scholarly journals Les techniques de génétique moléculaire au service de l'épidémiologie des trypanosomoses. Intérêt de l'étude du polymorphisme des microsatellites des glossines

1997 ◽  
Vol 50 (4) ◽  
pp. 297-301
Author(s):  
Philippe Solano ◽  
Gérard Cuny ◽  
Gérard Duvallet ◽  
Dominique Cuisance ◽  
Sophie Ravel ◽  
...  

L'introduction des techniques moléculaires a apporté de nouvelles connaissances sur l'épidémiologie des trypanosomoses. Dans le domaine du diagnostic, la technique d'amplification en chaîne par polymérase (ou polymerase chain reaction) apporte une sensibilité supérieure à celle des techniques classiques, et permet aussi de différencier des trypanosomes morphologiquement identiques ayant des importances économiques très différentes. Chez les vecteurs cycliques, les glossines, on soupçonne l'existence de populations plus dangereuses que d'autres au sein d'une même espèce ; les auteurs décrivent et proposent d'appliquer la technique du polymorphisme des marqueurs microsatellites à l'évaluation des conséquences de la variabilité intraspécifique des mouches tsé-tsé sur l'épidémiologie de la trypanosomose.

2000 ◽  
Vol 13 (HS) ◽  
pp. 1-5
Author(s):  
B BIBE ◽  
P. MULSANT ◽  
P. SELLIER

Au printemps 1988, le Département de Génétique Animale de l’Inra avait organisé un séminaire interne consacré aux «bases techniques et approches de la génétique moléculaire». Cette discipline commençait alors à émerger. La PCR (Polymerase Chain Reaction), que l’on peut qualifier de technique de base de la génétique moléculaire, venait tout juste d’être mise au point. Les cartes génétiques des espèces animales d’intérêt agronomique étaient à peine ébauchées (au plus quelques dizaines de gènes localisés sur le génome) et les premiers polymorphismes de l’ADN venaient d’être décelés. En une dizaine d’années, de discipline émergente, la génétique moléculaire est devenue une discipline en plein essor. Et pour faire le point des nouveaux acquis, très nombreux et d’intérêt potentiel majeur pour des applications aux programmes d’amélioration génétique, le Département de Génétique Animale a organisé en septembre 1999 un nouveau séminaire consacré à la génétique moléculaire. Ce séminaire de cinq jours a été particulièrement dense, à la mesure des avancées considérables réalisées récemment dans la connaissance des génomes des animaux de ferme. La qualité de l’organisation pilotée par Christelle Gérardin et Pierrette Gillet, avec l’aide efficace de Françoise Bouchain, Annie Pech, Hervé Lagant et Serge Tignoux, a contribué fortement à sa réussite. Comme il l’avait fait en 1992 à l’occasion d’un précédent séminaire intitulé « Eléments de génétique quantitative et application aux populations animales», le Département de Génétique Animale a souhaité mettre à la disposition du plus grand nombre, notamment ses partenaires professionnels et ses collègues de l’enseignement, l’ensemble des informations présentées lors de son dernier séminaire interne. Ce numéro hors série de la revue Productions Animales répond à ce souhait. Il s’intitule «Génétique moléculaire : principes et application aux populations animales» et comprend sept grands chapitres : les notions de base, les polymorphismes génétiques, la cartographie des génomes, la recherche de gènes associés à des fonctions, la transgenèse, la bioinformatique et l’utilisation des marqueurs génétiques. En une quarantaine d’articles, les chercheurs du Département se sont efforcés de faire une mise au point aussi exhaustive que possible sur l’état des connaissances dans les domaines concernés, tout en veillant à donner une place importante aux applications que l’on peut attendre à court et moyen terme de ce nouveau savoir sur les génomes et des nouveaux savoir-faire qui en résultent. Cet ouvrage n’aurait pas vu le jour sans la qualité du travail fourni par les différents intervenants et leurs secrétariats (avec une mention spéciale à Pierrette Gillet et son équipe pour la gestion informatisée de l’ensemble des contributions), l’appui opérationnel apporté par Inra Editions et le précieux concours de la rédaction de la revue Productions Animales, notamment Marie-Hélène Farce et Jean- Marc Perez, respectivement responsable de la rédaction et directeur scientifique de la revue. Les membres du comité scientifique d’organisation du séminaire (Alain Ducos, Pascale Le Roy, Eduardo Manfredi, Marie-Hélène Pinard-van der Laan, Claire Rogel-Gaillard, Daniel Vaiman et Martine Yerle) ont apporté une contribution majeure à la programmation du séminaire et ils ont également assuré, avec l’aide de Ginette Dambrine et Hubert de Rochambeau, la relecture des manuscrits. Que toutes les personnes qui, à un moment ou un autre, ont participé à l’organisation du séminaire et à la genèse de cet ouvrage collectif soient ici sincèrement remerciées. Bernard BibéChef du Département de Génétique Animale de l’InraPhilippe Mulsant et Pierre SellierCo-animateurs du comité scientifique d’organisation du séminaire


Author(s):  
G. W. Hacker ◽  
I. Zehbe ◽  
J. Hainfeld ◽  
A.-H. Graf ◽  
C. Hauser-Kronberger ◽  
...  

