Pathologies émergentes du jeune adulte et de l’adolescent : comment les sujets accèdent-ils aux soins ?

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S131-S131
Author(s):  
A. Oppetit-Roger ◽  
J. Bourgin ◽  
M.O. Krebs

ContexteDans la majorité des cas, la schizophrénie est précédée par des symptômes prodromiques à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Le bénéfice des centres de détection et d’intervention précoces destinés aux sujets présentant ces prodromes est aujourd’hui établi. À partir des données recueillies au C’JAAD, le centre pilote français, l’objectif de notre travail est de comprendre comment les sujets parviennent jusqu’à ce type de structures.Matériel et méthodesLa recherche par les méthodes mixtes, courant méthodologique en plein essor, est particulièrement adaptée à notre problématique complexe. Nous avons intégré l’analyse quantitative de données issues de questionnaires remplis par les jeunes se présentant au C’JAAD et l’analyse qualitative d’entretiens.RésultatsAu total, 330 questionnaires et 8 entretiens ont été analysés. Il apparaît que l’accès aux soins est dépendant de nombreux déterminants. Les symptômes eux-mêmes, le modèle explicatif des troubles que le jeune retient, le sexe, la présence d’antécédents psychiatriques familiaux, le parcours scolaire, la dimension culturelle influencent la trajectoire de soins. Par ailleurs, l’entourage des sujets détient un rôle majeur. Parfois porteur de conduites stigmatisantes, l’entourage constitue le plus souvent un soutien important et ouvre la porte d’entrée vers les soins. Enfin, le degré de communication entre les différents professionnels de santé et le niveau de connaissance des intervenants sont déterminants dans le processus d’accès aux soins.DiscussionFavoriser l’accès aux soins des jeunes qui présentent une symptomatologie prodromique est primordial : on se situe à une période où les enjeux pour le futur sont majeurs. À notre connaissance, notre étude est la première à utiliser les méthodes mixtes pour explorer cette problématique. Toutefois, les données sont recueillies de manière rétrospective ce qui peut induire un biais de mémorisation. La lutte contre la stigmatisation, l’information du grand public et des professionnels doivent être une priorité pour favoriser cet accès aux soins.

Phronesis ◽  
2017 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 126-138
Author(s):  
Karen DA SILVA SANTOS ◽  
Patricia ALONSO ◽  
Cinira MAGALI FORTUNA

L’objectif principal de cette étude a été d’analyser les pratiques professionnelles relatives à la lutte antituberculeuse au sein d’un CLAT (centre de lutte antituberculeuse) du centre ouest de la France. Pour ce faire, nous avons mobilisé quelques approches conceptuelles du cadre théorique de l’analyse institutionnelle : l’observation et l’analyse des implications, à travers des entretiens avec des étudiants étrangers, des usagers étrangers ainsi qu’une infirmière et un médecin qui travaillent en CLAT. Nous avons procédé à l’analyse des documents institutionnels disponibles en ligne, à usage professionnel, et utilisé le journal de recherche comme outil afin d’éclairer les interactions et enjeux de la réalité observée. La recherche montre que la formation initiale des professionnels de santé à la tuberculose est insuffisante même si les médecins bénéficient d’une formation plus spécialisée pour travailler en CLAT. Cependant, cette carence n’est pas la principale difficulté. Du point de vue des usagers et des professionnels, celle-ci se situe dans la maîtrise plus ou moins bonne de la langue française. Le processus de communication comme analyseur des pratiques professionnelles est un élément d’identification des aspects d’humanisation dans l’accueil thérapeutique. Les pratiques professionnelles relatives à la lutte antituberculeuse, dans le CLAT observé, apparaissent construites objectivement et subjectivement dans la rencontre des implications libidinales et institutionnelles des professionnels et des usagers.


