispose de résultats de recherche prometteurs concernant son efficacité dans la prévention des récidives de conduites auto-agressives.


2020 ◽  
pp. 070674372098026
Author(s):  
Roger Godbout ◽  
Julie Carrier ◽  
Célyne Bastien ◽  
Charles M. Morin

Les données recueillies lors de crises et tragédies passées prouvent que les problèmes de sommeil survenant durant ou peu de temps après un événement traumatique sont reliés à une probabilité accrue de développer des symptômes psychiatriques durables. Or la pandémie COVID-19 et ses conséquences à moyen et long-terme combinent plusieurs facteurs de risque pour le sommeil, tant pour les intervenants de la santé que la population générale. Notre relevé mensuel des publications scientifiques qui combinent COVID-19 et sommeil/insomnie entre janvier et juillet 2020 révèle un taux de croissance comparable pour les articles qui portent plus précisément sur la santé mentale mais aucune ne porte sur les résultats d’une intervention. Nous proposons qu’il faille agir rapidement sur les difficultés de sommeil en cette période de pandémie afin de protéger l’équilibre psychologique individuel à moyen et long terme, d’autant plus que les outils nécessaires à la prévention de l’insomnie, sa détection et son traitement sont à la portée de tous les professionnels de la santé mentale.


2014 ◽  
Vol 69 (2) ◽  
pp. 191-217
Author(s):  
Alexandre Bédard

Résumé À l’heure actuelle, on observe en Occident la présence grandissante de professionnels en santé mentale et de chercheurs qui ont recours à des éléments théoriques et à des techniques issus des spiritualités indiennes comme, par exemple, le yoga et la méditation de la pleine conscience (ou mindfulness meditation). Bien que ces techniques soient souvent reçues favorablement par les Occidentaux, au point de devenir parfois très populaires, il s’avère pour l’instant difficile de cerner une position théorique claire sur ces sujets de la part de la psychologie et de bien identifier les sources sur lesquelles celle-ci s’appuierait. Le présent article vise à mieux comprendre la relation qui cherche à s’établir entre la psychologie occidentale et les spiritualités de l’Inde, non seulement à travers le jeu d’appropriations qui se déroule actuellement sous nos yeux, mais également à travers les contacts qui ont eu lieu entre ces deux traditions depuis la fin du xixe siècle.


2006 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 62-72 ◽  
Author(s):  
Georges Aird

On trouvera dans ce texte, des considérations d'ordre clinique, administratif et pédagogique. Le point de vue est subjectif : il et celui d'un clinicien qui a ses préjugés, son expérience propre, et qui croit à la possibilité d'améliorer les services offerts dans le domaine de la santé mentale, afin de rendre ces services plus accessibles, mieux répartis sur le territoire (les Îles de Montréal et de Laval), mieux adaptés aux besoins de ceux à qui ils s'adressent. Les obstacles aux changements viennent des difficultés que l'on rencontre lorsqu'on essaie d'adapter un modèle théorique à une réalité concrète ; ils viennent en deuxième lieu du fait que, si les soins psychiatriques sont distribués de façon plus souple et plus humaine, la maladie mentale demeure toujours une grande inconnue, qu'aucune découverte récente ne nous permet de mieux comprendre ; enfin, un troisième volet de difficulté concerne les professionnels de la santé mentale, ces hommes et ces femmes qui, coincés entre les malades et les niveaux administratifs, tentent de s'adapter, de durer, d'améliorer leur compétence, de s'articuler harmonieusement les uns aux autres.


2011 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 61-85 ◽  
Author(s):  
Sébastien Bouchard

Le trouble de personnalité limite (TPL) est un grave problème de santé mentale dont l’une des principales caractéristiques est de prédisposer à des difficultés relationnelles importantes. Ceci a pour conséquence d’alimenter les attitudes négatives des intervenants qui oeuvrent auprès de cette clientèle difficile et d’augmenter le risque d’impasse dans le traitement. Cet article présente six grandes stratégies qui permettent de limiter l’émergence d’un sentiment d’impasse chez les cliniciens. L’auteur présente les principaux points communs des équipes de traitement qui s’avérent efficaces dans leur travail auprès de cette clientèle. Une histoire de cas illustre que, même dans des conditions optimales, des impasses cliniques se produisent, et que ces impasses peuvent constituer une opportunité de croissance pour le patient et son psychothérapeute. En conclusion, l’auteur recommande que plus de formation sur le TPL soit offerte aux professionnels de la santé afin d’éviter la stigmatisation de cette clientèle, d’améliorer l’organisation des services offerts et d’augmenter l’efficience des traitements disponibles.


