Purpose: Open partial nephrectomy (OPN) is now the preferredtreatment for most T1a and selected T1b tumours. Laparoscopicpartial nephrectomy (LPN), created to reduce the morbidity associatedwith OPN, is now a viable option when performed by experiencedlaparoscopic surgeons. We retrospectively review ourLPN experience and propose a new parameter, the LPN utilizationrate (LPN-UR), defined as the probability of any referredpatient with a T1 tumour undergoing LPN before the surgeon’sknowledge of its imaging characteristics, to define the role of LPNat our institution.Methods: Between March 2003 and August 2008, 47 consecutivepatients underwent LPN for T1 tumours. All patients underwenttransient en bloc vascular occlusion of the renal hilum forcold-scissor tumour excisions. Preoperative, intraoperative, postoperativeand pathological data were collected. The LPN-URs for2005, 2006, 2007 and 2008 were calculated.Results: There were 31 nonhilar tumours and 16 hilar tumours. Allprocedures were completed laparoscopically. Mean tumour size was3.8 (range 1.5–7.2) cm. Mean operating time was 2.8 (range 1.2–4.5)hours. Mean hospital stay was 5.2 (range 2.0–15.0) days. Mean warmischemic time (WIT) was 32.7 (range 14.2–50.4) minutes. Six patients(12.8%) received blood transfusions and 1 patient required an emergencynephrectomy for bleeding. One patient developed urinaryleakage. One patient developed a late calyceal stricture. Mean postoperativedifferential renal function was 35%:50%. Median follow-up was 18 months. Pathological examination of all tumoursrevealed 38/47 (80.9%) malignant tumours with 2 positive surgicalmargins (4.3%). The LPN-URs for 2005, 2006, 2007 and 2008were 50%, 54%, 63% and 93%, respectively, for all T1 tumours.Conclusion: Laparoscopic partial nephrectomy can be safely performedand used for treatment of most T1 tumours referred to ourinstitution. Long-term follow-up will be required to determine theoncological efficacy of LPN. Every effort should be made to furtherreduce the WIT. The LPN-UR is a useful parameter for consultingreferring physicians and patients.Objectif : La néphrectomie partielle ouverte (NPO) constitueactuellement le traitement de choix pour la plupart des cas detumeurs T1a et de certaines tumeurs T1b. La néphrectomie partiellelaparoscopique (NPL), technique développée pour réduirela morbidité associée à la NPO, représente maintenant une optionintéressante pour les chirurgiens expérimentés en laparoscopie.Nous avons fait une analyse rétrospective de notre expérienceavec la NPL et nous proposons un nouveau paramètre — le tauxd’utilisation de la NPL (TU-NPL) — afin de mieux définir le rôlede cette technique dans notre établissement.Méthodologie : Entre mars 2003 et août 2008, 47 patients consécutifsont subi une NPL pour traiter une tumeur T1. Tous les patientsont subi un clampage temporaire en bloc des vaisseaux rénauxau niveau du hile en vue d’une excision tumorale à froid parciseaux. Des données opératoires et pathologiques ont été recueilliesavant, pendant et après l’intervention. Les TU-NPL pour 2005,2006, 2007 et 2008 ont été calculés.Résultats : On a relevé 31 tumeurs non hilaires et 16 tumeurshilaires. Toutes les interventions ont été effectuées par laparoscopie.La taille moyenne des tumeurs était de 3,8 (écart : 1,5 à7,2) cm. Le temps moyen passé en salle d’opération était de 2,8(écart : 1,2 à 4,5) heures. La durée moyenne de l’hospitalisationétait de 5,2 (écart : 2,0 à 15,0) jours. La durée moyenne de l’ischémiechaude était de 32,7 (écart : 14,2 à 50,4) min. Six patients(12,8 %) ont reçu des transfusions sanguines et un patient a dûsubir une néphrectomie d’urgence en raison d’une hémorragie.Un patient a présenté une incontinence urinaire et un autre, unesténose tardive au niveau des calices. La fonction rénale différentiellemoyenne après l’opération était de 35 % : 50 %. La duréemédiane du suivi était de 18 mois. L’analyse pathologique a révéléque 38 tumeurs sur 47 (80,9 %) étaient malignes; 2 tumeurs (4,3 %)présentaient des marges chirurgicales positives. Les TU-NPL pour2005, 2006, 2007 et 2008 étaient respectivement de 50 %, 54 %,63 % et 93 % pour les tumeurs T1.Conclusion : La NPL peut être effectuée sans danger et utilisée pourle traitement de la plupart des cas de tumeurs T1 traités par notreétablissement. Un suivi à long terme est nécessaire pour déterminerl’efficacité oncologique de la NPL. Tous les efforts doiventêtre déployés pour réduire davantage la durée de l’ischémiechaude. Le TU-NPL est un paramètre de consultation utile pourles médecins et les patients.