2008 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 345-360 ◽  
Author(s):  
M. BONNEAU ◽  
J.Y. DOURMAD ◽  
J.C. GERMON ◽  
M. HASSOUNA ◽  
B. LEBRET ◽  
...  
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans la connaissance et la maîtrise des émissions gazeuses intervenant lors des différentes phases de l’élevage porcin. Ces émissions comprennent des gaz à effet de serre, particulièrement le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), ainsi que l’ammoniac (NH3), nocif pour les animaux et pour l’homme et qui a un impact sur l’environnement en termes d’acidification et d’eutrophisation. Les émissions de NH3 ont été modélisées pour le cas des bâtiments d’élevage sur caillebottis. Ces émissions peuvent être réduites en diminuant la teneur en protéines de l’aliment distribué aux animaux ou en renouvelant fréquemment le lisier dans les bâtiments. Le traitement biologique du lisier permet aussi de réduire ces émissions, surtout en l’absence de séparation de phases. Le brassage du lisier dans les fosses de stockage les favorise au contraire. Les émissions de NH3 varient fortement en fonction du substrat utilisé pour la litière et de son mode de conduite. Pendant le compostage, elles dépendent aussi fortement des caractéristiques initiales du substrat composté, mais aussi de la technique utilisée. Les émissions de N2O sont en général plus élevées avec de la litière que sur caillebotis, mais il y a de très fortes variations en fonction de son mode de conduite. Le compostage peut aussi conduire à des émissions de N2O, tout particulièrement s’il est pratiqué en couche mince. Lors du traitement biologique des lisiers, ces émissions sont assez faibles mais dépendent de la technique d’aération utilisée. Dans le sol, les émissions de N2O ne sont pas plus importantes après apports d’effluents animaux qu’après apports de fertilisants minéraux et restent difficiles à quantifier. Les émissions de CH4 sont plus faibles sur litière que sur caillebotis. Elles sont faibles également lors du compostage, sauf s’il est réalisé en couche mince. Le traitement biologique du lisier conduit à une forte réduction des émissions par rapport à un simple stockage. Les litières et le compostage ont une excellente image de marque auprès du grand public et sont souvent réputées avoir beaucoup moins d’impact sur l’environnement que le lisier. Nous avons pu montrer cependant qu’elles génèrent en général davantage de gaz à effet de serre, que ce soit de façon directe (émissions de N2O) ou indirecte (gaspillage de fertilisants azotés dont la synthèse est très «énergivore»), et ce d’autant plus que l’on cherche à rogner sur les coûts en augmentant la densité animale ou en diminuant la quantité de paille utilisée comme substrat de compostage. De même, le traitement biologique du lisier, qui semble à première vue avoir un impact favorable puisqu’il conduit à réduire les émissions de NH3 sans trop relarguer de N2O, a en fait un bilan environnemental très défavorable du fait qu’il est très énergivore aussi bien directement qu’indirectement (gaspillage de fertilisants). On a là un double transfert de pollution, du sol et de l’eau vers l’atmosphère d’une part, et de l’exploitation vers l’extérieur de l’exploitation d’autre part.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-74
Author(s):  
E. Loeb