In situ hybridization (ISH) with biotin-labeled probes is increasingly used in histology, histopathology and molecular biology, to detect genetic nucleic acid sequences of interest, such as viruses, genetic alterations and peptide-/protein-encoding messenger RNA (mRNA). In situ polymerase chain reaction (PCR) (PCR in situ hybridization = PISH) and the new in situ self-sustained sequence replication-based amplification (3SR) method even allow the detection of single copies of DNA or RNA in cytological and histological material. However, there is a number of considerable problems with the in situ PCR methods available today: False positives due to mis-priming of DNA breakdown products contained in several types of cells causing non-specific incorporation of label in direct methods, and re-diffusion artefacts of amplicons into previously negative cells have been observed. To avoid these problems, super-sensitive ISH procedures can be used, and it is well known that the sensitivity and outcome of these methods partially depend on the detection system used.


2006 ◽  
Vol 175 (4S) ◽  
pp. 485-486
Author(s):  
Sabarinath B. Nair ◽  
Christodoulos Pipinikas ◽  
Roger Kirby ◽  
Nick Carter ◽  
Christiane Fenske

1991 ◽  
Vol 66 (04) ◽  
pp. 500-504 ◽  
Author(s):  
H Peretz ◽  
U Seligsohn ◽  
E Zwang ◽  
B S Coller ◽  
P J Newman

SummarySevere Glanzmann's thrombasthenia is relatively frequent in Iraqi-Jews and Arabs residing in Israel. We have recently described the mutations responsible for the disease in Iraqi-Jews – an 11 base pair deletion in exon 12 of the glycoprotein IIIa gene, and in Arabs – a 13 base pair deletion at the AG acceptor splice site of exon 4 on the glycoprotein IIb gene. In this communication we show that the Iraqi-Jewish mutation can be identified directly by polymerase chain reaction and gel electrophoresis. With specially designed oligonucleotide primers encompassing the mutation site, an 80 base pair segment amplified in healthy controls was clearly distinguished from the 69 base pair segment produced in patients. Patients from 11 unrelated Iraqi-Jewish families had the same mutation. The Arab mutation was identified by first amplifying a DNA segment consisting of 312 base pairs in controls and of 299 base pairs in patients, and then digestion by a restriction enzyme Stu-1, which recognizes a site that is absent in the mutant gene. In controls the 312 bp segment was digested into 235 and 77 bp fragments, while in patients there was no change in the size of the amplified 299 bp segment. The mutation was found in patients from 3 out of 5 unrelated Arab families. Both Iraqi-Jewish and Arab mutations were detectable in DNA extracted from blood and urine samples. The described simple methods of identifying the mutations should be useful for detection of the numerous potential carriers among the affected kindreds and for prenatal diagnosis using DNA extracted from chorionic villi samples.


2017 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
Author(s):  
N.NANDHA KUMAR ◽  
K. SOURIANATHA SUNDARAM ◽  
D. SUDHAKAR ◽  
K.K. KUMAR

Excessive presence of polysaccharides, polyphenol and secondary metabolites in banana plant affects the quality of DNA and it leads to difficult in isolating good quality of DNA. An optimized modified CTAB protocol for the isolation of high quality and quantity of DNA obtained from banana leaf tissues has been developed. In this protocol a slight increased salt (NaCl) concentration (2.0M) was used in the extraction buffer. Polyvinylpyrrolidone (PVP) and Octanol were used for the removal of polyphenols and polymerase chain reaction (PCR) inhibitors. Proteins like various enzymes were degraded by Proteinase K and removed by centrifugation from plant extract during the isolation process resulting in pure genomic DNA, ready to use in downstream applications including PCR, quantitative polymerase chain reaction (qPCR), ligation, restriction and sequencing. This protocol yielded a high molecular weight DNA isolated from polyphenols rich leaves of Musa spp which was free from contamination and colour. The average yields of total DNA from leaf ranged from 917.4 to 1860.9 ng/ìL. This modified CTAB protocol reported here is less time consuming 4-5h, reproducible and can be used for a broad spectrum of plant species which have polyphenol and polysaccharide compounds.


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