pisa 2006
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H-INDEX

19
(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
John Jerrim ◽  
Luis Alejandro Lopez-Agudo ◽  
Oscar David Marcenaro-Gutierrez

AbstractGrade retention has been the focus of the education debate in Spain for decades. On average, more than 30% of students have repeated at least one grade before they finish (or dropout from) their compulsory studies. The present research provides new evidence on this issue by investigating the influence of Spain’s school entry age upon students’ grade retention. Using data from 15-year-old students who participated in the PISA 2006, 2009, 2012 and 2015 assessments, we implement a regression discontinuity analysis. Our key finding is that students who were born late in the year (younger students) are more likely to repeat a grade. Yet, once they reach secondary education, the disadvantage they suffer due to their younger school starting age seems to disappear. Hence, the key reason why younger students have lower PISA scores than older students in Spain is due to their increased likelihood of repeating a grade, rather than being due to their relative age per se. To avoid these artificial disadvantages of younger students and unfair retention, we suggest that policymakers inform families about this school entry issue and also make the school entry law more flexible. This would facilitate parents of younger children to choose whether to delay their children’s school enrolment or not.


2020 ◽  
Vol 64 (3) ◽  
pp. 264-281
Author(s):  
Maien S.M. Sachisthal ◽  
Brenda R.J. Jansen ◽  
Jonas Dalege ◽  
Maartje E.J. Raijmakers

Recently, students’ interest in science has been conceptualized as a network model: the science interest network model (SINM) in which affective, behavioural and cognitive components interact together; building on science interest being a dynamic relational construct. In the current study, we combine the Australian Programme for International Student Assessment (PISA) 2006 and Longitudinal Surveys of Australian Youth 2008 data (N = 4758) to investigate relationships between the network characteristics of Year 10 students with their decision to enrol in a science course in Year 12. Specifically, we identified indicators central to the SINM and tested whether they predicted chemistry, physics and biology course enrolment. Students’ intentions to pursue a science-related study or career (future intentions in science) and their enjoyment of science (science enjoyment) were the most central indicators for all three science courses. Centrality was strongly related to course enrolment ( r =  .36–.74), lending support to the validity of network theory in the context of science interest, as central indicators may play an influential role within the network.


2020 ◽  
Vol 12 (7) ◽  
pp. 2985
Author(s):  
Marit Kristine List ◽  
Fabian T. C. Schmidt ◽  
Daria Mundt ◽  
Dennis Föste-Eggers

The PISA studies provide unique opportunities to investigate the competencies and attitudes of 15-year-olds across the world. Past research investigating environmental awareness (EA) in PISA 2006 found associations between EA and science-related competencies and attitudes. Investigating EA in the PISA studies may have important implications for education for sustainable development (ESD): results may show which factors should be considered in educational interventions to enhance students’ EA. Cross-national analyses of EA may provide insights into the predictors of EA on a local, national or international level. This study investigates the individual, school, and country level predictors of EA in PISA 2015 (365,194 students, 12,594 schools, 53 countries). The multi-level regression analysis on EA reveals that most of the variance is located at the student level. On the individual level, variables related to science learning in school are associated with EA across all countries. This study also compares the degrees of EA in the 2006 and 2015 populations. The results show similar degrees of EA in 2006 and 2015. Altogether, the study provides cross-country evidence on important aspects that should be addressed in successful ESD programs.


Author(s):  
Jean Hindriks ◽  
Marijn Verschelde

L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.


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