Envisager ce que sera le métier de psychiatre dans 20 ans est un exercice périlleux tant les composantes qui le modèlent au fil des siècles ne connaissent de lois absolues. Si nous devions néanmoins réfléchir sur les évolutions possibles pouvant infléchir sur ce devenir, il est indéniable qu’il appartiendra à la société d’en définir les contours tant la place de l’individu, qu’il soit soigné ou soignant, y joue un rôle central. Cette notion de la place du psychiatre à travers les époques et les courants de pensée est parfaitement illustrée par l’ouvrage de Jacques Postel et Claude Quetel « Nouvelle histoire de la psychiatrie ». En effet, la place du psychiatre au sein de ses contemporains soulève un grand nombre de questions, dont nous pouvons extraire quelques grands thèmes, sans pour autant rentrer dans une énumération exhaustive.Depuis le Traité médico-philosophique sur l’aliénation ou la Manie de Pinel, jusqu’à nos jours, la place de la psychiatrie au sein du corpus médical et son implication dans le mode de prise en charge des patients ne cessent de faire débat entre les tenants d’une approche psycho-dynamicienne et les tenants d’une approche biologique. Pourtant, comme le relève Georges Lantéri-Laura : « Quand on se demande si la psychiatrie renvoie à une pathologie psychique ou à une pathologie organique, on laisse de côté l’évidence assez peu récusable que toute la vie psychique, aussi bien consciente qu’inconsciente, aussi bien intellectuelle qu’affective, et ainsi du reste, fonctionne grâce au système nerveux central et, en particulier, à l’encéphale, et, dans l’encéphale, au cortex. ».La prise en charge « communautaire » du soin psychiatrique, à travers la mise en place des secteurs, reste également une question d’actualité, notamment au travers de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires qui, sans remettre en cause l’organisation des soins en psychiatrie, a remplacé la notion de secteur par celle de territoire.La place du psychiatre dans le cadre de l’accès aux soins primaires est également à redéfinir dans un contexte démographique défavorable, nécessitant de préserver un accès aux soins égalitaire pour tous et sur l’ensemble du territoire, où la notion de parcours de soins prédomine et au sein duquel, et à juste titre, l’ensemble des professionnels de santé et des associations de patients ont un rôle central à jouer. À ce titre, le psychiatre, par le suivi au long cours des patients qu’il accueille, a développé une haute expertise de la prise en charge de la pathologie chronique et des processus qui l’accompagnent que sont l’éducation thérapeutique et la réhabilitation des patients.Enfin, la place du psychiatre à travers l’expertise psychiatrique ne cesse d’interroger la société sur la vision qu’elle a des troubles psychiques et de leurs conséquences juridiques. Depuis la loi de 1838 et jusqu’à encore très récemment, les droits des patients atteints de troubles psychiques nécessitent une vigilance particulière pour leur garantir une protection indispensable dans laquelle le psychiatre joue un rôle clé.


2016 ◽  
Vol 10 (3-4) ◽  
pp. 110
Author(s):  
Abderrazak Bouzouita ◽  
Ahmed Saadi ◽  
Walid Kerkeni ◽  
Marouene Chakroun ◽  
Mohamed Cherif ◽  
...  

But : Les tumeurs urothéliales de la vessie sont rares chez le jeune adulte. Leur profil évolutif et leur pronostic restent matière à controverse. Nous rapportons notre expérience à propos de 54 patients.Méthodologie : Entre 1990 et 2010, 54 patients de moins de 40 ans au moment du diagnostic ont été traités pour carcinome à cellules transitionnelles de la vessie. Nous avons étudié le profil évolutif de ces tumeurs en séparant les patients en deux groupes (moins de 30 ans, et 30 à 40 ans). Résultats : La tumeur n’infiltrait pas le muscle vésical dans 37 cas et l’infiltrait dans 17 cas. Pour les tumeurs n’infiltrant pas le muscle vésical, elles étaient de stade Ta dans 20 cas et de grade I-II dans 36 cas. Le pronostic de ces tumeurs était meilleur avant l’âge de 30 ans avec un taux de récidive de 15,3 % sans progression. Pour les patients de 30 à 40 ans, le taux de récidive était de 33,3 %, et 25 % des tumeurs qui ont récidivé ont présenté une progression du stade. Pour les tumeurs infiltrant le muscle vésical, le pronostic était sombre (localement avancées dans neuf cas et métastatiques d’emblée dans cinq cas).Conclusion : Le profil évolutif des tumeurs n’infiltrant pas le muscle vésical a semblé meilleur avant l’âge de 30 ans. Entre 30 et 40 ans, le profil évolutif s’est approché de celui des sujets âgés. Les tumeursinfiltrantes étaient souvent évoluées et agressives, évoquant un potentiel évolutif particulier.