2008 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 73-95 ◽  
Author(s):  
Donna L. Lamping ◽  
Lawrence Joseph ◽  
Bill Ryan ◽  
Norbert Gilmore

RÉSUMÉ Le présent article décrit les préoccupations psychologiques reliées au VIH dans un échantillon montréalais de 128 personnes atteintes du virus, qui ont participé à une enquête nationale plus large sur les besoins et les services en santé mentale en rapport avec cette infection au Canada. Nous avons examiné les problèmes psychologiques causés par le VIH à Montréal, en comparaison d'autres villes du Canada, et dans divers sous-groupes définis selon le sexe, l'âge, le diagnostic et le facteur de risque. Les résultats montrent que même si l'infection au VIH a de fortes et profondes incidences sur la santé mentale, il existe des différences dans les genres de préoccupations et de problèmes qui affligent des groupes particuliers de répondants montréalais. L'incertitude de l'avenir et l'incapacité de réaliser ses buts dans la vie, ainsi que des sentiments d'impuissance et de peur face aux conséquences neurologiques virtuelles du VIH, étaient des sources majeures de détresse psychologique. Les sentiments de dépression, d'anxiété et de colère, de même que les inquiétudes soulevées par une détérioration physique croissante, la douleur, le danger d'infecter autrui, la confidentialité et la situation financière, étaient des sujets d'angoisse prédominants parmi les sous-groupes étudiés. Les différences entre les répondants en termes de sources de revenu, d'âge et de sexe et, dans une moindre mesure, de diagnostic et de facteur de risque, étaient associées à des niveaux variables de détresse psychologique. Bien que les répondants de Montréal (et de Vancouver) étaient moins angoissés que ceux de Toronto et de Halifax, cette divergence semblait tenir principalement à des différences d'âge et de revenu. Les données de l'enquête pourront servir aux décideurs et aux planificateurs du domaine de la santé à mettre au point les services nécessaires pour répondre aux besoins psychologiques des adultes atteints du VIH.


2006 ◽  
Vol 10 (2) ◽  
pp. 99-113 ◽  
Author(s):  
Sylvie de Grosbois ◽  
Donna Mergler

Résumé Grâce à leurs propriétés chimiques, les solvants organiques ont une affinité particulière avec le système nerveux, de sorte qu'ils peuvent interférer avec le fonctionnement d'un élément ou d'un ensemble d'éléments de ce système. Des études de cas et des études épidémiologiques ont démontré une association entre l'exposition à long terme à certains solvants et le risque de neuropathies, d'encéphalopathies et de troubles psychiatriques. Mais entre l'état de bien-être et la maladie, il existe un continuum de détérioration de la santé mentale. Le présent article vise à poser le problème de la détérioration du bien-être chez des personnes exposées à des agents neurotoxiques, à partir d'une étude menée auprès de 71 traavilleurs exposés professionnellement à l'éther éthylique ou l'éthanol dans une usine d'explosifs et de 74 travailleurs non exposés. Il s'agit d'une étude de nature exploratoire, portant sur la prévalence de symptômes qui pourraient résulter de l'expositon professionnelle à ces agents neurotoxiques. Les résultats montrent que les personnes exposées, comparées aux personnes non exposées, manifestent davantage de symptômes prénarcotiques durant le travail, tels que des sensations d'ivresse, des difficultés à articuler les mots... Ces personnes rapportent également une fréquence plus élevée de symptômes généraux reflétant l'instabilité de l'humeur, des problèmes de fatigue, de sommeil, de mémoire et de concentration. Le nombre rapporté de symptômes prénarcotiques et de symptômes généraux augmente avec le degré d'exposition. La discussion porte sur la signification de ces résultats pour la santé mentale des personnes impliquées.


2014 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 19-34 ◽  
Author(s):  
Thanh-Lan Ngô

Les interventions basées sur la pleine conscience deviennent de plus en plus populaires. Le présent article présente une recension de ses effets sur la santé mentale et physique, des mécanismes d’action et des recherches en neurobiologie.


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