Approche philosophique de l’intuition

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 71-71
Author(s):  
J.-L. Griguer

La notion d’intuition (du latin intuitio, désignant l’action de voir une image dans une glace) apparaît comme un mode de connaissance immédiat, préalable à la raison, qui prend la forme d’un sentiment d’évidence dont l’assurance est d’autant plus remarquable qu’il est souvent difficile d’en défendre la pertinence autrement que par des arguments circulaires. L’histoire de la philosophie nous montre l’intérêt des philosophes, notamment Spinoza et Bergson, pour cette notion qui, pour la plupart, est essentielle dans la connaissance. L’intuition, au niveau des mécanismes, est généralement perçue comme immédiate, c’est-à-dire sans médiation bien qu’elle puisse le plus souvent puiser sa pertinence dans des souvenirs enfouis dans l’inconscient ou le subconscient ce qui nous permet de réfléchir à sa place dans le champ des sciences, de la psychanalyse, et particulièrement dans la relation thérapeutique en référence à la clinique comme système symbolique complexe. À travers ces questionnements, nous pouvons avancer l’idée que l’intuition est peut être la propriété de la vie de se sentir elle-même.

Author(s):  
Tetsuo Sawada
Keyword(s):  

Le présent travail vise à mettre en lumière le statut de l’« ima­gination (Einbildungskraft) » kantienne dans la phénoménologie. Pour ac­complir cette tâche, il convient selon nous de se référer aux travaux de Marc Richir, tels que l’article « L’origine phénoménologique de la pensée » et l’ouvrage Phénoménologie et institution symbolique. Car, en discutant soigneusement de l’imagination kantienne dans la Critique de faculté de juger, ce phénoménologue tente de dégager, à partir du concept de l’imagina­tion, le caractère paradoxal de la vie de la conscience humaine. Il s’agit alors d’une « imagination » dédoublée à son origine entre la « liberté phénomé­nologique » et l’« institution symbolique » de la Raison. La pre­mière nous permet de voir la phénoménalité des phénomènes et leur phéno­ménalisation dans la vie de la conscience humaine. La dernière a pour effet de stabiliser, et même d’aplatir, à l’insu du soi, la première. Ainsi, les phéno­mènes ne se phénoménalisent qu’en étant menacés par la crise de leur disparition dans les idées de la Raison. Cela revient à dire que, pour ce phénoménologue profondément inspiré par l’« imagination » kantienne, la phénoménologie est fondée foncièrement à la limite entre ce qui est phéno­ménologique (« liberté phénoménologique ») et ce qui est non phénoméno­logique (la Raison). C’est, dès lors, par son approche phénoménologique qu’on peut voir la contribution de l’« imagination » kantienne à la phénomé­nologie transcendantale.


2005 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 313-336
Author(s):  
Gérald Fortin ◽  
M.-Adélard Tremblay