Author(s):  
Krystyna Kongats ◽  
Jennifer Ann McGetrick ◽  
Kim D. Raine ◽  
Candace I.J. Nykiforuk

Objectif Évaluer, dans deux provinces canadiennes, l’appui du grand public et d’influenceurs en matière de politiques vis-à-vis de politiques de lutte contre le tabagisme à l’échelle de la population. Méthodologie En 2016, nous avons mis en oeuvre le sondage Prévention des maladies chroniques auprès d’un échantillon d’influenceurs (n = 302) et d’un échantillon aléatoire de la population (n = 2400) en Alberta et au Québec (Canada). Les participants ont exprimé leur degré d’appui vis-à-vis de diverses politiques de lutte contre le tabagisme, au moyen d’une échelle de type Likert dont les réponses ont été regroupées sous forme de pourcentages favorables nets. Le degré de soutien a ensuite été analysé à l’aide du codage de chaque politique au moyen de l’échelle d’intervention du Nuffield Council on Bioethics, afin de mieux définir le degré d’intrusion qu’elle représente par rapport aux libertés individuelles. Résultats Si les influenceurs comme le grand public ont évalué comme « extrêmement » ou « très » positives une grande majorité des politiques de lutte contre le tabagisme, l’avis des influenceurs en Alberta et au Québéc a divergé sur plus de la moitié des politiques, l’appui ayant été plus marqué au Québec. Les influenceurs comme le grand public ont exprimé un soutien solide à plusieurs politiques de lutte contre le tabagisme très intrusives (c.-à-d. les politiques ciblant les enfants et les jeunes et les nouveaux produits associés au tabagisme comme les cigarettes électroniques), malgré des effets escomptés sur les libertés individuelles. Ils ont fait preuve d’un soutien moins important aux politiques fiscales de lutte contre le tabagisme (c.-à-d. la taxation), malgré l’efficacité prouvée de telles politiques. Conclusion Dans l’ensemble, les influenceurs et le grand public se sont montrés très favorables à des politiques plus restrictives de lutte contre le tabagisme. Cette étude révèle quelles politiques reçoivent un appui unanime dans les deux groupes de population (de potentielles « victoires rapides » pour les défenseurs de la santé). Elle indique aussi pour quels sujets des efforts supplémentaires de sensibilisation sont nécessaires afin de mieux faire comprendre les avantages des politiques antitabac pour la santé des populations.


2020 ◽  
pp. 50-71
Author(s):  
Olivier Duris

Les nouvelles technologies sont aujourd’hui reconnues comme des outils novateurs très intéressants pour accompagner le clinicien dans la prise en charge thérapeutique des enfants autistes. Ce constat est fait depuis de nombreuses années, déjà, à propos des outils numériques, et notamment des jeux vidéo et des tablettes tactiles. Toutefois, l’intérêt de certains chercheurs ou professionnels de santé se porte également aujourd’hui vers les robots sociaux, qu’ils soient humanoïdes ou animaloïdes, en tant qu’outils de médiation thérapeutique. Partant de ce constat, nous avons mis en place, depuis 2014, différents ateliers à médiation numérique et robotique dans notre Hôpital de Jour pour enfants (André Boulloche, association CEREP-Phymentin). À travers le cas de Nathan, autiste de 9 ans ayant suivi, pendant un an, une thérapie à médiation numérique puis, l’année suivante, une thérapie à médiation robotique, nous tenterons de montrer en quoi ces prises en charge thérapeutiques ont permis à cet enfant de mettre en place différentes stratégies lui permettant d’entrer en relation avec son thérapeute, puis avec les autres sujets présents autour de lui. Mots clés


Author(s):  
Isabelle Courcy ◽  
Alena Valderrama ◽  
Lindsay Weis-Heitner ◽  
Mathieu Giroux ◽  
Lucila Guerrero ◽  
...  
Keyword(s):  

Ce projet est issu d’une préoccupation quant au besoin de développer des outils de communication faciles à comprendre et qui répondent au plus grand nombre de parents d’enfant(s) autiste(s) ayant récemment reçu leur diagnostic. Dans une approche systémique de la littératie en santé (Sørenson et al., 2012), nous avons développé une grille pratique de manière à soutenir la rédaction de documents et leur amélioration afin de les rendre plus compréhensibles pour le grand public. La démarche réalisée s’est caractérisée par le croisement des perspectives de différents publics concernés : professionnels, parents, adultes autistes. Ce projet novateur est l’un des premiers à avoir exploré les enjeux de littératie dans le contexte de l’autisme.


