Fuelling the Subsidized Public
Background: This article explores the Facebook communications of Canadian oil and gas advocacy organizations, including industry-funded and nominally independent groups. Analysis: These groups are analyzed as producers of “subsidized publics,” with elites providing supporters with resources that enable them to take political action on industry’s behalf. A social network analysis maps how they link supporters with information from diverse sources, constructing networked publics whose members can recirculate pro-industry talking points. Conclusions and implications: These communications enact powerful forms of network-making power, programming an interconnected echo chamber that interfaces supporters with material from neoliberal extractivist discourse coalitions—networks of industry advocates that industry has itself helped cultivate over decades. Contexte : Cet article explore les communications sur Facebook faites par des organismes soutenant l’industrie pétrolière au Canada, y compris des groupes financés par l’industrie elle-même et des groupes prétendument indépendants. Analyse : L’article analyse ces groupes en tant qu’engendreurs de « publics subventionnés », où une élite accorde des ressources à des partisans de l’industrie afin qu’ils s’engagent politiquement pour le compte de celle-ci. Une analyse des réseaux sociaux montre comment ces partisans fournissent de l’information provenant de sources différentes à un public favorable à l’industrie pétrolière, créant ainsi des réseaux dont les membres peuvent à leur tour rediffuser des éléments de langage appuyant l’industrie. Conclusions and implications: Les communications de ces partisans sont puissantes dans leur capacité à former des réseaux, encourageant des échanges en vase clos qui exposent les participants à des informations provenant de coalitions d’extractivistes néolibéraux. Quant à ces derniers, c’est l’industrie elle-même qui a cultivé leurs opinions pendant des décennies.