Le besoin étant défini de façon subjective, l'univers des besoins de la famille constitue pour celle-ci un système normatif qui conditionnera ses conduites économiques. Cependant, la famille dans la définition de sa situation globale doit tenir compte non seulement de ses normes mais aussi du niveau réel de ses ressources, de son revenu. Nous avons pu déterminer que la définition de la situation était aussi influencée par l'histoire de la famille et par certaines dispositions psychologiques. La définition de la situation par la famille peut cependant porter sur deux objets différents. La famille peut extérioriser sa définition de la situation en exprimant son degré de satisfaction ou de privation par rapport aux différents postes du budget et par rapport à des conduites particulières. Elle peut aussi livrer sa définition en évaluant globalement la situation présente et passée. En général, il nous est apparu que la famille avait beaucoup de difficulté à subdiviser la situation en aspects particuliers et avait plutôt tendance à percevoir globalement ses chances de vie. C'est pourquoi nous voulons consacrer le présent article à l'analyse de la définition globale de la situation. À ce propos deux questions s'imposent à notre attention : a) comment les familles évaluent-elles leur revenu par rapport à leurs besoins ? et, b) de quelle façon les familles entrevoient-elles l'avenir ? Cette double interrogation nous permet de rejoindre l'univers des aspirations, c'est-à-dire ce qui est considéré comme souhaitable et réalisable dans un avenir plus ou moins rapproché. L'aspiration peut être analysée à travers les explications que fournit l'individu pour justifier un comportement et à travers les désirs que ces explications expriment. L'aspiration se révèle aussi dans les objectifs et les projets dont l'individu poursuit la réalisation. Mais tous ces différents indices qui manifestent à des degrés divers, à travers divers mécanismes, la présence d'aspirations n'apparaissent que lorsque le consommateur a atteint un certain niveau de vie. En effet, comme nous le verrons plus loin, la définition de la situation s'exprimera à travers des aspirations seulement si l'individu a réussi au préalable à satisfaire la plupart de ses besoins essentiels. Un individu qui est constamment aux prises avec les problèmes posés par l'incomplète satisfaction des besoins immédiats de sa famille peut difficilement élaborer des projets d'avenir et planifier à long terme l'amélioration de ses conditions de vie. Cependant, la possibilité de se projeter dans l'avenir par l'aspiration ne dépend pas uniquement de la situation objective (un certain niveau de vie), mais aussi de la définition de cette situation. Cette définition de la situation dépend aussi bien de la situation objective de la famille que de ses normes de consommation. C'est pourquoi, avant d'aborder l'étude des aspirations, il faut examiner la manière dont les familles jugent leur situation objective (les ressources disponibles) par rapport à leurs besoins. Cette première section s'intitulera : « La satisfaction des besoins quotidiens ». Dans une deuxième section, on définira « l'univers des aspirations » des travailleurs salariés, puis on analysera comment s'effectue le passage du besoin à l'aspiration et comment les aspirations deviennent des rêves.


2015 ◽  
pp. 34-51 ◽  
Author(s):  
Émilie Moget ◽  
Susann Heenen-Wolff

De nombreuses recherches ont été menées ces 35 dernières années auprès des familles homoparentales. Majoritairement de type quantitatif, ces études nous informent peu sur le fonctionnement dynamique et singulier de ces familles. Au travers d’une étude exploratoire et longitudinale, nous analysons le vécu particulier de familles homoparentales (deux femmes) qui ont eu recours à la procréation assistée avec don de sperme anonyme. Nous explorons dans notre recherche les sujets suivants : le rôle des mères auprès de l’enfant, la place du donneur anonyme dans le roman familial, le rapport de l’enfant à ses origines, le développement de l’identité sexuelle de l’enfant, l’intégration de ces familles dans une société hétéronormative. Grâce à nos rencontres régulières avec les enfants et les parents nous pouvons mettre en lumière les spécificités de leur fonctionnement familial. L’originalité de notre recherche se situe dans l’exploration du vécu intrapsychique et intersubjectif de ces enfants. Nous tentons de comprendre comment les enfants dont les parents sont de même sexe se construisent psychiquement. L’utilisation d’outils projectifs thématiques (Patte Noire, CAT, Dessin de famille) nous fournit des informations précieuses quant à leur développement psychosexuel. Ce matériel est à la source d’une double sollicitation, à la fois perceptive et projective, ce qui nous permet de relever des indices sur la manière dont l’enfant perçoit ses relations, se les représente et les symbolise. La description de cas cliniques illustrera nos propos.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-74
Author(s):  
E. Loeb