Author(s):  
Marcel Bénéteau

En 1938, Joseph-Médard Carrière a noté à la main des contes du Détroit — la technologie ne permettant pas alors l’enregistrement des récits — et les a laissés sous forme d’un manuscrit dactylographié en orthographe phonétique qui reproduit de façon intéressante la prononciation du français régional. Comment conserver les particularités de ce parler régional tout en rendant les contes accessibles au plus grand public possible? Soucieux de faciliter la lecture et de conserver la nature orale des textes, nous avons décidé, pour des raisons qui seront discutées en atelier, de transcrire cette collection en orthographe normalisée, puisque la représentation orthographique ne fonctionne relativement bien que si tous les lecteurs suivent les mêmes conventions. La régularisation de l’orthographe semble une tâche facile… Mais quels pièges se cachent à l’intérieur de cette déclaration anodine!


NEMESIS ◽  
2020 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 1-43
Author(s):  
Guillaume François ◽  
Nathan Henriquet ◽  
Bi Zhong Xu
Keyword(s):  
De Se ◽  

L’objectif de ce travail est de définir les différents critères qu’un dentiste généraliste doit prendre en compte pour s’équiper d’une imprimante tridimensionnelle (3D) à usage dentaire. Nous avons recensé au total 1037 imprimantes 3D produites par 342 entreprises et 211 imprimantes 3D de 88 entreprises pouvant imprimer avec des couches de 25µm. Pour pouvoir les comparer nous avons évalué 16 caractéristiques différentes: 1) famille de procédé d’impression 3D, 2) épaisseur de couche minimale, 3) présence ou non d’étude scientifique de validation de l’épaisseur de couche minimale, 4) résolution XY minimale, 5) type de calibrage, 6) environnement d’impression, 7) présence d’un plateau d’impression chauffant, 8) vitesse d’impression maximale (en mm/s) avec un lien donnant le détail de l’épaisseur de couche utilisée, de la résolution XY utilisée et du matériau utilisé pour déterminer cette vitesse, 9) dimensions de capacité d’impression, 10) capacité d’utiliser des matériaux ne provenant pas de l’entreprise constructrice, 11) capacité d’utiliser des matériaux biocompatibles, 12) poids (en kg) et dimensions de l’imprimante (en cm), 13) systèmes d’exploitation compatibles, 14) types de fichier d’impression 3D compatibles, 15) gestion du service après-vente et durée de la garantie, 16) prix, en indiquant si les taxes sont incluses ou non. Nous avons constaté une grande hétérogénéité des informations présentes et des informations souvent absentes en ce qui concerne : 1) le type de calibrage, 2) la vitesse d’impression, 3) le prix, 4) le service après-vente, 5) la garantie ainsi que 6) les matériaux qui sont pris en compte par l’imprimante 3D. Nous avons décrit des difficultés de communication multiples avec nos interlocuteurs et un développement très dynamique du monde d’impression 3D. Enfin, nous avons proposé des caractéristiques d’une imprimante 3D dentaire « idéale » et d’une entreprise-partenaire « idéale» pour un dentiste désireux de se procurer l’imprimante 3D de son choix.


J3eA ◽  
2018 ◽  
Vol 17 ◽  
pp. 0001
Author(s):  
Franck Doidy ◽  
Jean-François Anne

Les outils numériques transforment les pratiques pédagogiques. En particulier, les simulateurs informatiques ont pris une place importante dans la formation des professionnels de santé. Ils sont devenus le support incontournable des cours magistraux. Dans cette optique, nous avons développé un simulateur numérique d’imagerie radiologique de projection. Pour réaliser une radiographie, l’étudiant saisit, sur l’interface graphique, l’ensemble des paramètres nécessaires au fonctionnement d’un tube à rayons X. Il visualise immédiatement le cliché obtenu, en particulier les conséquences de l’utilisation de paramètres inadaptés. Ce simulateur convivial et interactif place les étudiants dans une position active. Il est un outil indispensable pour la consolidation des enseignements magistraux ainsi que pour l’évaluation du savoir-faire et du savoir-être des étudiants.


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