Envisager ce que sera le métier de psychiatre dans 20 ans est un exercice périlleux tant les composantes qui le modèlent au fil des siècles ne connaissent de lois absolues. Si nous devions néanmoins réfléchir sur les évolutions possibles pouvant infléchir sur ce devenir, il est indéniable qu’il appartiendra à la société d’en définir les contours tant la place de l’individu, qu’il soit soigné ou soignant, y joue un rôle central. Cette notion de la place du psychiatre à travers les époques et les courants de pensée est parfaitement illustrée par l’ouvrage de Jacques Postel et Claude Quetel « Nouvelle histoire de la psychiatrie ». En effet, la place du psychiatre au sein de ses contemporains soulève un grand nombre de questions, dont nous pouvons extraire quelques grands thèmes, sans pour autant rentrer dans une énumération exhaustive.Depuis le Traité médico-philosophique sur l’aliénation ou la Manie de Pinel, jusqu’à nos jours, la place de la psychiatrie au sein du corpus médical et son implication dans le mode de prise en charge des patients ne cessent de faire débat entre les tenants d’une approche psycho-dynamicienne et les tenants d’une approche biologique. Pourtant, comme le relève Georges Lantéri-Laura : « Quand on se demande si la psychiatrie renvoie à une pathologie psychique ou à une pathologie organique, on laisse de côté l’évidence assez peu récusable que toute la vie psychique, aussi bien consciente qu’inconsciente, aussi bien intellectuelle qu’affective, et ainsi du reste, fonctionne grâce au système nerveux central et, en particulier, à l’encéphale, et, dans l’encéphale, au cortex. ».La prise en charge « communautaire » du soin psychiatrique, à travers la mise en place des secteurs, reste également une question d’actualité, notamment au travers de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires qui, sans remettre en cause l’organisation des soins en psychiatrie, a remplacé la notion de secteur par celle de territoire.La place du psychiatre dans le cadre de l’accès aux soins primaires est également à redéfinir dans un contexte démographique défavorable, nécessitant de préserver un accès aux soins égalitaire pour tous et sur l’ensemble du territoire, où la notion de parcours de soins prédomine et au sein duquel, et à juste titre, l’ensemble des professionnels de santé et des associations de patients ont un rôle central à jouer. À ce titre, le psychiatre, par le suivi au long cours des patients qu’il accueille, a développé une haute expertise de la prise en charge de la pathologie chronique et des processus qui l’accompagnent que sont l’éducation thérapeutique et la réhabilitation des patients.Enfin, la place du psychiatre à travers l’expertise psychiatrique ne cesse d’interroger la société sur la vision qu’elle a des troubles psychiques et de leurs conséquences juridiques. Depuis la loi de 1838 et jusqu’à encore très récemment, les droits des patients atteints de troubles psychiques nécessitent une vigilance particulière pour leur garantir une protection indispensable dans laquelle le psychiatre joue un rôle clé.


2002 ◽  
Vol 28 (1) ◽  
pp. 47-67
Author(s):  
Peter Railton
Keyword(s):  

Nous pouvons tous, je crois, reconnaître la justesse de la thèse d'Aristote à l'effet que le véritable raisonnement pratique a pour résultat non pas une simple croyance à propos du caractère désirable, ou même du caractère obligatoire, d'un acte, mais plutôt l'initiation effective d'une action. Cette thèse donne lieu à une énigme : comment la délibération, archétypiquement une inférence propositionnelle rationnelle ( logon ), peut-elle logiquement aboutir à un acte ? L'action présuppose la motivation, mais la motivation est une force appétitive active, et non pas une proposition concernant le désir ou le caractère désirable d'un acte (elle est donc alogon ). La raison pratique n'est pas similaire aux substances qui peuvent manifestement être mélangées les unes aux autres, mais elle est censée constituer une fusion normative régie par des principes — le choix est un appétit délibéré , comme le dit Aristote. Comment ceci est-il possible ? Les premiers pas vers une réponse peuvent être trouvés à un endroit surprenant : chez Kant. Dans la Métaphysique des Moeurs , Kant présente une théorie du désir comme appétit pour un objet par le biais d'une idée non-sensorielle de cet objet, et ce, par opposition à une inclination , un appétit direct basé sur la sensation. Kant emploie cette notion du désir pour expliquer à la fois la volonté et la possibilité d'une action accomplie par devoir  : la volonté appartient à la faculté de désirer, et le devoir est l'action motivée par un désir pour un acte par le biais d'une idée appropriée de cet acte. Kant nomme notre susceptibilité à ce type de désir laquelle constitue une condition nécessaire à la moralité le sentiment moral . Ce sentiment rend compte du caractère pratique de la délibération morale et de son rapport au plaisir et à la douleur pratiques d'une façon qui aurait, je crois, plu à Aristote. Le devoir est donc un exemple d'un appétit délibératif . Ce schème kantien n'est pas simplement intéressant d'un point de vue historique : il s'accorde remarquablement bien avec certains travaux récents en psychologie motivationnelle et hédonique.


2015 ◽  
Vol 34 (2) ◽  
pp. 25-45
Author(s):  
Boualem ALIOUAT ◽  
Hadj NEKKA ◽  
Zahir YANAT
Keyword(s):  

Observant que les stratégies de réseaux ne s’inscrivent pas formellement dans la culture stratégique de certaines entreprises, notamment au Maghreb, quel qu’en soit l’étendue (entre entreprises appartenant à une même région, à un pays ou à une échelle internationale), la thèse soutenue dans cet article considère au contraire que cette forme inter-organisationnelle serait une source première du développement et de performance pour ces entreprises en situation de risques qui occasionne des coûts de transactio prohibitifs. Cette recherche exploratoire consiste dans un premier temps à mettre l’accent sur les difficultés qui ne permettent pas à des entreprises, ici le cas des firmes algériennes, de se développer en réseaux et de discuter ensuite les raisons qui favorisent davantage les partenariats publics-privés. L’exploitation de l’ensemble de ces informations nous permet de proposer quelques recommandations pour inciter les entreprises, notamment algériennes, à tendre davantage vers la forme en réseau pour se développer dans un avenir au sein d’un environnement hostile porteur de risques prohibitifs. Ces propositions sont transposables à toutes formes d’environnements hostiles au sens économique du terme.


2019 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 528-552
Author(s):  
Stéphanie Tremblay ◽  
Jacques Cherblanc

Les débats sur la laïcité au Québec ne présentent aucun signe d’essoufflement alors que le gouvernement de la CAQ vient d'adopter à l’Assemblée nationale son projet de loi sur la laïcité (de l’État 16 juin 2019). Ce moment historique pour le Québec concernant l’articulation politique de sa laïcité offre une occasion de se pencher sur la trajectoire récente de cette notion afin de mieux repérer et comprendre comment cette dernière en est venue à incarner la primauté de certaines valeurs, comme la « neutralité » religieuse des membres de la fonction publique, incluant les enseignant.e.s. Cet article vise ainsi à retracer les principaux moments pivots de cette laïcité à la québécoise en découpant son évolution en trois temps, entre 1999 et 2013. À chaque période, qui cristallise un jalon important du débat politique, nous porterons attention à trois indicateurs : la définition de la laïcité à l’occasion d’une commission ou d’un projet de loi porté ou cautionné par le gouvernement ; le rapport revendiqué ou implicite à l’identité nationale ou à l’histoire dans le débat et ; les articulations avec l’École (institution, cours, enseignants, etc.). Nous verrons que la trajectoire de la laïcité s’impose par étape à chaque période, évoluant d’un débat structurel à un débat convictionnel.


Author(s):  
Nina Boulus-Rødje

The paper offers the notion ‘imagined potentialities’ to explore the power generated to sustain technological innovations. Imagined potentialities bear strong power that can drive technological innovations and enable them to re-instantiate themselves regardless of their actual outcomes. This notion looks into how futures are enacted through discursive and material processes.Cette communication porte sur la notion de « potentialité imaginée » pour explorer le pouvoir généré et susciter l’innovation technologique. Les potentialités imaginées recèlent d’un fort pouvoir qui peut favoriser l’innovation technologique et leur permettre de se ré-instancier sans égard à leurs effets. Cette notion permet un regard tourné vers des avenirs matérialisés grâce à des processus discursifs et matériels.


2006 ◽  
Vol 42 (2) ◽  
pp. 103-133
Author(s):  
Ginette Michaud

Notre étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche subventionné par le CRSH, « Entre philosophie et littérature : Jacques Derrida et Hélène Cixous, rapports croisés ». Comment l’écriture touche-t-elle le tableau ? Il s’agit d’examiner ici, dans une sorte de triptyque, trois façons d’« être », de se tenir, de se plier ou de se rendre à la Chose de la peinture, à la chose peinte. Des nombreux textes de Jean-Luc Nancy consacrés à l’art, nous retenons surtout sa Visitation (de la peinture chrétienne), Noli me tangere et Transcription, en nous attachant au « sens dessus dessous » produit par la methexis au sein de la représentation. D’Hélène Cixous, nous analysons Le tablier de Simon Hantaï. Annagrammes, où la question du commerce de l’écriture avec la peinture, de l’échange entre la lettre et le tableau (en l’occurrence, la toile Peinture [Écriture rose], de Simon Hantaï) est abordée dans une relation unique où advient « la transfiguration de Peinture en Écriture, d’Écriture en Peinture ». Quant à Jacques Derrida, nous le suivons dans l’atelier de Camilla Adami où, devant les grands singes de (ou en) peinture qui le toisent, il rêve en silence de la Chose et interroge, au-delà de toute appropriation, ces singes/signes de peinture, cette Chose expropriée par tout discours où s’échangent « le devenir-quelqu’un de quelque chose » et le « devenir quelque chose de quelqu’un » — autrement dit, la grande question philosophique du « qui » et du « quoi » comme celle de « la peinture même ». Cette façon d’entrecroiser les lectures nous permet ainsi de laisser ces textes, ensemble et séparément, se parler, ou mieux se toucher, comme les toiles accrochées ou tournées contre le mur dans l’atelier.


2020 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 202-203
Author(s):  
Erling Lundeby

SummaryMcGrath’s book is a helpful opening up of what ‘discipleship of the mind’ means, and how to acquire it. He shows how discipleship is the habit of understanding and imagining ourselves and our world firmly rooted in the Christian gospel. The creeds work like a map. We are joined by fellow Christians in the wider Church past and present (and especially through books). The vision is lived out in today’s pervasive secular culture, and we can learn from good examples who have lived before us. This vision and hope resonates with contemporary philosophers and authors. McGrath’s book is short on practical specifics, but rich and very stimulating when it comes to understanding ourselves as disciples in today’s secular society. It is highly recommended.RÉSUMÉCet ouvrage offre une perspective utile sur la nature du « discipulat de la pensée » et sur les moyens d’y parvenir. Il souligne que le discipulat implique l’habitude de se comprendre et de s’imaginer soi-même, ainsi que notre monde, comme étant fermement enracinés dans l’Évangile. Les confessions de foi fonctionnent comme une carte routière. Nous sommes associés aux autres chrétiens au sein de l’Église dans sa dimension la plus large, du passé et du présent (et tout spécialement grâce aux livres). Cette vision se vit dans la culture actuelle en tout point sécularisée, et nous pouvons apprendre de bons exemples vécus avant nous. Cette vision et cette espérance sont en résonance avec des philosophes et auteurs contemporains. L’apport pratique spécifique de cet ouvrage est succinct, mais il est riche et très stimulant lorsqu’il traite de la manière de se voir comme disciple dans la société moderne sécularisée.ZusammenfassungMcGraths Buch ist eine hilfreiche Einführung in eine sogenannte ,,Jüngerschaft des Verstandes“, in das, was sie bedeutet und wie sie zu erreichen ist. Der Autor zeigt auf, dass Jüngerschaft das Modell dafür ist, wie wir uns selbst und unsere Welt als fest im christlichen Evangelium verwurzelt begreifen. Die Glaubensbekenntnisse funktionieren dabei wie eine Landkarte. Auf dem Weg begleiten uns Mitchristen aus dem weiteren Kirchenumfeld in Vergangenheit und Gegenwart (gerade durch Bücher). Diese Vision leben wir aus in der allgegenwärtigen säkularen Kultur von heute. Dabei können wir von den wertvollen Vorbildern jener lernen, die ihr Leben vor uns gelebt haben. Diese Sicht und Hoffnung findet ein Echo bei gegenwärtigen Philosophen und Autoren. Praktische Einzelheiten kommen ein wenig kurz in McGraths Buch, doch es ist sehr reichhaltig und anregend, wenn es darum geht, dass wir uns selbst als Jünger in einer modernen säkularen Gesellschaft verstehen. Ein sehr empfehlenswertes Werk.


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